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sncf réseau - Page 3

  • ECRAN ANTI BRUIT FERROVIAIRE A VANVES : LA PHASE CHANTIER DEMARRE ENFIN EN AVRIL

    Enfin, 18 ans après le lancement de ce projet de lutte contre les nuisances provoquées par le trafic ferroviaire sur la ligne Paris-Montparnasse, le chantier d’installation des écrans anti-bruit,  va commencer ce printemps. Une réunion publique s’est déroulée lundi soir à la mairie de Vanves pour présenter ce chantier qui « va faire beaucoup de bruit pour le réduire » aux riverains venus nombreux. D’autant plus que d’autres chantiers sont menés en même sur celle ligne SNCF-Transilien : La rénovation des voies, le renouvellement du matériel, le chantier du Grand Paris Express…

    Occasion pour Bernard Gauducheau, maire de Vanves de rappeler l’historique de cette affaire qui fut l’un des premiers dossiers qu’il a ouvert en arrivant à la mairie en mars 2001. «Personne ne s’en était préoccupé. Et c’est le seul dossier qui n’aboutissait pas. J’avais plus de reproches que de compliments. Je ne m’en sortais pas. Car il est difficile de faire travailler ensemble, plusieurs institutions : La SNCF qui avait divorcée avec la création de RFF, à ce moment là, la ville de Malakoff qui avait appris qu’on s’en occupait, a voulu y participer, la Région et le département qui se préoccupaient du bruit généré par les infrastructures ferroviaires. On avait réussi à réunir tous les partenaires techniques et financiers sur ce dossier. Mais voilà, la compétence environnementale est passé à la communauté d’agglomération (Arc de Seine) puis à la MGP (Métropole du Grand Paris) maintenant » a raconté le maire. «Ainsi entre 2005 et 2007, une étude a été menée préconisant d’installer des écrans anti-bruit après une première campagne de mesures. Une seconde a été réalisé après une deuxiéme campagne de mesures en 2012. Et le projet a connu un coup d’arrêt après le désengagement financier de l’Etat et de RFF. Nous avons écrit au Premier Ministre, au ministre de la Transition écologique entre 2014 et 2016, nous nous sommes démenés pour aboutir à deux conventions financières qui ont pu être signées pour un montant de travaux de 13 M€ »  

    Vanves et Malakoff entre ainsi dans une phase de chantier qui s’échelonnera jusqu’en 2020 : l’objectif est de baisser de 10 Dcb les zones où le seuil de 73 Dcb le jour et 68 Dcb la nuit sont dépassées entre les gares de Vanves-Malakoff et de Clamart. Ce chantier concerne l’installation d’écrans anti-bruit, huit du côté Vanves, deux du côté Malakoff. Il s’agit de caisson métallique perforé de couleur beige de 2 à 3 m. Des travaux préparatoires sont prévus entre Avril et Mai 2019 avec les dévoiements de réseaux. L’installation des écrans anti-bruit s’effectuera entre Juin 2019 et Octobre 2020, un par un  avec dépôt des clotures, terrassement et fondation (1 mois), pose des écrans et supports (1 mois). Les travaux s’effectrueront de nuit entre Minuit et 4 H du matin, depuis la voie ferrée. Pour ce qui  est de l’isolation des façades l’étude a recensé 12 pavillons et 6 immeubles représentants 455 fenêtres et 135 logements éligibles : 100 diagnostics ont été menés, 6 logements ont été travaux, 40 restent à protéger selon un bureau d’études

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESSS : ENCORE DES INTERRUPTIONS DE TRAFIC FERROVIAIRE

    Depuis leur lancement en juin 2016, les travaux se sont intensifiés sur la ligne 15 Sud du Grand Paris Express. La quasi-totalité des gares est maintenant en génie civil et on dénombre déjà 41 chantiers en ajoutant les ouvrages annexes et centres techniques. IL entre dans une phase lourde avec le premier tunnelier qui sera installé début Février sur le site Champigny Plateau et creusera le tunnel de raccordement reliant le centre d’exploitation Champigny à la ligne 15 Sud. Les riverains des gares vont découvrir l’ampleur de ce chantier et subir quelques nuisances.

    Les riverains  de la future gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart, et notamment les habitants du clos Montholon  ont déjà l’habitude depuis plus d’un an avec les travaux du ripage de la dalle effectué en Août 2017, avec les préparatifs qui ont nécessité des interruptions de trafic pendant plusieurs week-ends notamment en Janvier/février 2017, puis en Août. Des interruptions de tradic entre Paris-Montparnasse et Versailles Chantier qui se renouvelés le week-end dernier et encore ce week-end  à cause de travaux de signalisation et surtout pour créer la correspondance entre la ligne N du Transilien et la ligne 15 Sud du Grand Paris Express en gare de Clamart. «De début janvier à mi-mars 2018, des travaux de démolition et de forage de pieux sont effectués sur le quai central. Pour des raisons de sécurité, ces interventions à proximité des voies sont réalisées pendant 11 week-ends consécutifs, du vendredi soir au lundi matin, de jour et de nuit et peuvent générer du bruit » indique t-on  à la SGP (Société du Grand Paris) et à SNCF Réseau.

    Maintenant les vanvéens qui circulent entre leur commune et Clamart ont pris l’habitude d’éviter tout ce secteur très souvent embouteillé aux heures de pointe du matin et du soir. Tout comme ceux qui circulent sur les bords de Seine du côté du Pont de Sévres à Boulogne, où la RD 1 quai G.Gorse à Boulogne est coupée jusqu’en 2020 à cause des travaux nécessaires au passage du tunnelier du Grand Paris Express (GPE) L’acceptabilité des chantiers, la réduction des nuisances sont au cœur des réflexions de la SGP (Société du Grand Paris) et surtout d’un groupe de travail du Comité Stratégique de la SGP sur lesquels le Blog de Vanves Au Quotidien reviendra demain .

  • LA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : Des travaux d’interconnexions très complexes avec SNCF Transilien

    Rappelez-vous, la ligne SNCF-Transilien Paris-Montparnasse a été interrompu les cinq premiers week-end de l’année pour permettre la pose le dernier week-end de Janvier, de huits ponts-rails  (sur la photo) au dessus de la future gare du Grand Paris Express (GPE).  Des problèmes de terrassement ont prolongé le chantier et l’interruption du trafic ferroviaire de 24H.   « A cause du passage souterrain sous les voies et les quais dont la démolition a été délicate à cause de la solidité de sa structure, ce qui a demandé aux ouvriers beaucoup plus de temps que prévu, et notamment pour dévoyer tous les câbles ». Ces ponts rails permettent de commencer à  creuser la gare sous les voies, dont les parois moulées ont déjà été enfoncées dans le sol, et surtout d’installer des voussoirs pour permettre le ripage d’une immense dalle sous les voies à la mi Aout 2017

    Ces travaux sont complexes car  la SGP (Société du Grand Paris)  et les élus ont souhaité une interconnexion extrêmement rapide en créant  un lien entre les villes de Clamat et Vanves. Ils ont donc positionné la nouvelle gare du GPE exactement sous le faisceau ferroviaire  de 4 voies de la ligne Paris Montparnasse (Transilien L). « Pour réaliser  ce chantier sans couper pendant des mois le trafic, il a fallu des travaux de préparation particulièrement longs et difficiles,  avec les délais de réalisation courts. Ce qui nous a conduit à faire des travaux extrêmement ambitieux et importants avec beaucoup de coupures de circulation sur cet axe ferroviaire, et à les faire accepter aux voyageurs. Nous avons réfléchit longuement à une organisation qui permettait de réduire  ses impacts sur les voyageurs. Nous avons réalisé huit ponts provisoires de grandes dimensions, plus de 200 m chacun,, et on les a posé bout à bout sur chacune des 4 voies » explique Cedric Kervilla directeur projet interconnexions à SNCF Réseau Ile de France, en ajoutant : « C’était la méthode la plus pertinente et la moins impactante »

    Les voyageurs n’imaginent la préparation qu’imposent de telles interconnexions, ce qui sera le cas pour  80% des 70 gares du GPE (au lieu de 20% sur un réseau normal).  « Pour Clamart/Vanves  par exemple, nous y pensons depuis 2013. Nous avons dû faire preuve d’une autre façon de concevoir en imaginant très tôt le chantier compte tenu des besoins d’anticipations, c'est-à-dire trois ans à l’avance les moments où nous allions  intervenir et couper les circulations de trains. Et nous avons fait un déroulé à l’envers, en déterminant nos méthodes de travaux pour après dimensionner les ouvrages. Trois ans avant ce chantier comme pour les autres, nous rencontrons l’ensemble des composantes du système ferroviaire qui font circuler les trains,  qui  gèrent l’exploitation du réseau, et  l’ensemble des travaux sur une zone… pour présenter notre organisation des travaux de façon à vérifier si c’est la bonne période et le bon week-end pour faire ces travaux,  sur telle période horaire plus qu’une autre, et  interrompre le trafic. Cette phase de concertation et de coordination permet d’avoir une communication bien organisée auprès des voyageurs, car  la direction de la SNCF qui la met en place  a besoin d’avoir cette définition des besoins d’interruption du trafic très tôt à l’avance ».   

    Et ils doivent penser avec 20/30 ans d’avance quels types de services seront  alors proposés, quels seront les clients de ce réseau, de façon à bien dimensionner les ouvrages pour que ces interconnexions soient rapides et fluides. « Ce qui nous conduit à prévoir  des ouvrages souvent souterrains, très larges (entre 10 et12 m) et très hauts,  mais aussi  imaginer les quais de demain, ou des voies supplémentaires, grâce à  des travaux conséquents, très lourds, complexes. Compte tenu de l’importance de l’impact que l’on a sur le flux de voyageurs, nous cherchons toujours à minimiser ces impacts. Et nous sommes à la limite de nos possibilités et du risque de dépasser les délais à cause des aléas opérationnels. C’est un travail très délicat que l’on méne dans le cadre de nos études : tenter le plus possible de stabiliser nos chantiers, sachant que l’aléa est toujours possible, grâce à une organisation très minutée de nos opérations le week-end en identifiant toutes les ressources».