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région ile de france - Page 45

  • VANVES FACE AU RISQUE D’UNE CRUE DECENNALE : PAS AUSSI A L’ABRI QUE CELA !

    Depuis quelques jours, les vanvéens comme les parisiens entendent parler de cet exercice  particulier d’une ampleur sans précédent qui se déroule dans le Grand Paris qui vise à se préparer à une crue décennale, à tester la réactivité de nombreux acteurs sous le pilotage du Secrétariat général de la Zone de Défense et de sécurité de la préfecture de police de Paris. : EU Sequana 2016. Il s’agit de tester les dispositifs grâce à des exercices sur table et sur le terrain, sensibiliser l’opinion publique car elle s’est éloignée d’une culture du risque, même si un plus grand nombre souhaite être  associé à la gestion des risques après les attentats.

    Le risque inondation est le premier risque naturel majeur en Ile de France, région-capitale qui héberge 12 millions d’habitants, 1/3 de l’activité économique française et les principaux lieux de décision politiques et économiques. «Une crue de type 1910 (crue centennale de référence) aujourd’hui causerait jusqu’à 30 milliards d’euros de dommages directs et aurait des répercussions à plus long terme sur la croissance économique, le fonctionnement des infrastructures franciliennes et le cadre de vie des habitants». La boucle nord de la Seine dans notre département  est le territoire le plus exposé comme le montre un petit film en 3 D réalisé par l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile de France (que l’on peut voir sur son site Internet).  Jean François  Carenco le préfet de Région  a exprimé sa crainte qu’une nouvelle crue n’aura rien à voir avec 1910, en prenant cette image : «A Fukushima, il manquait 10 cm à la digue, à Paris il manque 25 cm aux parapets. Et là tout va s’arrêter, même pour ceux qui n’ont pas les pieds dans l’eau». Comme à Vanves qui est pourtant bien située à l’arrière sur les coteaux du Val de Seine contrairement à  Boulogne, Issy les Moulineaux, Meudon sur sa partie rive gauche seine, pour ne citer que les communes constituant GPSO

    Personne ne se souvient des précédentes crues en dehors de la crue décennale qui s’était déroulée du 25 Janvier au 2 Février 191, et notamment de ses effets économiques et sociaux qui ont été graves, les parisiens ayant mis longtemps à s’en remettre après 35 jours de décrue. A l’époque, c’était parait il monnaie courante, en 19874, 1876, ou 1882, les rues étant envahies par les eaux que refoulaient les égoûts à la suite de l’exhausement du niveau du fleuve. Sur le territoire du val de seine, ce furent toutes les villes riveraines du fleuve qui furent touchées. Ainsi le 29 Janvier 1910, la crue atteignait une côte exceptionnelle attestée à Issy les Moulineaux par une inscription sous le porche du 31 rue du Gouverneur  Général Eboué qui indique un  niveau de 1,70 m au dessus de la chaussée. Toute la plaine fut touchée jusqu’à la limite des rues Ernest Renan, Général Leclerc, Victor Cresson, de Verdun, finalement de Corentin Celton à la Ferme, avec ses rues transformées en canaux déserts avec des passerelles de fortune établie à l’emplacement des trottoirs, des barques à fond plats, des literies entassées sur les toits, des châssis flottants au milieu de terrain maraîchers…

    Deux autres ont suivis en 1924 et en 1955 moins grave. Si une nouvelle crue décennale intervenait, Vanves serait plutôt touché indirectement par les conséquences diverses et variées  touchant les réseaux  (eau, télécommunications, transports…), et les services urbains (  enlévement des ordures, distribution de l’eau potable, logistique avec l’approvisionnement des magasins …) sans compter la mise au chômage technique de nombreux salariés ne pouvant plus aller travailler ou parce que leur outil de travail sera bloqué, comme à Issy les Moulineaux où la grande plaine inondée est occupé par des bureaux et pas des moindres (Microsoft, Bouygues Immobilier...)  avec l'usine d'incinération Isséane qui serait hors service, en attendant les tours du pont d'Issy, sans compter l'Hôpital Européen Georges Pompidou et la préfecture Ile de France construits en zone inondable

    Tout le monde garde en souvenirs les cartes postales de l’inondation de 1910 qui font sourire, mais ce fut une véritable catastrophe avec des immeubles effondrés à Gennevilliers, Villeneuve la Garenne, une pénurie alimentaire dont ont beaucoup souffert les  parisiens. Sans parler du sous sol car la ville s’est énormément étendu sous terre depuis plus d’un siécle, et on n’imagine pas tout ce qui s’y déroule. Et il faudra compter avec la solidarité de proximité et de voisinage avec les publics fragiles comme ce fut le cas lors de la canicule. Le rôle des maires sera là aussi capital.

  • LE MAIRE DE VANVES VA PARTICIPER A LA REVOLUTION DES TRANSPORTS PRONEE PAR PECRESSE AU STIF

    Bernard Gauduchea a donc été élu au Conseil d’administration du STIF qui est la haute autorité des transports dans la Région Capitale. Auparavant présidé par le préfet de région, elle l’est par le président de la Région et les élus depuis dix ans, puisque c’est en Mars 2005 que cet organisme a été décentralisé. Il décide de tout en la matière depuis le prix du ticket de métro à l’unité – il a institué non sans mal le Pass Navigo à tarif unique (70 €) – jusqu’aux projets de prolongement ou de nouvelles lignes de métro, de tram, de RER, de bus… et même sur le projet de téléphérique entre le pont de Sévres et Vélizy au dessus de la RN 18 sur lequel, il devrait se prononcer ces prochains jours.

    Lors de sa prise de fonction, vendredi dernier, Valérie Pécresse (sur la photo devant la maquette du tunnelier qui creuse le tunnel du prolongement de la ligne 14 jusqu'à Saint Ouen pour désaturer la ligne 13), nouvelle présidente de la Région et bientôt du STIF, a annoncée qu’elle lancera « la révolution des transports » pour changer la vie quotidienne de millions d’usagers, en entamant avec le président de la SNCF et la PDG de la RATP la révision des conventions – qui viennent d’être signées – qui lient ces deux entreprises à la région : « Nous y intégrerons les volets essentiels de mon programme transports en matière de rénovation de matériel, de sécurité, de ponctualité et d’accessibilité ». Durant la campagne électorale, elle a précisé que sa majorité augmenterait de 50% les investissements pour les porter à 18 Milliards d’euros sans toucher aux grands chantiers du plan de mobilisation pour rénover l’existant mais en faisant mieux. Elle exigera de l’Etat le respect de ses engagements pour financer les nouvelles du Grand Paris express : « Alors que nous constatons que tous les nouvelles lignes ont déjà pris 2 ans au moins de retard ou ne sont pas financé comme le prolongement d’Eole à l’Ouest, nous utiliserons tous les leviers à la disposition de la Région, pour contraindre l’Etat à construire ces nouvelles lignes et dans les délais initialement prévues ».

    Elle s’occupera du transport au quotidien tant des prolongements ou création de ligne comme le tramway T 10 entre Antony (Croix de Berny) et Clamart (Place des Gardes), que du renouvellement du matériel, RER et Transilien et de la modernisation des infrastructures ferroviaires dont certaines ont 90 ans, ou d’un plan « 1000 bus pour la grande couronne » avec le développement d’une offre de nuit élargie le week-end en laissant ouverte toutes les lignes automatiques la nuit… pour ne citer que quelques unes des mesures préconisées durant la campagne sans entrer dans le détail. En matière de sécurité, elle souhaite rassembler dans un corps unique, les agents chargé de la sureté de la RATP et de la SNCF, installer partout des caméras de vidosurveillance (gares, stations, de métro, bus, rames RER…), lutter contre la fraude et la récidive, les pickpockets en leur interdisant l’accés du métro dés la première condamnation… Elle mettra le paquet sur le numérique en déployant la 4G dans le métro et le RER, des applications mobiles en tout genre, ce qui est déjà en cours tant au sein de la RATP que de la SNCF-TRansilien

    Les membres du conseil d’administration vont avoir du travail sur la planche d’autant plus que Valérie Pécresse veut faire du STIF, un établissement public « Ile de France mobilité » compétent sur tous les modes de transports, afin de mieux articuler transports en commun avec pratique du vélo, covoiturage, taxis, VTC…Elle demandera même que le STIF puisse déléguer aux maires, la possibilité de modifier eux même le tracé des lignes de bus pour répondre rapidement aux besoins des habitants. Ce qui serait une sacrée avancée lorsqu’on sait qu’il a fallu attendre de très nombreuses années pour obtenir le prolongement de la ligne 89 jusqu’à la gare SNCF Vanves-Malakoff demandé par André Roche (1965-80) et réalisé sous le mandat de Bernard Gauducheau.

  • ELECTION DE PECRESSE A LA TETE DE L’ILE DE FRANCE : VANVES ESPERE ETRE MOINS DISCRIMINEE COMME TOUS LES VILLES DU 92

    Valérie Pécresse est la nouvelle présidente de la Région Ile de France depuis hier midi. Elle a été élue dés le 1er tour sans surprise par 119 des 209 conseillers régionaux, LR, UDI et Modem dont Bernard Gauducheau (UDI) maire de Vanves qui a été élu au conseil d'administration du  STIF (Syndicat des Transports Ile de France qui est la haute autorité des transports dans la Région capitale, une fonction complémentaire à sa présidence du Comité Stratégique de la SGP (Société du Grand Paris), ainsi qu'à la commission du Règlement qui doit réviser le règlement intérieur de l'assemblée régionale.

    « Tous les élus altoséquanais sont ravis et heureux égoïstement » comme l’a exprimé dés dimanche soir Patrick Devedjian, président du Conseil Départemental « parce que nous allons changer de politique. Celle qui était menée jusqu’à ce jour, par la région, était, je le dis pour notre département dont je serais l’avocat inlassable, une politique de haine à l’égard de notre département, de discrimination complète,  permanente. Et cela aurait été encore  plus grave avec Bartolone. Comme ils disent «Barto barre-toi !» Je le dis vraiment, parce qu’il y a 17 ans que cela dure ! A Antony, je suis content parce que je vais avoir, enfin, le doublement du tunnel de la Croix de Berny,  parce que l’engagement de la Région de verser 20 M€ pour la résidence Universitaire d’Antony (RUA)  va enfin être mis en œuvre, alors que malgré cet engagement écrit par  la Région, il n’y a jamais été fait droit par M.Huchon. Et je n’en aurais pas attendu  davantage de M.Bartolone, parce qu’il est  l’auteur du  discours et du mécanisme de la péréquation qui est d’abord destiné à financer la Seine Saint Denis»

    « La traduction sera moins d’ostracisme vis à vis des Hauts de Seine qui étaient considéré comme un territoire tricard aux yeux de l’ancienne majorité. Nous allons pouvoir bénéficier comme les autres, des bienfaisantes retombées de la politique régionale parce que nos villes en ont besoin. Le fait de pouvoir s’appuyer sur la Région va permettre de mieux affirmer la présence des Hauts de Seine dans la métropole et de bénéficier d’un soutien pour nos politique de développement et social» ajoutait Hervé Marseille (UDI) sénateur maire de Meudon. « Cela ne peut qu’améliorer les choses ! On n’est pas le mauvais élève pour l’Ile de France, mais plutôt le bon du point de vue de la dynamique, de l’économie, de l’emploi, de la culture, du numérique, du sports, c'est-à-dire les sujets sur lesquels s’est battu V.Pécresse. Au contraire, elle pourra s’appuyer sur nous  et nous savons que nous pourrons s’appuyer sur elle » indiquait JJ Guillet (MLR) député maire de Chaville. Christian Dupuy (LR) maire de Suresnes espère bien que  «nous aurons ce à quoi nous avons légitimement pensé avoir le droit, et notamment pour Suresnes, le prolongement de la ligne n°2 que nous réclamons depuis des années sans même être honoré d’une réponse de la part du STIF présidé par M.Huchon. Et V.Pécresse l’a repris son programme !».

    A Vanves, rappelons nous les difficultés de la municipalité  pour mener à bien le projet  d’ouverture partielle du parc du lycée Michelet puis de la rénovation de ses équipements sportifs  extérieurs qui ont été engagées et qui pourront être accélérées, comme le projet de mur anti-bruit le long des voies SNCF Paris Montparnasse,   la Région socialiste ne privilégiant pas les villes situées selon ses responsables dans des secteurs considérés comme « riches » comme les Hauts de Seine. Sans parler de la ligne 13 du métro.