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région ile de france - Page 15

  • A VANVES ET EN ILE DE FRANCE, LA CIRCULATION DIMINUERAIT

    En mars, les embouteillages franciliens étaient inférieurs de 16% à leur niveau de mars 2019 selon une étude de l’Institut Paris Région (IPR IDF). Le niveau de congestion sur le réseau routier principal aurait chuté de 9% en mars par rapport au mois de février. Faut-il y voir l'effet de l'envolée des prix des carburants, tirés par la guerre en Ukraine ? Par sûr que les vanvéens s’en aperçoivent, notamment ce week-end qui sera le dernier de la Foire de Paris, source d’embouteillages et de stationnement anarchique habituellement. Mais il est vrai que cette semaine, la pression a été moins forte pour les riverains, peut être à cause des vacances scolaires. Mais d’ici là, les vacanciers seront rentrés.   

    Depuis le début de l'année pourtant, le kilométrage de bouchons dans la région parisienne était orienté à la hausse. La dernière semaine du mois de février, cet indicateur était même repassé largement au-dessus de son niveau de la première semaine de mars 2020 (+16%), juste avant la pandémie de Covid-19, qui sert de base de calcul. Mais au mois de mars, les embouteillages franciliens étaient au contraire inférieurs de 16% à leur niveau de mars 2019. «On peut supposer que l'augmentation exceptionnelle des prix des carburants fait partie des explications», expliquait on à l’IPR-IDF. Les prix à la pompe avaient atteint des records historiques, le gazole comme l'essence dépassant la barre des deux euros le litre  en Mars, avant de rechuter en avril grâce à la remise gouvernementale de 15 à 18 centimes par litre.

    Mais il y a une autre explication, plus profonde : Selon une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur), le nombre de voitures a diminué pour la première fois en Ile de France, en 2020, résultat de la crise sanitaire plus que de l'interdiction progressive de circulation des véhicules les plus polluants. «Alors que la tendance de fond en France est à l’augmentation du nombre d'immatriculations, un phénomène de baisse du parc immatriculé se met en place depuis 2018 dans la MGP (Métropole du Grans Paris) et depuis 2019 en Ile de France» indique l’Apur. «Depuis trois ans, on observe une baisse inédite du nombre d’immatriculations.. Fin 2020, la Région qui compte 5,4 millions de voitures, enregistrait environ 8.500 immatriculations de voitures et véhicules utilitaires légers de moins qu'en 2019, soit une diminution inférieure à 0,2%. La courbe de la région semble rejoindre celle de Paris, qui perd en moyenne 3.400 véhicules, soit 0,5% de son parc, chaque année depuis 2012. La diminution du parc immatriculé observée à l'échelle métropolitaine et régionale est un phénomène nouveau en France», souligne l'Apur pour qui «la crise sanitaire et les confinements successifs ont nettement freiné l'achat de nouveaux véhicules».

    «Cette tendance s’observe dans plus de la moitié des communes de la Métropole (65 sur 131 communes)», selon l’Apur qui a relevé que  «si en Seine-Saint-Denis le parc automobile continue d'augmenter plus faiblement, à Paris, sa diminution est «une tendance de fond» qui s'explique «par le développement des transports collectifs, l'essor du vélo, la création des zones à faibles émissions (ZFE) et l'augmentation du coût des véhicules (consommation et stationnement notamment) ». Les futures étapes de 2024 et 2030, synonymes de fin du diesel et des véhicules thermiques dans le coeur de la métropole, devraient encourager particuliers et entreprises à anticiper les conversions de véhicules

  • LES MAIRIES AUX COULEURS DE L’UKRAINE ! ET VANVES ?

    L'Hôtel de Ville de Paris, avec la tour Eiffel (sur la photo) et la porte de Brandebourg à Berlin se sont illuminés aux couleurs de l'Ukraine dés mercredi dernier pour marquer le soutien de ces deux villes au pays qui subit une «violation» de sa «souveraineté». «La Russie et son président ont reconnu unilatéralement l'indépendance des républiques séparatistes du Donbass, en violation du droit international et de la souveraineté territoriale de l'Ukraine» indiquait la Ville de Paris dans un communiqué. Le fait que les deux capitales illuminent ces édifices symboliques au même moment en «soutien au peuple ukrainien et à la démocratie» marque «la nécessaire solidarité et l'unité dont doit faire preuve l'Europe dans ce conflit, alors que la guerre menace notre continent», estime encore la mairie de Paris.

    Depuis l’Association des maires de France a invité enfin les communes de France qui le souhaiteraient à pavoiser et/ou illuminer les bâtiments publics aux couleurs de l’Ukraine, comme l’ont fait les mairies d’arrondissements de Paris. Mais le soutien au peuple Ukrainien ne s’arrête pas là, car elle a appelée les communes de France à se mobiliser, en lien avec les services de l’Etat, pour accueillir si nécessaire le moment venu des réfugiés, dans les centres d’hébergements ou tout autre dispositif d’accueil. La Ville de Paris a mis en place une cellule de crise afin de mettre tous les moyens en œuvre pour assurer l'hébergement des Ukrainiens bloqués à Paris ou qui viendraient s'y réfugier. Des mesures d'aides complémentaires seront précisées dans les prochains jours. La Région Ile de France a décidée d’envoyer une aide d’urgence humanitaire de 500 000€ pour l’Ukraine. Afin de témoigner de la solidarité de Paris envers la capitale ukrainienne, aujourd'hui assiégée par les forces armées russes, Anne Hidalgo, Maire de Paris, proposera que le prochain Conseil de Paris attribue la citoyenneté d'honneur à la Ville de Kyiv (Kiev). «Résistants à une attaque d'une violence inouïe, les habitants de Kyiv (Kiev) tout comme son Maire, Vitali Klitschko, font preuve d'un courage et d'un sang-froid exceptionnels. Les deux municipalités ont échangé durant tout ce week-end et ont conjointement décidé que le geste le plus fort pour incarner leur amitié serait l'attribution de la citoyenneté d'honneur à Kyiv (Kiev)

    Mais à Vanves, Rien ! Pas un drapeau ukrainien, ni d’illumination de l’hôtel de ville aux couleurs de ce pays. Pourtant le maire connait bien un pays frontalier avec l’Ukraine qui se mobilise pour aider les réfugiés ukrainiens comme le montrent des reportages sur les chaînes d’infos. Et ces élus ont des origines familliales de pays qui ont connus le joug soviétique. Alors qu’en 1989, Vanves avait été l’une des premières villes à se mobiliser pour la Roumanie et être solidaire de son peuple durant ce Noël où le dictateur Ceaucescu tombait, grâce à un de ces habitants d’origine roumaine, pour envoyer des secours.  
    Dimanche, un élu vanvéen saluait « l’héroïsme des Ukrainiens qui ont fait le choix de résister. Tout ne se passe pas comme prévu pour Vladimir Poutine» déclarait Gabriel Attal  porte-parole du gouvernement. «Il s’attendait à ce que les Ukrainiens se rendent, ils ont fait le choix de résister. Ils s’attendaient à ce que les alliés et l’Europe soient faibles, nous sommes fermes et unis, nous avons décidé un train de sanctions historique, d’une force jamais vui. Le coût de la guerre doit être tellement important que Vladimir Poutine doit être obligé de revoir ses plans et d’y renoncer». Interrogé pour savoir si l’on pouvait dire que la France est en guerre, il a estimé que « notre pays n’est pas en guerre  mais qu il est aux côtés d’un pays, l’Ukraine, auquel la Russie fait la guerre .  Il l’accompagne, le soutient, en matière humanitaire, en équipements de défense, il est aussi mobilisé pour parvenir à un cessez-le-feu et un règlement de ce conflit».

  • A VANVES COMME EN ILE DE FRANCE, BEAUCOUP SE SONT MIS A LA MARCHE

    Si des vanvéens courent le dimanche, d’autres marchent comme en Ile de France  où 1,5 millions de franciliens en font une activité sportive régulière, selon  l’Institut régional de développement du sport (IRDS) qui scrutent leurs habitudes et pratiques sportives. 1

    8 % des 18-75 ans s’y adonnent au moins une heure par semaine et 11 % au moins trois heures, juste derrière la course à pied (22 % au moins une heure par semaine) et le fitness (21 %). Avec pour principales motivations la santé et le bien-être (73 % des marcheurs), le loisir et la détente (66 %). Dans 70 % des cas, sa pratique est réalisée en-dehors de toute structure (clubs, associations) et sans aucun encadrement (guide, moniteur). «La pandémie de Covid-19 a boosté l’activité. Au cours du premier confinement et le besoin de plein air qui en découlait, la marche, moins pénalisée que d’autres disciplines sportives, a connu un franc succès : 42 % des sportifs l’ont pratiquée contre 31 % auparavant. Au sortir du premier confinement, la marche en milieu naturel figurait ainsi en tête des activités sportives, culturelles et de loisirs que les Franciliens souhaitaient davantage pratiquer. Fin 2020, 9 % déclaraient souhaiter découvrir cette activité, soit plus de 600 000 nouveaux marcheurs potentiels».

    La marche est un bon moyen d’instaurer une activité physique au quotidien comme le préconise de nombreuses études qui ont démontré les bénéfices d’une activité physique et sportive régulière À ce titre, la marche est appréciée des professionnels du sport-santé pour inciter des personnes souvent éloignées de la culture sportive, à bouger. «Si la marche reste une activité d’intensité modérée pour 86 % des marcheurs et s’apparente, pour une partie d’entre eux, à de la promenade ou de la randonnée de loisir, cela n’empêche pas certains d’en avoir une pratique intensive (14 %). Alors que le profil moyen d’un sportif est plutôt un homme, jeune, très diplômé, celui des adeptes de la marche, en tant qu’activité sportive, est moins stéréotypé. C'est d'ailleurs souvent la seule activité sportive pratiquée avec l’avancée en âge».

    Combien de seniors vanvéens m’ont confié à la sortie confinement, qu’il se forçait à faire le tour du pâté de maison , mais que ce fut difficile les premiers jours pour Monique qui est restée cloitrée chez elle voilà deux anspendant plus de deux mois. D’autre se retrouvent au parc F.Pic pour en  faire une ou deux fois : .«Pour faire mes 10 000 pas quotidien conseillés » me confiait Mireille en sortant son smart phone. Car beaucoup d’adeptes ont recours aux applications connectés (44%).  Depuis un smartphone ou des appareils dédiés (montre, bracelet connecté…), ces outils les aident à organiser leurs sorties, suivre leurs performances (vitesse, distance...), mesurer leur état de santé (fréquence cardiaque…) et se fixer des objectifs.

    D’autrres s’adonnent à la marche nordique, la marche aquatique (longe-côte) ou encore la marche urbaine qui se sont fortement développées.

    Enfin, la marche est un outil d’appropriation des territoire : «Les marcheurs réguliers pratiquent cette activité à proximité de chez eux, et dans une moindre mesure, sur leur lieu de vacances. La moitié d’entre eux revendiquent un besoin de contact avec la nature, contre 30 % pour les autres sportifs. Cependant, ils marchent aussi en milieu urbain, au sein de l’espace public, un moyen de découvrir la ville autrement. Les collectivités s’en saisissent pour créer ou renforcer une identité territoriale, fréquemment appuyées par la Fédération Française de randonnée et ses comités» indique l’IRDS en citant le sentier métropolitain du grand Paris, un parcours de 600 km porté par plusieurs collectivités ou encore la Randonnée des trois Châteaux en Seine-et-Marne.