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  • VANVES ET LE SCRUTIN REGIONAL : 1er TOUR

    Comme d’habitude, hier, les candidats et les militants vanvéens des différentes formations politiques se sont baladés, surtout au marché, devant la poste, SuperMarket au Plateau, Intermarché place de l’Insurrection. Ils étaient tous reconnaissables pour la plupart : Les Verts ont pris leurs vélos pour sillonner la ville. La majorité présidentielle distribuait le programme de leur tête de liste à l’extérieur du marché où Bernard Gauducheau et Isabelle Debré se promenaient. Le PS était tout en rouge avec leur anorak et distribuait des roses, Guy Janvier en tête. Et le modem portait l’inévitable écharpe orange.

    Pas de déclarations bien sûr ! Mais beaucoup de commentaires, d’échanges sur les derniers événements, quelquefois à côté de la politique, mais pas loin. A la permanence UMP, ouverte contrairement à  celle du PS, les militants parlaient beaucoup de la dernière séance du Conseil Général la veille où les échanges avaient été vifs entre UMP et PS mais surtout entre UMP. Certains se risquaient à parler des dernières rumeurs concernant le couple Nicolas Sarkozy - Carla Bruni : « Vous savez, cela devait bien finir comme cela entre un président « coureur » et une épouse « volage »… « C’est peut être pour cela qu’il n’a pas inauguré le salon de l’Agriculture »… « En tous les cas, pour Jouanno, ce n’est pas possible ! Son mari lui servait de chauffeur avec sa moto pendant toute la campagne ! ».

     

     

    LES RESULTATS PRECEDENTS A VANVES

     

     

    Mars 1986 :

    Il n’y a eu qu’un seul tour, les conseillers régionaux étant élu pour la première fois au suffrage universel :

    Un seul tour : 16 708 électeurs dont 77,8% de votants : PS : 32,3%, RPR : 29,1%, UDF : 17,2%, FN : 9% ; PC : 7,5%, EXG : 2,6% et Verts : 2,3%

     

    Mars 1992 :

    Un seul tour : 14 489 électeurs dont 71,79% votants : RPR/UDF : 39,61% ; PS : 16,51% ; FN : 12,12% ;  Génération Ecologie : 11,38% ; Verts : 7,50% ; PC : 5,92%

     

    Mars 1998 :

    Un seul tour : 15 173 inscrits dont 62% votants : PS/Verts : 37,31% ; RPR/UDF : 33,60% ; FN : 10,82% ; Défi pour le 92 (DVD) : 8,42% ; L.O. : 3,68% ; Parti Libéral (DVD) : 1,24% ; Droite Indépendante et libérale : 00,00% ; Parti Humaniste : 00,00%

     

    Mars 2004 :

    Après une réforme de l’élection des conseils régionaux, le scrutin se déroule à deux tours

    Au 1er tour : 15 699 inscrits dont 67,6%ont voté : André Santini (UDF) : 35,8%) suivi par JP Huchon  (PS) : 34,1% ; JF Copé (UMP) : 13,6% ; Marine Le Pen (FN) : 6,9% ; Marie Georges Buffet (PC) : 4,2% ; Arlette Laguiller (LO/LCR) : 2,7% ; Carine Pellegrin (Oxygéne) : 2,2% ; Nicolas Bay (MNR) 0,5% avec une participation de 67,6%.

    2éme tour – 15 699 inscrits dont 72,65% votants :  Le Pen (FN) : 5,84% ; JF Copé (UMP) : 44,19% ; JP Huchon (PS) : 49,95%

  • VANVES ET LA REGION A LA VEILLE DU 1er TOUR

    Tous les candidats vanvéens devraient être au marché, au SuperMarket, à Intermarché, dans le Centre ancien ce matin à la veille du 1er tour pour se montrer, et rappeler qu’il ne fait pas oublier d’aller voter, car la grande crainte de ce scrutin est l’abstention.

     

    Polémiques, incidents, petites phrases, sondages

     

    Cette dernière semaine de campagne, avant le 1er tour,  a été marquée par quelques tensions, polémiques et incidents. Les transports qui sont au coeur de la campagne des régionales, ont vu les chefs de file PS et UMP et leurs staffs investirent mardi matin les gares parisiennes et franciliennes à grand renfort de tracts. Pour la liste Huchon, le nom de code de l'opération était « Tous sur les quais », pour la liste Pécresse c'était mission « SOS lignes sinistrées ». Avec quelques incidents à la station François Mitterrand de la ligne 14 lorsque quelques jeunes UMP ont fait irruption dans un secteur investi par les socialistes. Le même jour, mais le soir, UMP et PS organisaient chacun un meeting dans la même commune, Colombes, avec Valérie Pecresse au Tapis Rouge et Ali Soumarié dans une école rue Youri Gagarine. 

    Les polémiques ont continué : Les Verts ont expliqué que « BNP-Paribas est bien détenteur d'une partie importante de la dette de la région Ile de France » et « est même le principal établissement prêteur du conseil régional », amenant Rama Yade à dénoncer « la contradiction insurmontable des verts » : « Où ils cèdent à la tentation du pouvoir en s’alliant aux socialistes » ou bien « ils tirent les leçons de 12 ans d’échec de co-gestion avec JP Huchon ». Patrick Devedjian (UMP), président du conseil général a continué de proposer de supprimer le Stif, la Haute Autorité des transports Régionale et de « confier de manière claire la responsabilité des transports à la région » alors que Denis Baupin (Verts), adjoint au Maire de Paris  demandait de « lui donner plutôt les moyens d’agir ». Julien Dray (PS) a expliqué que « l'UMP va chercher jusqu'à la dernière minute à fausser les résultats » avec « toujours au dernier moment, des histoires de sécurité pour faire peur » alors que Jean Paul Huchon constatait que « Le président de la République devient directeur de cabinet de Valérie Pécresse. Nous avons tout l'appareil d'Etat contre nous ! ».

     

    PAS D’ACCORD AVEC LE MODEM A GAUCHE !

    La tension est montée d’un cran, cette semaine, d’autant plus qu’à gauche, la question est  de savoir ce que feront les têtes listes après les résultats du 1er tour. Ce qui fait gloser la droite, ses leaders se demandant comment Jean Paul Huchon fera pour trouver un accord avec au moins 3 listes en si peu de temps, entre 20H dimanche et 18H Mardi. Il est vrai qu’en 2004, il s’en était fallu de 15 minutes, pour que la gauche soit absente du 2éme tour. « Ils sont beaucoup plus inquiet qu’ils n’en donnent l’impression en face ? Au soir du 1er tour, JP Huchon doit faire la fusion de 4 listes. Comment va-t-il faire ? » s’interrogeait la semaine dernière Roger Karoutchi (UMP).  Les Verts sont tenté de se maintenir, ses leaders franciliens insistant sur les vice-présidences car ils ne veulent plus être cantonnés au développement durable, mais prendre par exemple la délégation transports. Jean Paul Huchon a répliqué en faisant remarquer que l’environnement, les universités et la Recherche, la solidarité, et surtout l’aménagement du territoire (avec notamment la révision du SDRIF) confiés aux Verts n’étaient pas des délégations négligeables durant le dernier mandat.

    Du côté du Front de Gauche qui a constitué une liste rassemblant, le FG, le PC, Alternatives Citoyennes, ses leaders étaient partagés.  Marie Georges Buffet (PC) déclarait  la semaine dernière : « quelle sera l’efficacité du grand chelem (de Martine Aubry) si on garde une gauche raplapla? Les 22 futures régions de gauche regarderont-elles passer le TGV des réformes gouvernementales en ruminant immobiles comme des vaches au bord de la voie ferrée? ».  Alors que Jean Luc Mélenchon déclarait : « Avec nous ce n’est pas un bulletin de témoignage, mais un bulletin qui dit que nous sommes candidats à gouverner avec notre programme ». Et les leaders du FG ne veulent pas entendre parler d’alliance avec le Modem comme Vanves Au Quotidien l’avait indiqué.

     

    INCIDENTS A MALAKOFF ET AU CONSEIL GENERAL

    Des dégradations ont été  commises dans la nuit de mercredi à jeudi au local du Parti socialiste à Malakoff (Hauts-de-Seine) : une vitrine a été brisée et plusieurs inscriptions au feutre noir ont été tracées sur la façade: « Traître », « Gauche caviar », « Gauche franc-maçonne »... Dans un communiqué, la section locale du PS annonçait avoir déposé plainte, en dénonçant « de graves actes de vandalisme ». Pascal Buchet, Secrétaire Fédéral PS 92, s’en est indigné au Conseil Général qui a consacré sa journée d’hier au budget 2010. Une séance particulièrement mouvementée peut être parce qu’elle se déroulait à la veille du 1er tour qui a provoquée quelques échanges vigoureux entre droite et gauche, où Guy Janvier  n’était pas le dernier à intervenir et à réagir : « Vous avez préféré présenter un budget sans augmentation fiscale à la veille des élections mais pas aussi solidaire que vous le prétendez ! »

     

    DERNIERS SONDAGES

    Enfin, les derniers sondages donnent  Valérie Pécresse (UMP/NC)  en baisse  même si elle est en tête des intentions de vote au 1er tour des régionales, à 30% (-2), Jean Paul Huchon  (PS) stable, avec 26% ou 27 des voix,  Cécile  Duflot (Europe Ecologie) en hausse avec 17 à 18% des voix (+3 à 4%) selon un sondage TNS Sofres/Logica pour Le Monde, Radio France et France Télévisions (réalisé du 6 au 8 Mars par téléphone auprès d’un échantillon de 700 personnes). Les autres  listes ne franchissent pas la barre des 10% requis pour figurer au second tour : 6 à 7% pour le Front de Gauche (PCF/PG/AC), 4 à  6%  (+0,5%) pour le NPA, 4% pour le Modem (inchangé), 4 à 5% pour le FN (-1%), 2,5 à 3% % pour Debout la République (-1,5%), 1% pour L.O., 1% pour Alliance Ecologiste Indépendante, 0,5% pour la liste Emergebnces, 0% pour la liste Chrétienne.  Au second tour, Jean-Paul Huchon l'emporterait largement par 58 à 60% (+2) des voix contre 40% (-2) à Valérie Pécresse.  Ainsi les Verts et le Front de Gauche ont le vent en poupe, le PS est stable, et l’UMP/NC est en baisse.

     

    DERNIERES INCERTITUDES

    Mais selon les observateurs, les jeux sont loin d’être faits « En théorie, Jean-Paul Huchon est donc bien parti pour s'allier à Europe Ecologie au second tour, reconstituer sa majorité et continuer à présider la région. Rien ne dit, cependant que le scénario de 2004 sera celui de 2010. La grande inconnue de ce premier tour reste le taux de participation, qui plus est susceptible de varier pour chaque famille politique. La montée en puissance d'Europe Ecologie par rapport à 2004 risque d'inquiéter certains électeurs de Jean-Paul Huchon qui pourraient craindre que leur poids au sein de la majorité de gauche la rende moins volontaire en termes de développement économique, les emplois liés à la mutation écologique chers à Cécile Duflot paraissant encore hypothétiques. D'autres électeurs tentés par la liste Huchon pourraient aussi estimer que lui assurer une majorité trop confortable le mettrait en position trop forte face au gouvernement et retarderait encore, dans d'inévitables passes d'armes, la réalisation des infrastructures de transports susceptibles de changer leur vie quotidienne. Ils pourraient alors être tentés de voter Pécresse, qui justement a axé sa campagne sur ce thème.

     

     

    Les Résultats de Mars 2004 en Ile de France :

    1er tour : JP Huchon (PS) : 31,96% ; JF Copé (UMP) : 24,84% ; A.Santini (UDF) : 16,13% ; M.Le Pen (FN) : 12,24% ; MG Buffet (PC) : 7,16% ; A.Laguiller (L.O.) : 3,98% ; Pelegrin (Ecol) : 2,51% ; Bay (MNR) : 1,18%

    2éme tour : JP Huchon (PS-PC-Verts) : 49,16% ; JF Copé (UMP/UDF) : 40,72% et M.Le Pen (FN) : 10,11%

  • VANVES EN CAMPAGNE : DANS LES PROGRAMMES DES TETES DE LISTE

    Vanves Au Quotidien a regardé dans les programmes distribués ces jours-ci par les listes, sur certains thémes d’actualités débattus ses derniers jours de campagne, ce qui les rapprochent ou les différencient

     

     

    Dans les programmes :

    points d’accords et de désaccords

     

    Transports :

    Valérie Pécresse (UMP) est décidée à remettre à plat l’ensemble des tarifs grâce à une commission qui définira 2 zones, l’une centrale (Zone 1 et 2 +3 ) et l’autre en grande couronne où la tarification actuelle sera remis en plat. Et de créer un Pass navigo intelligent.  JP Huchon s’en tient à la libre utilisation du pass Navigo les week-ends et jours fériés sur toute l’Ile de France et élargissement du ticket T+ (qui permet de prendre plusieurs modes de transports pendant 1H30) au métro. Les Verts proposent de mettre en place la nouvelle tarification des transports collectif avec le Pass Vert à 65 € unique pour toute l’Ile de France, le ticket à 1 € le week-end. Parmi les 10 priorités du Front de Gauche figurent les transports, avec un « Pass UniGo » à tarif unique, (56 €).  Dupont Aignan (Debout la République) propose un pass navigo à 50 €

     

    Péage urbain :

    Chantal Jouanno, tête de liste UMP à Paris a évoqué l’ouverture d’un « débat » sur la création d’un « péage intra-muros ». « Il changerait profondément le mode de vie des Parisiens, et les mieux placés pour en débattre et en décider sont les Parisiens. Je suis pour l’organisation d’un Grenelle de Paris sur ce sujet ».  Cécile Duflot  (Europe Ecologie) estime que la priorité doit aller au développement des transports en commun franciliens et non à la création d'un péage urbain à Paris. «  Le péage urbain à l'entrée de Paris n’est pas possible aujourd'hui. Il est discriminant par rapport à ceux qui, aujourd'hui, n'ont pas les moyens d'utiliser les transports en commun parce qu'ils ne sont pas adaptés à leur situation. Le péage urbain aujourd'hui, c'est une mauvaise question et une mauvaise réponse ». Pierre Laurent, tête de liste Front de gauche, n’a pas hésité pas à qualifier « d’apartheid urbain » la mise en place d’un péage urbain : « Une telle mesure constituerait une discrimination manifeste vis-à-vis des habitants de banlieue, qui n’ont pas d’autre choix que de prendre leur voiture pour se rendre au travail faute de transports collectifs adaptés ».  Alain Dolium, tête de liste MoDem, renvoie la droite et les écologistes dos à dos : « D’un côté, l’UMP veut réserver les routes aux plus riches ; de l’autre, les Verts veulent punir les automobilistes d’exister ».

     

    SLIF :  

    Pratiquement, tous ont repris cette proposition lancée par le CESR (Conseil Economique et Social) de la Région. JP Huchon  propose la création d'un grand établissement public du logement, qui serait un peu comme le Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France) dans le domaine des transports.  Les Verts parlent de la création d’une autorité organisatrice du logement sur le modèle du STIF. Valérie Pécresse propose de transformer l’EPFR  (Etablissement Public Foncier Régional) existant en agence régional pour le logement qui permettrait le lancement de la construction de 10 000 logements intermédiaires pour les classes moyennes. Le MoDem propose pour cela « la création d'une Agence régionale de l'habitat » qui serait « un véritable gendarme du logement » et aurait notamment pour mission d'arbitrer entre l'Etat et les municipalités pour faire respecter les obligations légales en matière de logement sociaux (loi SRU: 20% par commune).

     

    Créches :

    L’objectif de Valérie Pécresse (UMP) est de réequilibrer l’offre dans chaque département en créant des créches « zéro trajet » à proximité des gares rénovées multiservices et en soutenant la création de créches d’entreprises. JP Huchon (PS) propose la création de 7000 nouvelles places de créches. Alain Dolium (Modem) propose de co-financer à 75% en partenariat avec les collectivités locales, l’ouverture de 15 000 places en créches. Le Front de Gauche compte mettre en place un plan de renforcement de l'accueil de la petite enfance qui pourrait créer, « à terme, 15.000 emplois ».

     

    Sécurité :

    L’UMP propose de lancer un plan de vidéo-protection dans les transports et aux abords des lycées ; Les Verts, de recruter des médiateurs régionaux (3000) de la tranquillité publique dans les transports en commun et les lycées afin  de « remettre de l’humain au cœur de la société » et non « des caméras de vidéosurveillance  dans nos villes et quartiers ». Le FN suggére la création d’une police de protection  des lycées qui serait constituée de fonctionnaire de police spécialisés.

     

     

    Emploi :

    Les Verts organiseront dés le printemps 2010 les conférences de l’emploi par filières « afin de protéger les salariés, créer des emplois, écologiser les activités ». Le PS souhaite doubler le nombre de places offertes dans les écoles de la 2éme chance,  de mettre en place dans chaque département un  bureau unique d’orientation professionnelle et de formation tout au long de la vie. L’UMP/NC propose de sortir de la crise avec un plan de relance régional concentré sur les investissements d’avenir et de créer un fonds stratégique d’investissement régionak qui soutiendra face à la crise les entreprises stratégiques régionales.  Le Modem propose de doubler le budget consacré au développement économique pour créer 160.000 emplois nouveaux en six ans dont 25.000 emplois-projets destinés à des chômeurs de longue durée, durant la mandature, de soutenir les petites entreprises via notamment un « guichet unique » pour percevoir des aides et une « assurance-recrutement » garantissant le versement des charges sociales pendant deux ans.

     

    Développement Durable :

    Les Verts veulent créer IDF Nouvelles, le service public des énergies renouvelables qui prendra en charge les travaux de rénovation  et soutiendra les initiatives collectives citoyennes et des collectivités locales. Les socialistes souhaitent constituer une équipe régionale d’éco-compagnon (500 professionnels) qui iront à la rencontre des franciliens et des entreprises pour établir à leur demande et avec eux, un diagnostic de leurs gestes quotidiens et de leur apprendre à mieux se chauffer, moins polluer, vivre plus sainement et faire des économies d’énergies. L’UMP/NC propose de lutter contre la pollution en investissant dans les énergies propres (panneaux solaires sur les bâtiments publics, véhicules propres avec un plan de soutien aux voitures électriques). Le Modem propose d’installer des panneaux scolaires dans les 470 Lycées  franciliens et de créer une prime à la casse pour le remplacement des vieilles chaudières polluantes.