Finalement, et contrairement à d’autres, pour faire parler de lui dans une assemblée d’élu, où Vanves pèse peu, Guy Janvier, son conseiller général s’est trouvé un rôle : Il fait parti de ses élus qui mettent le doigt où cela fait mal. Ce qui a le don d’énerver ou de titiller ses adversaires. Et il n’a pas manqué de le faire Vendredi dernier à l’occasion de la session budgétaire annuelle du conseil général des Hauts de Seine. D’autant plus qu’il était l’orateur du PS dans le débat général.
Il a tout d’abord attaqué sur le bilan du marché entre le conseil général et INGEUS sur « Energie Emploi 92 » 2006-10 dont l’objectif est de remettre dans l’emploi durable les bénéficiaires du RMI en citant quelques extraits : Non atteinte de l’objectif d’accompagnement de 6500 bénéficiaires du RMI (sur une liste de 14 000 bénéficiaires… alors que les moyens de communication déployé et facturés ont été très importants (990 890 €). Accès ou retour à l’emploi important (42%) mais maintien dans l’emploi durable insuffisant (492 bénéficiaires sur un objectif de 900). Il a ensuite dénoncé ces établissements d’hébergement des personnes âgées qui font maintenant appel à des fonds d’investissements et reçoivent des subventions publiques alors qu’ils pratiquent des prix laissant peu d’espérances aux maigres retraites… durant un exposé fort long qui était ponctué « Et alors ? » d’Isabelle Balkany (UMP) de Levallois, l’amenant à élever la voix au fur et à mesure jusqu’à ce que son collègue Philippe Pemezec (UMP) du Plessis Robinson fasse des gestes pour l’amener à temporiser son intensité sonore.
Enfin, il s’est illustré, lorsque Patrick Devedjian président du Conseil Général a donné le montant des subventions versées par le Conseil Général aux communes et leur classement, pour clouer le bec aux communistes qui plaignent d’être mal traité : « Et Vanves ? » a-t-il demandé - « Elle est à la 29éme place ! » répondit le président- « Ce n’est pas beaucoup ! Il faudrait faire un effort ! » ajouta t-il.