Le PS fait du « porte à porte » et va à la rencontre des vanvéens. Ses candidats devraient être dans les gares et les stations de métro et du RER mardi matin de 6H30 à 9H en Ile de France, comme Fabian Estellano qui sera sûrement devant Audiens à la sortie du passage du métro et à la gare Vanves-Malakoff. Les militants et les élus de l’UMP et du NC feront du tractage et les boîtes aux lettres, notamment avec le programme de Valérie Pécresse, et surtout la lettre signée par le maire-candidat aux élections régionales. Le Modem distribue son tract de campagne consacré à leur commune (Vanves) et la Région, avec le programme d’Alain Dolium. Le Front de Gauche tient une réunion ce soir à l’école Max Fourestier. Les Verts le feront jeudi 11 Mars dans la même école. Certains préparent des surprises : Rama Yade pourrait bien se promener dans le marché ou les rues de Vanves ces jours-ci si elle ne fait pas défaut comme pour la galette UMP/NC fin Janvier. Le PS n’a pas voulu dire ce qu’il prépare pour le marché de samedi matin prochain, où tous les candidats vanvéens devraient se retrouver à la veille du 1er tour. Enfin, entretemps, Guy Janvier, conseiller général PS, sera à la tâche, vendredi prochain, car le Conseil Général votera son budget 2010. Mais pas de lettre de soutien comme son challenger, à la tête de liste, non pas UMP mais PS bien sûr. Enfin Bernard Gauducheau réunira les élus de sa majorité Mercredi soir pour préparer la séance budgétaire de son conseil municipal.
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VANVES EN CAMPAGNE : LA DERNIERE LIGNE DROITE
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VANVES EN CAMPAGNE : LES TETES DE LISTES FACE AU GRAND PARIS !
Nous continuons le dossier consacré au projet du Grand Paris en vous présentant le projet Pécresse remis en selle par le président de la République, les réactions et propositions des autres têtes de listes qui prennent appui sur ce théme pour faire entendre leur différence, sachant que PS-PC-Verts qui ont gouverné la Région entre 2004 et 2010 ont procédé à la révision du Schéma Directeur de notre Région (SDRIF) et défendent ses préconisations face au projet du Grand Paris de la majorité présidentielle. Comme l’expliquait récemment Philippe Kaltenbach, tête de liste PS dans les Hauts de Seine : « Notre objectif est un développement équilibré de l’Ile de France comme le prévoit le SDRIF avec plus de logements à l’ouest, et plus d’emplois à l’Est. 2 visions, 2 logiques s’affrontent entre le Grand Paris et le SDRIF. Avec les élections, le débat sera tranché par les citoyens ».
LE PLAN PECRESSE POUR LE GRAND PARIS
Valérie Pécresse (UMP) est finalement la seule à défendre le projet de loi du Grand Paris face aux autres. Elle présentait son plan pour le Grand Paris voulu par Nicolas Sarkozy : « Le Grand Paris est au cœur de notre projet. Il est un projet visionnaire et nécessaire que n’a pas eu Jean Paul Huchon depuis 12 ans. Ce n’est pas un hasard si la gauche concentre ses attaques contre le Grand Paris, en critiquant notamment le Grand Huit » a-t-elle expliqué en le présentant : c'est « un million d'emplois à créer en dix ans partout en IDF, une toile d'araignée des transports banlieue-banlieue - avec 22 projets - reliée à un métro automatique en forme de double boucle, 11 territoires stratégiques répartis partout en IdF, afin de rééquilibrer le développement économique régional en faveur de l'Est, 7 grands pôles universitaires, la préservation des espaces naturels et agricoles contre l'étalement urbain, surmonter la barrière artificielle du périphérique pour offrir à chaque Francilien la même qualité de vie et les mêmes opportunités ».
TOUS CONTRE LE GRAND PARIS DU PS AU NPA
AU PS : Jean Paul Huchon (PS) qualifie le projet de loi « d’autoritaire et napoléonien », « d’attentat à la démocratie », « de retour sur les acquis de la décentralisation », en dénonçant « son coût exorbitant » et son « financement hasardeux ». « Malin, le Jean-Paul. Sauf que son refus du Grand Paris semble aussi dicté par sa peur de ne plus être le chef. Le grand huit doit être gérée par une Société du Grand Paris créée ad hoc, dont la présidence semble promise à André Santini, tête de liste UMP-NC dans le 92 » constate un observateur averti de la politique en Ile de France. Mais voilà, ses co-listiers, ont un avis moins tranché justement sur le grand « Huit » projet de métro automatique « Ce projet peut être intéressant à condition que son objectif prioritaire soit le désenclavement des territoires abandonnés et que son financement et sa gouvernance soit revus »indiquait Anne Hidalgo tête de liste PS à Paris. .
CHEZ LES VERTS : Cécile Duflot (Europe Ecologie) le présente comme « un combat d’arrière garde », « un truc des années 70 » en disant de Christian Blanc qu’il éprouve «la nostalgie de l’époque où il avait des sous-pulls et des vestes cintrées». Dans son collimateur : Le Grand Huit. « Ce projet est fondé sur une vision économique dépassée, qui n’a pas pris la mesure des changements environnementaux. Il relie les pôles d’emploi entre eux sans penser les trajets domicile-travail ».
AU FRONT DE GAUCHE : « Ce qui frappe, c'est le contraste saisissant entre les grands mots du président de la République et la réalité de ses projets pour la région. D'un côté, les grands principes, de l'autre une réalité brutale: le seul projet concret de Nicolas Sarkozy, c'est le Grand Huit, ce métro « Classe affaire », conçu pour les hommes d'affaires et les actionnaires du CAC 40 » explique Pierre Laurent, sa tête de liste. « Son Grand Paris, c'est le Paris des grands et le mépris des petits » fait-il valoir, estimant que les Franciliens « souhaitent qu'on s'attaque enfin aux inégalités qui gangrènent notre territoire ». Le Front de gauche veut « faire de l'égalité le moteur du développement de notre région. Il est donc nécessaire de sortir de cette logique de développement des « pôles » et « essentiel de rééquilibrer notre territoire afin qu'il soit à taille humaine » conclut-il, se prononçant pour une « métropole solidaire, écologique et citoyenne ».
AU MODEM : Alain Dolium pense que ce projet « tel qu’imposé par le gouvernement affectera durablement les finances de la Région sans pour autant améliorer la qualité de vie des franciliens » et qu’il vaut mieux affecter les milliards prévus au développement économique et aux transports.
CHEZ LES EXTREMES :
Olivier Besancenot (NPA) pense « qu’il faut mener ce débat qui touche à de véritables choix de société », mais qui « reléve pour le moment d’un avenir lointain ou de l’utopie ». Pour lui « asseoir le statut de ville monde de Paris », » c’est faire de Paris et sa Région un jardin pour les firmes transnationales »
Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, leader de Debout la République, dénonce l’absurdité du Grand Paris tout comme Christine Arnautu (FN).
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VANVES EN CAMPAGNE : C’ETAIT EN 2004 !
4 VANVEENS CANDIDATS SEULEMENT AUX REGIONALES
4 élus seulement étaient présents sur les listes aux élections régionales de Mars 2004 : Isabelle Debré (UMP) qui formait le binôme avec Roger Karoutchi conduisant la liste UMP dans les Hauts de Seine, Marc Lipinski (Verts) sur la liste PS/Verts conduite par JP Huchon et Lucille Schmid (PS), alors Secrétaire de la Section Locale du PS qui participait au staff de campagne de JP Huchon sur les questions de l’émigration, et Philippe Nicolas (UDF), alors maire adjoint qui avait fait des pieds et des mains pour être sur la liste conduite par André Santini. Il avait obtenu la 19éme place – non éligible - sur la liste des Hauts de Seine.
Isabelle Debré s‘était dépensée sans compter à l’époque en participant à de nombreux déplacements de campagne et meetings au niveau régional, toujours aux côtés de Roger Karoutchi. Elle avait même reçu un très bel hommage de Patrick Balkany, député maire de Levallois lors d’un meeting dans sa ville: « Isabelle est la plus ravissante des Debré que je connais. Elle serait mieux sur le Perchoir ! ». Une façon pour le grand copain de Sarko de montrer qu’il n’avait pas oublié les critiques que lui adressait en 1995 le chiraquien Jean Louis Debré, alors président de l’Assemblée Nationale lorsqu’il soutenait Balladur. Jean François Copé, alors tête de la liste UMP en Ile de France était même venu le 27 Janvier à la galette des Rois de l’UMP Vanves/Issy avec R.Karoutchi, où B.Gauducheau (UDF) avait fait des pieds et des mains pour être présent, mais Isabelle Debré avait refusée.
Mais voilà, à l’époque, la campagne des régionales avait été plus ou moins occultée par celle des cantonales d’autant plus que Bernard Gauducheau remettait en jeu son fauteuil face à Guy Janvier (PS), Pierre Toulouse (Verts), Jean Pierre Bourely (PC). Et les réunions publiques organisées alors dans la ville étaient plutôt concentrées sur l’enjeu de ses cantonales : Permettre à Guy Janvier (PS) de prendre sa revanche de Mars 2001. Mais c’était une autre histoire. Au 1er tour le 21 Mars, André Santini (UDF) arrivait en tête (35,8%) suivi par JP Huchon (PS) avec 34,1%, JF Copé (UMP) avec 13,6%, Marine Le Pen (FN) avec 6,9%, Marie Georges Buffet (PC) avec 4,2%, Arlette Laguiller (LO/LCR) avec 2,7%, Carine Pellegrin (Oxygéne) avec 2,2%, Nicolas Bay (MNR) avec 0,5%.
La semaine qui s’écoula entre le 1er et le 2éme tour fut particulière animée avec un meeting de Guy Janvier le 24 Mars qui avait invité Francine Bavay, Catherine Margaté et Robert Badinter. « Cette soirée est l’une des pierres du mur de la victoire » avait il même déclaré en annonçant le soutien de Bertrand Delanoë Maire de Paris. Le lendemain, c’était au tour de Nicolas Sarkozy et André Santini de venir soutenir Bernard Gauducheau pendant sa réunion publique. Au second le 29 Mars, JP Huchon réalisait 50% des voix, suivi par JF Copé (44,2%) et Marine le Pen (5,4%), alors que la gauche remportait l’ensemble des régions sauf l’Alsace.
Peut être est-ce l’une des raisons qui expliquait la victoire de Guy Janvier (PS) qui l’emportait avec 94 voix d’écart (35,38%) face à Bernard Gauchucheau (34,79%). Les craintes s’étaient faites jour dés le 1er tour, victime de la poussée générale de la gauche, alors qu’il bénéficiait de toutes les investitures UMP-RPF-UDF et du soutien personnel de Nicolas Sarkozy. Trois vanvéens se retrouvaient dans l’hémicycle de l’assemblée régionale : Marc Lipinski (Verts), élu Vice Président chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, Lucille Schmid (PS) et Isabelle Debré (UMP). Un seul a été reconduit, Marc Lipinski sur la liste Europe Ecologie. Lucile Schmid a été éliminée de la liste constituée sur les Hauts de Seine par ses camarades sociales qu’elle a quittée pour Europe Ecologie ses derniers jours. Enfin, Isabelle Debré, élu sénateur, a choisi de garder son mandat municipal, quittant la Région à l’automne 2004.
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