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prieuré saint bathilde - Page 8

  • RENCONTRE AVEC SŒUR MARIE MADELEINE, PRIEURE DES BENEDICTINES DE VANVES ET AUTEUR D’UN LIVRE: « QUI QUE TU SOIS – AU FIL DES JOURS AVEC SAINT BENOIT »

    Sœur Marie Madeleine Casseau présentera demain à 19H30 au prieuré Sainte Bathilde son livre  « Qui que tu sois »(Edt Saint Léger) qui vient de sortir avec une préface de Mr Doré qui sera présent. Le sous titre « Au fil des jours avec Saint Benoit » résume parfaitement ce livre dont la rédaction a nécessité 3 ans avec l’aide d’oblates, de laïcs, d’amis… et « par un exercice personnel, au jour le jour, du croisement de la vie, de la Parole faite chair et de l’art de vivre au quotidien que propose la Règle, exercice aidé par un questionnement né de l’accompagnement de personnes avides de répondre à l’amour fou de Dieu ». Vanves Au Quotidien l’a rencontré pour en savoir plus

    Vanves Au Quotidien - Beaucoup  de personnes vous imaginent dans une vie contemplative sans activité particulière que la prière ?

    Sœur Marie Madeleine Caseau : « La contemplation n’est pas simplement être devant le soleil, la mer ou le Saint Sacrement, et à méditer. La Règle de Saint Benoit apprend à vivre en présence de Dieu en fonction de  ce que l’on fait et donc trouver ce lieu où Dieu est présent, et le rendre présent. Ce qui nous ouvre à la connaissance de Dieu qui devient finalement silence et un chemin où il n’y a plus de mots, d’images, mais plus que Dieu. Et de ce lieu où l’on  vit le travail, la rencontre,  c’est de façon très fugitive, fugace. Mais elle  donne une telle force que le reste en est transformé et rayonnant. On peut rester au monastère dans une clôture mais on peut aussi en sortir. Et on voit bien que nos vies sont très appelées à sortir pour des nécessités de rencontres, de formation, de relations, mais on ne sort pas de soi !

    VAQ – Votre livre n’est il pas né du fait que, quotidiennement vous parlez de la Régle aux sœurs ?

    M.M.C. : « Comme Prieure, je donne un petit commentaire régulièrement le matin adapté à la vie de la communauté, alors qu’on écoute ce texte de la Règle le soir au réfectoire. Il  est parfois impraticable, hors des temps actuels, comme ce passage sur la correction des enfants : « Il faut être sévère et les battre en leur donnant des coups rudes pour qu’ils se corrigent ». Les sœurs ont écoutés en se disant « ce n’est pas pour nous !». Mais comment l’entendre aujourd’hui ? Lorsqu’on se frappe la poitrine, on bat sa coulpe, c'est-à-dire que l’on reconnaît que l’on est pêcheur. Et j’ai fait un parallèle entre ce geste liturgique et cette conviction de Benoît qu’à un moment donné il faut frapper pour secouer et réveiller.  J’ai fait ce commentaire que les sœurs ont reçu. Elles en font quelque chose ou rien, mais cela me fait vivre et me donne, pour la communauté, un chemin jour après jour. Et j’ai  gardé (et le continue de le faire)  ses commentaires….

    VAQ – …Pour le livre ?

    M.M.C. : « J’ai pris la règle, et chaque semaine pendant 3 ans, j’ai envoyé aux oblates  où j’ai été hôtelière,  à ceux que j’accompagnais ou  aux amis qui voulaient vivre la règle dans le monde, un commentaire en leur posant des questions. Avec des  retours, car chaque semaine, ils pouvaient dire comment ils le vivaient ou le recevaient, ce qui a créé des ouvertures, des témoignages sur ce qu’ils vivaient. La Règle n’est pas faite pour une petite communauté qui vit ensemble, mais aussi pour tout chrétien ou toute personne qui veut entrer dans une dynamique « pascale ». C’est ainsi que le livre est né au bout de 3 ans de compilations, qu’il a fallut retravailler, réadapter. Ainsi le fonds est là, ce goutte à goutte reçu pour avancer. Si on est en retrait du monde, on est vraiment dans le monde

    VAQ- Comment avez-vous construit ce livre ?

    M.M.C. : « Chaque chapitre de la règle est donné dans l’ordre : On commence par le prologue, avec un commentaire d’une page, puis on décline le texte de la règle en chapeau avec un commentaire en dessous plus ou moins long. Au monastère, nous la lisons en continue 2 fois par an, le soir au dîner, car nous n’avons pas gardé le découpage stricte qui est donné par la tradition et permet de la lire 3 fois par an. Et elle nous façonne !

    VAQ- Quelles sont les thèmes abordés dans cette Règle ?

    M.M.C. : « Saint Benoît donne une doctrine dans les 7 premiers chapitres, l’année baptismale, la vie avec le retour au père qui est le thème principal, car nous sommes appelés à retourner au père. Comme la désobéissance nous a écarté de Dieu, toute la règle est ce labeur de l’obéissance du Christ, au Christ Pascal d’où l’importance de l’humilité. Après, il nous explique que cela se vit par la louange, l’office, pour aborder ensuite tout ce qui concerne la vie pratique. Entre les deux il institue un ordo pénitentiel, c'est-à-dire « quand cela ne va pas, qu’est-ce qu’on fait ? ». Ce sont ces chapitres qui sont quelque peu compliqués, car aujourd’hui, on ne parle plus de péchés, de réparations, d’excommunications… Mais tous ces mots sont très actuels si on les remet dans nos vies, si on descend dans ses instincts profonds de la nature humaine et qu’on veut les réorienter. Saint Benoit dit que pour nous réorienter, il n’y a qu’une chose : la vie fraternelle où on est totalement donné à l’autre, parce que le Christ s’est donné. Cette dépossession de soi va jusqu’à dire dans le chapitre 58 « même ton corps ne t’appartient plus ». Ce n’est pas la pauvreté pour la pauvreté, mais on a tellement donné qu’on est désapproprié, qu’on reçoit tout. Tout est ordonné pour que le moine ne manque de rien. Il lutte contre l’appropriation, le mensonge et le murmure donc l‘insatisfaction.

    VAQ – A quel moment cette règle a-t-elle été écrite ?

    M.M.C. : Au IV et Véme siècle. Benoît n’a pas écrit la règle comme cela d’un seul coup, mais il l’a compilé à travers des voyages et des rencontres, des échanges, des conférences, des réflexions, conduit par sa longue expérience de moine et d’abbé. . On voit bien que ce’est pas écrit d’un bout à l’autre d’un seul jet. Ce sont des petits dossiers qu’il a constitué, enchainé en y mettant des titres qui ne sont pas de Saint Benoît.

    VAQ - Est-ce vraiment difficile, pour vous, sœurs, de la respecter en tout point au fil des jours ?

    M.M.C. : « C’est même impossible. La règle n’est pas fait pour être respectée ! C’est écrit pour des hommes, pour le Véme siècle, pour des barbares romains, alors que nous sommes des femmes, au XXIéme siécle, pour la plupart occidentales, ouvertes à l’interculturalité de l’Asie, de l’Afrique. Elle n’est pas faîte pour être vécue point par point. Elle est un cadre. Saint Benoit nous dit même « si cela ne vous plaît pas, faîtes autrement ». « Régula » veut dire suivre. Ce sont des repères qui sont donnés comme des allumettes pour mettre le feu ... à cet endroit là de ma vie. J’en prends la substance et je l’interprête. Ce qui est très important comme dans tout texte fondateur, c’est l’interprétation : Aujourd’hui qu’est-ce que cela veut dire  pour moi ? Lorsque Benoît dit « qui que tu sois, renonce à ta volonté propre », cela marche au Véme siècle et très bien aujourd’hui. Mais peut être ai-je moins facilement conscience de sa volonté propre. De même lorsqu’il dit : « Il faut s’adapter au caractère de chacun ». Mais quand il dit que « lorsque qu’on se couche, il faut enlever son couteau pour ne pas se blesser » je dirais aujourd’hui « ce n’est pas le couteau qu’il faut enlever, mais le portable. Et peut être que l’on pourrait dormir plus tranquillement ». Il faut pouvoir substilement mais de façon juste, interprêter. C’est le rôle de la prieure qui interprête pour sa communauté, mais aussi de toute personne engagée dans l’église, qui correspond à une situation. Avec la règle,  on fait le pas d’aujourd’hui dans un lieu précis avec des personnes précises. Elle sert à la vie !

    VAQ – Et pour le commun des mortels quels enseignements peut il en  tirer ? 

    M.M.C. : « Justement qu’il est interpellé dans sa propre vie. Et il peut se dire : Trouver dieu dans ma vie, c’est peut être essentiel, et revenir à Dieu est peut être aussi ce qui va me donner un sens et une joie de vivre. La Règle est faite à la fois pour tous parce que c’est simplement, comme le dit Benoit au 1er degré de l’humilité, c’est vivre en présence de Dieu qui est présent en tout être. Et c’est trouver la présence de Dieu au dedans de nous, vivant. On a besoin de le découvrir, de lui donner vie. La réle peut aider, parce qu’elle est très incarnée dans le quotidien.

    VAQ - Que montre t-elle de votre vie de bénédictines ?

    M.M.C. : « Elle montre la charité fraternelle qui est toujours à la fois éprouvée et restaurée. A Vanves, on va passer du chacun « je me donne au seigneur » à « nous formons un corps qui voue Dieu, qui le manifeste, qui le rend présent, et qui l’offre au monde ». Si on vit cela, à travers notre vie fraternelle bousculée, déchirée, mais réconciliée par la miséricorde de Dieu, nous ferons vraiment signe de paix pour le Monde. C’est la mission de la communauté à Vanves, au cœur de la ville, en respirant de cette violence de la ville qui arrive, de ses aspirations, de ses grands vides. Tout cela nous habite et qu’on ose vivre les unes et avec les autres. 

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE NOUVELLE SEMAINE ECOURTEE A CAUSE DU LONG WEEK END L’ASCENSION

    Lundi 11 Mai

    A 18H30 à l’église Saint Remy : « La merveilleuse histoire de l’orgue racontée aux enfants » donné par les enfants des classes du 6èéme du collége de Michelet et mise en musique par des élèves de clavecin et piano du conservatoire dans le cadre de la Journée nationale de l’orgue. Une idée originale et mise en scéne par Loic de Lacombe organiste titulaire de l’orgue de Saint Remy et Anne Blondeau professeur d’éducation musicale avec la participation de Rémi Saudray.

    Mardi 12 Mai

    A 18H30 au PHARE : Vernissage des œuvres du sculpteur vanvéen Antonin Cabourdin. Il baigne depuis son enfance dans une atmosphère familiale de création et d’expression artistique (peintres, photographe, couturière, illustratrice, architecte…). Son parcours l’a naturellement orienté vers les Beaux-Art

    Mercredi 13 Mai

    A 10H15 au Prieuré Saint Bathilde : obséques de Sœur Martin décédée la semaine dernière. Cette disparition a marquée énormément les sœurs bénédictines qui l’accompagneront, en présence de la communauté au complet, la mére supérieur Marie Madeleine étant rentrée d’Asie, à sa dernière demeure

    Jeudi 14 Mai

    A 10H à Saint François : Messe de l’ascension suivi d’un pique-nique dans les jardins

    A 11H15 à Saint Remy : Messe de l’ascension et profession de foit pour des jeunes de l’aumônerie catholique public

    A 15H30 au PMS A.Roche : Match de football coupe de France, Vanves contre Grigny

    Vendredi 15 Mai

    A 18H30 au Prieuré Ste Bathilde : Messe de consécration du nouvel autel de la chapelle des Bénédictines présidée par Mgr Aupetrit, Evêque du Diocése des Hauts de Seine

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    UNE MESSE MARONITE POUR LES CHRETIENS D’ORIENT

    Une messe selon le rite de l’Elise Antochienne Syriaque Maronite a été célébrée en fin d’après-midi vendredi dernier dans l’église Saint Remy en présence de nombreux vanvéens et quelques élus. Elle était présidée par Mgr Maroun-Nasser Gemayel Evêque de la nouvelle éparchie en France, qui a expliqué avec beaucoup de pédagogie et de bonhommie  - « vous n’êtes pas trop perdu ! Vous êtes en orient avec nous, ce soir » - les rites de cette église d’orient qui dépend de l’église d’Antioche : « ce n’est pas très différents, mais il y a  beaucoup de phrases, de chants,  dans une langue siriaque, langue aranéenne possédant son propre alphabet  qui est la plus proche de celle que le Christ parlait. Vous allez goûter cette différence entre un rite latin très intérieur et le notre où l’on, chante plus ». Les participants n’ont pas vu ce temps de prière passer pour « des chrétiens qui souffrent,  sont martyrisés sans cause » a-t-il expliqué : « Il faut nous aider à rester en Orient. Il faut arrêter la guerre. Avec des armes que l’Occident leur fournit. Il y a beaucoup de martyrs vivants. Mais pas à ce point là quand même ! Manuscrits détruits, églises brûléers…Pourquoi ? Pour quel projet politique ? »  s’est il interrogé en souhaitant que « ce christianisme ne quitte pas l’Orient » et en prévenant : « Si notre héritage est dissous, on aura perdu une église apostolique ! ». Mgr Maroun-Nasser Gemayel est devenu l’évêque du plus récent diocése de France  et du plus étendue puisqu’il  couvre tout l’hexagone avec des communautés dans plusieurs grandes villes de province, et un siége qui se trouve à Meudon à côté de Vanves, dans le territoire de GPSO qui sera inauguré dimanche prochain   

    UN CAR DE LYCEENS DE MICHELET BRULE

    Incroyable, mais il y avait comme un goût de brûlé, de cendre  dans l’air vendredi soir à Vanves, dû à un incendie en Seine Saint Denis d’un entrepôt de vêtements qui a étonné plus d’un vanvéen, alors que beaucoup partaient en vacances. Mais cela n’avait rien à voir avec ce bus de la société SAVAC qui a accidentellement pris feu mercredi soir rue du Pont Colbert à Versailles. « Vers 18 h 50, l’engin circulait sur la route départementale 53 en direction de Jouy-en-Josas quand le moteur s’est enflammé. A l’intérieur se trouvaient 26 élèves du lycée Michelet de Vanves (Hauts-de-Seine) qui se rendaient à l’école HEC située à Jouy. Les occupants du bus ont pu descendre sans encombre avant que l’incendie se propage et détruise entièrement le bus. Les sapeurs-pompiers présents sur place, ont maîtrisé le sinistre. La circulation a été coupée dans les deux sens afin de faciliter les opérations. Les lycéens quant à eux ont pu regagner leur destination dans un autre bus » racontait Le Parisien 

    CONSEIL DEPARTEMENTAL : Isabelle Debré a participé vendredi dernier à la seconde séance de mise en place de l’assemblée départementale des Hauts de Seine avec notamment la répartition des représentations dans différents organismes, comme titulaire (t) ou suppléante (S) alors de Jean Didier Berger  : Le syndicat mixte de l’Ile Saint Germain (S), le Syndicat Mixte des Côteaux des Hauts de Seine (T), la SA HLM Le Logement Français (T), l’association des départements cyclables (T), Le syndicat mixte du Bassin Versant de la Seine (S), Le syndicat mixte Ouvert « Autolib » (T), les maisons de retraite « Larmeroux » à Vanves (T), «Sainte Emilie » à Fontenay à Clamart (T), le hury de concours pour la restructuration du collége de la Paix à Clamart et de la construction d’un gymnase au collége d’Issy les Moulineaux (T), les conseils d’administration des colléges Michelet (T), et St Ex (T) à  Vanves, le syndicat mixte Berges de Seine, le conseil départemental des anciens combattants et victimes de guerre et la Mémoire de la nation (T). 

    BENEDICTINES : Une vingtaine d’altoséquanais ont visité le prieuré Saint Bathilde dans le cadre de « Hauts de Seine autrement » du CDT (comité Départemental du tourisme) 92 » guidé par Sœur Pascale et accueille par Sœur Marie Madeleine, la mére Prieure. Ils ont pu entrer en « clôture », ce qui est exceptionnel,  dans ce prieuré où vivent 20 sœurs bénédictines et 10 étudiantes. Il a été  construit par Don Bello pour 80 sœurs et accueille sur une partie de ses terrains, la maison d’accueil pour handicapés de l’association Simon de Cyréne.  Ils ont découvert ce monastère plein de couleur grâce au soleil mettant en valeur la variété des couleurs des briques (de Vaugirard) utilisées comme matériaux. Occasion d’apprendre de nouveaux petits détails comme cette volonté de la fondatrice de cette congrégation religieuse à ce que les sœurs aient le maximum de confort dans leur cellule, considéré non pas comme des cellules de prison, mais de vie car elle avait énormément souffert du manque d’hygiéne et de confort

    CURE DE VANVES : Après six ans passé à Vanves, Vincent Hauttecœur curé de Vanves a été nommé par l’Evêque ded Nanterre, Mgr Michel Aupetit, Supérieur de la Maison Madeleine Debrel, maison de fondation spirituelle dite « propédeutique, à compter du 1er Septembre 2010. Une messe de départ est préparée par l’Equipe d’Animation pastorale (EAP) dont la date a été fixée au dimanche 28 Juin 2015 à 10H30 à Saint Remy.