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piscine

  • HAUSSE DES TARIFS, LA MAUVAISE SURPRISE DE LA NOUVELLE ANNEE 2023 A VANVES ET PARTOUT AILLEURS

    L'année 2022 a été marquée par une forte crise économique liée à l'inflation. D'après l'Insee, l'inflation va encore grimper de l'ordre de 7 % en début d'année 2023. La nouvelle année est arrivée avec  quelques envolées des prix, tant à Vanves qu’en Ile de France : Ainsi l’abonnement mensuel du pass Navigo est passé à 84,40 € (contre 75,20 €). Le ticket de métro coûte maintenant  2,30 euros contre 1,90 euro (+21 %), le carnet de 10 tickets dématérialisés est passé à 17,90 €  Les prix du timbre sont proposés à partir de 2,95 € et variera en fonction du poids. Le coût des lettres recommandées est passé 4,55 € à 4,83 €.

    Les tarifs du Monde, des Échos, Le Figaro et La Croix ont augmenté de 20 centimes, l'Équipe de 10 centimes, sauf Le  Parisien, qui a déjà augmenté de 10 centimes au mois de septembre dernier,

    A Vanves, «L’année 2022 a été marquée par un cycle inflationniste qui n’avait pas été observé depuis plusieurs années avec un taux estimé à 6 ou 7%. Les budgets locaux sont particulièrement touchés par cette hausse qui s’est concentrée sur certains secteurs tels que les coûts de l’énergie, d’entretien, de maintenance, d’alimentation» expliquait la municipalité au dernier conseil municipal qui a décidé de la modification de diverses prestations et services pour ce début d’année.

    Les plus visibles pour les vanvéens concernent par exemple les tarifs de la piscine : Elle a fait non seulement l’objet d’une importante opération de travaux l’été dernier (sur la photo),  mais elle est impactée par l’évolution des coûts de l’énergie qui fera l’objet d’une augmentation de +20% à +40% sur les tickets d’abonnements, et de +5% à 15% sur les autres prestations (Aquabike, séances nation, bébés nageurs). Les tickets d’entrée passeraient à 4,20 € pour les résidents (3,20) à 5,50 pour les non résidents (3,90).

    Les tarifs du cinéma ont augmentés de 7% passant à 7 € au lieu de 6,50€.

    Certaines redevances ont augmentés comme pour les terrasses à 35 € (au lieu de 25), les prises de vue cinématographiques sont passés de 960 €/jour ou 70 l’heure ou 1200 €/J  ou 90 L’heure

  • LA RENTREE SCOLAIRE A VANVES : LA PREMIERE JOURNEE DE RENTREE DU NOUVEAU PROVISEUR DE MICHELET, BERNARD GARY

    C’est le jour J pour Bernard Gary, nouveau proviseur du lycée Michelet, qui a accueillit les enseignants hier lors de la journée de pré-rentrée, et les internes en fin de journée. Il accueillera aujourd’hui, individuellement les élèves, niveau par niveau, entouré de leurs professeurs principaux, au théâtre, avec quelques consignes « pour apprendre à cohabiter dans le gros village, à ne pas se marcher sur les pieds. Les élèves ont le droit à tout le respect des adultes mais je leur rappellerais qu’ils doivent aussi le respect aux enseignants. Le respect, c’est comme l’amour, il faut que cela soit partagé, sinon cela ne peut pas marcher bien longtemps. Pour nous, cela peut paraître de la routine, mais il faut  se souvenir que ce n’est pas le cas pour eux, ni d’ailleurs pour les professeurs ». Comme d’habitude, une attention particulière sera apportée aux nouveaux collégiens qui entrent en classe de 6éme et qu’il  accueillera avec, à ses côtés, le maire de Vanves : « C’est un rite initiatique. On va chouchouter un peu ses siziémes. Ils en ont rêvé depuis un certain temps. Mais c’est une vraie révolution copernicienne, car s’ils avaient un seul instituteur, ils auront 10 ou 11 professeurs, ils pourront jouir d’une liberté un peu nouvelle, mais la gérer n’est pas aussi facile que cela, surtout lorsqu’on a 11 ans. Mais en même temps, on n’oublie pas notre rôle de les aider à grandir. On va commencer à leur laisser une petite autonomie, encadrée, car il faut qu’ils grandissent »

    Vanves Au Quotidien - Quelles seront les caractéristiques et les nouveautés de cette Rentrée 2014 ?

    Bernard Gary : « La réforme du lycée est arrivé à son terme. Le collège a connu quelques modifications dans l’organisation du brevet. On ne nous annonce rien de nouveau, mais mon expérience tend à montrer qu’il faut être prudent en la matière. Nous sommes dans un fonctionnement de continuité. J’ai constaté dans le discours du ministre une nouveauté qui me réjouit : Un appel général à la bienveillance vis-à-vis des élèves. Dans les établissements, on veut le meilleur pour les éléves, parfois de façon un peu radical, et cet appel à la bienveillance qui n’est pas un appel au laxisme, nous rappelle qu’ils sont petits en 6éme, ados en lycée.

    VAQ – Et la section bi-langue au collège ?

    B.G. : «  Elle existe déjà au collège avec une session français-anglais-allemand, et s’étend au lycée en commençant par les Secondes cette année, les 1éres à la Rentrée 2015 et les Terminales à la Rentrée 2016-17. Son objectif théorique est que les élèves maîtrisent avec une égale compétence, l’une ou l’autre de ses langues vivantes. Elle repose aussi sur un projet culturel, car l’objectif n’est pas uniquement de maîtriser l’allemand ou l’anglais mais aussi de connaître les pays, leur culture, leur histoire…C’est une classe un peu plus exigeante, car il faut que les élèves mènent de front les apprentissages de ces langues, ce qui demande un travail plus lourd. L’idéal serait qu’en nous quittant, ils soient à peu prés bi-langue

    VAQ - Combien en attendez-vous d’élèves ?

    B.G. : « Nous attendons 2400 élèves dont 600 au collège, 1500 au lycée, 450 en prépas scientifiques, littéraires et économiques dont 250 en 1ére année, et le reste en 2éme année, avec 170 Internes.

    VAQ - Avez-vous vérifié une fois de plus que ce lycée est victime de son succés  avec cete pression sur l’Internat?

    B.G. : « La pression est réelle depuis le mois de Juin. J’en ai parlé avec Patrick Sorin.  Etre interne, est une chance et un privilége, parce qu’il y a bien évidemment beaucoup plus de demandes que de possibilités d’accueil. Ses pressions ne viennent pas uniquement des familles, mais de beaucoup d’interlocuteurs qui tous, à bon droit, aimeraient promouvoir telle ou telle carrière de tel ou tel élève méritant. Les critères sont connus de tout le monde : les ressources des familles, l’éloignement… Sachant qu’on ne pourra pas donner satisfaction à tout le monde. On essaie d’être les plus juste et les plus équitables possible. On va commettre des injustices, on en est désolé par avance. Mais lorsque la demande est, à ce point, supérieure à l’offre, on gére le plus humainement et le plus honnêtement possible.  

    VAQ - Qu’en est il au niveau des professeurs ?

    B.G. : « Avec une classe de plus au collège, le lycée devrait compter 180 professeurs avec 7 ou 8 professeurs qui ont mutés, et peuvent avoir une longue ancienneté dans la carrière, parce que c’est comme pour les proviseurs, arriver au lycée Michelet demande d’avoir un gros baréme, et des nouveaux qui vont vivre leurs premières expériences professionnelles, un peu moins de 10% des effectifs. Et c’est une conséquence de la pyramide des âges des enseignants qui est en train de changer : Ses10 à 15 dernières années, il y a eu beaucoup de départ en retraite, moyennant quoi, même dans un lycée prestigieux comme Michelet, nous voyons arriver des collègues plutôt jeunes, ce qui est bien pour l’homogénéité et la dynamique du groupe enseignant, avec des ceux  qui ont de l’expérience et sont parfois un peu blasés et d’autres qui découvrent le métier. Nous allons ainsi  accueillir 6 professeurs qui n’ont jamais fait la classe. Il faudra, à la fois, les rassurer, les assurer de notre solidarité pleine et entière, et les accompagner car c’est pour eux un grand moment, après avoir travailler des années, pour devenir enseignants.

    VAQ - Et du personnel.

    B.G. : « C’est ce personnel dont j’ai décidé de parler dans mon discours de pré-rentrée car on a souvent tendance à les oublier. Ces jours-ci, ils étaient en train de nettoyer le parc. Ils commencent tôt le matin, terminent tard le soir, notamment pour l’internat où ils sont sur le pied de guère pour le petit-déjeuner et le dîner. Ce n’est pas le personnel le plus reconnu et les mieux payé. Et pourtant sans eux, il n’y a pas d’établissement. Je vais leur tirer un coup de chapeau car ils le méritent, et rappeler  aux enseignants que les conditions de travail du personnel reposent sur notre vigilance. Cela ne coûte rien lorsqu’un enseignant demande aux élèves de mettre les papiers dans les corbeilles. Et la Région a fait ce qui lui incombait au niveau des conditions de salaires e sociales de ce personnel. On peut faire une partie du chemin et les aider.

    VAQ - A quels premiers dossiers allez-vous atteler ?

    B.G. : « Ce n’est pas trop sur un plan pédagogique mais matériel : Des travaux très important en perspective sur les équipements sportifs. La piscine va être fermée pendant quelques mois, car ayant vieillie, elle a besoin d’être entretenu. Il y en a pour un million de travaux, dont certains ont été déjà réalisés, l’infirmerie ayant été entièrement rénovée. C’est une opération de longue haleine. L’objectif est de mettre ses équipements à la disposition du plus grand nombre. Autant qu’ils soient en bon état. C’est un lycée qui coûte cher à la Région. 

    VAQ – Qu’en est il de la délicate question de la sectorisation des colléges de Vanves (Michelet, Saint Exupery) ?

    B.G. : « Il y a un vrai problème. Il faut que l’on travaille sur l’image de l’établissement. Quand vous considérez les résultats obtenus par les deux colléges, à une demi virgule prés, ils  sont identiques. Mais l’histoire de ce lycée fait que, pour un certain nombre de familles, il n’y a qu’un seul bon établissement, Michelet. Ce qui, objectivement, est  infondé et très injuste par ailleurs. Quoi qu’ils en soient, on ne peut pas continuer ainsi, car cela pose des problèmes humains avec, ce qui est une absurdité économique, un collège aux effectifs trop chargé d’un côté, et un collège à moitié vide de l’autre. Aucune collectivité territoriale ne peut accepter de faire fonctionner un établissement  qui tourne à moitié à vide, et de l’autre côté un établissement où c’est le trop plein. Il va donc falloir que l’on tranche dans le vif. J’ai rencontré M le maire en Juillet. Il en est convaincu tout comme nous. IL va donc falloir sans doute sectoriser autrement la commune de Vanves. Mais la carte scolaire est de la responsabilité régalienne du Conseil Général. Nous allons établir un travail de concertation qui devrait commencer dés la Rentrée avec les deux collèges, les fédérations de parents d’élèves, les élus locaux et le conseil général des Hauts de Seine. On va heurter peut être certaines familles, mais on va faire preuve de pédagogie avec les parents comme avec les élèves et leur expliquer que c’est pour le bien de tout le monde. De toute façon, s’ils sont à Saint Exupery, ils viendront au Lycée à Michelet, et ils auront goûté aux deux établissements.

  • INTERVIEW DE PATRICK SORIN PROVISEUR DE MICHELET (Suite et fin) : « MES 9 ANS A LA TÊTE DU LYCEE DE VANVES »

    Vanves Au Quotidien a rencontré Patrick Sorin proviseur du lycée Michelet depuis 9 ans qui quitte ce poste pour le lycée Jeanson de Sailly dans le cadre des règles de mobilité qui touchent aussi les proviseurs. L’ensemble de la communauté scolaire de Michelet devrait lui rendre hommage lors de la cérémonie traditionnelle qui se déroulera Mardi prochain, pour saluer ceux qui quittent ce lycée pour d’autres fonctions ou la retraite.  Bernard Gary, proviseur du lycée Alexandre Dumas à Saint Cloud, le remplace à partir de la Rentrée 2014. Il a été très longtemps au cabinet du recteur de versailles. « Quelqu’un d’expérimenté qui saura, sans problème, assurer la continuité » confie Patrick Sorin qui le connait depuis 20 ans

    VAQ - Comment a évolué Michelet pendant ses 9 ans ?

    P.S. : « Sur le plan pédagogique, nous avons beaucoup travaillé sur la dimension collective du métier. Alors que l’on parle souvent de la liberté pédagogique des professeurs, je leur explique très fréquemment qu’elle s’exerce collectivement. C'est-à-dire lorsque vous avez 13 professeurs de mathématiques au lycée, il faut qu’il y ait une cohérence de l’enseignement des mathématiques, car chacun ne peut pas fonctionner de manière indépendante. Il y a une autonomie de fonctionnement de chacun, mais dans le contexte d’un cadre collectif qui est assumé par tout le monde. Ainsi pour tel élève dans l’une des 14 classes de seconde, on a les mêmes exigences en mathématiques et une égalité de traitement. J’ai beaucoup développé la concertation, à travers des structures, notamment 3 conseils pédagogiques au collège, au lycée et en prépa, réalisée 60 réunions sur la réforme du lycée, en étant dans une démarche très participative et l’idée que les professeurs sont partie prenante des décisions et sont associés.

    J’ai été confronté à un autre problème, qui n’est pas de mon fait, avec le renouvellement  de 2/3 des professeurs, beaucoup étant arrivés en fin de carrière,  notamment autour de 2005. Nous avons beaucoup travaillé sur la gestion matériel car un lycée, c’est aussi des bâtiments : 40 000 m2 à Michelet sur 17 ha. Beaucoup de chantiers : Réfection complète du rez-de-chaussée du pavillon Mansart, nouvelles salles de réunions, réfection du bureau du principal adjoint, bureau de la vie scolaire du collège déplacé, réfection de l’infirmerie…avec un plateau sportif pour les professeurs d’EPS. Et j’ai engagé la rénovation de la piscine qui se réalisera cet hiver… Il faut savoir que la Région, avec laquelle il faut travailler en bonne intelligence,  est propriétaire des bâtiments et des équipements. Et j’ai toujours cherché à avoir des relations de confiance avec la région. J’ai travaillé avec l’architecte de la région, la vice présidente chargée des lycées,  Henriette Zoughebi qui est venu 2 fois à Michelet pour les arbritrages sur les équipements sportifs. J’ai fait en sorte que les demandes de Michelet soient prises en compte. Mais c’est un lycée des Hauts de Seine. Un seul échec : L’ENT (Environnement numérique de travail) car la Région a développé un outil qui n’a pas fonctionné. On attend la suite !    

    VAQ - Pourquoi Michelet est-il victime de son succés ?  

    P.S. : « C’est mon problème n°1 depuis 3 à 4 ans, en terme de saturation des locaux mais aussi de construction des emplois du temps. J’ai 400 élèves de plus en 10 ans - 2300 élèves en 2013/14 - avec 2 classes de plus en 6éme depuis la Rentrée 2013. J’imagine que les parents d’élèves recherchent maintenant des établissements, non seulement performants aux réussites aux examens mais ce n’est pas une explication suffisante. Nous avons un atout majeur avec un site magnifique, le prestige des classes préparatoires,  un établissement bienveillant que les parents apprécient beaucoup, avec une connaissance individualisé des élèves, grâce à  un travail de dentelle. En plus chacun sait qu’à Michelet il y a de l’ordre, des règles, et que c’est un lycée calme à l’abri des turbulences, où les élèves évoluent de manière sereine. Et  les meilleurs ambassadeurs Michelet, sont ces élèves qui parlent de leur lycée !  

    VAQ - Votre plus grande satisfaction ?

    P.S. : « Le 17 mai 2014 lorsque nous avons célébré les 150 ans d’autonomie de l’établissement. J’ai vu ce jour là, la capacité d’une communauté à se mobiliser, des professeurs, des agents de service, des élèves, des parents… et c’est très réjouissant pour un proviseur. J’avais toute une communauté unie autour d’un magnifique projet pour une journée magique.

    VAQ - Votre plus mauvais souvenir ? 

    P.S. : « Michelet est une petite commune de 2500 personnes, avec ses joies et ses drames. Voilà 3 hivers, j’ai dû gérer deux décés d’élèves à un mois d’intervalle. Le premier était un élève de terminale qui avait mis fin à ses jours le week-end précédent dans des circonstances extrêmement difficiles. Et il a fallu l’annoncer à une classe, le lundi matin, ce qui a été très traumatisant pour l’ensemble de la communauté. Et à peine s’en remettait-elle, qu’il y a eu la mort subite d’un élève de seconde. Cela été très pénible, car quand vous êtes dans le couloir d’une salle de  classe et que vous allez rentrer et annoncer à 34 élèves de seconde qui avait vu leur camarade la veille au soir et qu’ils ne le verront plus, vous n’avez pas intérêt à trop réfléchir

    VAQ - Quels dossiers laissez-vous à votre successeur ?

    P.S. : Plein de dossier : La poursuite de la rénovation des équipements sportifs (avec la réalisation des terrains en synthétique), l’installation de la section bi langue au collège, et la sectorisation du collège, car il y a un déséquilibre entre les deux collèges (St Exupery et Michelet). Il faut absolument que l’on rééquilibre la situation, que l’on trouve des solutions pour que l’on ait moins d’élèves en 6éme à Michelet et que St Exupery en ait plus, parce que ce collège  est en capacité de recevoir bien plus d’élèves. Enfin, il y a le dossier du regroupement des agences comptables, puisqu’on va devoir accueillir la compatibilité de tous les établissements d’Issy les moulineaux

    VAQ -  Pourquoi finalement, ce parc ne sera jamais ouvert au public 

    P.S. : « Le parc, c’est le patrimoine de l’établissement, et un patrimoine ne se découpe pas en morceau. Qu’on l’ouvre à certaines occasions, ponctuellement, pourquoi pas !  Mais techniquement, cela supposerait que l’on grillage une partie du parc. J’ai toujours considéré que ce patrimoine était un et indivisible

    VAQ - Quel est à votre endroit préféré dans ce lycée ?

    P.S. : « Mon  bureau car il a une magnifique vue sur le parc

    VAQ - Qu’allez-vous regretter en quittant ce lycée ?

    P.S. : « Je ne suis pas du genre à regretter. J’ai la chance de pouvoir décider de mon avenir professionnel. Dans la France d’aujourd’hui, c’est rare ! A partir du moment où j’ai fait la démarche d’aller postuler pour un grand lycée parisien, Jeanson de Sailly, je savais ce que faisais, que je quittais un très bel établissement, où j’ai passé 9 années formidable. Bouger c’est un droit au changement. Je prétends pouvoir m’accorder ce droit au changement, avec cette obligation de mobilité. Mon prédécesseur est resté 21 ans. J’en suis totalement incapable, pour une bonne et simple raison : je pense que ce que je devais faire à Michelet, je l’ai fait. Car si vous ne l’avez pas fait en 9 ans, vous ne le ferez pas après. Et à un moment donné, pour l’établissement, c’est absolument essentiel que quelqu’un d’autre arrive, et reprenne les mêmes dossiers avec un autre style et ré-impulse les choses. Car avec le temps, l’impulsion s’émousse, parce que, plus vous connaissez bien les gens, et plus vous avez d’autres rapports avec eux, vous les bousculez un peu moins car à un moment donné, pour avancer, il faut bousculer. Pour acquérir de nouvelles compétences, il faut changer d’environnement professionnel. Et je quitte un endroit extrêmement confortable, avec un super réseau professionnel dans l’académie de Versailles, et j’arrive dans une académie où je connais personne et dans un lycée où je ne connais pas grand-chose. Et c’est un  très beau challenge !.