Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

palais sud (hall 7) - Page 2

  • A VANVES, UN CHANTIER SPECTACULAIRE AU PALAIS SUD POUR LE FUTUR PARIS CONVENTION CENTER

    Les visiteurs du salon de l’Agriculture et surtout du pavillon Ile de France installé au rez-de-chaussée du hall 7 (Paris Sud)  ont pu se rendre compte des premières transformations de cet immense palais de béton construit en 1969,  qui surplombe le Périph : Viparis est en train de réaménager  ce bâtiment pour accueillir le « Paris Convention Centre », futur centre congrès du parc des expositions de la porte de Versailles, aux caractéristiques exceptionnelles : 72 000 m2 dont une salle plénière pouvant accueillir jusqu’à 5200 places, sans poutres, surplombée d’une verrière.

    Un projet conçu par l’agence Valode & Pistre et un chantier réalisé par Effiage Constructions Grands Projets dans le cadre de la première phase de rénovation de ce parc des expositions que le blog a déjà présenté.  Ce Palais Sud n qui privilégie le béton armé et le béton pré-contraint a rendu délicate la reprise des charges du bâtiment nécessaire dans le cadre de sa mue : Effiage Construction a commencé par curer  le bâtiment en ôtant les cloisons non porteuses, en déposant les façades et en enlevant les revêtements de sols. Trois mois ont été nécessaire pour déshabiller le bâtiment puis créer de nouveaux poteaux, poutres et voiles afin d’assurer une reprise des charges permettant la démolition des planchers. Ainsi la restructuration qui s’achèvera dans un an,  a pu débuter.

    Mais le plus spectaculaire se déroule sur le toit : Tout d’abord la salle Electric a fait l’objet d’un curage, l’étanchéité a été enlevée pour effectuer la démolition de la toiture plissée grâce à une pelle de 16 tonnes, les niveaux en dessous ayant été sous-étayé. La méga poutre  a été renforcée après démolition de la toiture plissée qui a été réalisé. Ensuite, pour la salle plénière de 5200 places, Effiage construction a dû libérer un espace de 4900 m2 en déconstruisant les poutres et les poteaux centraux du 3éme étage de ce pavillon, mais  a dû trouver une autre solution qu’une démolition traditionnelle à cause de la structure en béton précontraint qui engendrait des problématiques de charges : Cette entreprise a imaginé une déconstruction avec un SMTP « Kamag ». Ses roues automotrices en absorbant les charges de poutres, permettent leur transfert de manière uniforme sur le plancher. La pression exercée sur le sol est ainsi plus diffuse et peut être encaissé par le bâtiment, malgré sa fatigue et le poids considérable du Kamag chargé.

    3 mois ont été nécéssaire pour mettre au point avec différents Bureaux d’études et son partenaire de manutention des machines,  cette technique, avec quelques travaux préparatoires et de sécurisation de la zone. Des moyens de contrôles ont été mis en place pour surveiller l’état de conservation des structures existantes, grâce notamment à 6 cordes optiques mis en place sous le plancher du 3éme niveau, pour prévenir tout anomalie, prndant les travaux qui ont duré 46 jours au début de l’automne : « Après avoir été sciés sur place, les poutres ont été déplacées à l’extérieur du bâtiment pour être détruite à l’aide de pelleteuses, les poteaux centraux ont été transportés à l’aide de camions-grues pour être détruit à l’extérieur du chantier et du parc pour limiter les nuisances. Les poteaux périphériques ont été écrêtés et solidifiés pour accueillir la future charpente de la verrière » raconte l’un des chefs de chantiers. Voilà où le chantier en était au début de l’année et que les riverains comme les vanvéens n’imaginent pas à leurs portes.      

  • A COTE DE VANVES, LE CHANTIER DE REMODERNISATION DU PARC DES EXPOSITIONS AVANCE D’UNE MANIERE SPECTACULAIRE

    Chaque semestre, la direction du Parc des Expositions de la porte de Versailles organise un Comité des Riverains pour faire le point sur son activité, mais surtout sur les travaux et l’état d’avancement du chantier de remodernisation. C’était le cas lundi dernier en présence de nombreux vanvéens dont Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé de l’urbanisme, avec quelques images saissisantes sur la progression des chantiers de la phase 1 dont les résultats commencent à apparaitre pour ceux qui sont allés un  salon ou qui sont spectaculaires mais invisibles comme l’ossature de la future grand salle des congrés sur le toit du palais Sud (Hall 7).

    Rappelons que 4 architectes dont 2 prix Pritzker, le nobel des architectes, ont planché sur la remodernisation de ce parc des expositions qui sera en 3 phases étalées sur 10 ans dont la première est en cours depuis la mi-Mai 2015 et doit s’achever à la fin 2017, avec la livraison du nouveau centre de congrés (hall 7) et d’un palais complètement rénové, tous les espaces extérieurs, les jardins, le parvis, l’allée centrale…, . Rien à voir avec la Tour triangle bien sûr dont le permis de construire a été déposé juste avant Noël. « L’objectif est de revenir aux fondamentaux d’un parc des expositions de le dé-minéraliser en ajoutant de la verdure » ont expliqué les deux intervenants

    Ainsi toute la façade du Palais sud (70 000 m2) est refaite, poutre et poteaux ayant été gardés, beaucoup de béton éliminé, avec  des façades vitrées de 8 m de haut avec 2 à cassures au niveau des étages, afin de rythmer cette façade. Le palais des Congrés sur le toît actuel comprend une salle plenière de 5000 m2 sans poteaux, avec une toiture ajourée, avec système d’occultation. Une grande poutre d’une portée de 60 m doit supporter le plafond de cette grande salle. Son chantier spectaculaire mais invisible de la rue, est en cours actuellement. Le grand anneau signalétique devant l’entrée et la pavillon 5 est déjà visible sur le sol. Un grand anneau de 360° doit être aménagé en l’air pour signaler aux visiteurs les salons, les  pavillons qui les accueillent, avec un grand banc circulaire et une fontaine. Un café de l’innovation doit être aménagé de part et d’autre du parc et du parvis extérieur au niveau de l’entrée face au pavillon 5. La création d’un parc d’Amérique est en cours derrière le hall d’accueil à l’entrée, à l’emplacement de l’ancien pavillon blanc qui accueillait l’administration du parc, avec des pins qui rappelle les grands sequoia d’Amérique bien sûr.    

    L’allée centrale est en train de changer de physionomie avec l’aménagement d’une première série de travellators qui remplace l’ancien système Orion dont le tube suspendu qui desservait les halls a été détruit. Ils s’étalent sur 250 m de long avec un accès aux différentes entrées de halls desservis entre l’entrée et le hall 7. Avec un nouveau bâtiment administratif à côté de l’entrée du hall 4, avec un grand auvent commun. Un espace logistique a été aménagé sur une terrasse derrière le hall 4 , ce qui devrait permettre au parc d’avoir une capacité de rétention, accessible depuis la porte D  donnant sur la  place des insurgés de Varsovie. Dans une seconde phase, il est prévu d’aménager au dessus à l’emplacement de hall 6 un niuvreau hall aligné sur le hall 7 avec une passerelle le reliant au hall 4. « On a imaginé un espace évenementiel de 20 000 m2 avec restaurant sur son toît, avec un auvent  à l’entrée de ce bâtiment, imaginé par Jean Nouvel  qui est un grand porte à faux de 50 m sur lequel seront accrochés des panneaux lumineux où pourront défiler des informations, des images. L’objectif est de créer une véritable cinématographie  originale ».

    Enfin, le Parc des Expositions a fait appel à l’architecte Jean Marc Vilmotte pour les deux hôtels prévus à l’emplacement du hall 8, le long de l’avenue de la porte de la Plaine : Un 4 étoiles au nord et un 3 étoiles au Sud, respectivement de 200 et 240 chambres. Une première chaîne a été désignée avec Mama Schelter, l’autre est en cours, grâce à un appel d’offres. « L’idée est de recréer une avenue animée avec un travail sur la volumétrie, avec 1000 m2 de commerces au rez de chaussée de ces deux immeubles  R7 et R+8 d’une longueur de 160 m  entrecoupée par une ouverture. Mais aussi des terrasses en toiture avec une activité type café"     

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    EXPOSITION UNIVERSELLE : UN VOEU PRESQU’UNANIME

    Vanves est la première ville de France dont le conseil municipal a voté Mercredi soir un vœu de soutien à l’organisation d’une exposition universelle en 2025 dans le Grand Paris. Elle l’a fait, de surcroit, grâce à une démarche consensuelle de la majorité et de l’opposition municipale, rare, pour être soulignée, puisque l’initiative, soutenue par Bernard Gauducheau (UDI) en  revient à Anne Laure Mondon (PS)  comme l’a expliqué ce dernier en lui laissant la parole pour présenter cette délibération. Elle a notamment expliqué la raisons pour lesquelles « Vanves est légitime pour soutenir ce projet ambitieux »  avec la présence du parc des expositions situé au 4éme rang européen, géré par la société Viparis, partenaire fondateur de l’association ExpoFrance 2025 via Unibail Rodamco. Et le Palais Sud (Hall 7) qui se trouve sur le territoire de Vanves appelé à devenir le premier centre de Congrès de France dans le cadre de la restructuration  de ce parc des expositions a souligné le maire en annonçant aux élus qu’une visite de présentation de ce projet est prévu d’ici les vacances d’été : « Un projet fédérateur comme celui-ci devrait réunir tout le monde » a déclaré Bernard Gauducheau (UDI).

    Mais voilà, deux élus ne se sont pas associés à ce vœu : Lucile Schmid (EELV) et Boris Amoroz (FdeG/PC) : « 2025 est loin et proche à la fois ! On a assisté à un certain nombre de renoncement de la part du gouvernement – transition énergétique par exemple – pour éviter de se fixer de nouvelles échéances. Que Vanves soit la première ville à émettre un tel vœu n'a aucun intérêt Dans la période actuelle que nous traversons, nous avons d’autres priorités ! Pourquoi monter un conte de fée » a déclaré la première, alors que le second a condamné "cette exposition universelle supportée par de grands groupes financiers  et capitalistiques » -  « Etre la première ville est anecdotique ! Mobiliser est plus important, et surtout la jeunesse. L’objectif est de monter un projet qui ne soit pas financé par des fonds publics. Une exposition universelle sans mobilisation citoyenne ne se fera pas ! » lui a répondu Anne Laure Mondon (PS). « C’est une réaction misérabiliste. On est très fier de notre commune et de la faire ainsi grandir aux yeux de ceux qui nous entourent » a ajouté Bernard Gauducheau (UDI) 

     

    SYNDICATS INTERCOMUNAUX : DEUX VICE PRESIDENTS VANVEENS

    Les maires des Hauts de seine tirent leur épingle du jeu dans le renouvellement des instances dirigeantes des grands syndicats intercommunaux francilien après la vague bleue de Mars dernier. André Santini a été réélu  à la tête du SEDIF, tout comme Jean Jacques Guillet à la tête du SIGIEF où Bernard Gauducheau est l’un des 12 vice-présidents. Tout comme Bertrand Voisine qui a été élu vice président au SIPPEREC présidé par Jacques JP Martin (UMP) maire de Nogent qui intervient dans les domaines des réseaux d’électricité et des télécommunications. Il faut ajouter Jacques Kossowski député maire de Courbevoie qui a été élu président du SIFFUREP  - qui intervient depuis 1905 sur les questions funéraires des communes - où Vanves est représenté par Daniel Barois qui a remplacé Jacques Landois. 

    MACDO DRIVER ET ETAP HOTEL DANS LA LIGNE DE MIRE

    Le projet d’extension d’Etap Hotel a fait l’objet d’une question orale de Gabriel Attal (PS) au conseil municipal de mercredi soir. Il s’est fait le relais des riverains habitant au 109 rue Jean Bleuzen qui protestent contre le projet de surélévation de 2 étages d’Etap Hôtel qui va boucher leur vue et leur voler une part de soleil. Pascal Vertanassian, maire adjoint chargé de l’urbanisme n’a pas manqué de rappeler  que la paternité de cette réalisation d’un MarcDonald Driver et d’un hôtel (Etap Hôtel)  remonte à la mandature de Guy Janvier (PS) entre 1995 et 2001,  à l’époque très contesté par les riverains à qui l’on avait promis un espace vert. Il a expliqué que ce projet consiste à surélever de 2 étages cet hôtel pour lui permettre de passer de cinquante à une centaine de chambres, que certaines modifications à ce projet avaient été demandé et nécessité un permis de construire modificatif, attaqué par des riverains dont le recours a été rejeté.  

    UNE TRIBUNE DU PUBLIC DANS L’OBSCURITE

    Comme l’a déjà descrit ce blog, et le redit encore après ce troisième conseil municipal de la mandature, le public qui vient assister au conseil municipal, pourrait être mieux traité. Il est parqué sur quelques sièges sous la fresque d’Henri Darien, généralement du côté le plus glacial en hiver, parce que les portes doivent rester ouverte, et dans la pénombre, ce qui est pratique lorsque l’on veut prendre des notes. Et tous cela à cause d’un immense écran disgracieux, bancale qui menace de tomber sur le public. Illisible pour les élus côté fenêtres ou qui entourent le maire, il ne sert à rien, avec un vidéoprojecteur qui fonctionne à la petite semaine, sauf cette fois-ci. Il est très rare de pouvoir suivre ou avoir le temps de lire les documents présentés car il défile toujours en retard « d’un métro »  ou à contretemps par rapport au sujet abordé. Pourquoi ne pas trouver un systéme permettant au public de faire face à la table en « U » des élus  (comme autrefois ou lors du conseil municipal d’installation) et de s'inspirer de l'installation à la mairie de Boulogne - où se déroule le conseil communautaire de GPSO - où l'écran est placé sur le mur face aux élus  et au dessus de la tribune présidentielle avec une image lisible et visible même en plein soleil grâce à un véritable et puissant vidéoprojecteur.