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lucile schmid - Page 10

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J –10 : REUNIONS ET POLEMIQUES

    La campagne s’est animée hier tout d’abord avec deux réunions : Un café politique de Bernard Gauducheau au « soleil Levant » sur le Plateau dont la vedette était jean Paul Dova, vice Président du Conseil Général chargé de sa politique de coopération décentralisée et surtout président de l’OPH 92, occasion de parler surtout de logements sociaux. Le maire lui a fait constaté que « l’office Départemental n’avait pas fait de travaux depuis un certain temps dans la commune » - « et moi je recherche du foncier pour construire de nouveaux logements sociaux » a-t-il répondu après avoir discuté pendant plus d’une heure trente avec de nombreux vanvéens. Ensuite le Front de Gauche a tenu sa réunion publique en insistant plutôt sur l’aspect national de cette élection alors qu’en face, la droite cherche à l’effacer. Enfin, la polémique du jour concerne lespetites phrases d4andré Santini sur Lucile Schmid qui a réagit.

     

    LE FRONT DE GAUCHE INVITE A DONNER UNE SACREE RACLEE A SARKO

     

    « Ces élections ont un objectif national dont on parle peu. C’est les dernières avant les Présidentielles. C’est l’occasion de donner une sacrée raclée à Sarko et confirmer les régionales. Ces élections vont peser sur les sénateurs car nous pourrons élargir le nombre de grands électeurs de gauche » a déclarée d’emblée Catherine Margaté, présidente du groupe PC au Conseil Général des Hauts de Seine, l’une des premières oratrices de la réunion du Front de Gauche/PC/NPA92 qui s’est déroulé hier à l’école maternelle du Parc. Bastien Lachaud son candidat avec Claudine Charfe, sa suppléante avaient invités aussi Martine Billard, député de Paris pour cette réunion animée par Bénédicte Rousseau qui a rassemblée plus d’une cinquantaine de personnes.

     

    Les principaux orateurs se sont limités à des propos nationaux à quelques exceptions prés : « Tout ce tapage sur le sondage dominical du Parisien, montre que la progression du FN est inquiétante. Il y a une progression du FN inquiétante. Mais il y a une responsabilité importante du Président de la République dans tout cela. Tout cela montre qu’il ne sera pas le candidat miracle, qu’il y a nécessité d’un débat sur la vie quotidienne difficile des français, et il est de notre responsabilité de le porter sur des questions comme la casse du service public, la suppression de 122 postes d’enseignants dans le département. Ces cantonales sont un morceau de cette construction politique » a expliqué Catherine Margaté (PC).

    Bastien Lachaud, le candidat s’est référé à la révolution du monde arable : « Ce cri contre les oligarchies nous touche particulièrement. C’est la revendication démocratique liée à la revendication sociale. Ces révolutions citoyennes sont possibles en France en moins violent » a-t-il déclaré en se référant à la loi LOPPSI  2 qu’il a qualifié de « liberticide », à la loi sur les retraites : « Sarkozy est le représentant de cette oligarchie qui nous a imposé deux ans de plus de travail », en s’en prenant à ces sondages « sans rigueur scientifique sur cet idiot utile qu’est le FN…Nous vous invitons à sanctionner ces gens là avec votre vote. C’est le moment de commencer le travail que nous finirons en 2012 ».

     

    Il a tout de même été question du département. Bastien Lachaud s’est contenté de dire que « ce département le plus riche, le plus inégalitaire, à besoin de changement » en revenant sur sa proposition de conseil de canton pour associer les habitants. Martine Billard qui a beaucoup insisté sur l’introduction de l’écologie dans nos débats et dans nos politiques en partant de la petite phrase du chef de l’Etat – « L’environnement, cela commence à bien faire » - a expliqué que « les Hauts de Seine sont une caricature dans ce domaine, avec la Défense concentration de forces et richesses économiques et les communes alentours concentration de logements sociaux »

    Catherine Margaté (PC) a confirmé que ce département avait une politique inégalitaire : « On a eu Pasqua, SarkozyDevedjian ! Sarkozy nous a expliqué qu’il voulait faire des Hauts de Seine un laboratoire… Et nous avons eu de la fracture sociale, des inégalités. Nous avons pu prouver qu’il y a eu une baisse des crédits sociaux, de l’aide à l’insertion, un manque d’efforts sur le logement social, 14 villes ne respectant pas la loi SRU (imposant 20% de logements sociaux) et sur l’emploi…On a le gratin de la droite qui pratique le nespotisme. Et on a un motif de dire non à tous ces «Jean Sarkozy », « Balkany »… ».

     

    Claudine Charfe (PC), conseillére municipale a donné l’exemple d’une politique sociale de droite dans cette commune-canton de Vanves : « Plus d’aides ménagéres, plus d’aides aux transports municipaux, car tous ces services ont été privatisés. Plus de banque alimentaire à la mairie, remplacé par le Libre Service Social d’Isssy les Moulineaux, certains bénéficiaires refusant d’aller jusqu’à Corentin Celton. Moins de personnel au CCAS notamment pour s’occuper des personnes handicapées et au pôle seniors pour s’occuper des personnes âgées » a-t-elle expliquée. « Il n’y a aucune proposition nouvelle que les prestations obligatoires. Plus personne ne s’occupe du RSA à Vanves, qui est maintenant géré au niveau de GPSO. On a écrit au maire pour lui demander pourquoi on avait moins de dossier de personnes en difficulté, avec une diminution des aides ». Et de conclure en expliquant pourquoi « c’est un combat permanent contre cette droite communale comme départementale ».     

     

    ANDRE SANTINI RECIDIVISTE

    Lucile Schmid (EELV)  a répondu par un communiqué aux propos d’André Santini (NC) qui n’ont été pas tendre avec elle lors d’une réunion publique de Bernard Gauducheau (NC), lundi dernier : « En 2007 André Santini m'avait qualifiée publiquement de « déesse des Carpathes », de « pauvre conne », ou avait déclaré « elle se prend pour Ségolène Royal ». Dès le premier jour de la campagne des cantonales André Santini a récidivé dans l'insulte. A-t-il peur de deux semaines de débat démocratique? A-t-il peur des élections?  André Santini est député-maire d'Issy-les-Moulineaux, président du SEDIF, président du conseil de surveillance de la société du Grand Paris. En République les responsabilités ne doivent-elles pas impliquer le respect de ses adversaires politiques et l'usage d'un français correct? Il est temps de changer le visage du pouvoir dans les Hauts-de-Seine. Il est temps de créer les conditions d'une vraie démocratie ».

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J – 16 : « CAMPAGNE INTERCO »

    L’événement de la campagne sera aujourd’hui un café politique organisé par Bernard Gauducheau (NC) à 8H30 au Café de l’avenir sur le Plateau, avec Pierre Christophe Baguet, député maire de Boulogne sur la CA (Communauté Urbaine) de GPSO (Grand Paris Seine ouest) qu’il préside sur le thème : « Quel partenariat entre GPSO et le Conseil Général des Hauts de Seine. Une réunion qui intervient alors que GPSO a célébré son premier anniversaire avec la nouvelle année. Beaucoup de candidats à ces cantonales étaient tentés d’ailleurs durant cette campagne d’organiser des actions communes dans les cantons de GPSO, notamment du côté des Verts, avec des ballades à vélo, une réunion commune.  Ces derniers viennent d’ailleurs de signer un communiqué de presse commun protestant contre la visite de Nathalie Kosciusko Morizet, ministre de l’écologie au fort d’Issy les Moulineaux

     

    BERNARD GAUDUCHEAU PARLE DE GPSO AVEC SON COPAIN ET COLLEGUE PC BAGUET

     

    La majorité présidentielle explique  que « cette nouvelle intercommunalité, une des plus importantes de France (7 communes, plus de 30 000 habitants, 160 000 emplois et 30 000 entreprises et commerces) a d’abord été le fruit d’une volonté politique » notamment d’André Santini et de Pierre Christophe Baguet qui présidaient avant aux destinées d’Arc de Seine et de Val de Seine qui ont fusionné le 1er Janvier 2010. L’opposition de gauche mettait en avant le « manque de concertation », le « fait accompli », « la population n’ayant pas été associée » etc... lors de sa création. « Il s’agissait de doter nos villes des outils qui leur permettaient d’être plus fortes et de peser plus au sein d’un Grand Paris envoie de réorganisation » ajoutait la Majorité qui avait ainsi anticipé l’obligation faite aux communes par la réforme des collectivités territoriales d’adhérer à une « interco » avant 2014….sans intervention du Préfet.

    Bernard Gauducheau et Pierre Christophe Baguet qui ont été tous les deux des collaborateurs très proches d’André Santini expliqueront bien sûr les avantages de cette création qui étaient tout d’abord  de mutualiser les moyens par exemple en matière de propreté, d’entretien des voies, des espaces verts  en donnant l’exemple de la lutte contre l’enneigement comme l’a montré le mois de décembre dernier grâce aux directions de proximité mis en place, et qui a permis de mobiliser 300 personnes pour le salage, le déblaiement des abords des écoles et équipements publics… et à Vanves avec notamment le réaménagement de la rue Sadi Carnot, la rénovation de l'éclairage public, l'extension du stationnement payant, la réhabilitation du parc F.Pic.... Ensuite de   maîtriser les budgets et les coûts bien évidemment, beaucoup de maires reconnaissant qu’ils n’auraient pu lancer des projets très lourds pour leur commune comme l’îlot Cabourg, le conservatoire de musique à Vanves, sans la création de GPSO,  ni s’y retrouver sur le plan fiscal,  notamment dans notre commune après le départ de SFR comme l'a souvent raconté le maire.  Enfin de porter ensemble de grands projets comme ce fut le cas lors du débat sur le réseau de métro du Grand Paris où les 7 communes ont présenté un dossier et un avis  commun dans lequel elles ont défendu ensemble leurs intérêts (et leurs stations), mais aussi  l’adhésion à Autolib et à Paris Métropole le lancement d’un Agenda 21, de la thermographie aérienne, d’un programme  local de l’habitat, l’allégement de la collecte des déchets etc…avec la création de Seine Ouest Entreprise et Emploi le 1er Janvier 2011

     

    CORINNE PRAZNOCZY ET LUCILE SCHMID PROTESTENT CONTRE LA VISITE DE NKM

     

    Les candidats écologistes aux élections cantonales d’Issy-Les-Moulineaux (Lucile Schmid) , Vanves (Corinne Praznoczy) et Meudon (Loïc Le Naour) avec  Vincent Gazeilles conseiller général de Clamart, ont réagis à la visite de Nathalie Kosciusko-Morizet au Fort d’Issy Moulineaux pour se rendre compte de la réutilisation et de la dépollution d’un foncier public, de la place de la nature en ville avec ce projet qui prévoit la construction de 1600 logements, à côté de Vanves, et l’utilisation des technologies numériques pour améliorer la maîtrise de la consommation d’énergie, l’information des habitants, la protection des biens et des êrsonnes…   « Ce projet immobilier présenté par André Santini député-maire d’Issy-les-Moulineaux comme une illustration de la démarche des écoquartiers comporte d’importantes limites écologiques et démocratique: dès leur livraison, en 2013, les premiers bâtiments seront hors norme thermique en vigueur. L’énergie consommée pour produire les matériaux nécessaires à la construction n’est pas comptabilisée dans les normes thermiques des bâtiments. La démarche de concertation avec les habitants qui représente le cœur de la philosophie des éco-quartiers n’a jamais été à l’ordre du jour pour ce projet porté par les grands groupes immobiliers » expliquent ils en tirant trois conclusions : « L’utilisation abusive et répétée des références à l’écologie » dans les projets urbains, par les élus UMP-NC des Hauts-de-Seine. La complicité aujourd’hui révélée du ministère de l’écologie à l’insincérité des élus du département, André Santini en tête, sur les questions environnementales. Enfin, un déplacement ministériel aux allures de soutien à Paul Subrini, candidat sortant UMP et adjoint au Maire d’Issy-les-Moulineaux . En matière d’environnement et d’urbanisme, il ne mérite pourtant pas un tel crédit ».

  • ELECTIONS CANTONALES A JOUR J – 18 : LES VERTS LANCENT LA CAMPAGNE OFFICIELLE

    Cécile Duflot secrétaire nationale d’EELV était à Vanves hier soir pendant plus d’une heure et demie pour soutenir les deux candidates Corinne Praznoczy à Vanves et Lucile Schmid à Issy les Moulineaux. Elle était venue seule, dans son style simple et direct pour expliquer « qu’elle aime bien la manière dont se déroule cette campagne ». Les écologistes ont ainsi ouvert les réunions publiques et les visites politiques qui vont marquer ses 18 Jours qui nous séparent du 1er tour

     

    Marc Lipinski : « Un conseiller général de plus à droite n’a aucun intérêt ! »

     

    Marc Lipinski, conseiller régional a animé ce débat sur le thème « en politique autrement » devant une cinquantaine de personnes auquel participait aussi Vincent Gazeilles, conseiller général de Clamart, « seul verts au Conseil Général » - « pour l’instant » a rattrapé Cécile Duflot » - « Nous avons 23 doublettes » - c'est-à-dire 23 candidats et leurs suppléants respectant la parité,  pour la première fois dans les Hauts de Seine – « A Vanves nous avons anticipé ce qui s’est passé au niveau national avec Europe Ecologie, en privilégiant avec les Verts, les associatifs et les citoyens. C’est dans cet esprit que nous poussons la cause écologiste » a-t-il expliqué en constatant que « depuis 16 ans, les vanvéens ont à choisir toujours entre les deux mêmes. Ils ont été maire et conseiller général tous les deux. Un conseiller général de plus à droite n’a aucun intérêt avec les Pasqua’Boys et les fils Sarkozy ». Corinne Praznocy

     

    Cécile Duflot : « la seule constante est de privilégier les intérêts particuliers de ses proches »

     

    Cécile Duflot a pris le relais  en constatant que « dans les Hauts de Seine, nous avons des enjeux de maintien de personnes et de pouvoir. Mais dans d’autres territoires, nous pouvons parler de territoire. Nous sommes dans un monde politique très conservateur tout d’abord qui favorise le bipartisme : Ainsi sur 1500 cantons en France renouvelables, 13 seulement ont un élu EELV dont un seul dans les Hauts de Seine, et aucun autre en Ile de France où EELV fait 16% des suffrages aux élections régionales. Très masculin ensuite : Sur 1500 conseillers généraux, 87 sont des femmes et il y a 5 conseils généraux entièrement masculins. Et très notabilisés lorsqu’on voit l’âge et la profession de ses élus, professeurs, vétérinaires, avocats…1/4 ont eu dans leur famille un sonseiller général depuis la création des départements par Napoléon ».

    Elle a expliqué « qu’on ne se place pas dans un clivage droite/gauche » en reprenant les thèmes défendus ou critiqués  par les écologistes : Un certain désarroi face à la politique «car la seule constante est de privilégier les intérêts particuliers de ses proches. Et ce systéme est né dans les Hauts de Seine, avec le coffre à billet de la Défense. Une logique dévastatrice ! ». Un projet social démocrate « qui s’essouffle, les écologistes ayant une autre vision ». Une pratique de la politique basée sur la parité, le non cumul et la limitation de la durée des mandats…mais aussi « sur des projets montés avec les autres acteurs de la société en évitant la professionnalisation de la politique », et « sur la possibilité d’interpeller les collectivités locales et leurs élus avec le Droit d’Interpellation Populaire (DIP) mis en place au Conseil Régional d’Ile de France »

     

    Vincent Gazeilles : « Une chaussée rénovée à Vanves avec des nanoréseaux ? »

     

    « Vincent Gazeilles va nous parler de la vie d’un conseiller général Verts perdu à Nanterre » a déclaré Marc Lipinski  - « comme à Ushaia » a réagit Cécile Duflot – en présentant le témoignage de cet élu de Clamart qui a rappelé qu’il a siégé tant sous Pasqua que Sarkozy et Devedjian. Il a surtout soulevé quelques problématiques qui se posent dans ce département et sur lesquels il s’est battu : le logement, les économies d’énergie avec l’isolation des bâtiments départementaux comme les colléges, la coopération décentralisée à laquelle le Conseil Général consacre 4 M€ avec de graves dysfonctionnements comme la SEM Coopération (supprimée depuis), ou même le sponsoring du Tour de France avec des tours d’hélicoptéres pour les personnalités… « Et tout cela avec des élus qui sont encore en place ».

    Il s’en est surtout pris à la rue Jean Bleuzen dont « la chaussée a été rénovée avec des nanoréseaux, ces particules qui s’avérent dangereuses pour notre organisme. Je suis intervenu sur la mise en place de ce revêtement. On m’a expliqué que ce sont des produits capables de capter la pollution. Ce qui n’a fait l’objet d’aucunes études sanitaires. Et je n’ai pas été le seul à voter contre » a-t-il expliqué. Avant de conclure en déclarant que « c’est catastrophique de voir des maires/conseillers généraux qui se désintéressent de la politique globale du département et ont pour objectif d’avoir uniquement des subventions pour leur commune ».