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vincent gazeilles conseiller général eelv de clamart

  • DECOUPAGE CANTONAL : NE PREFIGURE T-IL PAS LA FUTURE CARTE D’UNE CIRCONSCRIPTION LEGISLATIVE VANVES-CLAMART

    Le projet de découpage cantonal proposé par le gouvernement dans les Hauts de Seine a été rejeté par la majorité départementale UMP/UDI et le FdeG/PC. Tous ont dénoncés le « tripatouillage politique »,  « une bataille de charcutier ». Les élus FdeG/PC avaient placé sur leur pupitre une photo représentant Charles Pasqua et Manuel Valls en tenu de boucher avec couteau en main. Charles Pasqua qui participait le soir même, à la Réception du Préfet, a bien rigolé lorsque Patrice Leclerc, Conseiller général communiste de Gennevilliers  le lui a montré sur son portable. Après  3H et demi  de débat, les rangs de l’hémicycle s’étaient éclaircis, les socialistes  étant les premiers à s’être évaporés, et notamment Guy Janvier, ne se faisant aucune illusion sur le résultat.

    Occasion  de rappeler comme l’ont fait le président du conseil général et le Préfet des Hauts de Seine que deux découpages étaient intervenus le 20 Juillet 1967 lors de la création du département avec 40 cantons, puis le 24 Décembre 1984 lorsque 5 cantons ont été ajoutés, suivis de modifications partielles pour des raisons démographiques, le canton-ville de Vanves étant resté tel quel depuis près de 50 ans, même s’il a changé de circonscription en étant rattaché à Malakoff (11éme circ.) en 1964 date de la création de ce département,  puis Issy les Moulineaux (10éme circ) en 1988. Yann Jounot, préfet des Hauts de Seine a insisté sur les  grands principes de cette loi : parité homme-femme, réduction du nombre de cantons, nécessité de préserver l’unité communale pour éviter le fractionnement des communes ( à quelques exceptions prés à Boulogne, Nanterre, Courbevoie, Asnières) et la proximité élus-population, corriger les inégalités démographiques… que n’ont pas pu corriger les modifications et les ajustements  partiels. « Les révisions sont nécessaires. Les cartes électorales ne sont pas statiques » a-t-il conclu

    Pour le groupe PS  dont fait parti Guy Janvier « On est partit d’un état des lieux qui n’était pas très brillant, c'est-à-dire un découpage électoraliste, avec des limites cantonales un peu tordues, pas très naturelles. Avec cette loi, nous avons une carte électorale cohérente avec une réduction des écarts démographiques qui respecte les limites communales. Ce projet est à rebours du découpage partisan ». Ce qui n’était pas l’avis du groupe Majorité départemental qui a ironisé sur  « la créativité débordante et galopante du gouvernement : Là, il a inventé le scrutin binominal de sexe opposé qui est une bizzarie dans le paysage électoral mondial. Il y a une référence au Chili qui l’a mis en place à la fin du XIXéme siécle et l’a vite abandonné. Comment deux élus sur un même territoire pourraient mieux représenter sa population qu’un seul » s’est interrogé Eric Berdoati son président et maire de Saint Cloud. Il a surtout fait part de ses doutes sur l’application de cette loi à cause d’un calendrier très serré – « Nous ne savons pas si ce projet pourra être validé avant le 1er mars » - puisque aucune modification ne peut intervenir un an avant toute élection, et dans ce cas là  dés le 1er Mars 2014 puisque que « les cantonales ont été reportée en Mars 2015 pour les faire coïncider avec les Régionales ».

    Les principes critiques concernant ce découpage se résume ainsi : « Ce projet organise de façon particulièrement évidente la confrontation sur les mêmes cantons des Conseillers généraux appartenant à la majorité départementale » notamment dans le canton VI « Chatenay » qui regroupe les villes du Plessis Robinson et de Sceaux,  le canton XI « Colombes2 » qui rassemble une partie de Colombes avec Bois Colombes, La Garenne Colombes, et le canton XXIII qui agrége  Rueil/Garches/Saint Cloud.   « Il provoque des écarts démographiques élevés par rapport à la moyenne de 68 369 habitants par canton, avec sept cantons s’écartant de plus de 15% de la moyenne départementale ».  Et « il ne tient pas compte de la dynamique de développement de certains secteurs et des projets en cours, qui entraîneront assurément à court et moyen termes pour plusieurs cantons déjà très proches de ce plafond un dépassement du seuil supérieur de 82 043 habitants ». Et de citer Asnières Nord, (Canton Asnières/Courbevoie), l’Ile Seguin avec plus de 6000 nouveaux habitants (canton Boulogne/Sévres), terrains de l’école Centrale et de la faculté de pharmacie (Cantpon de Chantenay./Sceaux/Le Plessis), ainsi qu’EDF à Clamart (canton de Clamart/Vanves).  

    Beaucoup ont relevé que « ce projet ne respecte pas les intercommunalités existantes, fruit d’un long travail entre les communes, qui sur notre département sont comparables à des bassins de vie et reflètent les réalités vécues par les alto-séquanais » comme c’est le cas entre les villes de GPSO dont Vanves qui est rattaché à Clamart…. « Le projet de découpage ne respecte pas le périmètre des circonscriptions législatives » notamment pour la 10éme circonscription constitué de Vanves et Issy les Moulineaux. « Ce projet de découpage ne respecte pas les frontières naturelles, avec le franchissement du fleuve »  -  canton V (Boulogne/Sévres) -   « mais aussi la non prise en compte d’espaces naturels boisés empêchant la continuité urbaine entre certaines villes réunies au sein d’un même canton » -  canton XVII (Meudon/Chaville). Vincent Gazeillles (EELV) s’est étonné de «  l’isthme très mince qui relie Clamart à Vanves (du côté du Clos Montholon) ». Sans parler de la dénomination des cantons qui ne prend pas en compte le nom de la ville plus importante mais du bureau centralisateur qui est à 2 ou 3 reprises en dehors même du canton

    Même si Guy Janvier (PS) partage la position du groupe PS sur ce découpage cantonal, il n’est pas du tout convaincu du bien fondé du découpage proposé pour Vanves qui est regroupé avec Clamart. Il aurait plutôt vu un rapprochement avec Malakoff, même s’il y a une barrière physique avec la voie ferrée Paris-Montparnasse à l’origine de la scission en 1883 de Vanves avec la création de la commune de Malakoff. Alors que la majorité municipale aurait préféré un regroupement du canton de Vanves avec celui d’Issy les Moulineaux Est représenté par Paul Subrini (UMP), maire adjoint d’Issy lesMoulineaux. « Mais ce  projet ne préfigure t-il pas la future carte des circonscriptions législatives que prépare le gouvernement » s’est interrogé Patrick Devedjian. Ainsi Vanves serait rattaché à Clamart dont le député est le socialiste Jean Germain, époux d’Anne Hidalgo.

  • LE CANTON DE VANVES SUPPRIME ET REGROUPE AVEC CLAMART : UN DECOUPAGE SUR MESURE POUR LA GAUCHE

     

    La mauvaise nouvelle pour Vanves est tombée hier en fin d’après midi : Le projet de décret de découpage des cantons dans les Hauts de Seine qui a été transmis au président du Conseil Général prévoit un canton regroupant Vanves et Clamart qui n’a rien de naturel. Le canton n°8 portant le nom de Clamart, avec un bureau centralisateur à Clamart. Un découpage qui va à l’encontre des déclarations gouvernementales devant l’assemblée Nationale puisque le ministre Vidalles chargé des relationsavec le Parlement assurait que ce découpage doit respecter les principes à la fois de la loi et du Conseil d’Etat, notamment le respect des circonscriptions législatives et des intercommunalités. Ce qui n’est pas du tout le cas dans les Hauts de Seine, et pour notre ville/canton qui fait parti d’une circonscription et d’une intercommunalité différente de Clamart. 

    « Ce découpage sur-mesure taillé par la gauche pour la Gauche a pour objectif de consolider son ancrage. Il s’agit d’une véritable confiscation politique des territoires au profit d’un seul parti » dénonçait Patrick Devedjian. Il est intéressant de noter que Clamart comportait deux cantons : l’un vers le centre ville détenu par Vincent Gazeilles (ELELV) et l’autre du côté de la Plaine avec le Plessis Robinson détenu par Philippe Pemezec maire UMP du Plessis. Avec ce découpage, il élimine Le Plessis qui se retrouve avec Chatenay Malabry et Sceaux.  Vanves est ainsi rattaché pour assurer deux siéges à la Gauche, ceux de Vincent Gazeilles (EELV) et Guy Janvier (PS).   Mais il faudra que l’un d’entre eux se retire pour laisser place à une femme, parité oblige, en Mars 2015…. Si la loi est votée

    Parce que le Conseil Général a jusqu’à la mi-Janvier pour rendre son avis, qui sera sûrement négatif, et il le fera à la dernière minute. Parce qu’il risque d’y avoir un problème de calendrier :  « tout doit être arrêté avant le 1er Mars 2014 » car  « une loi de 1990 dans son article 7 précise, sans ambiguité, qu’on  ne peut plus changer ni le mode d’élection, ni l’assiette un an avant les élections. Donc l’ensemble du découpage pour la France doit être terminé pour le 1er Mars 2014 » expliquait l’un des collégues de Guy Janvier. Or si le conseil général rend son avis à la mi Janvier, le Conseil d’Etat aura un mois et demi pour le faire sans parler des deux mois qui suivront où un recours peut être déposé. Et s’il y a contentieux, la date du 1er Mars ou du 31 Mars sera  largement dépassé. C’est pourquoi certains élus sont persuadés que la loi sera repoussée à plus tard, après les élections cantonales de Mars 2015, à cause des recours.

  • ELECTIONS CANTONALES A JOUR J – 18 : LES VERTS LANCENT LA CAMPAGNE OFFICIELLE

    Cécile Duflot secrétaire nationale d’EELV était à Vanves hier soir pendant plus d’une heure et demie pour soutenir les deux candidates Corinne Praznoczy à Vanves et Lucile Schmid à Issy les Moulineaux. Elle était venue seule, dans son style simple et direct pour expliquer « qu’elle aime bien la manière dont se déroule cette campagne ». Les écologistes ont ainsi ouvert les réunions publiques et les visites politiques qui vont marquer ses 18 Jours qui nous séparent du 1er tour

     

    Marc Lipinski : « Un conseiller général de plus à droite n’a aucun intérêt ! »

     

    Marc Lipinski, conseiller régional a animé ce débat sur le thème « en politique autrement » devant une cinquantaine de personnes auquel participait aussi Vincent Gazeilles, conseiller général de Clamart, « seul verts au Conseil Général » - « pour l’instant » a rattrapé Cécile Duflot » - « Nous avons 23 doublettes » - c'est-à-dire 23 candidats et leurs suppléants respectant la parité,  pour la première fois dans les Hauts de Seine – « A Vanves nous avons anticipé ce qui s’est passé au niveau national avec Europe Ecologie, en privilégiant avec les Verts, les associatifs et les citoyens. C’est dans cet esprit que nous poussons la cause écologiste » a-t-il expliqué en constatant que « depuis 16 ans, les vanvéens ont à choisir toujours entre les deux mêmes. Ils ont été maire et conseiller général tous les deux. Un conseiller général de plus à droite n’a aucun intérêt avec les Pasqua’Boys et les fils Sarkozy ». Corinne Praznocy

     

    Cécile Duflot : « la seule constante est de privilégier les intérêts particuliers de ses proches »

     

    Cécile Duflot a pris le relais  en constatant que « dans les Hauts de Seine, nous avons des enjeux de maintien de personnes et de pouvoir. Mais dans d’autres territoires, nous pouvons parler de territoire. Nous sommes dans un monde politique très conservateur tout d’abord qui favorise le bipartisme : Ainsi sur 1500 cantons en France renouvelables, 13 seulement ont un élu EELV dont un seul dans les Hauts de Seine, et aucun autre en Ile de France où EELV fait 16% des suffrages aux élections régionales. Très masculin ensuite : Sur 1500 conseillers généraux, 87 sont des femmes et il y a 5 conseils généraux entièrement masculins. Et très notabilisés lorsqu’on voit l’âge et la profession de ses élus, professeurs, vétérinaires, avocats…1/4 ont eu dans leur famille un sonseiller général depuis la création des départements par Napoléon ».

    Elle a expliqué « qu’on ne se place pas dans un clivage droite/gauche » en reprenant les thèmes défendus ou critiqués  par les écologistes : Un certain désarroi face à la politique «car la seule constante est de privilégier les intérêts particuliers de ses proches. Et ce systéme est né dans les Hauts de Seine, avec le coffre à billet de la Défense. Une logique dévastatrice ! ». Un projet social démocrate « qui s’essouffle, les écologistes ayant une autre vision ». Une pratique de la politique basée sur la parité, le non cumul et la limitation de la durée des mandats…mais aussi « sur des projets montés avec les autres acteurs de la société en évitant la professionnalisation de la politique », et « sur la possibilité d’interpeller les collectivités locales et leurs élus avec le Droit d’Interpellation Populaire (DIP) mis en place au Conseil Régional d’Ile de France »

     

    Vincent Gazeilles : « Une chaussée rénovée à Vanves avec des nanoréseaux ? »

     

    « Vincent Gazeilles va nous parler de la vie d’un conseiller général Verts perdu à Nanterre » a déclaré Marc Lipinski  - « comme à Ushaia » a réagit Cécile Duflot – en présentant le témoignage de cet élu de Clamart qui a rappelé qu’il a siégé tant sous Pasqua que Sarkozy et Devedjian. Il a surtout soulevé quelques problématiques qui se posent dans ce département et sur lesquels il s’est battu : le logement, les économies d’énergie avec l’isolation des bâtiments départementaux comme les colléges, la coopération décentralisée à laquelle le Conseil Général consacre 4 M€ avec de graves dysfonctionnements comme la SEM Coopération (supprimée depuis), ou même le sponsoring du Tour de France avec des tours d’hélicoptéres pour les personnalités… « Et tout cela avec des élus qui sont encore en place ».

    Il s’en est surtout pris à la rue Jean Bleuzen dont « la chaussée a été rénovée avec des nanoréseaux, ces particules qui s’avérent dangereuses pour notre organisme. Je suis intervenu sur la mise en place de ce revêtement. On m’a expliqué que ce sont des produits capables de capter la pollution. Ce qui n’a fait l’objet d’aucunes études sanitaires. Et je n’ai pas été le seul à voter contre » a-t-il expliqué. Avant de conclure en déclarant que « c’est catastrophique de voir des maires/conseillers généraux qui se désintéressent de la politique globale du département et ont pour objectif d’avoir uniquement des subventions pour leur commune ».