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lrem - Page 4

  • L’UDI A LA RECONQUETE DE SA CIRCONSCRIPTION D’ISSY VANVES

    Après avoir conquis les deux principaux cantons de Vanves (couplé avec Clamart) avec Sandrine Bourg la protégée du maire Bernard Gauducheau, (et Yves Coscas), et d’Issy les Moulineaux avec Nathalie Pitrou et Ludovic Guilcher, le protégé d’André Santini, à l’occasion des élections départementales, l’UDI ne devrait pas s’arrêter là à l’occasion des élections législatives qui suivront les présidentielles en 2022 dans moins d’un an. Les dates de ses deux élections devraient être arrêtées ces jours-ci. Les Marcheurs devraient se méfier malgré l’accord municipal isséen, car chez certains centristes, la défaite en 2017 du poulain santiniste, Jeremy Conste, est resté en travers de leurs gorges, et le premier d’entre eux,  l’ex-député UDI  André Santini. 

    D’autant plus avec ce qui s’est passé cette année : la circonscription LR d’Issy-Vanves a été complétement phagocytée par les centristes grâce à Hibernatus (Bertrand Voisine, maire adjoint) qui n’a guére pesé dans le choix des candidats aux cantonales tant à Vanves avec Sandrine Bourg, certes LR mais tendance UDI, qu’à Issy qu’avec l’UDI Ludovic Guilcher, tous les deux d’ailleurs maires adjoints chargé de la Solidarité dans ses deux villes. Et c’est passé comme une lettre à la poste, sauf qu’un petit caillou a perturbé la manœuvre à l’occasion du renouvellement des instances LR : l’élection d’Hibernatus à la tête des républicains vanvéens et isséens, qui arranger bien l’UDI, a été annulée au niveau national aprés recours de son challenger  Cyrille Grandclément qui a perdu de 2 voix. Mais personne parmi les républicains n’en a été informé officiellement jusqu’à présent, et que l’élection devra être refaite, à la Rentrée

    Tout comme personne à Vanves ne savait que Sandrine Bourg était la belle fille du maire, sauf que les réseaux sociaux veillent et qu’un certain Guy Janvier ex-maire PS de Vanves (1995-2001), battu en 2001 par Bernard Gauducheau, l’a dénoncé à la veille du second tour des élections départementales et régionales le 27 Juin 2021 – «Le maire, conseiller régional sortant et candidat à sa réélection soutient sa belle-fille aux élections départementales. Si les électeurs du Canton de Clamart dont Vanves fait partie le suivaient, nous aurions les trois principaux échelons administratifs de notre ville tenus par les membres d’une même famille». Ce qui n’a pas du tout plu à Bernard Gauducheau, son successeur. Au point de l’agresser verbalement, parait il,  au marché la veille du second tour dont les résultats ont donné raison à son prédécesseur qui prenait tranquillement son café à la nouvelle buvette du marché.

    Mais quand on regarde l’histoire politique des Hauts de Seine, il n’y a rien d’étonnant à cela, même si la nouvelle génération des élus départementaux sont attentifs à ne pas tomber dans ses travers, sauf à Vanves aujourd’hui, alors que du temps où des maires gaullistes dirigeaient cette commune, ils ne se l’auraient jamais permis que ce soit André Roche – Ses fils, Daniel et Bernard ont été élus au conseil municipal après sa disparition -  Gérard Orillard et Didier Morin. Certes, c’était l’ancien monde, mais comme l’a toujours dit et répété Isabelle Debré : «Si je fais de la politique, c’est pour servir les autres, ce n’est pas pour me servir !».  

    Ainsi Vanves donne cette image déplorable de ses politiques qui, dans les années 90, pour contourner une première loi sur les cumuls qui interdisaient de cumuler plus de 2 mandats, ne pouvant plus additionner  alors les fonctions de maire et de Conseiller Général, avaient placé leurs épouses – Schosteck Françoise à Châtillon, Fourcade Odile à Saint Cloud, Balkany Isabelle   à Levallois – où sa fille – Joelle Ceccaldi Raynaud à Puteaux – puis tard à Levallois, l’épouse de Patrick Balkany le rejoignait au conseil municipal comme 1ére adjointe, et à Puteaux, où la fille entrait au conseil au Conseil Municipal où elle a remplacé son pére, et mis son fils au Conseil Départemental et en a fait au lendemain des élections municipales de 2020, un adjoint au maire avec pas moins de 7 délégations

    Il ne faut pas s’étonner que des langues se délient, qu’il y ait des réactions sur les réseaux sociaux, que Vanves soit malheureusement comparée à d’autres villes, à la veille d’élections importantes, surtout lorsqu’on donne l’image la plus caricaturale de la politique pratiquée par l’ancien monde. «Si j’avais su !» ont réagit des vanvéens qui ignoraient ses faits. Demandez-vous après pourquoi l’abstention est si forte, et les jeunes bien loin de la politique.

  • LES PANNEAUX D’INFORMATION LIBRE A LA QUESTION AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES

    En matière de respect de la loi, tout est affaire d’application qui peut varier d’une ville à l’autre en fonction de la bonne volonté des élus surtout en matière d’informations, de concertation, de participation, afin qu’on ne puisse pas leur reprocher de ne pas l’appliquer. La mauvaise volonté prend différents formes comme à Vanves : Selon des sources sûres, les riverains s’attendent à ce que l’enquête publique sur la construction d’une tour hôtelière dans un quartier pavillonnaire de Vanves serait réalisée en plein mois d’Août  pour être sur d’avoir le minimum de participation et d’observations ( ?).  Au conseil municipal du 30 Juin,  les marcheurs qui ont remarqué que les panneaux d’affichage libre sont situés à l’écart des flux de passage, quand ils ne sont pas inaccessibles pour cause de travaux, ont posé une question orale :

    «Nous n’avons aucun doute sur le respect par la Municipalité de ses obligations en matière de nombre et de dimension des panneaux réservés à ce type d’affichage, généralement appelé « affichage d’expression libre ». Nous nous posons cependant la question de leur emplacement. La Municipalité a démontré sa capacité à informer les Vanvéens de manière efficace, que ce soit sur l’actualité locale ou les activités qu’elle organise, avec des panneaux d’affichage administratifs très visibles et situés à proximité des lieux de vie.  La Municipalité pourrait-elle envisager qu’une meilleure visibilité soit donnée à Vanves aux panneaux « d’expression libre », à proximité des lieux de vie (écoles, crèches, commerces), comme c’est le cas dans les villes voisines ? Nous pensons que cela favoriserait la pluralité de l’information et encouragerait les associations et formations politiques à respecter ces panneaux, éliminant de fait l’affichage sauvage qui constitue une pollution visuelle indésirable».  

    «Le nombre et la surface d’affichage des panneaux dits « d’affichage libre » sont effectivement réglementés en fonction du nombre d’habitants de la commune. A Vanves, la surface d’affichage réglementée est de 17 m2 minimum. En réalité, avec ses 8 panneaux de 2 m2 dont 4 sont exploités en double-face, la commune dispose d’une surface d’affichage libre de 24 m2, largement supérieure à la réglementation.  Le choix d’implantation des panneaux a été fait en fonction de la densité de l’habitat tout autour ou des flux de circulation automobile et non des lieux de vie tels que les commerces et les écoles.

    Une attention particulière a été portée sur l’encombrement de l’espace public. En effet, il n’a pas été jugé utile de multiplier le mobilier urbain dans des zones déjà très  fortement occupées. D’une manière générale, les sites retenus sont suffisamment ouverts pour permettre un affichage d’opinion visible» a répondu Julie Messier maire adjoint à la communication en précisant que « ces panneaux sont gérés par GPSO qui procède à leur nettoyage 4 fois par an. Ils ont été récemment renouvelés dans le cadre du marché de mobilier urbain passé avec la société JC Decaux et il n’est pas envisagé de les déplacer».

  • CANTON DE VANVES/CLAMART : LES MARCHEURS CHERCHENT A S’ANCRER TERRITORIALEMENT

    L'objectif pour LREM est surtout de renforcer l’ancrage territoriale du mouvement comme il l’a fait lors des élections municipales : « Nous avons 150 élus municipaux LREM en étant parti d’une dizaine d’élus N.I. ou d’autres mouvements qui avaient pris l’étiquette LREM depuis 2017. On est dans la poursuite de cet enjeu d’ancrage territorial avec des candidats qui ont été déjà tête de liste aux municipales, des élus municipaux, des gens de la société civile, et à défendre nos valeurs progressistes à l’échelon départemental comme on l’a fait aux municipales » explique Bai-Audrey Achidi Référente LREM 92 qui est trés présente à Vanves lors des actions menées par les marcheurs.

    Ils sont représentés pour cette élection, dans ce canton par Sonia Damlamian et Martin Garagnon (sur la photo avec G.Attal)) qui sont tout à fait représentatif de la diversité des marcheurs:. Sonia Damlanian est une JAM (Jeune avec Macron), clamartoise, membre de la Croix Rouge et surtout de la communauté arménienne où elle est renommée pour ses actions, vient de l’UMP où elle a été secrétaire générale des Jeunes Actifs en 2009. Martin Caragnon, vanvéen depuis 10 ans, vient plutôt de la Gauche,  après avoir vécu à l’étranger, devenu entrepreneur et consultant en communication. Leurs suppléants sont deux JMA parce qu’ils ont voulu donner une grande place aux jeunes incarnant une jeunesse responsable et engagée : Camille Azzi qui habite le Plateau, juriste au ministère des solidarités et de la santé, bénévole dans une association de lutte contre la précarité, Izza Diambo clamartois étudiant à Science Po et fondateur d’une association contre le harcèlement scolaire

    Ils se présentent sous la bannière commune « engagés pour le 92 » en ayant identifié comme thème de campagne, le volet social pour renforcer la cohésion territoriale, en portant leurs valeurs de la relance économique (favoriser l’attractivité et l’innovation au service de l’emploi et de la croissance), sociale (l’aide à l’enfance avec les ASE, favoriser le maintien à domicile des ainés en développant des structures d’accueil adaptés), de l’handicap (en améliorant l’accompagnement et l’inclusion de ces personnes en situation de handicap),  écologique (pragmatique et non punitive) pour accompagner le plan de relance du gouvernemental en étant au plus prés des besoins des altoséquanais

    Les candidats LREM insistent sur trois points avec une illustration vanvéens : Tout d’abord les solidarités : «Nous mettrons en place des agences départementales des solidarités avec un guichet dans toutes les Maisons France Service – le programme régional des marcheurs vise l’objectif d’une par canton -  les Maisons départementales de l’Autonomie et les 3 Maisons de la Justice et du droit du département. Elles seront de vrais interlocuteurs pour les bénéficiaires. Nous renforcerons les équipes de travailleurs sociaux dans l’ensemble des EDAS. Par exemple à Vanves, le pôle situé rue Mary Besseyre ne compte pas suffisamment de travailleurs sociaux pour proposer le niveau d’accompagnement et de proximité suffisant aux personnes en précarité » constatent ils.

    Ensuite la jeunesse : « Afin de prévenir les risques psychosociaux, nous mènerons des actions de prévention pluridisciplinaires autour de la santé mentale, des conduites à risque, du cyberharcèlement, de l’identité numérique, des addictions, de la malnutrition et du surpoids. Les récents drames liés au harcèlement scolaire et les phénomènes très médiatisés à Vanves de violence en bande témoignent de l’importance d’aider la jeunesse à construire les conditions d’un avenir épanoui».

    Enfin l’environnement : « Nous accompagnerons l’évolution nécessaire du parc automobile des Altoséquanais en équipant le réseau départemental de bornes électriques et hydrogène, en développant l’offre de places de parking électriques et hydrogène (objectif 1 place sur 4 dans le mandat), en créant une aide de 500 € pour l’achat et la pose de boîtiers flexfuel (bioéthanol). L’écologie doit être incitative et pragmatique, comme le sont les mesures prises par le Président de la République et le gouvernement. L’environnement est l’affaire de tous et pour cela, il ne peut être un totem confisqué par une minorité dogmatique».