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ligne 15 sud - Page 2

  • DU NOUVEAU DANS LES TRANSPORTS EN COMMUN A VANVES

    Ligne 15 Sud du Grand Paris Express

    Au terme de la procédure lancée en janvier 2021, ÎDF Mobilités (Ex-STIF où a siégé durant un mandat, Bernard Gauducheau entre 2010 et 2015) devrait désigner le  18 juillet 2023,  le groupement RATP DEV, Alstom, fabricant des métros automatiques de la ligne 15, et du groupe singapourien ComfortDelGro, spécialiste du service aux voyageurs, pour exploiter la nouvelle ligne de métro 15 Su. Elle relie les stations Pont de Sévres à Noisy-Champs en 37 mn  et dessert la station Fort d’Issy/Vanves/ Clamart (sur la photo prise dans le tunnel) . Un soulagement pour la RATP qui avait vu les lignes 16 et 17 lui échapper au profit de Keolis, fin mai. Elle sera donc seule maîtresse à bord de cette future ligne 15 Sud,  structurante du Grand Paris Express,  possédant nombre d'interconnexions avec le réseau parisien dont elle va garder le monopole jusqu'à fin 2039. Elle croisera notamment les lignes 4,7,8,9, 13 et 14 du métro actuel, l'ensemble des RER, (A, B, C, D et E) ou encore les tramways T2, T6, T7 et T9. Environ 300.000 voyageurs par jour sont attendus sur cette ligne pour laquelle ÎDFM devrait demander une fréquence des rames assez élevée. Cette ligne 15 « Sud », actuellement en construction, est d'autant plus importante pour la RATP qu'elle est le point de départ de la ligne 15 du Grand Paris Express, avant ses extensions à l'est et à l'ouest. Elle formera au début des années 2030 une grande rocade, longue de 75 km, autour de la capitale.

    Ligne 13 : Feu vert à l'automatisation de la ligne 13 du métro

    Après la ligne 4, entièrement automatisée, malgré quelques déboires de jeunesse, voilà quelques semaines, qu’avait connu la ligne 1 à ses débuts, la ligne 13 est la prochaine sur la liste dont le chantier qui pourrait durer jusqu'en 2035.. L'ouverture du prolongement au nord de la ligne 14, fin 2020, a permis de réduire la charge des deux branches de la 13, surchargées, de 20% et 25%, mais «anticipant la hausse de la fréquentation qui devrait accompagner les projets d'aménagement et de création d'emplois en périphérie de Paris, Ile-de-France Mobilités a fait le choix de poursuivre la modernisation de la ligne 13 et d'enclencher son automatisation intégrale» explique la haute autorité des transports franciliens. L'automatisation d'une ligne prend une dizaine d'années, avec des travaux surtout effectués la nuit, car la ligne continue bien à fonctionner normalement, avec quelques coupures pendant les vacances d’été comme en a connu la ligne 4.. «La date prévue est 2035», mais «des pistes d'optimisation/d'accélération ont été identifiées et seront étudiées en phase projet».  L'investissement se monte à 837 M€. En attendant, de nouvelles rames vont être mises en service à partir de 2027, selon IDFM.

    Ligne 13 : Travaux d’été 2023

    Dans le cadre de l’arrivée du métro MF19 sur la ligne 13 et des travaux d’adaptation de la sécurité incendie à réaliser en amont de celle-ci, des travaux sont effectués à Porte de Saint Ouen durant cet été. En effet afin de maintenir un bon niveau de sécurité incendie dans la station, la ligne de contrôle va être modifiée et équipée de nouveaux appareils de contrôle. Cela permettra d’augmenter le flux voyageur en cas d’évacuation.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : Le tunnel est désormais entièrement creusé

    Dix tunneliers ont été nécessaires pour creuser depuis avril 2018 les 33 km de la ligne et 4 km supplémentaires de raccordements qui passe par Vanves  à la limite de Clamart et d’Issy les Moulineaux avec la gare Fort d’Issy-Vanves-clamart. Une ligne qui doit relier Pont-de-Sèvres (Hauts-de-Seine) à Noisy-Champs (à la frontière de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-et-Marne) en traversant les Hautsde Seine et le Val-de-Marne, et en faisant un arc dans la banlieue sud de Paris qui  «sera plus longue que n'importe quelle ligne en IDF, et en France»

    Le dernier tunnelier Marina  est arrivé à Créteil l’Echat (Val-de-Marne) le 20 Décembre dernier. «Nous franchissons une nouvelle étape très importante pour le projet. Avec la fin du creusement du tunnel et des travaux de génie-civil sur la ligne 15 Sud, c’est un grand souffle qui va pouvoir s’exprimer : les difficultés techniques liées aux travaux souterrains sont désormais derrière nous..» a déclaré  Jean-François Monteils, président du directoire de la SGP qui était présent sur le chantier. Deux semaines plus tôt, c’était le tunnelier Laurence qui terminait son aventure souterraine à la gare Fort d'Issy - Vanves – Clamart, après un parcours tout terrain de 4,2 km depuis le puits Île de Monsieur à Sèvres. Il est actuellement en cours démontage pour être réacheminé vers son constructeur. Ainsi, jusqu'à la fin du mois de janvier, des opérations auront lieu pour permettre le démontage et le levage de l'ensemble du tunnelier dont le bouclier, la roue de coupe et la jupe.

    Reste qu'il faudra encore quatre ans pour terminer les stations, installer les voies dans les tunnels, les équiper et tester le matériel. L'ouverture de la ligne est prévue fin 2025. Nous entrons maintenant dans une nouvelle phase de chantier avec l’aménagement et l’équipement des gares, des ouvrages de service et des tunnels. Nous avons déjà équipé 2,6 kilomètres de tunnels avec les voies, caténaires et passerelles. « Le Grand Paris express continue de prendre forme de manière très concrète sous nos pieds. C’est la dernière étape avant l’arrivée des premières rames d’essai en 2023 et la mise en service en 2025».

    Avec la fin du creusement du tunnel de cette ligne 15 Sud et celle, progressive, des travaux de génie civil, de nouveaux groupements d’entreprises prennent place sur les chantiers de la ligne 15 Sud pour installer tous les éléments qui permettront le fonctionnement du métro et assureront la sécurité dans le tunnel. Une multitude d’entreprises et d’artisans vont intervenir simultanément pour aménager les espaces voyageurs et locaux techniques : les murs intérieurs et les plafonds, les portes, fenêtres, serrures, garde-corps et façades ainsi que les réseaux chargés d’alimenter les sites en électricité, en eau et d’assurer le renouvellement de l’air. Cette phase comprend également l’installation des ascenseurs, des escaliers mécaniques et des portes palières dans les espaces souterrains. En surface, les émergences vont progressivement prendre forme.

  • L’EFFET GARE DU GRAND PARIS EXPRESS A VANVES

    A l’occasion de sa rencontre de conjoncturelle trimestrielle sur le marché foncier et immobilier, la semaine dernière, l’ORF (Observatoire Régional du Foncier) a consacré une table ronde sur «l’effet gares du Grand Paris Express» que connait Vanves, en tous les cas du côté du clos Montholon, en dehors d’une certaine attractivité dû au prix du marché immobilier. L’ORF a enregistrée pour l’ensemble des gares du GPE dans un rayon de 800 m,  2052 transactions (-5% par rapport à 2016), portant sur 250 ha (-18%) pour un volume financier global de 3,5 milliards d’euros. Autour de la gare du fort d’Issy/Vanves/Clamart sur ses 4 villes villes avec Malakoff, une vingtaine de transactions ont été effectués en 2018.

    «Ces secteurs autour des gares sont regardés de très prés par les promoteurs et gestionnaires de biens, notamment les gares du GPE qui devient un argument de vente. Les promoteurs doivent anticiper car une opération, entre le montage du dossier et la construction elle-même, prend entre 2 à 5 ans. Alors quel’acquéreur, commence à voir l’effet d’une nouvelle gare dans l’année précédente son ouverture, mais pas plus longtemps à l’avance» expliquait l’un d’entre eux qui indiquait que les gares d’interconnexions et les nouvelles gares dans les communes recherchées comme Issy les Moulineaux, Boulogne, Villejuif… étaient attractives, créant des tensions sur le marché du foncier.

    Du côté des communes, deux réactions apparaissent : Libérale en laissant faire, comme c’est le cas à Vanves où la municipalité n’intervient pas, veillant simplement au stricte respect du PLU. Le maire a toujours expliqué qu’il n’avait pas à s’immiscer dans les relations propriétaires (de pavillons) et promoteurs. Et il certain que beaucoup ont été sollicité, si ce n’est harcelé. D’autres villes sont interventionnistes pour réguler comme à Malakoff et à Bagneux où les promoteurs se sont bousculés dans les bureaux des maireset de leurs adjoints chargés de l’urbanisme. Bagneux a mis en place une charte promoteur qui a permis de mettre un cadre en place pour luttercontre les nuisances des chantiers de construction avec des régler à respecter…

    «L’enjeu de ce qui se passe en petite couronne est important. Quand on laisse faire le marché, les prix augmentent. C’est pourquoi, il faut être en maîtrise» expliquait un élu en reconnaissant «qu’on est dans un laps de temps historique, pour savoir quel type de métropole, on veut construire. Or, on constate qu’une grande partie de ses habitants veulent quitter la région parisienne. Or cette ligne 15 comme toutes les autres lignes du GPE devraient leur permettre de mieux se déplacer et donc de mieux vivre dans cette métropole. Mais s’il n’y a pas d’interventionniste autour des gares, qui va pouvoir vivre dans ces quartiers qui se transforment. Car leur habitant cherche des logements moins chers une meilleure qualité de vie, avec des espaces verts, des écoles, des commerces, des équipements sportifs et culturels… et pas seulement des logements»