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hervé marseille - Page 2

  • SENATORIALES 2011 A VANVES : L’UMP VICTIME DE LA DISSIDENCE MAIS PAS DU NC !

       Si la campagne de l’UMP 92 pour les sénatoriales  avait été ouverte avec Jean François Copé à Neuilly le 7 Septembre dernier, elle sera pratiquement cloturée avec Gérard Larcher, président du Sénat le 22 Septembre à Antony chez Patrick Devedjian, président du Conseil Général. Entretemps, les grands électeurs de Vanves ont rencontré, avec leurs collégues d’Issy les Moulineaux, Roger Karoutchi et Isabelle Debré qui ménent la liste UMP (officielle) comme ils l’ont fait aux élections régionales de 2004, en ne cherchant peut être pas à trier sur le volet leurs interlocuteurs. Mais voilà, elle a suscité quelques dissidences rentrées dans le rang, sauf pour l’un d’entre eux, et pas le moindre, avec Jacques Gautier, sénateur maire de Garches et président de l’association des Maires du 92

     

    « C’est à la fois une liste qui territorialement représente la totalité du département des Hauts de Seine. Pour la première fois, on va de Villeneuve la Garenne au nord  à Châtenay Malabry dans la 13éme circonscription du sud des Hauts de Seine, qui n’était pas représenté au Sénat depuis des décennies. Elle représente toutes les sensibilités de l’UMP » expliquait Roger Karoutchi qui a joué les rassembleurs : « il y a eu dans les Hauts de Seine, des querelles, des tensions, des conflits. J’ai demandé aux uns et aux autres de faire un effort d’unité, de tourner la page et de faire en sorte que sur cette liste, il puisse y avoir des gens qui n’ont pas, dans des luttes internes, pris parfois les mêmes positions mais qui se retrouvent et comprennent que pour gagner demain dans les Hauts de seine, il faut évidemment revenir à autre chose. Mettre un terme à la machine à perde, reconquérir les territoires perdus, retrouver unité et dynamisme de manière à se préparer au mieux pour les élections présidentielles. Et tout le monde a accepté de jouer le jeu ! C’est pour cela que je regrette ces dissidences ! ». Et d’indiquer que la liste UMP est soutenue par  Charles Pasqua et Jean Pierre Fourcade qui étaient à la tête de deux listes dissidentes en 2004, par Patrick Devedjian, les époux Balkany et Aeschlimann, Christian Dupuy…

     

    Lundi soir à Issy les Moulineaux, ils ont parlé des thémes de la campagne qui porte sur 2 à 3  éléments : « sur le principe de l’unité qui seule, peut nous permettre de conserver des siéges et d’éviter d’en donner un troisiéme à la gauche. Sur le soutien au président de la République et au gouvernement. Cela veut dire que nos élus s’engagent au Sénat à soutenir l’action réformatrice du gouvernement, l’action de redressement, la régle d’or budgétaire, la réduction des déficits, la lutte contre l’émigration clandestine, le renforcement de la sécurité, la transformation de notre systéme éducatif. Et en même temps, nous sommes des élus et nous serons des élus libres et responsables. Cela veut dire que nous avons des convictions, des engagements politiques connus : nous soutenons François Fillon, Nicolas Sarkozy, mais nous avons, comme élu, la capacité dans le dialogue, d’améliorer des textes du gouvernement, d’amender, de défendre les collectivités territoriales parce que nous savons que nous sommes d’abord des représentants des élus locaux, des collectivités. Et nous avons la capacité en parallèle de dire, dans certains cas, en fonction de nos convictions, qu’il faut modifier les textes. J’ai clairement dit que tout ce qui était envisagé dans la gouvernance du Grand Paris, sur la structuration des collectivités notamment,  ne nous convenait pas. Et que nous ferions un certain nombre de propositions pour améliorer les textes et faire en sorte que nos communes ne soient pas sous tutelle, ne soient pas contraintes, que la péréquation, ne soient pas toujours en situation de contrainte supplémentaire sur les finances des communes des Hauts de Seine, que dans les textes qui arrivent sur les transports, notre département ne soit pas oublié »

     

    Ils sont revenus sur le risque de faire tomber à gauche le Sénat : « Le PS a une vraie chance d’accéder à la présidence du Sénat. Le problème est qu’il y a des dissidences à droite malheureusement dans beaucoup de départements. Nous avons donc un vrai risque de perte de la présidence du Sénat. Parce que la base électorale qui est celle des élections municipales de 2008, est déjà mécaniquement moins bonne pour la Droite de ce qu’était la base électorale de 2001. Mais en plus, la dispersion des voix existantes nous fera perdre un peu partout en France, des siéges. D’où le risque majeur ! le fait qu’il y ait une liste dissidente risque fort d’empêcher l’UMP d’avoir le 4éme siége dans les Hauts de Seine. En l’empêchant de l’obtenir, cela donne un 3éme siége à la gauche. Double punition : Nous perdons un siége, la gauche en gagne un, à un moment où , chacun le sait, la majorité au Sénat, va se jouer dans un mouchoir de poche. Et nous ne pouvons pas prendre ce risque » explique Roger Karoutchi. Mais la majorité présidentielle et départementale devrait garder un 4éme siége grâce à la liste NC conduite par Hervé Marseille qui est assuré d’être élu à la Haute Assemblée.

     

    C’est peut être pourquoi Bernard Gaucheau et ses colistiers NC vanvéens  iront voter pour lui, pour justement assurer ce 4éme siége au NC quels que soient leurs amitiés et sentiments pour leur collégue vanvéenne, la sénateur sortant Isabelle Debré (UMP).  La politique est un métier ! Commentateur politique l’est aussi ! Et tout cela avec l’accord de l’UMP comme l’expliquait récemment Roger Karoutchi en donnant les raisons pour lersquelles UMP et NC n’ont pas fait liste commune : «  C’était une hypothése que nous avions envisagé en premier lieu avec une liste unique conduite par Hervé Marseille et moi. Dans la meilleure entente qui soit, nous avons regardé ce qu’étaient nos électorats. Hervé Marseille nous a dit, et j’en étais pleinement d’accord, qu’il y a des électeurs centristes qui risquent de ne pas vouloir être sous la houlette de l’UMP, et sans inverse, des électeurs UMP risquaient de dire qu’on sacrifie certains des nôtres au profit des centristes sur la liste. Nous avons convenu que le plus simple est qu’il y ait deux listes officielles en bonne harmonie,  soutenues l’une par l’UMP, l’autre par le NC, avec des électorats différents mais complémentaires dans la majorité présidentielle »

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J – 5 : Campagne, budget 2011, débats de fond sur les choix altoséquanais

    Ces élections cantonales donnent l’occasion de parler du département des Hauts de Seine, en tous les cas pour les candidats qui ne mènent pas déjà une campagne présidentielle. Occasion de revenir sur l’actualité altoséquanaise qui a été marquée par le débat d’orientation budgétaire la semaine dernière. Le budget 2011 de notre département représentera environ 1 366 ME avec les charges de personnels, investissement (500 M€) et fonctionnement confondus dont 32% des dépenses sont hors compétence  avec des projets sur l’environnement des colléges, le THD 92, les transports en commun….comme l’a souligné la majorité départementale. En tous les cas, il donne l’occasion d’un débat de fond sur les choix départementaux entre droite et gauche qui transparaissent un peu dans la campagne  

     

    Les trois axes majeurs de ce budget 2011 qui représentent environ 1,07 Milliard d’euros (hors charge de personnel), repose tout d’abord sur une solidarité renforcée avec un budget social en augmentation de plus de 3%  (+103 ME) représentant 60% du budget fonctionnement hors personnel. L’allocation versée aux personnes handicapées passera de 16 à 20 ME. 231 ME seront consacrés aux personnes âgées (+5%) avec une déclinaison départementale du plan Alzheimer : une équipe dédiée devrait se déplacer dans les accueils de jour. Les crédits de la petite enfance devraient augmenter de 6% (pour les créches)….

    Ensuite un programme d’infrastructures routières renforcé avec la RD1 à Clichy-Levallois et à Boulogne, la RD 920, la RD 7 entre le Pont de Sévres et Paris qui sont des opérations lourdes et représenteront 160 ME d’investissement durant 3 ans. 27 sites classés parmi les points noirs feront l’objet de travaux. Cet effort sera  couplé avec une densification du réseau de transports en commun (prolongement des T1, T2, et de la ligne 4 du métro, réalisation du T6,  2éme phase de la gare de Nanterre) qui entraîneront  une inscription de 61 ME en 2011. Hervé Marseille, Vice Président Transport a fait remarquer que « ces projets, notamment, de tramways, ne pourraient pas aboutir si le département n’investissait pas dans ce domaine. Nous sommes assujettis à une forme pernicieuse de péréquation en finançant le STIF par une contribution (90 ME) égale à celles des départements 94, 93, 91 réunis. Et elle n’est pas à la hauteur des services rendus. Nous sommes carrément rackettés. Sans compter qu’il faut être proche de la Région pour bénéficier de ses subventions ».

    Enfin les collèges avec un rythme soutenu de création et de rénovation (avec 8 nouvelles opérations qui seront en cours d’ici 2014 et 8 sont programmés entre 2015 et 2017) qui permettront en 2017 à 80 colléges sur 99 d’avoir été construits, reconstruits, lourdement réhabilités. Isabelle Balkany, Vice Présidente en a profité pour souligner que « les seuls établissements posant des problèmes graves de vétusté appartiennent à des cités scolaires à gestion régionale. Le Conseil Général du 92 a constamment affirmé son souhait de participer, à due proportion du nombre de collégiens, au financement des travaux nécessaires, insistant pour qu’ils soient programmés et réalisés dans des délais décents, ce qui n’est hélas pas le cas » malgré ses courriers, prenant ainsi en défaut, la Région Ile de France.  

     

    La Gauche n’a pas fait dans la dentelle à l’occasion de ce débat sur les orientations budgétaires 2011 considérant qu’elles sont la déclinaison de ce qui est décidé par l’Etat et dont les conséquences sont dramatiques pour la vie quotidienne des altoséquanais : Moins d’argent pour le logement social, suppression des aides aux plus démunis, diminution des subventions aux associations, limitation de l’accès à la carte améthyste pour les retraités les plus fragilisés et les personne handicapées, baisse de 10% des budgets fonctionnements des collèges et augmentation de 10% du tarif des cantines, explosion de la précarité qui touche essentiellement les jeunes et les plus de 50 ans avec 88 000 chômeurs. Elle a dénoncé ses entreprises privées à laquelle le département confie l’insertion et non plus à des associations très compétentes (12) qui sont obligés de licencier leur personnel. Il a même donné l’exemple du dernier appel d’offres qui a attribué 70% de ce marché  (380 000 E) à la société CLAF Accompagnement, côté en bourse, qui ne dispose même pas les moyens d’accueillir convenablement les demandeurs d’emplois comme c’est le cas avec le CLAF de Gond Pontouvre décrit dans un article de Charente Libre du 24 février dernier. Elle a regretté que le département entérine, au lieu d’assigner l’Etat comme d’autres départements, le fait qu’il doit, au titre de la compensation des transferts de compétence,  587 ME au département (456 ME au titre du RSA et de l’APA + 131 ME pour les transferts de personnel technique des collèges) depuis 2006. « Ce débat montre bien qu’au lieu d’être le département de la cohésion  sociale, vous êtes celui de la destruction sociale » s’est exclamé Guy Janvier (PS) de son côté comme ce Blog l’avait raconté la semaine dernière.

  • HERVE MORIN A VANVES : CAMPAGNE PRESIDENTIELLE ET CANTONALE ?

    La visite d’Hervé Morin à Vanves hier en fin d’après-midi entrait dans le cadre de sa campagne à la candidature à la présidentielle car l’ex-ministre de la Défense a décidé de consacrer chaque semaine 2 à 3 visites thématiques sur le terrain, comme il l’a annoncé Mercredi dans une conférence de presse. Mais par la même occasion, dans son rôle de président du NC qui vient soutenir l’un de ses candidats aux cantonales. Bernard Gauducheau lui avait proposé de venir se rendre compte de l’action de l’associatiion Simon de Cyréne avec le chantier de cette maison relais pour adultes handicapés en constructon sur une partie du terrain des bénédictines, et visiter cet appartement de vie partagé ouvert au rez-de-chaussée d’un immeuble de l’avenue du Général de Gaulle près du Rosier Rouge où sont accueillis pour des séjours d’essais des adultes handicapés. Visite qui s’est terminé par un « café politique » avec les militants NC au Bistroquet.

     

    « Ce projet appelle à la valeur citoyenne de la fraternité » déclarait Laurent de Cherisey, directeur de l’association Simon de Cyréne en accueillant Hervé Morin avec Bernard Gauducheau, maire de Vanves,  Hervé Marseille, maire de Meudon, Marie-Françoise Goulobizoff, et Vertanassian vers 17H30 devant l’entrée du chantier. Après une présentation du projet, il l’a entraîné alors dans le bâtiment du prieuré, ex-hôtelerie,  en cours de réhabilation et transformation, avec deux responsables du chantier réalisé par Bouygues,  le fait monter sur une plateforme d’échaffaudage pour lui présenter le bâtiment en cours de construction alors qu’une pluie très fine tombe dans l’obscurité de la nuit. La délégation rejoint après l’appartement de vie de l’avenue du Général de Gaulle où dans lequel Hervé Morin a passé plus d’une heure à dialoguer avec ses résidents, handicapés bien sûr – « racontez-moi comment cela se passe ? » -  mais aussi accompagnants aux statuts divers, volontaire du service civique, bénévoles et permanents très engagés qui expliquaient avoir carrément changé de métier comme cet ancien modéliste du prêt à porter ou consacrer entièrement son temps libre à côté de son activité professionnelle comme cette salariée de France Telecom, parce qu’ils avaient envie d’un projet qui ait plus de sens et qui les a séduit, plus engagé avec un besoin de compétence… Le maire a demandé comment on arrive à concilier cet engagement et sa vie privée dans un tel appartement aux bénévoles. Hervé Morin Morin s’st posé la question du coût et du financement. Bernard Gauducheau s’est inquiété de leur vie par rapport à la ville. Et les résidents lui ont parlé accessibilité et trottoirs. Du coup le maire leur a demandé de travailler sur les circuits qu’ils privilégient en prévision de l’ouverture de la Maison relais pour handicapés. De son côté, le président du NC, après les avoir interrogé sur leur vier dans cet apartement,  leur a promis de revenir le 23 Janvier prochain pour leur faire la recette de cuisine qu’il a présenté lors d’une émission politique du matin sur Canal qui sera diffusé le 22 Janvier : Des St Jacques-Haddock au curry.  

     

    Vers 18H45, la délégation rejoignait le Bistroquet place de la République où 50 à 60 militants et élus (Jean Loup Metton, Denis Laghero…)  du NC attendaient leur président qui a échangé avec eux pendant plus d’une heure et demi. « Je ne suis pas sûr que ce soit la première fois que tu viens à Vanves » a déclaré Bernard Gauducheau dans son mot d’accueil – « J’ai un cousin et une cousine qui vivent à Vanves » a t-il révélé -  en lui faisant remarquer que la section de Vanves est l’une des plus importantes de France, avec 100 adhérents – « Il y a un plus grand potentiel dans les Hauts de Seine ! » a-t-il  constaté – et qu’elle doit livrer un combat à Vanves « pour faire mordre la poussiére à notre adversaire » sachant « qu’on a l’habitude de gagner les élections à la force du poignet. Nos adversaires veulent politiser la campagne ! Nous, nous ferons une campagne locale ! Le climat se tend ! Mais on sera au rendez-vous ! ».

     

    Hervé Morin a tout d’abord parlé de cette visite : « Ce projet porté par Laurent de Cherisey montre qu’il a décidé de mettre sa foi au service de l’humanité », en rappelant sa genése que lui a expliqué cet ex-grand chef d’entreprise -  « Le handicap ne doit pas imposer un choix de vie mais à l’handicapé de choisir sa façon de vivre, son propre projet de vie »- et son application avec ce projet pilote à  Vanves. « Ce projet porte l’idée de la création d’une société de la reconnaissance, car beaucoup de gens ne se sentent pas considéré par ce qu’ils apportent à la société, ni respectés pour ce qu’ils font. Je suis convaincu que c’est le grand malaise actuellement en France. Chacun peut être reconnu et considéré pour ce qu’il apporte » a-t-il exliqué en parlant du livre de cette journaliste qui s’est mis dans la peau d’une femme de services ménagers, des agriculteurs déconsidérés, de la banlieue. Il a ensuite parlé de son projet, présenté lors d’une conférence de presse cette semaine, qui repose sur trois piliers : Dire la vérité aux français, construire un nouveau pacte social, porter une nouvelle idée de l’éthique. Enfin, il a expliqué que le NC a un projet, une résonance, les centristes ayant toujours fait entre 15 et 20% aux présidentielles. Que sa détermination est totale : « Il faut que quelqu’un porte ce message aux présidentielles ». Et ouvert « pour rassembler l’ensemble des centristes à condition qu’ils soient indépendant, avec un groupe parlementaire, un candidat aux présidentielles ». De toute façon, à ses yeux, beaucoup de français ne voteront pas au 1er tour pour Nicolas Sarkozy qui bénéficie d’un socle de 25% de gens qui lui restent fidéle. « Que feront ceux qui ne voteront pas pour lui au 1er tour s’ils n’ont pas une proposition alternative ? ».