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gare fort d’issyvanvesclamart - Page 4

  • MUTATIONS URBAINES A VANVES ET AUTOUR DE LA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS : 19 HECTARE SONT CONCERNES

    Aujourd’hui les vanvéens peuvent voir les effets du chantier du Grand Paris : Il est partout avec ce chantier de la gare du Grand Paris Express du Fort d’Issy-Vanves-Clamart, avec ces nombreuses opérations immobiliéres privées en projet ou en train de sortir de terre, disséminées un peu partout sur le territoire vanvéen, mais surtout dans ce triangle au bout de Vanves entre les avenues du Général de Gaulle et de la Paix, et la rue du Clos Montholon devenue la rue des chantiers du Grand Paris, avec ses panneaux des promoteurs immiboliers, ces terrains où des pavillons ont laissés place à des friches, ces espaces de ventes…. «Autour des gares, l’Etat et la Région ont fait le choix de laisser le secteur privé et bancaire développer un urbanisme qui va accélérer l’embourgeoisement de ses communes» constate une observatrice averti du Grand Paris. Et Vanves n’y échappe comme c’est le cas tout autour de ce quartier de gare 

    Une étude inédite de l’APUR (Atelier parisien d’urbanisme ) réalisée avec la SGP (Société du Grand Paris)  et la DREIA (Direction Régionale de l’Equipement),  s’est penché sur les mutations urbaines des quartiers des gares de la ligne 15 sud du Grand Paris Express. C’est la première de ce genre éditée par l’Observatoire des quartiers de gare.  L’étude décrit les transformations engagées au travers de 80 projets d’aménagement dans les 16 quartiers de gare de la ligne 15 sud dont certains font l’objet de ZAC, de PRU (Renouvellement Urbain), de l’appel à projet innovants « Inventons la Métropole du Grand Paris »etc…dont 19 autres projets, le plus souvent des opérations privées, de petites, grandes ou moyennes envergures, comme c’est le cas à Vanves.

    19 ha soit 10% du territoire est  concerné autour de la gare  du Fort d‘Issy/Vanves/Clamart : Ils représentent prés de 105 153 m2  de logements (1923) avec 20 770 m2 de logements sociaux , 65 500 m2 de bureaux, 800 m2 d’activités, 12 760 m2 d’équipements, 3100 m2 de commerces, créant une densité de 1,13  sachant que la densité moyenne se situe entre 0,8 et 1,4.  Il s’agit pour les grosses opérations de l’écoquartier du Fort d’Issy, du quartier à la Gare à Clamart, du secteur Colonel Fabien à Malakoff. A Vanves, il s’agit de la zone pavillonnaire en triangle où trois opérations ont été lancé, l’une par Bouygues Immobilier (54 logements) et les deux autres par Franco Suisse à l’angle des avenues de la Paix/Général de Gaulle et rue du Clos Montholon (Villa Mathilda). Mais les promoteurs  ont adopté la stratégie de la lenteur sur laquelle le blog reviendra demain

  • AVEC L’ARRIVEE DU 59 A VANVES LE 20 AVRIL, C’EST TOUT LE RESEAU DE BUS PARISIEN QUI CHANGE

    La nouvelle ligne 59 qui dessert Vanves  - Elle a été inauguré par une conférence de presse de la RATP et Ile de France Mobilités mardi dernier mais le sera  aussi  samedi matin par les élus de Vanves qu’a invité le Maire par mail - fait partie des 5 nouvelles lignes créées à l’occasion de la restructuration du réseau de bus parisiens qui entre en vigueur Samedi matin, avec une cinquantaine de modifications et prolongement de lignes, avec la création de 287 nouveaux arrêts de bus et 4000 points d’arrêts impactés, de nouveaux couloirs de bus pour améliorer la vitesse commercial et rendre attractif les bus. Il n’avait pas évoluée depuis 70 an. Il était devenu nécessaire de rééquilibrer le réseau à Paris et en petite couronne, desservir des quartiers qui ont évolués démographiquement et développés sur le plan urbain aux franges de la capitale, en multipliant les liaisons avec la banlieue, alors que les bus parisiens s’arrêtaient aux portes de la capitale, et notamment les gares du Grand Paris Express comme ce sera le cas avec la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart avec le ligne 59. Il a fallu 3 ans d’une large concertation avec les associations d’usagers, le grand public et les collectivités locales avec 21 réunions publiques, 57 Cahiers d’Acteurs, 2000 avis de voyageurs»

    Rappelons que ce réseau de bus parisien a été conçu durant l’après-guerre, de 1945 à 1951, pour remplacer l’ancien réseau de tramway, dont la circulation s’était arrêtée en 1938. Il a été pensé comme complémentaire du plan métro de 1948, afin de desservir les quartiers non couverts par le réseau souterrain, mais aussi en «superposition» du métro sur les axes majeurs, afin de permettre aux voyageurs qui ne prenaient pas le métro de rallier les pôles principaux. La numérotation des lignes parisiennes reflète d’ailleurs cette conception commune. Ainsi, les numéros 1 à 19 étaient réservés aux lignes de métro, et les lignes 20 à 99 aux lignes de bus parisiennes. Pour les lignes qui desservent la banlieue, la numérotation passe à trois chiffres. Les numéros des lignes de bus parisiennes dépendent de l’itinéraire du bus. Le chiffre des dizaines indique l’origine des lignes dans Paris, et le chiffre des unités indique la destination aux portes de Paris. Par exemple, la ligne 38 relie la Gare du Nord (3) à la Porte d’Orléans (8). Ces dernières années, l’offre de bus a augmenté dans Paris, avec une hausse du nombre de bus circulant en heures de pointe et en heures creuses, une extension des horaires, la création de services de soirée et de week-end, pour accompagner l’évolution des modes de vie. Cependant, depuis les années 1950, la structure du réseau n’avait que très peu évolué : le nombre de lignes était resté presque constant, et seuls quelques prolongements ou légères modifications d’itinéraire ont eu lieu. Pourtant, en parallèle, la démographie parisienne avait changé : c’est ce qui a expliqué le besoin de réorganisation du réseau.qui entre en vigueur ce week-end de Pâques

  • HAUTS DE VANVES : DES NOUVEAUX LOGEMENTS ET UNE EXTENSION DE L’ECOLE DU PARC EN PERSPECTIVE

    L'un des autres exercices obligatoire de cette réunion publique du quartier des Hauts de Vanves, qui s’est déroulé lundi dernier à Larmeroux sous l’orage, concerne les projets immobiliers et leurs conséquences. Cette fois-ci, le promoteur immobilier Atome, spécialisé dans les opérations de 20/30 logements, a présenté son projet (sur la photo) de 22 logements à l’angle des rues de l’Avenir et Larmeroux, à l’emplacement de 3 pavillons. Un bâtiment R+6 avec  des appartements traversants, des studios, avec terrasses/balcons/loggias (à 7400/7500 € le m2), 11 parkings jouant sur un dénivellé de 9 m du terrain

    Des riverains de la rue de l’Avenir se sont tout d’abord inquiété du chantier, avec son emprise (côté Larmeroux), la circulation des camions, alors qu’il est arrivé que des conducteurs de mastodontes s’engagent rue de l’avenir, sans pouvoir reculer, à cause de Gooogle. «Il faudra étudier avec vous des solutions pour assurer le maximum de sécurité » a rassuré le maire de Vanves. « Lors de la présentation du chantier de construction de l’immeuble rue du docteur Arnaud, on ne nous a pas annoncé que le trottoir serait neutralisé, rendant difficile la circulation des piétons » s’est plainte à cette ocassion, une riveraine du stade. Un autre de la rue de l’Avenir s’est étonné du faible nombre de places de parkings : « La proximité de la gare du GPE explique ce choix » selon un représentant d’Atome. « Notre PLU ne prévoit pas un parking par logement neuf en cas de logement social » a indiqué le maire qui a insisté sur la nouvelle ligne de bus qui devrait desservir ce secteur entre la gare du GPE et Paris à partir de 2019.  

    Enfin, des riverains ont souhaité savoir où on en était le dossier du classement en voie publique de la rue de l’Avenir qui traîne : « Sur 60 copropriétaires, il en reste 6 à 8 convaincre. Mais on n’arrive pas à les toucher ! Nous réfléchissons à comment pouvoir se passer de 2 à 3 signatures manquantes pour ne pas pénaliser les autres. Mais on a besoin d’avoir votre accord à tous pour pouvoir paramétrer ! »

    Parmi les conséquences de tous ces chantiers immobiliers dans ce secteur du Clos Montholon, présenté au fil des réunions publiques du quartier des Hauts de Vanves, il y a bien sûr la question des équipements publics qui vont accompagner cet accroissement démographique, en surtout de l’école, notamment celle du Parc comme l’a évoqué un habitant, sûrement parent d’élève. Ce qui a permis une très longue intervention du maire sur le travail d’anticipation en cours et de concertation services municipaux-Education Nationale-association de parents d’élèves-enseignants  sur cette école du parc où seront scolarisés ses nouveaux écoliers. D’autant plus qu’elle a le potentiel de s’agrandir vu son site, sans pour cela détruire les pavillons (de type Mansard) qui existent comme l’a précisé le maire adjoint chargé de l’urbanisme  : Deux classes de maternelles et trois classes d’élémentaires sont prévus, dans un contexte où, les effectifs baissant, des classes sont supprimées. Mais la ville doit anticiper une capacité d’accueil et en profiter pour rénover cette école. L’équipe du maire a imaginé comme pour Cabourg, d’installer une école provisoire à l’emplacement d’une partie du garage municipal  pendant le chantier. Une affaire qui demandera cinq ans.