Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

conseil municipal - Page 93

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : LE MARIAGE POUR TOUS S’INVITE AU DEBAT

    Le Blog de Vanves au Quotidien continue de faire connaître les positions de nos élus sur le projet de loi Mariage Pour Tous qui provoque un véritable débat de société et a suscité quelques manifestations notamment hier aprés midi à Paris, auxquels ont participé quelques élus vanvéens, à droite bien sûr.

     

    D’ailleurs il a été abordé lors du Conseil Municipal de Mercredi soir au travers d’une question de Jean Cyril Le Goff (PS) sur le projet de loi d’ouverture du mariage aux personnes de même sexe : « Le 7 novembre dernier, conformément à la promesse de campagne de François Hollande, la Garde des sceaux Christiane Taubira a présenté en Conseil des Ministres le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. Le débat à l'Assemblée Nationale et au Sénat est prévu pour début 2013. Plusieurs personnalités de votre sensibilité politique se sont prononcées contre le mariage homosexuel: certains appelant à manifester, d'autres déclarant refuser de le célébrer une fois la loi adoptée par notre représentation nationale.  Monsieur le Maire quelle est votre position et celle de votre majorité politique sur cette question du mariage gay ? Si la loi est adoptée en 2013, pouvez vous nous assurer que vous même et  l'ensemble de vos adjoints accepteront de marier des couples homosexuels dans notre Hotel de Ville de Vanves ? Nos administrés sont en droit de connaitre votre position et celle de votre majorité politique…sur cette question sociétale du mariage homosexuel » a-t-il conclu en demandant « une réponse précise et claire »

     

     

    « Je tiens, en premier lieu, à rappeler que le maire a le pouvoir et la mission de célébrer les mariages en sa qualité d’officier d’état civil, exercée au nom de l’Etat, en vertu de l’article L165 du code civil. Il exerce ces fonctions sous le contrôle du ministère de la Justice. Par conséquent, il ne dispose en la matière d’aucun pouvoir d’appréciation et est dans l’obligation de faire respecter la loi. Dans le cas où un maire s’opposerait à l’application d’une loi votée par le Parlement, il encourrait notamment la sanction prévue par l’article L.2122-16 du code général des collectivités territoriales, c’est-à-dire la suspension par arrêté ministériel motivé pour une durée qui n’excède pas un mois, voire la révocation par décret motivé pris en conseil des ministres, pour avoir refusé, dans sa qualité d’officier d’état civil d’appliquer la loi. Le maire pourrait aussi être déclaré démissionnaire d’office, en vertu de l’article L2121-5 du Code Général des Collectivités Territoriales, pour avoir refusé de remplir une mission qui lui est dévolue par la loi. Je suis le Maire, j’applique la loi. La réponse est claire ! » a répondu Bernard Gauducheau

     

    Isabelle Debré, Sénateur et 1ére Maire adjointe de Vanves :

    « Le « mariage pour tous » que s’apprête à imposer la gauche au nom d’une conception erronée de l’égalité des droits fait courir le risque d’un bouleversement majeur de notre société.

    Car il s’agit en effet d’un changement capital : notre civilisation, comme toutes nos religions, a fondé sa conception de la famille, et le droit qui en découle, sur l’union d’un homme et d’une femme.

    Il me semble donc  très dangereux d’introduire dans la précipitation, sans vrai débat et sans consultation des Français, une telle novation dans le principe même de la structure familiale que nous connaissons depuis des siècles.

    Toutefois, afin de satisfaire le désir de reconnaissance par la société des couples homosexuels, une union civile, en mairie, pourrait être célébrée et enregistrée par un officier d’état civil. Les droits en découlant dans un certain nombre de domaines, tels le droit des successions, la fiscalité, les droits à la retraite etc., pourraient alors être calqués sur les droits des couples hétérosexuels.

    Mais ne nous trompons pas : du « mariage pour tous » (formule impropre puisque le mariage consanguin ou la polygamie resteront heureusement interdits), découleront logiquement le droit à l’adoption pour les couples de même sexe et peut-être bientôt, la gestation pour autrui, c'est-à-dire les mères porteuses pour les couples masculins, et la procréation médicalement assistée pour les couples de lesbiennes.

    Rappelons-nous les propos d’Elisabeth Guigou lors de la création du Pacs, refusant fermement et clairement, au nom du gouvernement socialiste de l’époque,  le principe du mariage entre homosexuels.

    Cette évolution prévisible est également dangereuse puisqu’il n’est plus question ici d’intérêt supérieur de l’enfant à grandir dans une famille composée d’un père et d’une mère, mais de satisfaire le désir d’enfant des couples homosexuels. Le « droit à l’enfant » l’emporterait ainsi sur les « droits de l’enfant » qui me semblent pourtant d’une légitimité supérieure. En outre, les débats entre psychiatres, pédopsychiatres et médecins sur la construction mentale de l’enfant prouvent que nous devons aborder ces questions avec prudence et humilité.

    Enfin, comment admettre que les termes de « père » et de « mère » mentionnés dans le code civil soient effacés d’un trait de plume pour être remplacés par celui de « parent1 et parent2».

    C’est pour refuser cette révolution que veut nous imposer la gauche que je me suis engagée aux côtés de l’Entente parlementaire sur la famille et que je demande non seulement un vrai débat mais aussi l’organisation d’un referendum afin que les Français puissent décider eux-mêmes de l’avenir de la société dans laquelle ils veulent vivre.

     

     

    Lucile Schmid conseillère municipale EELV :

    « Je suis en faveur du mariage entre personnes du même sexe. Comme élue je le célèbrerai lorsque la loi aura été adoptée.

    La majorité des débats sur ce sujet me semblent  trop caricaturaux et souvent contradictoires. On y décrit le mariage entre personnes de sexe différent soit comme une manière d'organiser la procréation (ce qu'il n'est pas ou plus comme en témoigne le nombre d'enfants nés hors du mariage), soit comme l'expression d'une fidélité amoureuse qui serait en quelque sorte réservée aux hétérosexuels. Pour moi, il est clair que l'orientation sexuelle n'a rien à voir avec la fidélité, il est clair également que la question du mariage entre personnes du même sexe renvoie inévitablement à celle du souhait d'être  parent et au désir de transmission. Avoir des enfants dans le cadre du mariage, fonder une famille est un désir partagé par des personnes quelle que soit leur orientation sexuelle. 

    Enfin une petite remarque plus personnelle. Il faut cesser de parler du mariage de manière aussi théorique ou simpliste. Le mariage répond à des aspirations individuelles et sociales complexes, différentes selon l'histoire de chaque personne. Pourquoi se marier, ne pas se marier, divorcer, se remarier? Le mariage est autant une histoire intime que publique.

    C'est d'ailleurs là que la politique apparaît souvent déphasée. Sur des sujets profonds comme celui-ci les responsables politiques ont du mal à ne pas être décalés car leur actualité est d'abord guidée par les contraintes économiques, la crise. Comme si les questions sociétales n'étaient qu'une concession indispensable.  C'est l'indice qu'il faut que la politique renoue avec la profondeur et les valeurs éthiques ».

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : GPSO, PDU, PPA, SCRAE… TU VEUX OU TU VEUX PAS !

    Après la validation du CDT (Contrat de Développement Territorial) GPSO par le Comité de pilotage Mardi dernier qui a fait l’objet d’une question orale d’Anne Laure Mondon au Conseil Municipal de Mercredi soir, celui-ci a examiné trois plans ou schémas régionaux concernant les déplacements, la protection de l’atmosphére, le climat, l’air  et l’énergies qui sont soumis actuellement à l’avis de l’ensemble des collectivités territoriales franciliennes

     

    L’opposition PS-PC-EELV a reproché à la majorité municipale que ces avis sur le PDU (Plan de déplacement urbain),  mais aussi sur  le PPA  (Plan de Protection de l’atmosphére) et le SRCAE (Schéma Régional Climat-Air-Energie), soient exactement les mêmes que dans les 6 autres communes constituant GPSO, et que « nous ayons pas des délibérations propres à Vanves » selon Anne Laure Mondon (PS), notamment sur le PDU : « Nous nous sommes interrogé sur son retrait du dernier conseil municipal alors qu’ils sont passé au Conseil Communautaire, une semaine après ». Pierre Toulouse a trouvé ennuyeux cette façon de procéder : « Vous avez recopié ce qu’avaient préparé vos camarades. Vous émettez un avis défavorable à ce qui se  fait notamment à Vanves en matière de vélo. Il y a des recommandations qu’on ne peut pas admettre. C’est une allégorie à la voiture ! » a-t-il tonné en ne souscrivant pas à cette démarche. « Et prendre acte, n’est pas donner un avis » a souligné Lucile Schmid (EELV)  pour qui ce document pose un problème juridique.

     

    « Ce n’est pas un document  facile à ingurgiter… Et puis ce n’est pas le PDU qui sera appliqué et opposable puisqu’il y aura enquête publique. Ce qui est important, est de s’assurer que les demandes soient prises en compte. C’est pourquoi on prend acte en formulant des demandes. Et en fonction des réponses que l’on aura, on se prononcera » a tenté expliquer Bernard Gauducheau (UDI). « Prendre acte, c’est l’accepter, puisque ne donnant pas d’avis, il est considéré come acquis, c’est la procédure » a constaté JC Le Goff (PS). « Si vous ne répondez pas, c’est considéré comme si vous l’acceptiez » a surenchérit Pierre Toulouse (EELV). « Il aurait été préférable d’avoir un avis propre à Vanves » a ajouté JC Le Goff. (PS). Les Verts ont demandé une suspoension de séance, qui a été courte et pendant laquelle Bernard Gauducheau a demandé à ses co-listiers de s’abstenir.  A leur retour Anne Laure Mondon présidente du groupe PS-PC, a déclaré que les deux groupes considérent « que prendre acte, ce n’est pas rendre un avis. Et si vous faites un vote, on ne prend pas part au vote ». Le même exercice s’est déroulé pour le PPA et le SRCAE mais avec un vote unanime du Conseil à chaque fois.

     

    A l’occasion  des questions orales (sans débat) qui marquent la fin du conseil, Anne Laure Mondon s’est étonné des conditions de validation du CDT de GPSO et de la non participatioon des conseillers communautaires à la décision et notamment ceux de l’opposition.  Le maire a rappelé que « suivant les dispositions du décret du 24 juin 2011 relatif  aux CDT, la procédure d'élaboration est conduite par l'Etat, dans un délai très encadré, la décision d'ouverture de l'enquête publique devant intervenir, en l'état des textes en vigueur, en février 2013. Conformément aux termes de la réponse apportée lors de la séance du conseil municipal du 30 mai 2012, un projet de CDT a bien été rédigé sur la base de l'accord cadre signé le 21 mars 2012. Après plusieurs réunions du comité de pilotage, signé le 18 avril 2012 par le Préfet de la Région Ile-de-France, et réunissant, sous la présidence de ce dernier, les exécutifs de chacune des collectivités et les représentant de l'Etat, le projet de CDT a fait l'objet d'une présentation en comité de pilotage le 25 septembre dernier et a d'ailleurs été transmis aux membres de la commission moyens et gestion de l'espace urbain à l'appui de la convocation pour la réunion du 26 septembre 2012   Le projet de CDT a en définitive été validé le 13 novembre courant. Ce document a été remis sur support numérique aux communes et à GPSO, à l'issue de ce comité de pilotage » a-t-il indiqué en annonçant que le Conseil Municipal de Vanves sera appelé à délibérer sur ce projet le 12 décembre prochain qui fera l’objet d’un débat ouvert à tous. « Enfin, le projet de CDT, éventuellement modifié pour tenir compte des avis recueillis et des observations formulées au cours de l'enquête publique, sera soumis à l'approbation du comité de pilotage, avant signature par les différentes parties au contrat ». 

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (suite et fin) : DES SUBVENTIONS ET DES QUESTIONS PERTINENTES

    AUTO LIB : Une sixiéme station devrait être implanté à Vanves. Il était prévu qu’elle soit située dans l’un des deux parkings de la ville. Après étude, la ville a préféré qu’elle soit créé à l’extérieur, car les places dans les parkings sont limitées (80 chacun) dont une partie fait l’objet d’abonnements mensuels et trimestriels, et une autre est dédiée au stationnement des commerçants du marché. Après des débuts difficiles, le nombre d’abonnements croît, avec des stations plus ou moins régulièrement approvisionnés. Moins au métro où les véhicules sont énormément utilisés qu’à la piscine ou rue J.Jaurés vers le parc des expsitions).

     

    CRECHES : Le jardin d’enfants Elphy devrait s’agrandir grâce à la construction d’un bâtiment de 58 m2 au fond du jardin. « Un dossier délicat sur le plan juridique qui a pu être débloqué grâce à la Copropriété » a précisé le maire.  La construction serait réalisée en bois et dotée d’une toiture-terrasse végétalisée. Rappelons que cette association a dévelopé un jardin d’enfants pour les 18 mois/4 ans et un lieu d’accueil enfants-parents ouvert aux enfants de la naissance jusqu’à 6 ans. Le Relais Bergamote devrait voir la mise en place d’ateliers de communication parents-bébé en langue des signes. Ils ont pour objectif de renforcer la communication non verbale entre les parents et leur enfant pour tisser des liens affectufs plus forts. La ville mettra ainsi à disposition de l’association « Signe 2 Mains » le relais Bergamote le samedi marin en période scolaire.  

     

    VANVES INFOS : Le marché relatif aux travaux d’édition du magazine municipal d’informations a été renouvelé et attribué à la société SEQUOIA pour les travaux de maquette et à IME pour les travaux d’impression. « On a choisit les sociétés les plus chéres et avec lesquelles on travaille déjà pour 30 000 € de plus que le précédent contrat » a constaté Pierre Toulouse (EELV) qui s’en étonne d’autant plus que le pays connaît une grave crise. JC Le Goff (PS) s’est étonne que l’appel d’offres ne prévoit pas la version sonore que supporte finalement le CCAS.  Le Conseil Municipal a de surcroît approuvé la mise en maquette et l’impression d’articles consacrés à GPSO dans Vanves Infos au moins dans 5 des 11 numéros paraissant dans l’année. Claire Papy (EELV) en a profité pour revenir sur son cheval de bataille : « Est il possible que GPSO soit mieux identifié  dans le journal ? ». Jean Cyril le Goff (PS) a rappelé que « le Conseil communautaire avait acté la création d’un petit cahier GPSO à insérer dans les revues municipales des communes adhérentes à GPSO ». Bernard Gauducheau (UDI) a répondu qu’il préfére « intégrer les pages GPSO dans Vanves Infos ». Fabian Estallano (PS) a suenchérit en insistant sur le fait que « la visibilité de GPSO n’est pas bonne à cause du choix politique du nom de la communauté d’agglomération ». Claire Pay (EELV) s’est plainte que les journées de l’Energie de GPSO n’ait pas été annoncé dans V.I. « Mais il y a eu des affiches » a répondu le maire

     

    SUBVENTIONS : Le Conseil Municipal a tout d’abord déposé une subvention pour ses événements de rue, braderien, forum desassociations, village des terroirs… « au regard de l’impact positif pour l’image du département que dégage ces événements municipaux ». Il a ensuite atttribué une subvention exceptionnelle au Stade de Vanves, prévue dans le cadre de la convention de paertenariat et d’objectifs récemment signée, notamment lorsqu’intervient une surcharge financière exceptionnelle dûe à la montée en division supérieure d’une équipe.  Ce fut le cas en 2011 pour l’équipe de hand masculine qui montait en Nat.3 (30 000 €), et l’équipe féminine de tennis en Nat.2 (20 000 €). Ces deux subventions ont été reconduuite pour la saison 2012-13. Par ailleurs la section Tennis bénéficie de 1  884 € pour équiper le portour des cours de tennis d’un banc.   

     

    QUESTIONS : 3 questions orales ont été posées à la fin du Conseil Municipal. Claudine Charfe (PC) s’’est inquiétée d’un possible départ de la PMI et de la CASS (circonscription d’action Sociale et sanitaire) de Vanves et des terrains Aristide Briand. « Aucun choix définitif n’a été fait » par le Conseuil Général « qui méne en interne une réflexion » (sur le redéploiement de ses services dans le département). « La commune souhaite bien évidemment leur mantien » a précisé Bernard Roche.  Claire Papy (EELV) a d’ailleurs interrogé le maire sur le devenir des terrains Aristide Briand après le contrat passé avec Seine Ouest Aménagement : « Le contrat a été signé le 7 Août. Sa mission comporte 2 phaees : Confection d’une documentation préalable pendant 4 mois, consultations des constructeurs après décision du Conseil Municipal prévu le 4 Décembre » a indiqué Bertrand Voisine.  Jean Cyril Le Goff PS) en posant une question sur les raisons pour lesquelles l’équipe première de basket se dénomme « Aviators-Vanves » a bien embêté » les services de la mairie qui ont planché sur la réponse qu’a donné David Mahé (Maxime Gagliardi étant absent) pas très satisfaisante : « Le basket est très inspiré des USA. D’où le choix de ce nom qui rappelle le passé avionique d’Issy les Moulineaux »