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conseil municipal - Page 45

  • VŒU DE VANVES A GAUCHE SUR L’HEBERGEMENT D’URGENCE AU CONSRIL MUNICIPAL

    Un vœu sa été soumis par le groupe Vanves à Gauche au conseil municipal d’hier soir, concernant la fin de la prise en charge de certaines familles hébergées à l’hôtel par le 115 (Samu Social), ne répondant plus aux critères prioritaires pour l’hébergement d’urgence. Celles-ci ont reçu une notification d’expulsion qui a fait réagir de nombreuses associations et élus locaux. Ce qui a été le cas pour 3 familles vanvéennes avec 8 enfants comme l’a précisé Patricia Kaazan, maire adjoint chargé des affaires sociales en précisant que la ville de Vanves a demandé la suspension de l’expulsion de ses familles

    Il faut savoir que le Samu social de Paris loue 12 000 chambres chaque soir dans 550 établissements d'Ile-de-France, ce qui représente environ 15 % de l'offre hôtelière. Or, selon Christine Laconde, directrice du Samu social de Paris : «On a épuisé le stock de l'hôtellerie économique». Vanves a été concerné car il y avait au début des années 2010  l’ex-hôtel du parc des Expositions de la rue E. Baudoin (sur la photo)  réquisitionné  pour le Samu social de Paris afin de service de sas d’accueil  des familles. Il avait même la visite du ministre Benoit Apparu en Aoû 2011. Mais sans que la ville de Vanves, à l’époque, ait eu son mot à dire

    Un rapport parlementaire a constaté l'échec des actions de réduction du recours aux nuitées d'hôtel, dont le nombre a doublé depuis 2012 pour atteindre l'équivalent de 40.000 places et plus même. Ainsi, même «si le plan de réduction des nuitées hôtelières semble produire des effets, il permet uniquement de contenir la hausse». La situation n'est pas meilleure pour les structures d'hébergement d'urgence, d'où le sentiment d'une «asphyxie» du dispositif, avec une demande sans cesse en progression, sous l'effet à la fois de la crise économique et de la hausse des demandeurs d'asile». Le rapport rappelle, par exemple, les chiffres du Samu social de Paris montrant que 70% des appels au 115 n'ont pas abouti et que, sur les 30% d'appels traités, 25% ont finalement conduit à des demandes non pourvues en fin de journée. La saturation des dispositifs d'hébergement d'urgence s'explique également par un taux de rotation trop faible sur les places existantes et le manque de solutions à la sortie pour les publics hébergés. Le rapport observe aussi que « La situation particulière des personnes à droits incomplets sur le territoire français mériterait, à ce titre, d'être traitée plus particulièrement, alors que 50% des nuitées d'hôtels à Paris seraient notamment occupées par des ménages dont l'un des membres serait dans cette situation».

    Face à cette situation, le gouvernement a décidé en décembre dernier d’instaurer des contrôles d’identité dans les centres d’hébergement. L’objectif est de faire de la place dans ces centres en réorientant les demandeurs d’asile et en en excluant les déboutés du droit d’asile. A l’annonce de cette mesure, et face à l’instauration d’un contrôle généralisé des étrangers dans des lieux de nombreuses associations ont saisi le défenseur des droits.

    Enfin, des notifications d’expulsion ont été envoyées à des familles comme cela a été le cas dans les Hauts de Seine. Selon le député Gabriel Attal (LREM) la préfecture aurait suspendu les expulsions, et décidé d’examiner au cas par cas la situation de ces familles. «Cela a été brutal, mais on ne va pas quand même mettre des enfants à la rue !» a-t-il conclu. «Tout le monde se rejoint pour dénoncer cette situation catastrophique où se trouvent ces familles. On nous met souvent devant le fait accompli. Lorsque le 115 met des familles à l’hôtel, on n’est pas prévenu, et après on nous demande de réagir » a indiqué le maire en rappelant qu’il a fallu se battre pour avoir des informations de la préfecture sur la cinquantaine de migrants hébergés à Vanves. «Et on est confronté de nouveau à ce genre de situation. On aurait aimé être associé au début du processus » a-t-il conclu

  • BUDGET 2018 DE VANVES : DE GROS OPERATIONS D’EQUIPEMENT ET LE RETOUR DU FEU D’ARTIFICE

    Le temps fort du conseil municipal du 28 Mars dernier, fut le vote du budget 2018 de la commune : 42,52 M€ pour le fonctionnement et 14,92 M€ pour l’investissement dont 9,1 M€ pour l’équipement. Il intervenait à un moment où les collectivités locales sortent d’une phase difficile avec la baisse et le gel des dotations depuis 5 ans comme l’ont constaté le maire de Vanves et son premier adjoint aux finances, grâce aux politiques menées lors du précédent quinquennat comme l’a fait remarqué la présidente du groupe PS « qui a bien permis une gestion rigoureuse et efficace de notre pays, et un retour du déficit  sous la barre des 3% en 2017 alors qu’il était de 5,3% fin 2011 »

    Plusieurs grosses opérations sont inscrites à la piscine (rénovation du carrelage), au PMS André Roche (avec la rénovation de la Tribune et de nouveaux bâtiments tout autour), le gymnase M.Magne, la médiathéque, l’école du parc (travaux d’extension)…en se concentrant sur les actions prioritaires habituelles concernant la petite enfance….avec un retour du feu d’artifice pour un coût supérieur (39 000 €) à celui de 2015(25 000 € ) comme s’en est étonné AL Mondon (PS) « à deux ans des élections municipales ».

    Ils ont expliqué que l’emprunt sera bien évidemment mobilisé en fonction d’une part, du niveau de trésorerie, d’autre part, de l’autofinancement qui sera dégagé sur la section de fonctionnement, des subventions complémentaires susceptibles d’être notifiées dans l’année, et des ventes d’actifs dont le produit pourrait être perçu en 2018 (notamment le foncier de l’angle des rues Mary Besseyre/Guy Moquet, de l’ordre de 5 millions d’€). Un constat réfuté par l’opposition pour qui « la vente des terrains de la rue Mary Besseyre et de la rue Guy Moquet, déduction faite de l’achat d’un local en rez-de-chaussée, de son aménagement en annexe de la bibliothèque et du réaménagement de la bibliothèque existante, ne permettra même de ne flécher qu’environ 200 000 € en autofinancement pour soutenir les autres investissements envisagés en 2018 sur la commune » selon AL Mondon (PS) qui considére que l’autofinancement se trouve au plus bas depuis 2014 (1,75 M€ en 2018 contre 2,4 M€ en 2014 et 2,1 M€ en 2017). Tout en notant un emprunt mobilisable de 7,3 M€ pour 2018, représentant le plus fort emprunt mobilisable depuis 2014 où celui-ci était de 7,9 M€.

  • INSTANCES PARTICIPATIVES DE VANVES : RENFORCER LEURS ROLES ET L’ORGANISATION DES TRAVAUX

    Le groupe socialiste a demandé, lors d’une question orale au conseil miunicipal du 28 Mars dernier, quelles étaient les finalités et les conclusions éventuelles d’un rapport sur les différentes instances participatives de la Ville (Conseils de quartier, Comité de jumelage, Cesev…). Françoise Saimpert, maire adjointe chargée de ses instances, a bien confirmé à Anne Laure Mondon (PS) qu’un rapport interne sur le fonctionnement sur des  différentes instances participatives a effectivement était mené par un cadre de la Commune qui a donné lieu à plusieurs propositions discuté en interne.

    «Son objet était de travailler sur les pistes d’amélioration du fonctionnement de nos organes de participation notamment le CESEV et les conseils de quartier. Pour les conseils de quartier il s’agit de renforcer leur rôle et de favoriser leurs actions notamment en leur donnant plus de lisibilité (possibilité d’intervention en réunions publiques de quartier, meilleure communication sur leurs actions par exemple avec un rapport annuel  présenté en Conseil Municipal) en dynamisant leur action (faire évoluer les échanges d’informations entre les conseils et les services municipaux, moderniser la tenue des réunions avec un soutien venu des services…). Pour le CESEV plusieurs propositions seront faites aux membres actuels avec quelques grands principes concernant notamment l’organisation des travaux (donner la priorité à des groupes de travail plus restreints et à géométrie variable plutôt que des commissions de vingt personnes) le règlement intérieur et les statuts pour trouver plus de souplesse notamment s’agissant des saisies et auto –saisies, la restitution des travaux. Enfin pour renforcer la politique communale en matière de participation locale il a été décidé de nommer un cadre de la commune à titre permanent pour s’occuper,  en lien direct avec les élus concernés, du conseil des seniors,  du CESEV, des conseils de quartier» a t-elle annoncée