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civ - Page 6

  • JACQUES ET ANNIE THOINE : 50 ANS DE VIE DE COUPLE ANCREE DANS LE TERROIR DE VANVES

    « Je dis toujours qu’il faut, pour tenir 50 ans, du respect l’un envers l’autre, de la fidélité, savoir faire des concessions… et s’aimer bien sûr » répond Jacques Thoine, président de la section Pétanque du Stade de Vanves lorsqu’on lui demande comment le couple qu’il forme avec Annie, a tenu pendant 50 ans. D’autant plus que les noces d’or vont se raréfier.

     

    Jacques et Annie Thoine célébrent aujourd’hui à 16H leurs noces d’or à la mairie de Vanves, avec quelques jours de décalage par rapport à la date officielle de leur mariage, le 6 Août 1960. Jacques Thoine ne se souvient pas si c’était le maire Plazanet ou l’un de ses adjoints qui officiait. Il était arrivé à l’âge de 17 ans  Vanves en Juillet 1951 lorsque ses parents avait acheté le café au coin des rues Marcau et Jean Bleuzen où il y a maintenant le square Charles de Gaulle. « J’ai terminé mes études à Malakoff, puis j’ai fait mon service militaire en Algérie d’où je suis revenu en 1957. Comme mon pére était décédé, j’ai aidé  ma mére  à tenir le café ». C’est ainsi qu’il a rencontré Annie qui habitait tout prés, son pére étant  le marchand de bois au charbon qui était alors à l’emplacement du siége de France 3 Paris Ile de France. « Nous avons fait connaissance lors du mariage d’un ami commun  et puis on s’est revu, fréquenté et marié » raconte t-il.  Mais avant  de prendre le relais de sa mére au  café en 1965, il avait pris en gérance une épicerie du côté de Gentilly.

    Ce passionné de cinéma amateur – il est membre du CIV – descrit alors une commune  de Vanves qui était dans les années 50 à l’image de cette banlieue photographié de tous les cotés par Albert Doisneau. « Le  Plateau n’avait rien à voir avec le quartier d’aujourd’hui, car on y trouvait de petits et vieux  immeubles, des pavillons, des rues étroites et mal pavées, beaucoup de petits commerces et d’artisans. L’ambiance était assez populaire avec des bals dans la salle des fêtes de la mairie, un cinéma à l’angle des rues Sadi Carnot et Mary Besseyre où il y a maintenant un parking. J’ai connu les jardins de l’avenue de ferdun où ont étré construit les HLM, les fortifications avec les biffins que le périph a remplacé, et je me rappelle voir ces troupeaux de vaches aller à l’abattoir de Vaufgirard. 50 ans après, Vanves a bien évolué, mais certains coins ont gardé leur aspect d’antan surtout dans les zones pavillonaires situées autour du quartier Le Plateau. On regrette ce commerce et cet artisanat de proximité qui a disparu. Mais on a vu une vie associative se développer énormément dans la ville et qui ont su développer l’animation » témoigne t-il.

     

    Il a été le témoin de cette évolution en tenant le café entre 1965 et 1978 avec son épouse. « On ouvrait dés 6H/6H30 et on fermait vers 23H, car nous avions comme clients les équipes qui faisaient les 3x8 à l’imprimerie CAP à l’emplacement du bâtiment Hachette que l’on a vu construire, les employés de Javel Lacroix dont l’usine était à la place du groupe scolaire Marceau, et ceux du garde meuble qui était là où se trouve l’espace Chenel maintenant, avec ceux des Biscottes Renettes et de la serrurie Fontaine là où se construit la résidence hôtelière. C’était dur car nous faisons finalement 72H chaque semaine. On était loin des 35H. Mais l’ambiance était bonne, sans voyous, ni bagarres… » raconte t-il en reconnaissant qu’en 1978, ils en avaient assez et voulaient faire autre chose : Sa femme est allé travailler dans un bureau, lui chez un thoréfacteur comme commercial, puis chef d’entrepôt avant de rejoindre son beau frére à Clamart où il a été agent Renault…Jusqu’à l’âge de la retraite  

    Aujourd’hui, Jacques et Annie  fêtent leur 50 ans de mariage et s’étonnent peut être d’avoir tenu si longtemps, surtout après avoir exercé ensemble le même métier lorsqu’ils tenaient le café. Car beaucoup de couples ne résistent pas ou difficilement lorsqu’ils vivent et travaillent ensemble 24H sur 24.  Et il reconnait que dans les derniers temps, tenir le bar devenait de plus en plus dur, à cause de l’usure, et provoquait quelques petits désaccords. « C’est pourquoi on a vendu ». Maintenant ils profitent d’une retraite active entre la pétanque, le CIV et la famille bien sûr qui sera là pour ses noces d’or.   

  • A VANVES ET AILLEURS : DES CINEASTES AMATEURS A LA COM !

    LORSQUE LE CIV FETE LES 90 ANS DE SON PERE

    C’était la dernière projection publique du CIV vendredi soir avant les vacances de l’été 2010. Une soirée un peu particulière, parce que ses adhérents fêtaient les 90 ans de leur président d’honneur-fondateur : H.L. Barolet. Ce dernier ne s’y attendait pas bien sûr.  « On a puisé dans nos archives pour raconter l’histoire d’un homme qui a soutenu contre vents et marées le CIV » a déclaré Gérard Bost, son président, dressant le portrait de ce petit homme attachant, avec son appareil toujours en bandouillère, prêt à dégainer,  alerte, sautillant. Il a d’ailleurs réalisé une très joli photo de l’église Saint Remy qu’il devrait envoyer au maire.

    Avant le dîner… d’anniversaire, les cinéastes amateurs lui avaient préparé, quelques films dont un petit bijou : la remise des prix pour la 4éme Coupe de l’Amitié en 1968, avec l’interview du maire de l’époque, André Roche, qui avait 55 ans alors qu’Henri Louis Barolet en avait 48. « Il a été très long à comprendre que c’était un club vanvéen » confiait ce dernier. Un petit film en 8mm que devrait numériser le CIV pour en faire cadeau à la famille Roche,  et même aux archives de la ville. D’autres ont suivis sur les temps forts de ce club marqué toujours par l’amitié même si ce n’était pas le temps de la Coupe, Henri Louis Barolet…confiant alors à tout le monde que « c’est lui qui écrivait les éditoriaux du Maire (alors Gérard Orillard)  pour chaque plaquette de la Coupe de l’Amitié ».

    A la fin de cette projection, il a pris la parole : « Beaucoup d’émotions lorsque j’ai vu nos longues années au CIV qui continue grâce à son équipe ! » a-t-il déclaré en expliquant que « ce mot « amateur » est de trop. Et celui de « professionnel n’est pas mieux ! ». Beaucoup font d’excellents films qui font sauter les barrières ». Car Henri Louis Barolet est intarissable sur ce qu’on appelle malgré tout le cinéma amateur. Sachez quand même que ce petit bout d’homme de 90 ans est passé du 8mm (argentique) au numérique avec la HD et bientôt la 3 D. Et qu’il a toujours autant de passion pour l’image et ceux qui s’y passionnent.

     

     VANVES N’A PLUS DE TRADITION COMMERCIALE !...

    Fabian Estellano commence vraiment à irriter les élus de la majorité municipale qui s’en prennent à lui, notamment dans les commissions qui préparent le prochain conseil municipal du 15 Juin prochain. Ils n’ont pas du tout apprécié le papier « PME à Vanves : Encore des oubliés de la politique actuelle » sur son blog la semaine dernière. Et le maire, en premier, qui confiait  à Vanves Au Quotidien : « Vanves n’a plus de tradition commerciale. Les vanvéens vont maintenant faire leurs courses à Paris, à Issy les Moulineaux, dans les grandes surfaces ou les grands magasins avoisinants ». C’est la raison pour laquelle, lors des dernières réunions publiques, Bernard Gauducheau parlait de « ville résidentielle », ce que ses détracteurs transforment en « ville dortoir ». 

     

    MAIS CULTIVE LA COM QUAND CA LUI SERT !

    Mais il se rattrape en découvrant que les entreprises appartenant au secteur des Médias s’installent à Vanves et en y consacrant 4 pages de Vanves Infos de Juin avec une interview d’un conseil en immobilier en entreprise. Mais c’est le cas depuis bientôt maintenant plus de 20 ans, l’auteur de ses lignes en faisait le constat dans les Vanves Infos des années 90, car Vanves a toujours bénéficié de l’effet « Boulogne » et « Issy » où s’installaient alors les grands de l’audiovisuel et de la communication. Elle se trouve dans cette vallée de la communication qui s’étend tout le long du CD 50 de Montrouge à Boulogne et autour de la Seine du pont d’Issy à celui de saint Cloud et même au-delà.

    Pourquoi la société de production de Julie Lescaut avait choisi  Vanves pour y installer son siége et ses décors en 1994 ?  La proximité de TF1 installée Quai du Point du Jour à Boulogne. Mais voilà, entretemps, elle était devenu gênante pour les riverains, et la ville qui avait d’autres projets sur ce secteur, avec cet argument choc : « Elle ne faisait pas vivre les commerçants du coin ». Et pour cause : « Ces derniers refusaient de servir à des horaires décalés », les équipes de cette série de TF1. Ca leur a d’ailleurs réussi, puisqu’ils (ces commerces) ont maintenant disparus. Comme le célèbre restaurant de la Vie en rose qui avait refusé de devenir la cantine des comédiens et techniciens de la  société UMT alors installé dans les locaux d’Arte Studio parce qu’ils avaient des horaires trop décalés. Cela lui a aussi très réussi à l’époque. Ces anecdotes pour démontrer que Vanves est depuis très longtemps dans le sillage d’Issy et de Boulogne, mais que ces commerçants n’en ont jamais vraiment su en profiter, et cela quelle que soit la couleur (politique) de la mairie.

  • L’ASCENSION A VANVES : UN PONT INTERGENERATIONNEL ENTRE UN MOINS DE 20 ANS ET UN NONAGENAIRE

    UN PRIX DU CIVISME A UN JEUNE VANVEEN

    La commission civisme de l’association des membres de l’ordre National du Mérite du département des Hauts de Seine a créée le prix du civisme attribué à des jeunes ou groupes de jeunes de moins de 18 ans « qui leur est remis pour un acte exemplaire ou pour des engagements personnels, grâce à des parents qui leur ont transmis des valeurs républicaines et civiques en mettant en avant le « Nous » plutôt que le « Je » a indiqué son président.  C’est la seconde fois qu’un jeune vanvéen est mis à l’honneur et a reçu mardi soir à l’hôtel de ville de Vanves en présence de Bernard Gauducheau, d’Isabelle Debré, Guy Janvier et de Xavier Lemaire chargé du CMJ, cette médaille en présence bien sûr de toute sa famille. Il s’agit de Jullien Le Goff, en 3éme au collége Saint Exupery et membre du CMJ depuis 2007. Il est ainsi très engagé sur le plan humanitaire, le devoir de mémoire en participant à des cérémonies patriotiques comme ce fut le cas le 8 Mai dernier lorsqu’il a déposé une gerbe place de la République avec une de ses camarades, et « il est un élément vecteur vis-à-vis des autres jeunes » a indiqué le président de cette Commission qui lui a remis cette médaille qui représente une main qui transmet le savoir comme pour les artisans.

    « Une de nos missions est d’impliquer les jeunes. Et de leur donner la parole lorsque c’est chaque fois possible. Ils ne font pas parti des commentateurs des événements, mais ils s’engagent et agissent, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Je souhaite que tu continues au sein du CMJ et peut être un jour au Conseil Municipal des Adultes pour participer au monde qui nous entoure » a déclaré le maire. « Je ne ferais pas l’éloge du fils mais du père. Car nous travaillons ensemble pour le bien commun des vanvéens (au CCAS) même si nous ne sommes pas toujours d’accord. Mais c’est très agréable de travailler dans cette atmosphére aux affaires sociales » a déclaré Isabelle Debré en parlant de Jean Cyril Le Goff bien sûr, conseiller municipal PS. « Je suis ému, car je viens de terminer et de rendre un rapport sur les mineurs étrangers isolés. Et j’aurais bien voulu mettre ces mains pour illustrer ce rapport. Quand on  voit tous ces jeunes venir en France pour une vie meilleure, je souhaite que chez nous, les jeunes la saisisse, comme toi, Jullien ».

     

    90 BERGES POUR LE FONDATEUR DU CIV

    Alors que le pôle intergénérationnel animé par Pierre Meige donnera son spectacle musicale et poétique à 15H à la Maison de Retraites Larmeroux, désertant ainsi Le Relais de Vanvres, un vanvéen l’investira pour célébrer, en famille, ses 90 ans. Il s’agit bien sûr d’Henri Louis Barolet qui se promène toujours dans les rues de Vanves avec son appareil photo. C’est un personnage de notre commune  qui a dû immortaliser tous les événements heureux et malheureux de notre commune, depuis  l’exode, l’occupation et la Libération – le service des archives Municipales en contient de nombreux exemplaires des photos qu’il a pris - jusqu’à aujourd’hui. Comme cette photo prise du haut de l’immeuble où il habite, entre les rues V.Hugo et S.Carnot  à 40/50 ans de distance sur le paysage de Vanves vers Issy-Meudon

    C’est un enfant du XIVéme qui a rejoint tout de suite Vanves parce que son père était directeur des établissements Javel Lacroix. Ce sont les toiles de maître d’un expert, ami de ses parents, qui lui ont donné ce goût pour l’image, et sa tante qui lui a offert son premier appareil photographique, un 6x9 N&B à soufflets. Depuis, il n’a pas arrêté de se passionner pour l’image qu’il a dans le sang, profitant de ses temps libres pour flâner à Vanves et à Paris, saisir des scènes de la vie quotidienne ou des images insolites, du Lycée Michelet où il a fait ses études à l’industrie automobile (Panhard, Renalt, Ford, Simca, Fiat, Chrysler, Talbot,  Peugeot) où il a travaillé et maintenant à la retraite qu’il a prise en 1981.

    Il a tout vécu de la révolution de la photo et du cinéma de l’argentique au numérique, du 8 mm à la vidéo, jusqu’au DVD,  passant du cinéaste au vidéaste amateur. Et il pourrait en parler pendant des heures avec des tas d’anecdotes à raconter car c’est un homme qui aime passionnément la vie. Enfin, c’est quand même le fondateur du CIV (Ciné Image Vanves) avec cette Coupe de l’Amitiés créée en 1964, qui a participé à de nombreux tournages de films d’amateurs en tant qu’assistant réalisateur ou éclairage. Et ce féru du 7éme art fête ce samedi ses 90 ans en plein festival de Cannes, ce qui est une forme  de clin d’œil pour cet admirateur de Truffaut, Becker, Rohmer, même s’il avoue une préférence pour l’image fixe :  « On y trouve parfois autant de vie et de mouvement que dans l’image animée ». Bon anniversaire, monsieur cinéma de Vanves