Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ccas - Page 10

  • VANVES AU FIL DE L’ETE 2012 : UN ETE CALME, CHAUD ET INTERNATIONAL

    Beaucoup de vanvéens sont maintenant rentrés à moins d’une semaine de la Rentrée scolaire, et retrouvent les soucis habituels pour se garer dans les rues, pour afire leurs courses avec quelques commerces encore fermés jusqu’à la semaine prochaine. Les habitués de SuperMarket Carrefour sur le Plateau découvrent en faisant leurs courses que tous les aliments présentés auparavant dans des rayons réfrigérants ouverts le sont maintenant dans des armoires réfrigérantes encore en cours d’installations. Ceux qui se déplacent en métro ont constaté que la ville avait remis en peinture le tunnel du métro en atttendant une réfection totale du tunnel du métro l’année prochaine afin d’embellir cette entrée de ville (piétonne). Les riverains de la rue J.B.Potin sont encore quelque peu gênés par la fin du chantier de remplacements de tous les candélabres mené par GPSO… etc

     

    La plupart de nos élus sont aussi de retour. Bernard Gauducheau a retrouvé son bureau à la Mi-Août après des vacances en Corse puis dans sa famille. « L’été 2012  s’est globalement passé dans de bonnes conditions. Sauf que, contrairement à 2011 qui avait été particulièrement calme, les quelques troubles qui se sont déroulés à Amiens, ont quelque peu déteint dans un certain nombre de villes françaises. Vanves n’y a pas échappé avec quelques incendies de poubelles ! » confiait il ses derniers jours au Blog Vanves Au Quotidien. L’un de ses incendies de poubelles,  dont l’origine reste encore inconnue,  rue Diderot  a généré quelques dégradations sur l’acceuil de jour Alzeihmer de l’institut Lannelongue. Conséquence : cette salle d’accueil ne sera pas utilisable avant le 15 Octobre le temps de la remettre en état.

     

    UNE SOLUTION : RESIDENTIALISER

    « Je trouve particulièrement dommageable ce genre de délit commis par des auteurs que l’on a toujours du mal à identifer, et qui sont incapables de mesurer la gravité de leurs actes. Malgré toute la vigilance des services de police et municipaux, ces incidents se déroulent toujours à des heurs tardives, la nuit, et ce n’est pas toujours simple de les prévénir, de les anticiper. Des moyens accrus de viligance  ont été mis en place par rapport aux risques d’incendie de poubelles et aux tags qui sont une véritable plaie dans notre ville, sur des immeubles publics ou privés qui ont été souvent remis en état, ravalés pour contribuer à l’embelllissement de la ville » réagissait il en ajoutant : « Malheureusement, ces agissements de quelques individus irresponsables, remettent enquestion cet effort commun général pour que la ville soit bien tenue »

     

    Heureusement certaines copropriétés ont commencés à réagir à ces intrusions, à ces risques de feux de poubelles, à la présence de jeunes individus dans leurs halls. Ainsi l’immeuble du 2 place Kennedy s’est résidentialisé, c'est-à-dire qu’une clôture a été aménagé tout autour de cet immeuble et de ses parkings avec interphone et contrôle d’accès. Ce qui devrait inciter d’autres résidences à le faire notamment rue de Châtillon où certaines nuits de cet été ont été chaudes avec pétards, feux de poubelles… 

     

    UNE COURTE CANICULE

    D’ailleurs Vanves a connu une période de canicule durant presqu’une semaine à la mi-Août. Nos seniors qui sont généralement présents l’été à Vanves, ont pu constater que le CCAS avait  été très réactif grâce au plan anti-canicule mis en place par la ville depuis plusieurs années. « Il montre son efficacité et a permis de ne déplorer aucun incident, avec des interventions, des contacts téléphoniques permanents avec les personnes signalées comme les plus fragiles. Heureusement cette période très éprouvante n’a pas durée très longtemps a été correctement géré sans générer des difficultés » constatait le maire.

     

    500 enfants  et jeunes vanvéens sont partis en  colonies, centres de vacances, camps d’ados ou ont été accueillis dans les centres  de loisirs durant cet été, «  et, ce  sans problèmes particuliers grâce à nos critères de recrutement des animateurs. On ne prend que des gens diplomés et qualifiés qui assurent un bon déroulement des séjours » fait il remarquer, car il n’est pas question dans ce domaine d’avoir un « loupé ».

     

    DES TOURISTES ETRANGERS NOMBREUX

    Enfin, pour les vanvéens qui étaient présents cet été dans leur ville, ils ont constaté une présence plus importante qu’à l’habitude, de jeunes étrangers, durant cet été. Peut ^tre est-ce dû aux résidences hôtelières comme Phenicio studios, Adagio Access (rue J.Bleuzen),  à ces studios occupés par les étudiants durant l’année universitaire dans ces nouvelles résidences construites (notamment rue Raymond Marcheron)  et loués durant les vacances à des étrangers qui cherchent à séjourner une semaine ou plus à Paris.  « C’est l’attractivité de Paris sur le plan touristique qui a des répercussions sur Vanves, d’autant plus qu’elle a une offre hôtelière importante,  sans compter qu’elle est bien desservie par les transports en commun, et permet ainsi d’accueilir plus d’étrangers » explique le maire.

     

    Il est vrai que de nos jours, beaucoup de touristes venant à Paris ,  séjournent dans des hôtels ou des résidences hôtelières en dehors de la Capitale et de l’Ile de France comme le constatent les professionnels du tourisme. Et une revue de la  presse écrite  de cet été le montre : Fin Août, Le Figaro titrait « Paris a attiré plus de touristes que l’an passé », Les Echos : « Le tourisme va mal, sauf à Paris », et Le Parisien : « Les étrangers dopent le tourisme parisien ». Rappelons que  l’Hôtel Mercure est l’un de ceux qui fonctionnent le mieux sur Paris-Ile de France avec un taux de remplissage de 100% toute l’année, grâce à ses touristes étrangers lors des périodes hors salons et congrés.

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (Suite) : DES DEBATS RECURRENTS QUI DATENT !

    Bernard Gauducheau a bien évidemment demandé à ses adjoints d’apporter des réponses aux critiques de l’opposition municipale lors de ce conseil municipal qui a duré 3H Mercredi soir dans une atmosphére quelque peu refroidie dans cette grande salle des fêtes avec ses grandes fenêtres laissant passer l’air froid, et une porte qui doit rester ouverte, sous peine d’annulation des décisions de l’assemblée municipale. Mais les débats se sont prolongés après les orientations budgétaires sur la vidéosurveillance et le CLSPD (Comité Locale pour la Sécurité et la Prévention de la Délinquance)  grâce à Valérie Mathey (PS) qui souhaitait avoir quelques précisions.

     

    Bertrand Voisine, maire adjoint chargé notamment des finances a apporté quelques précisions sur les travaux prévues à l’école maternelle Marceau pour réparer les malfaçons et assurer ses collégues qu’une action en justice sera introduite pour obtenir réparations et éviter de supporter leurs coûts sur son budget. Gérard Laubier, maire adjoint NC,  chargé des bâtiments et des travaux a indiqué que la ville fera des économies sur la consommation d’électricité grâce à la mise en place de systémes de régulation thermiques, de dédection de mouvement, et installera des panneaux solaires notamment sur la piscine… tout en relevant que le coût des fluides a été réduit de 80 000 € l’année dernière. Valérie Vignaud, maire adjoint NC, chargée de la culture,  a bien sûr, répondu aux critiques faîtes sur le théâtre et le festival Artdanthé. « Depuis 4 ans, le budget de la culture a baissé de 20% mais cette baisse a été compensé par la recherche de subventions liées à certains spectacles et pas seulement pour la danse » a-t-elle expliquée en précisant qu’il « est compliqué de savoir ce que veulent les vanvéens. Notre objectif est de susciter leur curiosité par la diversité (de la programmation)».

     

    Isabelle Debré, 1ére adjointe aux affaires sociales est revenu sur la diminution de 60 000 € au CCAS en parlant de « subvention d’équilibre » qui « n’a rien à voir avec la subvention totale », en précisant que « l’on cherche à orienter les dépensses vers les publics les plus fragiles ». Elle a d’ailleurs eu l’occasion de répondre à la seule question orale posée par Jean Cyril Le Goff (PS) et Claudine Charfe (PC) sur le déménagement du libre service social  (LSS) intercommunal du petit séminaire rue de Vanves dans un autre local rue Jean Pierre Timbaud prés d’Auchan à Issy les Moulineaux. Elle a expliquée que ce déménagement est dû au non renouvellement du bail du local de la rue d’Issy, les responsables du Séminaire ayant souhaité récupérer les locaux pour l’affecter à l’université Catholique de Paris, à l’étroit dans ses bâtiments de la rue d’Assas (Paris VIéme). Ce local éloigné de Vanves est provisoire, en attendant de trouver un local plus proche, peut être à l’angle de la rue Chavalier de la Barre et de l’avenue du Général de gaulle. En attendant, des chéques services LSS sont distribués à ceux qui ne peuvent pas se déplacer jusqu’au nouveau local, en ayant évité le car « très stigmatisant ».  Elle a donnée quelques chiffres de la fréquentation par les vanvéens  du LSS depuis son déménagement : 51% la première semaine, 64% la seconde et la troisiéme, 58% la quatriéme….

     

    Valérie Matthey (PS) a donc relancé l’éternel débat sur le bien fondé ou non de la vidéosurveillance à Vanves à l’occasion de l’achat d’une onziéme caméra  antenne relais qui doit servir de secours et non pour ajouter un 11éme site dans la ville. « C’est un débat qui date ! On sait très bien que les caméras n’empêchent pas d’agir. Mais elles permettent de dissuader ou de surveiller. Et la police récupére des informations » a répondu Laurent Lacomére (UMP), maire adjoint chargé de la Sécurité. « Les habitants disent être rassurés par les caméras » a ajouté  Isabelle Debré (UMP). « Mais 20 000 € c’est cher » lui a répondu Valérie Mathey (PS). Du coup Jean Cyril Le Goff (PS) a demandé, de nouveau, une évaluation. « Mais comment avoir des données scientifiques sur quelque chose qui n’est pas quantifiable » s’est interrogé Bernard Gauducheau (NC) qui a reconnu être devenu « un fan de la vidéosurveillance » alors qu’il était réticent au départ. « Nous l’avons lancée en 2005. Il s’est avéré que notre niveau d’insécurité a baissée. En tous les cas, les caméras y ont contribué » a t-il ajouté en parlant de « deux cas concret où les caméras ont permis à la police nationale d’intervenir. Et elles ont empêché les regroupements de bandes qui pourrissaient la vie des riverains à certains endroits. En tous les  cas, nous maintenons ce dispositif pour l’instant ».

     

    Le débar a continuée sur la demande de subvention au titre du CLSPD (Contrat Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance) à la suite des questions de Valérie Mathey (PS)  qui s’étonnait que ses 19 actions dont 4 nouvelles ne concernaient que les jeunes mais pas des actions de lutte ou de prévention contre les violences familiales, le décrochages scolaires… Laurent Lacomére (UMP) a expliqué que toutes les actions n’apparaisssent pas, car on ne demande pas de subventions pour toutes.  Lucile Schmid (EELV) a constaté que les montants des subventions demandées sont plus importants : « Comment ont-elles été  arrêtés ? ». Bernard Gauducheau a expliqué que « la politique de la ville a été déléguée à GPSO depuis quelques mois. Un inventaire a été fait et a montré qu’il y avait une grande disparité de situations d’une commune à l’autre. D’où la difficulté de coordonner. C’est pourquoi il a été proposé de créer un observatoire pour réfléchir à des actions communes en laissant aux villes leurs modes actuels d’interventions ». Il a précisé que « si pour les actions retenues, les sommes demandées ont augmenté, c’est parce que le public a augmenté. Et nos agents sont opérationnels aprés avoir beaucoup tatonné avec des projets qui tiennent la route. Nous commençons à avoir de bons résultats ».  

  • LE FOYER LOGEMENT DANTON : UN QUADRAGENAIRE DE VANVES TRANSFORME EN EHPA

    Il est intéressant de revenir, durant cette semaine de vacances de la Toussaint où l’actualité s’est ralentie,  sur l’audit qui a été confié à l’AREPA (Association des Résidences pour Personnes Agées) pour déterminer les conditions dans lesquelles le foyer Danton  qui est assimilable à un EHPA (Etablissement Hébergeant des Personnes Agées), pourrait obtenir ce statut juridique. Il a été présenté au CCAS le 27 Septembre et surtout le 6 Octobre aux personnes âgées de ce foyer pour les rasssurer.

     

    Il aura bientôt 40 ans car le foyer logement (avec son restaurant) qui a été construit par le Logement Français a ouvert ses portes en 1973/74 avec un conventionnement logement en 1981,  dans un quartier du Plateau en pleine rénovation. Il servait à reloger les personnes âgées expropriées de leur habitat vétuste et détruit par cette vaste opération d’aménagement. Et il avait été conçu à l’époque pour se fondre dans l’habitat collectif.  Il comprenait 82 appartements répartis sur 10 étages gérés directement par le Logement Français, les occupants signant un bail locatif et payant leur loyer 382,65 € pour un studio et 459,22 € pour un deux pièces (aujourd’hui)  directement à cette SA d’HLM. Sur les 83 locataires en Juin 2011, 75 avaient plus de 60 ans, 8 moins de 60 ans.  Un dispositif de réservation des logements à partir des demandes de la commune avait été mis en place en 2000.

     

    Il a connu toute une série de travaux de réhabilitation au cours de ses années avec l’isolation et le ravalement des façades, la transformaton de l’entrée avec boites à lettres, portier et contrôle d’accès, adaptation des logements (barres d’appui, revêtement anti-dérapant), réagencement des abords et des espaces verts, amélioration sans discontinué des services (restaurants, télé-alarme, repas à domicile…)…. Sachant tout d’abord qu’il propose des services identiques à ceux d’un établissement mésdico social mais sans agrément du Conseil Général, payants pour la restauration (entre 4 et 8 € pour le déjeuner) et gratuits pour les autres offerts par le CCAS, sauf l’esthétique et la pédicure. Ensuite que le budget total de fonctionnement de ce foyer se monte pour le CCAS à 279 738 dont 221 810 pour les salaires du personnel et 57 928 de charges diverses ( location du logement du gardien, alimentation, achats des repas,  animation…).

     

    Un audit a donc été confié à l’AREPA (Association des Résidences pour Personnes Agées) pour déterminer les conditions dans lesquelles ce foyer qui est assimilable à un EHPA pourrait obtenir ce statut juridique. Les normes prévoient qu’il ne peut avoir plus de 6 étages alors qu’il en a 10. L’audit propose de réaliser cet EHPA avec les 50 logements du rez-de-chaussée au 6éme étage pour accueillir 58 réidents. Ils seront mis à disposition de personnes âgées de plus de 60 ans autonomes ou semi-autonomes qui signeront un contrat de séjour  avec le gestionnaire  et s’acquitteront d’une redevance équivalant au montant actuel du loyer avec des charges pour les résidents anciens ou d’un tarif d’équilibre pour les nouveaux entrants. Sachant que le gestionnaire s’acquittera d’un loyer auprès du propriétaire et réglera l’ensemble des charges lovatives, d’entretien courant, de remise en état du ogement et de gros entretien.  Pour les 32 logements des 4 étages supérieurs (du 7éme au 10éme étage), ils seront loués à un public de moins de 60 ans qui signeront un contrat locatif avec le propriétaire.   

     

    L’audi préconise des travaux pour rendre conforme les parties communes du rez-de-chaussée aux normes ERP pour favoriser la régularisation du statut de l’établissement et des mesures pour optimiser sa gestion (modification de l’irganisation quotidienner, convention de partenariat avec le CCAS pour maintenir l’animation au niveau actuel et ouvrir l’établisement aux personnes âgées extérieures,  installlation d’un systéme de téléalarme individuel, relié à un plateau d’appel d’urgence Europ Assistance, modification de la convention APL du Logement Français pour diminuer le reste à charge des résidents.

     

    Lors de la réunion avec les résidents de ce foyer, le maire les a rassuré sur plusieurs points notamment durant la période transitoire : Aucun résident ne sera mis dehors, car la municipalité laissera les logements se libérer naturellement. Ceux des étages supérieurs pourront descendre lorsqu’un logement aux étages inférieurs se libérera. Et leurs conditions de logement ne seront pas modifié, ni les services auxquels ils ont droit, et sans surcoûts. Chaque contrat de séjour sera à durée indéterminé. Quand leur état de santé ne sera plus en adéquation avec cet EHPA, ils seront aidés et conseillés pour rechercher une structured’accueil plus adéquate en liaison avec les enfants et les proches. Chaque résident doit être reçu individuellement pour étudier justement sa situation individuelle.