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ccas - Page 10

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (suite) : Le point sur le devenir du Foyer Danton

    Le Foyer Danton est revenu sur le devant de l’actualité à l’occasion d’une question orale de Jean Cyril Le Goff (PS) et Claudine Charfe (FdeG/PC) possée par cette dernière :  « Au printemps 2011, vous avez fait réaliser un audit sur le foyer Danton. En septembre 2011, les conclusions de cet audit actaient que les 6 premiers étages de ce foyer seraient transformés en EHPA. La gestion de cet EHPA a été confiée à  AREPA. La mise en œuvre de ce nouveau dispositif devait se faire progressivement en concertation avec les locataires du foyer. N’ayant pas obtenu d’informations sur cette mise en œuvre ni au conseil municipal ni au Conseil d’Administration du CCAS, nous aimerions savoir: Combien de résidents  ont accepté de signer le contrat avec AREPA? Combien ont refusé? Combien de personnes ont quitté la résidence et ont souhaité être relogés dans un logement social? » a-t-elle demandée ainsi que des précisions concernant le personnel communal travaillant au foyer Danton, « puisque trois choix leur étaient offerts: une mise à disposition auprès du gestionnaire en conservant leur statut de fonctionnaire ou un recrutement directement par le gestionnaire ou un reclassement dans un autre service municipal par mobilité interne »

     

    Isabelle Debré a apporté les précisions suivantes : « Le travail préalable au transfert de gestion se poursuit avec les 3 partenaires concernés : l’AREPA (éventuel gestionnaire) et le Logement Francilien (propriétaire) et pour la ville le CCAS et le service du logement. La dernière réunion avec ces partenaires a eu lieu le 17 octobre dernier. Parallèlement le Conseil général est régulièrement informé de l’avancée du dossier. Tous les résidents, du rez de chaussée au 6 ème étage, ont été reçus en entretien individuel. Ces entretiens ont été conduits par un représentant de l’AREPA, du logement francilien avec la responsable de la résidence. Ces rendez-vous ont permis d’expliquer aux intéressés les modalités du transfert de gestion et particulièrement son impact individuel: ils passeront du statut de locataire au statut de résident et leur bail locatif sera remplacé par un contrat de séjour. Un modèle de contrat vierge leur a été remis. Les résidents du 7 ème au 10 ème étage ont été reçus à la demande. Le transfert de gestion est prévu au 1er trimestre. Les locataires seront à nouveau sollicités pour la signature de leur contrat de séjour.2 relogements pour des personnes de moins de 65 ans sont en cours de traitement au service du logement. Le personnel de la résidence est régulièrement informé de l’avancée de ce dossier. ce dernier est cependant  dans l’attente des propositions de l’AREPA ».

  • VANVES AU FIL DE L’ETE 2012 : UN ETE CALME, CHAUD ET INTERNATIONAL

    Beaucoup de vanvéens sont maintenant rentrés à moins d’une semaine de la Rentrée scolaire, et retrouvent les soucis habituels pour se garer dans les rues, pour afire leurs courses avec quelques commerces encore fermés jusqu’à la semaine prochaine. Les habitués de SuperMarket Carrefour sur le Plateau découvrent en faisant leurs courses que tous les aliments présentés auparavant dans des rayons réfrigérants ouverts le sont maintenant dans des armoires réfrigérantes encore en cours d’installations. Ceux qui se déplacent en métro ont constaté que la ville avait remis en peinture le tunnel du métro en atttendant une réfection totale du tunnel du métro l’année prochaine afin d’embellir cette entrée de ville (piétonne). Les riverains de la rue J.B.Potin sont encore quelque peu gênés par la fin du chantier de remplacements de tous les candélabres mené par GPSO… etc

     

    La plupart de nos élus sont aussi de retour. Bernard Gauducheau a retrouvé son bureau à la Mi-Août après des vacances en Corse puis dans sa famille. « L’été 2012  s’est globalement passé dans de bonnes conditions. Sauf que, contrairement à 2011 qui avait été particulièrement calme, les quelques troubles qui se sont déroulés à Amiens, ont quelque peu déteint dans un certain nombre de villes françaises. Vanves n’y a pas échappé avec quelques incendies de poubelles ! » confiait il ses derniers jours au Blog Vanves Au Quotidien. L’un de ses incendies de poubelles,  dont l’origine reste encore inconnue,  rue Diderot  a généré quelques dégradations sur l’acceuil de jour Alzeihmer de l’institut Lannelongue. Conséquence : cette salle d’accueil ne sera pas utilisable avant le 15 Octobre le temps de la remettre en état.

     

    UNE SOLUTION : RESIDENTIALISER

    « Je trouve particulièrement dommageable ce genre de délit commis par des auteurs que l’on a toujours du mal à identifer, et qui sont incapables de mesurer la gravité de leurs actes. Malgré toute la vigilance des services de police et municipaux, ces incidents se déroulent toujours à des heurs tardives, la nuit, et ce n’est pas toujours simple de les prévénir, de les anticiper. Des moyens accrus de viligance  ont été mis en place par rapport aux risques d’incendie de poubelles et aux tags qui sont une véritable plaie dans notre ville, sur des immeubles publics ou privés qui ont été souvent remis en état, ravalés pour contribuer à l’embelllissement de la ville » réagissait il en ajoutant : « Malheureusement, ces agissements de quelques individus irresponsables, remettent enquestion cet effort commun général pour que la ville soit bien tenue »

     

    Heureusement certaines copropriétés ont commencés à réagir à ces intrusions, à ces risques de feux de poubelles, à la présence de jeunes individus dans leurs halls. Ainsi l’immeuble du 2 place Kennedy s’est résidentialisé, c'est-à-dire qu’une clôture a été aménagé tout autour de cet immeuble et de ses parkings avec interphone et contrôle d’accès. Ce qui devrait inciter d’autres résidences à le faire notamment rue de Châtillon où certaines nuits de cet été ont été chaudes avec pétards, feux de poubelles… 

     

    UNE COURTE CANICULE

    D’ailleurs Vanves a connu une période de canicule durant presqu’une semaine à la mi-Août. Nos seniors qui sont généralement présents l’été à Vanves, ont pu constater que le CCAS avait  été très réactif grâce au plan anti-canicule mis en place par la ville depuis plusieurs années. « Il montre son efficacité et a permis de ne déplorer aucun incident, avec des interventions, des contacts téléphoniques permanents avec les personnes signalées comme les plus fragiles. Heureusement cette période très éprouvante n’a pas durée très longtemps a été correctement géré sans générer des difficultés » constatait le maire.

     

    500 enfants  et jeunes vanvéens sont partis en  colonies, centres de vacances, camps d’ados ou ont été accueillis dans les centres  de loisirs durant cet été, «  et, ce  sans problèmes particuliers grâce à nos critères de recrutement des animateurs. On ne prend que des gens diplomés et qualifiés qui assurent un bon déroulement des séjours » fait il remarquer, car il n’est pas question dans ce domaine d’avoir un « loupé ».

     

    DES TOURISTES ETRANGERS NOMBREUX

    Enfin, pour les vanvéens qui étaient présents cet été dans leur ville, ils ont constaté une présence plus importante qu’à l’habitude, de jeunes étrangers, durant cet été. Peut ^tre est-ce dû aux résidences hôtelières comme Phenicio studios, Adagio Access (rue J.Bleuzen),  à ces studios occupés par les étudiants durant l’année universitaire dans ces nouvelles résidences construites (notamment rue Raymond Marcheron)  et loués durant les vacances à des étrangers qui cherchent à séjourner une semaine ou plus à Paris.  « C’est l’attractivité de Paris sur le plan touristique qui a des répercussions sur Vanves, d’autant plus qu’elle a une offre hôtelière importante,  sans compter qu’elle est bien desservie par les transports en commun, et permet ainsi d’accueilir plus d’étrangers » explique le maire.

     

    Il est vrai que de nos jours, beaucoup de touristes venant à Paris ,  séjournent dans des hôtels ou des résidences hôtelières en dehors de la Capitale et de l’Ile de France comme le constatent les professionnels du tourisme. Et une revue de la  presse écrite  de cet été le montre : Fin Août, Le Figaro titrait « Paris a attiré plus de touristes que l’an passé », Les Echos : « Le tourisme va mal, sauf à Paris », et Le Parisien : « Les étrangers dopent le tourisme parisien ». Rappelons que  l’Hôtel Mercure est l’un de ceux qui fonctionnent le mieux sur Paris-Ile de France avec un taux de remplissage de 100% toute l’année, grâce à ses touristes étrangers lors des périodes hors salons et congrés.

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (Suite) : DES DEBATS RECURRENTS QUI DATENT !

    Bernard Gauducheau a bien évidemment demandé à ses adjoints d’apporter des réponses aux critiques de l’opposition municipale lors de ce conseil municipal qui a duré 3H Mercredi soir dans une atmosphére quelque peu refroidie dans cette grande salle des fêtes avec ses grandes fenêtres laissant passer l’air froid, et une porte qui doit rester ouverte, sous peine d’annulation des décisions de l’assemblée municipale. Mais les débats se sont prolongés après les orientations budgétaires sur la vidéosurveillance et le CLSPD (Comité Locale pour la Sécurité et la Prévention de la Délinquance)  grâce à Valérie Mathey (PS) qui souhaitait avoir quelques précisions.

     

    Bertrand Voisine, maire adjoint chargé notamment des finances a apporté quelques précisions sur les travaux prévues à l’école maternelle Marceau pour réparer les malfaçons et assurer ses collégues qu’une action en justice sera introduite pour obtenir réparations et éviter de supporter leurs coûts sur son budget. Gérard Laubier, maire adjoint NC,  chargé des bâtiments et des travaux a indiqué que la ville fera des économies sur la consommation d’électricité grâce à la mise en place de systémes de régulation thermiques, de dédection de mouvement, et installera des panneaux solaires notamment sur la piscine… tout en relevant que le coût des fluides a été réduit de 80 000 € l’année dernière. Valérie Vignaud, maire adjoint NC, chargée de la culture,  a bien sûr, répondu aux critiques faîtes sur le théâtre et le festival Artdanthé. « Depuis 4 ans, le budget de la culture a baissé de 20% mais cette baisse a été compensé par la recherche de subventions liées à certains spectacles et pas seulement pour la danse » a-t-elle expliquée en précisant qu’il « est compliqué de savoir ce que veulent les vanvéens. Notre objectif est de susciter leur curiosité par la diversité (de la programmation)».

     

    Isabelle Debré, 1ére adjointe aux affaires sociales est revenu sur la diminution de 60 000 € au CCAS en parlant de « subvention d’équilibre » qui « n’a rien à voir avec la subvention totale », en précisant que « l’on cherche à orienter les dépensses vers les publics les plus fragiles ». Elle a d’ailleurs eu l’occasion de répondre à la seule question orale posée par Jean Cyril Le Goff (PS) et Claudine Charfe (PC) sur le déménagement du libre service social  (LSS) intercommunal du petit séminaire rue de Vanves dans un autre local rue Jean Pierre Timbaud prés d’Auchan à Issy les Moulineaux. Elle a expliquée que ce déménagement est dû au non renouvellement du bail du local de la rue d’Issy, les responsables du Séminaire ayant souhaité récupérer les locaux pour l’affecter à l’université Catholique de Paris, à l’étroit dans ses bâtiments de la rue d’Assas (Paris VIéme). Ce local éloigné de Vanves est provisoire, en attendant de trouver un local plus proche, peut être à l’angle de la rue Chavalier de la Barre et de l’avenue du Général de gaulle. En attendant, des chéques services LSS sont distribués à ceux qui ne peuvent pas se déplacer jusqu’au nouveau local, en ayant évité le car « très stigmatisant ».  Elle a donnée quelques chiffres de la fréquentation par les vanvéens  du LSS depuis son déménagement : 51% la première semaine, 64% la seconde et la troisiéme, 58% la quatriéme….

     

    Valérie Matthey (PS) a donc relancé l’éternel débat sur le bien fondé ou non de la vidéosurveillance à Vanves à l’occasion de l’achat d’une onziéme caméra  antenne relais qui doit servir de secours et non pour ajouter un 11éme site dans la ville. « C’est un débat qui date ! On sait très bien que les caméras n’empêchent pas d’agir. Mais elles permettent de dissuader ou de surveiller. Et la police récupére des informations » a répondu Laurent Lacomére (UMP), maire adjoint chargé de la Sécurité. « Les habitants disent être rassurés par les caméras » a ajouté  Isabelle Debré (UMP). « Mais 20 000 € c’est cher » lui a répondu Valérie Mathey (PS). Du coup Jean Cyril Le Goff (PS) a demandé, de nouveau, une évaluation. « Mais comment avoir des données scientifiques sur quelque chose qui n’est pas quantifiable » s’est interrogé Bernard Gauducheau (NC) qui a reconnu être devenu « un fan de la vidéosurveillance » alors qu’il était réticent au départ. « Nous l’avons lancée en 2005. Il s’est avéré que notre niveau d’insécurité a baissée. En tous les cas, les caméras y ont contribué » a t-il ajouté en parlant de « deux cas concret où les caméras ont permis à la police nationale d’intervenir. Et elles ont empêché les regroupements de bandes qui pourrissaient la vie des riverains à certains endroits. En tous les  cas, nous maintenons ce dispositif pour l’instant ».

     

    Le débar a continuée sur la demande de subvention au titre du CLSPD (Contrat Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance) à la suite des questions de Valérie Mathey (PS)  qui s’étonnait que ses 19 actions dont 4 nouvelles ne concernaient que les jeunes mais pas des actions de lutte ou de prévention contre les violences familiales, le décrochages scolaires… Laurent Lacomére (UMP) a expliqué que toutes les actions n’apparaisssent pas, car on ne demande pas de subventions pour toutes.  Lucile Schmid (EELV) a constaté que les montants des subventions demandées sont plus importants : « Comment ont-elles été  arrêtés ? ». Bernard Gauducheau a expliqué que « la politique de la ville a été déléguée à GPSO depuis quelques mois. Un inventaire a été fait et a montré qu’il y avait une grande disparité de situations d’une commune à l’autre. D’où la difficulté de coordonner. C’est pourquoi il a été proposé de créer un observatoire pour réfléchir à des actions communes en laissant aux villes leurs modes actuels d’interventions ». Il a précisé que « si pour les actions retenues, les sommes demandées ont augmenté, c’est parce que le public a augmenté. Et nos agents sont opérationnels aprés avoir beaucoup tatonné avec des projets qui tiennent la route. Nous commençons à avoir de bons résultats ».