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armistice

  • L’EVENEMENT POLITIQUE A VANVES CE WEEK-END : DES MARCHEURS DANS LA RUE

    Pas très fin d’avoir choisi comme lancement de campagne, un week-end mémoriel, alors que la France et Vanves rend hommage à tous ses combattants morts pour leur pays, des poilus aux OPEX avec demain, l’inauguration par Emmanuel Macron du monument érigé parc Citroen rendant hommage à ces soldats français morts en opération extérieures, comme ce fut le cas encore au Mali, voilà une semaine. Sans oublier le 49e anniversaire du décés du Général de Gaulle célébré samedi matin square Marceau par un dépôt de gerbe de quelques vanvéens gaullistes dont Isabelle Debré, et le 30e anniversaire de la Chute du Mur de Berlin dont parle énormément les médias. Mais il fallait bien choisir une date pour déclarer et annoncer la candidature de Sévérine Edou (LREM), avec cette distribution de tracts des marcheurs, vendredi sur le Plateau, au métro, et devant Carrefour Market, samedi au carrefour de l’Insurrection. Et annoncer toute une série de réunions thématiques les samedis de Novembre dans les cafés de Vanves

  • LENDEMAINS D’ARMISTICE A VANVES – 1 : LES SOUCIS DU QUOTIDIEN AVEC LE RETOUR DES POILUS

    Après avoir rappelé au fil de l’actualité, tous les événements de la guerre 1914-1918 qui se sont déroulés voilà cent ans, à  Vanves et à Paris à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », le blog de Vanves au Quotidien va continuer en abordant cette période des lendemains de l’armistice : «Dans l'immédiat après-guerre, la date souvenir de l'armistice va se vivre dans la douleur et la sobriété. Dans un grand silence également qui plane sur le pays. Les blessures sont encore fraîches, les conséquences sociales de la perte des hommes également. C'est un moment solennel où l'on se recueille. Ce sentiment va aller crescendo avec l'inauguration des monuments aux morts qui permettront d'avoir un lieu collectif où se rassembler et où évoquer les disparus et leur courage. Ce sentiment va perdurer jusqu'à la Seconde Guerre mondiale »  écrit Véronique Goloubinoff chargée d’études documentaires Fonds Première Guerre Mondiale à ECPAD.

    Dés les jours qui ont suivi l’armistice, Vanves a retrouvé ses soucis du quotidien : Le conseil municipal du 23 Novembre 1918 votait un budget «d’attente» de 972 965 frs pour 1919, selon son rapporteur «en raison des événements de guerre qui touchent à leurs fins». Mais surtout, il votait un crédit de 25 000 frs pour la création d’un monument aux morts et de mesures diverses qui pourront être prises « pour perpétuer la mémoire des soldats de Vanves morts au champ d’honneur ». Il saisissait la commission départementale des dommages de guerre, pour les dégats du cimetière et de la rue Danton en demandant respectivement 3891 frs et 1500 frs. Il décidait de baptiser certains rues pour perpétuer le souvenir de la victoire : Av Foch ( allée du progrés), Joffre (ex-Liberté), Gallieni ( rue du Parc), rue Clemenceau (ex-rue du Plateau devenu rue Gambetta, la rue Georges Clemenceau actuelle étant l’ex-sentier des Nouzeaux), Pétain (ex-de la Manufacture devenue la rue Mary Beyssere), de la Marne (ex-rue du Château), rue de Verdun (ex-Francois 1er), avenue des alliés (une partie, haute,  de la rue Antoine Fratacci ) et avenue du Président Wilson (sur l’autre partie basse de cette rue). Frédéric Pic avait proposé l’attribution du nom de Jean Jaurés à une rue de Vanves pour « glorifier l’homme qui s’était fait l’apôtre du droit contre la force ». Mais il a retiré sa proposition afin qu’elle ne soit pas prise pour une manifestation politique susceptible de diviser le conseil municipal. Justice lui sera rendu plus tard

    La municipalité relancait un nouveau projet d’assainissement général de la commune ajourné à cause de la guerre, c’est-à-dire, l’établissement d’un réseau d’égout sur tout son territoire. Il demandait à la société ECFM concessionnaire de l’éclairage de le remettre en fonction, tel qu’il existait au jour de la mobilisation, tout en reconnaissant qu’il ne pourra se faire que pas érape, en raison des difficultés d’approvisionnements  et de trouver de la mai d’œuvre. Et il supprimait toutes les indemnités pour cherté de la vie voté durant la guerre.. Enfin, c’est à cette époque que les fameuses fortifications (là où s’installérent les chiffonniers et biffins jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale avant d’être utilisé pour aménager  le bd périphérique) étaient démolis par les prisonniers allemands.   

    Durant toute cette période, les poilus revenaient et reprenaient leur place, quelquefois difficilement, dans la vie familiale, à Vanves, comme ailleurs  «avec des épouses qui, bon gré mal gré, ont pris les responsabilités dévolues aux chefs de famille, des enfants qui ont perdu un temps leur père ou n’ont jamais connu sa présence »… «Les démobilisés estiment enfin qu’ils ne peuvent rien communiquer de leur expérience à ceux qui n’ont pas partagé les mêmes souffrances, les mêmes peurs, la même solidarité avec les camarades. Une partie des six millions et demi d’anciens combattants (environ un homme adulte sur deux) trouvent cependant dans les associations un moyen d’exprimer leur solidarité et leurs revendications au sein de la société française. Leur état d’esprit se caractérise avant tout par la fierté d’avoir «tenu» dans l’épreuve, en s’accrochant à leurs positions, comme à Verdun, pour empêcher la masse des troupes allemandes de se déverser sur le pays. Ils ressentent infiniment plus la satisfaction du devoir accompli que l’exaltation de l’exploit guerrier, même si tous n’y ont pas été insensibles. Plus la guerre s’éloigne, plus se renforce chez la majorité d’entre eux un patriotisme très pacifique, voire pacifiste, marqué avant tout par la condamnation de la guerre, et un rejet de tout ce qui peut la faciliter : notamment le militarisme, l’exaltation de l’héroïsme guerrier voire même, dans certains cas extrêmes, il est vrai, de l’honneur qui fait préférer la mort à la servitude» indique l’historien François Giet.

     

     

     

  • LES ANNIVERSAIRES DE L’ANNEE 2018 A VANVES : VOILA 100 ANS, EN 1918, GROSSE BERTHA ET ARMISTICE

    Vanves Au Quotidien, comme c’est le cas, chaque année à cette période de l’année, poursuit son petit rappel de quelques anniversaires qui marqueront cette année 2018, tout au long de cette semaine, en terminant avec 1918, le centenaire de l’Armistice  

    A Vanves, ce jour là, le lundi 11 Novembre,  un Conseil municipal extraordinaire était convoqué à 21H. Aristide Duru, maire de Vanves, avait assisté à la séance historique de l’Assemblée Nationale devant laquelle Georges Clemenceau a fait connaître les conditions de l’Armistice et le résultat de la victoire. Il a donné lecture des dites conditions à l’assemblée municipale qui occupe7 pages du compte rendu de cette réunion, et qui a été acclamé. Le Conseil Municipal saluait alors la mémoire de ceux qui sont morts pour la France et décidait de mettre à l’étude plusieurs projets : un monument aux morts au cimetière, un tableau à la Mairie destiné à perpétuer le souvenir des héros dans la commune. Il saluait le retour à la « Mére Patrie » de l’Alsace et de la Lorraine. Ce n’est que plus tard que la plaque artistique « indestructible » destinée à perpétuer les noms des enfants morts pour la France a été inauguré le 2 Novembre 1919 par Aristide Duru. D’autres plaques commémoratives seront apposées dont 2 à l’église Saint Remy inaugurées le 30 Octobre 1921.  Et ce sera plus long pour le monument aux morts,

    Cette dernière année de la Grande Guerre sera particulièrement éprouvante et dramatique, avec une nouvelle vague de bombardements par avion sur la capitale qui durera jusqu’en septembre, les troupes prussiennes se rapprochant de Paris une nouvelle fois en étant revenue jusqu’à la Marne.  Le 23 mars 1918 marque le premier tir sur Paris de la «grosse Bertha», mortier de 420 mm qui fera énormément de dégâts à Paris et dans sa banlieue, les Allemands ayant pris Montdidier à 80 km de Paris. Les journaux pangermanistes reprirent leur campagne de 1914 pour la « destruction méthodique » de la capitale de la France. Mais les Allemands n'avaient en réalité qu'un très petit nombre de ces gros canons, 6 au plus, que l'usure, les accidents et les coups heureux de l'artillerie lourde des Français mirent souvent hors d'usage.

    De la fin de mars aux premiers jours d'août, 44 journées de bombardement ont été recensés, avec environ 200 « points de chute », sans compter les obus tombés dans la banlieue, faisant 900 morts ou blessés. Les dégâts matériels furent considérables et l'auraient été bien davantage sans les précautions prises pour préserver les monuments (barricades en planches ou en maçonnerie, sacs de terre, etc.) et mettre en sûreté les trésors artistiques. Vanves a été touché tout comme Paris, Châtillon, et dés le premier jour où un obus est tombéau 71 rue du 4 septembre, puis le 30 Mai dansle cimetière municipal, le 5 Août sur un pavillon et un atelier faisant 2 morts et 8 blessés