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  • GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS DE MAXIME GAGLIARDI : « A 61 ans, il me semble en pleine forme et fait preuve au quotidien de dynamisme et d’opiniâtreté »

    Quinze ans après l’élection de Bernard  Gauducheau (UDI) comme maire,  qu’en est il. Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demander leur avis à des élus et des ex-élus  de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées dans le blog du  16 Mars dernier.  C’est au tour de Maxime Gagliardi, maire adjoint chargé des sports et président du groupe Les Républicains du Conseil Municipal

    Vanves Au Quotidien - Que retenez-vous des 15 ans de Bernard Gauducheau  à la mairie ?

    Maxime Gagliardi : « Une gestion en bon père de famille des deniers des Vanvéens qui a permis de contenir singulièrement la pression fiscale et de réaliser de nombreux investissements.Une présence de chaque jour sur le terrain à l’écoute de nos concitoyens avec une volonté d’améliorer leur quotidien. Trois  belles réussites me viennent à l’esprit : l’Ilôt CABOURG, la renommée désormais internationale du Festival ART DANTHE et l’ODE, le nouveau Conservatoire.  On pourrait ajouter la mise en place d’une démocratie participative avec la démultiplication de réunions publiques et des lieux de rencontres et d’échanges avec les Vanvéens.

    Depuis 1989, Bernard Gauducheau mène son action municipale, porté par le sens de l’intérêt général. Il a réussi l’union du Centre et de la Droite Républicaine depuis 2001,  comme en témoigne l’ensemble des délibérations votées à l’unanimité depuis cette date lors des conseils municipaux. Avec Isabelle Debré (sénateur –Premier Adjoint pendant 14 ans), ils ont symbolisé cette entente parfaite des élus municipaux aux yeux des Vanvéens. C’est cet esprit d’union qui nous anime aujourd’hui et qui perdurera tant que j’aurai l’honneur de présider le Groupe Municipal des élus Républicains. En effet,  cette union de la majorité municipale nous permet avec efficacité de réaliser nos engagements de campagne électorale et de ne pas se perdre dans les méandres paralysants de la division.

    VAQ - N’est-ce pas trop long 15 ans ?

    M.G. : « Les Vanvéens ne le pensent pas… si je m’en réfère aux résultats électoraux. Et eux seuls peuvent en décider, cela s’appelle la Démocratie ! C’est eux qui choisissent la durée des mandats des élus. A 61 ans, Bernard Gauducheau me semble en pleine forme et fait preuve au quotidien de dynamisme et d’opiniâtreté. Il puise son énergie dans sa volonté de tenir ses engagements de campagne et de se projeter dans l’avenir avec de nombreux projets encore à réaliser.

    VAQ - Ne faut-il pas limiter les mandats ?

    M.G. : « Comme Bruno Lemaire et ses soutiens, je suis pour le mandat unique et la limitation du cumul des fonctions.

    Dans un premier temps, il suffirait de limiter le cumul des indemnités à celle du mandat principal pour avoir un appel d’air et un renouvellement profond du personnel politique. Car qui peut croire que la France manque de talents au point que le Ministre de la Défense cumule une présidence de région. Ouvrons les portes, oxygénons le débat public, notre démocratie ira mieux et nos concitoyens retrouveront le chemin des urnes.

    Il faut cependant être réaliste : pour aboutir à cette remise en question du système politique actuel, il faut que le prochain Président de la République organise  un référendum dès le but de son mandat. En effet, seuls les Français pourront mettre fin à ce phénomène. Imaginez vous vraiment que les élus qui vivent dans ce monde dépassé soient capables de scier la branche sur laquelle ils sont assis ???

    Il faut une vraie réforme avec une remise à plat de l’ensemble du fonctionnement de notre Démocratie et assumer que celle-ci ait un prix. Pour que cette réforme soit un succès structurel et attire de vrais talents, un statut de l’Elu doit être mis en place, intégrant : formation continue, aide au retour à l’emploi, retraite, couverture sociale mais aussi revalorisation des indemnités, entre autres… En parallèle, la refonte du millefeuilles territorial doit être réalisée après une phase d’expérimentation et une adaptation des institutions en fonction des besoins des territoires. En clair, aller vers une démocratie libérale décentralisée tournant le dos à une République jacobine sclérosée, devenue une véritable monarchie républicaine reproduisant ses élites de génération en génération.

  • GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS D’UN CHALLENGER : ANTONIO DOS SANTOS

    Quinze ans après l’élection de Bernard Gauducheau (UDI) comme maire, qu’en est il. Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demander leur avis à des élus et des ex-élus de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées dans le blog du 16 Mars dernier. C’est au tour du challenger du maire à l’élection municipale de 2014 : Antonio Dos Santos secrétaire de la section PS de Vanves.

    Vanves Au quotidien - Que retenez-vous en bien ou en négatif des ces 15 ans ?
    Antonio Dos Santos : « On est obligé de constater que bon nombre de vanvéens se satisfont de sa présence en ville et du fait qu’il se consacre exclusivement à ses mandats, en apparence sans aspérités et avec le souci de bien faire. En réalité, sa gestion manque cruellement d’anticipation et de définition des réelles priorités. C’est ainsi que, malgré les alertes successifs, la dette s’est inexorablement accrue et que la baisse prévisible des dotations n’a pas été anticipée … au bénéfice de quelques « mesurettes » et d’un renvoi régulier de la responsabilité vers d’autres niveaux. Les citoyens moins avertis se laissent prendre au leurre d’une proclamée stabilité fiscale alors que, mieux informés, ils pourraient participer à des arbitrages utiles ou les comprendre ; mais pour cela il faut de la clarté et une réelle écoute des citoyens.

    VAQ - N’est-ce pas trop long 15 ans ? Ne faut-il pas se limiter à 2 mandats ?
    A.D.S. : « Sur une vie c’est court, mais pour une fonction politique et de façon continue c’est beaucoup, le risque d’usure et d’éloignement de la réalité n’est pas négligeable. La tentation d’éviter tout ce qui peut faire obstacle à l’échéance électorale suivante n’est pas étrangère à la forme dont certains sujets sont traités. D'autant que diriger une ville ce n'est pas simple, demande de l'énergie, des efforts de renouvellement et de l’ouverture d’esprit. C’est évidement et en premier lieu aux électeurs de le dire, et ils ont reconduit Bernard Gauducheau encore en 2014. Je défendais alors le non cumul des mandats, celui de maire allant de pair avec beaucoup d’autres fonctions prenantes et importantes. Limiter dans la durée une fonction élective de premier rang à deux mandats successifs, est assurément une piste à explorer et suffisante pour installer des projets; d’autres pays ont pris ces dispositions pour éviter les habitudes, renouveler la classe politique et la rendre plus proche des citoyens et de la vie réelle.

  • GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS D’UN DOYEN DECU, LAURENT LACOMERE

    Quinze ans après l’élection de Bernard  Gauducheau (UDI) comme maire,  qu’en est il. Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demander leur avis à des élus et des ex-élus  de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées hier et confirmées par de nouvelles instructions en haut lieu données ces derniers jours. C’est au tour du doyen du Conseil Municipal de 2001 et 2008,  Laurent Lacomére qui pourrait bien être amené à re-siéger puisqu’il était le dernier de la liste de la majorité en 2014, avec ses démissions successives

    « S’il était tombé sous ma patte lorsque j’étais un patron, je mettrais comme annotation du genre : « Adepte de l’exercice solitaire du pouvoir, de tendance despotique et bobo ! » qu’il a accentué au fil des années afin d’être seul à diriger selon une manière pyramidale, devenant ainsi un super directeur général des services. Mais il aurait été normal qu’il convoque un ou plusieurs adjoints maires pour travailler sur un projet comme on le fait dans n’importe quelle entreprise  » confie Laurent Lacomére. « Malgré tout, il a réalisé Cabourg, la remise à niveau d’une ville totalement à l’abandon, grâce à son adhésion à GPSO. IL est vrai que l’état des rues, de l’éclairage, était déplorables, les circuits électriques étaient dans un était incroyable, pêtant de tous les côtés. Il a aussi remis en état tous les locaux municipaux, les école n’étant pas aux normes de sécurités, certains locaux ayant dû être désiamantés, sans parler des vestiaires de certains services (Espaces verts, propreté). Il a vraiment remis Vanves à niveau » reconnaît il   

    « Mais il a fait des choix arbitraires en ce qui concerne la construction des tennis couverts, l’ouverture grâce à l’achat d’ex-magasins,  de petites salles de réunions de quartiers avec Latapie, La Tuilerie… sans parler de Panopée qui n’est pas conforme au niveau sonore,  au lieu de consacrer un budget conséquent pour agrandir la salle de théâtre Le Vanves qui aurait été digne de ce nom pour recevoir 400 à 450 spectateurs, l’entretien d’une équipe de basket coûteuse, l’extension du jumelage, et surtout une augmentation de la population vanvéenne grâce à une densification diffuse – et non visible – de son tissu urbain.  Enfin, il a promis l’accès du parc du lycée Michelet avec beaucoup de désinvolture, sans résultats probants. Sans parler du mur anti-bruit le long de la voie ferrée qui n’a pas vu le jour encore. Et je ne parle du maintien de la dette de la commune à un haut niveau.  Ce n’est pas catastrophique, mais il hypothéque les budgets de la ville pour les 15 à 20 ans à venir » constate t-il en parlant d’un véritable échec au niveau du commerce : « Pas de poissonnier ! Pas un seul boucher dans le cette ancien en dehors d’un charcutier-traiteur…. »

    « Si l’on instituait une limitation du mandat des maires, il n’y aurait plus de maires dans nos 36 700 communes, beaucoup faisant 30 ans de mandat. Par contre, il est certain que pour exercer une fonction national, il faut être passé par la case maire ou au minimum maire adjoint d’une commune importante » indique t-il en prenant l’exemple d’Isabelle Debré qui est maintenant sénateur et même vice présidente de la haute assemblée. « Elle a tout appris grâce au terrain, et à l’expérience au sein de la mairie »