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  • GAUDUCHEAU MAIRE DEPUIS 15 ANS : L’AVIS D’ANNE LAURE MONDON (PS)

    Quinze ans après l’élection de Bernard  Gauducheau (UDI) comme maire,  qu’en est il. Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demander leur avis à des élus et des ex-élus  de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées dans le blog du  16 Mars dernier.  C’est au tour de Anne Laure Mondon, président du groupe PS au conseil municipal (entre Nadége Azzaz et Philippe Dos Santos lors des Régionales) 

    Vanves Au Quotidien - Que retenez-vous en bien ou en négatif de ces 15 ans ?

    Anne Laure Mondon : « En tant qu’élue « minoritaire » je dois reconnaître que le dialogue est possible et constructif avec Bernard Gauducheau.  C’est un point positif qui mérite d’être souligné car il n’en est pas ainsi dans toutes les communes. Il sait écouter son opposition et nos échanges sont généralement très respectueux. Et c’est en faisant preuve d’écoute face aux élus de l’opposition de l’époque et à un collectif proposant une alternative à son projet d’origine qu’une des plus belles réalisations a pu voir le jour : l’espace Cabourg !

    Toutefois les choix politiques qui ont été les siens depuis plusieurs années ont engendré une baisse importante des marges de manœuvres et capacités financières de la Ville. Il l’a annoncé il y a quelques jours sur son blog, il proposera au Conseil municipal du 30 mars une hausse de la fiscalité de 3%. Hausse qu’il impute bien évidemment uniquement aux baisses des dotations de l’Etat et hausse de la péréquation.Mais cela fait plus de 3 ans qu’à chaque Débat d’Orientation Budgétaire et chaque vote du Budget nous pointons du doigt les effets qu’allaient inévitablement engendrer la hausse des emprunts et des charges financières qui ont diminué notre capacité d’autofinancement et d’épargne. Les dépenses ont été trop importantes par rapport aux recettes escomptées. Nous proposions depuis plusieurs années de se concentrer sur les actions prioritaires de la commune (enfance, petite enfance, jeunesse etc.) et de diminuer certaines dépenses notamment en matière de communication ! Demain la hausse des taxes foncières et d’habitation proviendra bien en grande partie de ses choix de gestion ! C’est un peu ma marotte mais il s’agit là d’une question importante !

    VAQ - N'est-ce pas trop long 15 ans ? Ne faut-il pas limiter les mandats des maires à deux ?

    A.L.M. : « Deux mandats sont pour moi nécessaires pour pouvoir mener à bien certains projets et avoir le temps de mettre en place et d’installer durablement certaines politiques. Lors des prochaines élections municipales de 2020, il aura siégé 19 ans… Sans nul doute il est nécessaire de pouvoir renouveler les instances quelles qu’elles soient, cela vaut à droite comme à gauche, pour insuffler de nouvelles visions et permettre aussi à la société civile de pouvoir s’investir sans penser que la gouvernance de la Cité ne peut être l’affaire que de quelques-uns. Après il y a la question du cumul des fonctions, et sur ce point il y a du pour et du contre. Certains cumuls sont légitimes et peuvent apporter un « plus » à la gestion de la Ville… Comme toujours la question est de trouver un juste milieu.

  • GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS D’UN CHALLENGER : ANTONIO DOS SANTOS

    Quinze ans après l’élection de Bernard Gauducheau (UDI) comme maire, qu’en est il. Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demander leur avis à des élus et des ex-élus de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées dans le blog du 16 Mars dernier. C’est au tour du challenger du maire à l’élection municipale de 2014 : Antonio Dos Santos secrétaire de la section PS de Vanves.

    Vanves Au quotidien - Que retenez-vous en bien ou en négatif des ces 15 ans ?
    Antonio Dos Santos : « On est obligé de constater que bon nombre de vanvéens se satisfont de sa présence en ville et du fait qu’il se consacre exclusivement à ses mandats, en apparence sans aspérités et avec le souci de bien faire. En réalité, sa gestion manque cruellement d’anticipation et de définition des réelles priorités. C’est ainsi que, malgré les alertes successifs, la dette s’est inexorablement accrue et que la baisse prévisible des dotations n’a pas été anticipée … au bénéfice de quelques « mesurettes » et d’un renvoi régulier de la responsabilité vers d’autres niveaux. Les citoyens moins avertis se laissent prendre au leurre d’une proclamée stabilité fiscale alors que, mieux informés, ils pourraient participer à des arbitrages utiles ou les comprendre ; mais pour cela il faut de la clarté et une réelle écoute des citoyens.

    VAQ - N’est-ce pas trop long 15 ans ? Ne faut-il pas se limiter à 2 mandats ?
    A.D.S. : « Sur une vie c’est court, mais pour une fonction politique et de façon continue c’est beaucoup, le risque d’usure et d’éloignement de la réalité n’est pas négligeable. La tentation d’éviter tout ce qui peut faire obstacle à l’échéance électorale suivante n’est pas étrangère à la forme dont certains sujets sont traités. D'autant que diriger une ville ce n'est pas simple, demande de l'énergie, des efforts de renouvellement et de l’ouverture d’esprit. C’est évidement et en premier lieu aux électeurs de le dire, et ils ont reconduit Bernard Gauducheau encore en 2014. Je défendais alors le non cumul des mandats, celui de maire allant de pair avec beaucoup d’autres fonctions prenantes et importantes. Limiter dans la durée une fonction élective de premier rang à deux mandats successifs, est assurément une piste à explorer et suffisante pour installer des projets; d’autres pays ont pris ces dispositions pour éviter les habitudes, renouveler la classe politique et la rendre plus proche des citoyens et de la vie réelle.

  • GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS D’UN BENJAMIN OPPOSANT, GABRIEL ATTAL

    Quinze ans après l’élection de Bernard  Gauducheau (UDI) comme maire,  qu’en est il ? Le Blog Vanves Au Quotidien a demandé leur avis à des élus et des ex-élus  de tous bords politiques (3 par tendance politique)  qu’il fera paraître au fil des jours. Mais voilà, certains ont refusé et ont exprimé leur refus, en expliquant qu'ils n'ont pas d'avis et en renvoyant vers le maire en bon disciple municipal, d’autres pas encore ou peut être jamais. C’est pour cette raison que si les lecteurs ont l’impression d’un parti pris du blog, c’est tout simplement  parce qu’on a conseille (en haut lieu) de ne pas répondre, ni parler aux blogs d’informations locales, mais ce n’était pas l’objectif au départ de Vanves Au Quotidien qui donne la parole à tout le monde. Mais on ne s’interdira pas de parler de ses 15 ans de maire. Et nous commençons par l’un des benjamins du Conseil : Gabriel Attal (PS)

    Vanves Au Quotidien - Que retenez-vous en bien ou en négatif de ces 15 ans ?

    Gabriel Atal : « Je vais surtout parler des cinq derniéres années. Car quand Bernard Gauducheau a été élu, j'avais 10 ans à peine, et je ne vivais pas encore à Vanves. Bernard Gauducheau est quelqu'un qui maîtrise bien ses dossiers, qui connaît et aime notre ville. C'est une qualité indéniable que j'ai pu mesurer depuis mon élection. J'ajouterais qu'il a su s'entourer de personnalités de qualité, ouvertes, pour former son équipe municipale. S'agissant des aspects moins positifs de son bilan, je dirais que le confort de ses réélections l'a conduit à une sorte d'immobilisme, à l'absence vision ou d'initiatives novatrices pour dynamiser Vanves. Des commerces ferment, peu ouvrent. La qualité des services municipaux n'a pas augmenté, leur diversité non plus, alors même que leurs tarifs augmentent, tout comme les impôts locaux. Des quartiers comme celui du Plateau sont délaissés. Bref, j'ai le sentiment que notre ville s'endort un peu...

    VAQ - N'est-ce pas trop long 15 ans ? Ne faut-il pas se limiter les mandats des maires à deux ?

    G.A. : « Le mandat de Maire n'est pas un mandat de gestionnaire. Il doit être saisi comme l'opportunité de porter une vision, et de la traduire concrétement sur un territoire. Il peut permettre de transformer le quotidien de ses administrés. Tout cela, ça ne se fait pas en quelques mois. Il faut du temps. 15 ans, ce n'est pas trop long si ce sont 15 années utiles à affronter les nouveaux défis, à préparer l'avenir. 15 ans, c'est en revanche trop long pour une simple gestion de "bon pére de famille", parce que les territoires voisins ne nous attendent pas pour avancer, pour entrer pleinement dans le XXIe siécle.

    Le renouvellement des élus est essentiel, au niveau national comme au niveau local. C'est la raison pour laquelle je suis favorable au non-cumul des mandats. Au non-cumul des fonctions, comme l'a décidé le Gouvernement : à partir de l'an prochain, il ne sera par exemple plus possible de cumuler un mandat de Député avec celui de Maire. Mais je suis aussi favorable au non-cumul d'un même mandat dans le temps. Par exemple, je considère qu'un Maire ne devrait pas pouvoir faire plus de 3 mandats successifs. Ce n'est que face à cette règle que les Maires seront réellement encouragés à faire émerger des talents, une relève pour préparer l'avenir