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GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS D’UN CHALLENGER : ANTONIO DOS SANTOS

Quinze ans après l’élection de Bernard Gauducheau (UDI) comme maire, qu’en est il. Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demander leur avis à des élus et des ex-élus de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées dans le blog du 16 Mars dernier. C’est au tour du challenger du maire à l’élection municipale de 2014 : Antonio Dos Santos secrétaire de la section PS de Vanves.

Vanves Au quotidien - Que retenez-vous en bien ou en négatif des ces 15 ans ?
Antonio Dos Santos : « On est obligé de constater que bon nombre de vanvéens se satisfont de sa présence en ville et du fait qu’il se consacre exclusivement à ses mandats, en apparence sans aspérités et avec le souci de bien faire. En réalité, sa gestion manque cruellement d’anticipation et de définition des réelles priorités. C’est ainsi que, malgré les alertes successifs, la dette s’est inexorablement accrue et que la baisse prévisible des dotations n’a pas été anticipée … au bénéfice de quelques « mesurettes » et d’un renvoi régulier de la responsabilité vers d’autres niveaux. Les citoyens moins avertis se laissent prendre au leurre d’une proclamée stabilité fiscale alors que, mieux informés, ils pourraient participer à des arbitrages utiles ou les comprendre ; mais pour cela il faut de la clarté et une réelle écoute des citoyens.

VAQ - N’est-ce pas trop long 15 ans ? Ne faut-il pas se limiter à 2 mandats ?
A.D.S. : « Sur une vie c’est court, mais pour une fonction politique et de façon continue c’est beaucoup, le risque d’usure et d’éloignement de la réalité n’est pas négligeable. La tentation d’éviter tout ce qui peut faire obstacle à l’échéance électorale suivante n’est pas étrangère à la forme dont certains sujets sont traités. D'autant que diriger une ville ce n'est pas simple, demande de l'énergie, des efforts de renouvellement et de l’ouverture d’esprit. C’est évidement et en premier lieu aux électeurs de le dire, et ils ont reconduit Bernard Gauducheau encore en 2014. Je défendais alors le non cumul des mandats, celui de maire allant de pair avec beaucoup d’autres fonctions prenantes et importantes. Limiter dans la durée une fonction élective de premier rang à deux mandats successifs, est assurément une piste à explorer et suffisante pour installer des projets; d’autres pays ont pris ces dispositions pour éviter les habitudes, renouveler la classe politique et la rendre plus proche des citoyens et de la vie réelle.

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