Quinze ans après l’élection de Bernard Gauducheau (UDI) comme maire, qu’en est il. Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demander leur avis à des élus et des ex-élus de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées hier et confirmées par de nouvelles instructions en haut lieu données ces derniers jours. C’est au tour du doyen du Conseil Municipal de 2001 et 2008, Laurent Lacomére qui pourrait bien être amené à re-siéger puisqu’il était le dernier de la liste de la majorité en 2014, avec ses démissions successives
« S’il était tombé sous ma patte lorsque j’étais un patron, je mettrais comme annotation du genre : « Adepte de l’exercice solitaire du pouvoir, de tendance despotique et bobo ! » qu’il a accentué au fil des années afin d’être seul à diriger selon une manière pyramidale, devenant ainsi un super directeur général des services. Mais il aurait été normal qu’il convoque un ou plusieurs adjoints maires pour travailler sur un projet comme on le fait dans n’importe quelle entreprise » confie Laurent Lacomére. « Malgré tout, il a réalisé Cabourg, la remise à niveau d’une ville totalement à l’abandon, grâce à son adhésion à GPSO. IL est vrai que l’état des rues, de l’éclairage, était déplorables, les circuits électriques étaient dans un était incroyable, pêtant de tous les côtés. Il a aussi remis en état tous les locaux municipaux, les école n’étant pas aux normes de sécurités, certains locaux ayant dû être désiamantés, sans parler des vestiaires de certains services (Espaces verts, propreté). Il a vraiment remis Vanves à niveau » reconnaît il
« Mais il a fait des choix arbitraires en ce qui concerne la construction des tennis couverts, l’ouverture grâce à l’achat d’ex-magasins, de petites salles de réunions de quartiers avec Latapie, La Tuilerie… sans parler de Panopée qui n’est pas conforme au niveau sonore, au lieu de consacrer un budget conséquent pour agrandir la salle de théâtre Le Vanves qui aurait été digne de ce nom pour recevoir 400 à 450 spectateurs, l’entretien d’une équipe de basket coûteuse, l’extension du jumelage, et surtout une augmentation de la population vanvéenne grâce à une densification diffuse – et non visible – de son tissu urbain. Enfin, il a promis l’accès du parc du lycée Michelet avec beaucoup de désinvolture, sans résultats probants. Sans parler du mur anti-bruit le long de la voie ferrée qui n’a pas vu le jour encore. Et je ne parle du maintien de la dette de la commune à un haut niveau. Ce n’est pas catastrophique, mais il hypothéque les budgets de la ville pour les 15 à 20 ans à venir » constate t-il en parlant d’un véritable échec au niveau du commerce : « Pas de poissonnier ! Pas un seul boucher dans le cette ancien en dehors d’un charcutier-traiteur…. »
« Si l’on instituait une limitation du mandat des maires, il n’y aurait plus de maires dans nos 36 700 communes, beaucoup faisant 30 ans de mandat. Par contre, il est certain que pour exercer une fonction national, il faut être passé par la case maire ou au minimum maire adjoint d’une commune importante » indique t-il en prenant l’exemple d’Isabelle Debré qui est maintenant sénateur et même vice présidente de la haute assemblée. « Elle a tout appris grâce au terrain, et à l’expérience au sein de la mairie »