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andré santini - Page 25

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : LORSQUE ISABELLE DEBRE JOUE LA VIGIE UMP

    Le débat sénatorial sur le Grand Paris n’est pas terminé, il se poursuivra après les vacances parlementaires, c'est-à-dire le 26 Avril à 15H, comme l’a annoncé Gérard Larcher, président du Sénat ce matin à 2H45. Pourtant le projet de loi ne comporte que 29 articles. Mais 239 amendements avaient été déposés. Il reste ainsi une dizaine d’articles à examiner. Mais le plus gros s’est passé entre Mardi et cette nuit, entrecoupé par l’examen d’autres textes législatifs.

     

    Le débat a même pris une drôle de tournure durant la soirée de Jeudi à minuit pour être interrompu à 1H30,   après une interruption due aux questions au gouvernement puis à l'examen d'un autre projet de loi, ce qui a suscité de vives réactions le lendemain.   De re-chef Vendredi matin, les débats étant suspendus quelques instants par le président de séance Bernard Frimat (PS), car les sénateurs étaient trop peu nombreux dans l'hémicycle, comme il l’avait constaté alors qu’Isabelle Debré qui siégeait et représentait le groupe UMP. « Je demande si le Sénat est en état de siéger. Nous ne pouvons travailler dans ces conditions alors qu'il reste 200 amendements à examiner. Si l'équilibre politique n'est pas rétabli, je suspendrai la séance et je réunirai les présidents de groupe ! » a déclaré alors le président de séance. « Hier matin, le ministre a fait une excellente intervention à laquelle j'avais préparé une réponse. Mais il y a eu la pause du déjeuner, puis les questions au Gouvernement, puis un autre projet de loi, et celui-ci n'est revenu que vers minuit. C'est trop tard pour moi, qui ai besoin de bien dormir » répliquait un sénateur Vert suscitant cette réaction d’un collégue UMP : « Faites-nous perdre du temps en racontant votre vie ! »- « Je veux dire que ce n'est pas une façon de nous faire travailler. Je n'ai pu dire l'excellente réponse que j'avais préparée. On nous parle du monde, on évoque un budget de 35 milliards, et l'on serait à deux minutes près pour une si vaste ambition ? ».

    Du coup, pour éviter d'être en minorité sur un amendement de suppression d'un article présenté par le groupe communiste, Isabelle Debré, au nom de l’UMP a dû demander au dernier moment un scrutin public. Puis M. Frimat a dû recompter plusieurs fois pour savoir qui avait la majorité dans l'hémicycle pour deux amendements de suite présentés par la gauche. Finalement les amendements n'ont pas été adoptés. Extraits : M. le président : «  J'ouvre le scrutin sur l'article 4 »  - Isabelle Debré : « Scrutin public ! » - M. le président : «  Il fallait le demander avant. ! On ne va pas continuer comme cela ! Je suspends la séance et je réunis les présidents des groupes ». La séance, suspendue à 10 h 30, reprend à 10 h 40. M. le président : « « J'ai consulté les présidents de groupe, et nous sommes tous convenus que nos conditions de travail étaient loin d'être idéales » .Mme Nicole Bricq (PS) : » C'est le cas depuis hier ! ». M. le président : «  Le scrutin public sur l'article 4 a été demandé trop tard. Exceptionnellement, mais afin que ce débat se poursuive dans l'harmonie, j'use de mes pouvoirs pour accepter cette demande ».

     

    PAS DE MELI MELO

    Isabelle Debré qui était présente chaque matin, avait eu une autre occasion de s’illustrer durant ce débat, notamment jeudi matin, lors d’échanges entre les sénateurs et Jean Pierre Fourcade. Extraits : « Vous ne nous impressionnez nullement lorsque vous nous accusez de bloquer le débat, d’autant que nous discutons d’un amendement de M.Dallier, membre de votre majorité. Nous avons perdu du temps, soit, mais à cause des scrutins publics car votre camp, qui se veut résolument moderne en voulant faire la ville… » expliquait David Assouline (PS) lorsqu’Isabelle Debré s’écria : « Oui, nous la voulons… » - «…a deserté la séance publique » - « Mais nous sommes là » a-t-elle répliqué » - « Nous, nous sommes présents, et nous demandons que le Parlement soit respecté » lui a-t-il répondu. Du coup, Jean Pierre Fourcade (UMP), rapporteur du projet demandait d’éviter « le méli-mélo, sinon nos concitoyens nous reprocheront d’avoir mal travaillé » - « très bien ! un peu d’ordre ! » s’exclama Isabelle Debré – « Un peu d’ordre pour éviter le méli-mélo disent mes collégues. Mais quoi ! Ce n’est pas moi qui ait intitulé ce texte «Le Grand Paris » dont on avait imaginé un temps de centrer le titre sur la seule question des transports » expliquait alors Philippe Dallier (UMP).  

     

    UNE VICTIME : ANDRE SANTINI

    Sur la base des 19 articles déjà adoptés, le Sénat a notamment voté la fin du débat public sur le projet de la région Arc Express dès la promulgation de la loi, plusieurs taxes nouvelles pour financer la double boucle de métro automatique autour de Paris d'un coût estimé à 21,4 milliards d'euros (en investissement) et la fixation par le préfet d'objectifs « territorialisés » pour la création de 70.000 logements par an en Ile-de-France. Enfin, il a rétablit la limite d'âge de 65 ans pour le futur président de la Société du Grand Paris – qui doit être notamment chargé de réaliser la double boucle du métro automatique -  après une discussion de plus d'une heure sur un amendement du groupe socialiste qui demandait la suppression de la dérogation figurant dans le texte. La dérogation avait été introduite à l'Assemblée nationale par un amendement de Jean-Christophe Lagarde (NC) qui devait profiter, selon les élus de gauche, au député-maire d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) André Santini (NC), âgé de 69 ans.

    Le rapporteur du projet de loi sur le Grand Paris, Jean-Pierre Fourcade (UMP), s'était prononcé à titre personnel pour le maintien de la limite d'âge. Le secrétaire d'Etat Christian Blanc (région capitale) s'était dans un premier temps borné à dire: « sans commentaire », avant de déclarer: « Je n'aime pas la tournure que prend la discussion, ce n'est pas acceptable, pas convenable » David Assouline (PS) – « On a tout intérêt à ce que la continuité de direction soit assuré durant 13 ans. Ce n’est pas sérieux de considérer qu’on aira une image dynamique » - puis Dominique Voynet (Verts) défavorables revenant à la charge – « On prend l’habitude que le président de la République place des amis » -  de nombreux sénateurs sont intervenus. Certains comme Yves Pozzo di Borgo (NC) se sont déclarés favorables à la dérogation – « L’efficacité du travail de la commission permanente est le fruit de toute une expérience. Je ne rappellerais pas l’âge de M.Fourcade » - et Serge Dassault (UMP), bien sûr qui vient de fêter ses 85 ans, pour sa part affirmait : « à 85 ans, on n'est pas forcément gâteux, ne faites pas de sélection par l'âge, s'il vous plaît ».

     

  • AUJOURD’HUI A VANVES ET AILLEURS : CHEMIN DE CROIX ET MILITANTISMES

    VENDREDI SAINT : CHEMIN DE CROIX

     

    Cette journée particulière pour les catholiques sera marquée par deux séries de célébration à Vanves : Le Chemin de Croix à 12H15 à Saint François et à 15H à Saint Remy, la célébration de la Passion à 19H chez les bénédictines et à 20H30 à Saint François. « C’est au cours de l’office du Vendredi Saint qu’est lu le récit de la passion selon Saint Jean. Les fidéles sont invités à vénérer la Croix du Christ, celle qui donnera la vie, la vie en Dieu, les Sacrements. Le jeûne du Vendredi Saint comporte deux aspects : C’est tout d’abord un jeune de deuil pour le jour de ma mort du Christ, mais c’est aussi un jeûne pascal afin d’avoir faim du Christ, pour disposer le cœur à mieux accueillir le Seigneur ressuscité ».

     

     

    LENDEMAINS DE REGIONALES : APPEL AU MILITANTISME

     

    Entre les séances de thérapie de groupes, lundi dernier avec François Fillon,  et de calinothérapie avec Nicolas Sarkozy Mercredi à son retour de Washington,  André Santini (NC) notre député  a tiré les leçons du scrutin régional lors d’un dîner débat organisé à l’initiative de Paul Subrini (UMP), Vice président, et auxquels assistaient quelques vanvéens. « C’est un peu courageux de nous réunir après cette brillante victoire. J’ai comparé les chiffres de 2004 avec ceux de 2010 : Nous l’avions emporté de 47,5% sur 44% à la gauche. On avait 3,5 points d’avance. Mais entretemps, nous avons perdu Asnières et Colombes. Ce qui aura des conséquences aux Sénatoriales » a t-il constaté. « En 2004, nous avions mené une campagne dynamique. Mais cette fois-ci je ne commandais pas. Pour moi, Valérie Pécresse a été une découverte. C’est une femme courageuse. Mais beaucoup n’ont rien fait pour l’aider et certains lui ont savonné la planche ! Dans les Hauts de Seine, nous avions l’ineffable Kaltenbach qui a été balancé entre les deux tours. Et il s’est retrouvé dernier Vice Président de la Région, chargé de l’internationale. C’est lui qu’on va envoyer à Santiago du Chili, et à nouakchott se balader sur les ânes » s’est il moqué  avant de redevenir sérieux et de penser aux prochaines échéances. « Je ne suis pas sûr que tout le monde ait fait le lien entre cette élection et celle d’après. Il y aura des métastases   avec les cantonales et les sénatoriales. Méfiez-vous ! Il va falloir faire campagne en reprenant le chemin des marchés, des sorties de métro, du porte à porte. Je vois demande de faire pression. Je vois les Etats Majors faire de la thérapie de groupe. Mais il faudrait plutôt qu’ils fassent du porte à porte, retrouvent le terrain. Réveillez-vous. Il faut retrouver le militantisme ! ».

    Auparavant, Frédéric Lefebvre, porte parole de l’UMP avait reconnu « que la majorité avait vécu des moments difficiles. Mais les capitaines, on les reconnait lorsqu’il y a des vents contraires ! Il n’y a eu de 6 départements où la majorité présidentielle était en tête. Les vents contraires étaient là. Mais la gauche n’est pas de retour » a-t-il expliqué en parlant de « pourcentages trompeurs » : « On nous a expliqué que c’était le retour du FN ! Dans les Hauts de Seine, l n’y a aucun élu, ni en IDF alors qu’auparavant il y avait un groupe au conseil régional. Il a fait 1,2 millions de voix de moins qu’en 2004 et il est passé de 154 à 118 élus. Le Front de Gauche a perdu 90 élus. Europe Ecologie a augmenté ses voix et ses élus car ils avaient offert une nouvelle donne aux français. 1 français sur 2 n’est pas aller voter, et on les a rencontré avec André Santini, Et ils nous ont expliqué  « La Région ne sert à rien ! Arrêté de vous battre entre vous ! » préoccupés surtout par des problèmes d’emplois ». 

  • LENDEMAINS DE VOTE ET DE SOIREE ELECTORALE A VANVES

    Après le dépouillement des bulletins de vote dans les 19 Bureaux de Vanves, certains élus de la majorité ou de l’opposition municipale ont rejoint les différentes soirées électorales organisées par les deux listes. La gauche et les Verts organisaient leur soirée dans un bar branché de la rue Montmartre « Les Players » où se trouvait dés le début de la soirée Marc Lipinski (Verts), l’un des deux conseillers régionaux de Vanves. « Ils ont  mobilisé à droite à Vanves. C’était même limite avec des « alzheimers » avait il constaté dans le bureau de vote de l’école Lemel où il était assesseur avec Pierre Toulouse.  Un peu plus tôt, Fabian Estellano, secrétaire de la section PS de Vanves racontait qu’il avait dû faire replacer le panneau électoral d’Huchon au bureau Dardenne, qui avait été mis quelque peu à l’écart.

    Enfin, tous ceux qui étaient devant leur petit écran, ont pu voir Jean Paul Huchon, le président sortant vainqueur déclarer de ce bar parisien branché : « le PS a gagné plus de 10 points par rapport à 2004. Il y a eu un effet de rejet de la politique menée par Nicolas Sarkozy, et cette alliance avec les Verts et le Front de Gauche qui a été un élément déclencheur. C’est la fin du Grand Paris tel que qu’il était imaginé par le président de la République  Il se retrouve à la tête d’un conseil régional avec  62 PS, 50 EE, 18 FG (Front de Gauche), 7 MRC, 4 PRG,  1 MUP (parti de Robert Hue), 58 UMP et 9 MC, mais sans Modem, ni FN. « On va se retrouver avec l’un des plus importants groupes Verts  dans une assemblée élue au suffrage universel » constatait Marc Lipinski à propos des Verts.  

     

    La droite altoséquanaise pouvait se partager entre le QG de Valérie Pécresse sur une péniche pas loin de Vanves ou au Conseil Général où la soirée fut plus chaude et animée, comme l’ont constaté Bernard Gauducheau,  le second élu au conseil régional de Vanves, Isabelle Debré et quelques maires adjoints. Du jamais vu tout simplement parce qu’un trio socialiste s’était déplacé, contrairement à l’habitude dont Pascal Buchet secrétaire fédéral PS avec son écharpe rouge, pour annoncer que la gauche était majoritaire avec 51,55% des voix dans le département. « Nous avons constaté une augmentation de 10% des voix dans les villes de gauche, entre 3 et 7% dans les villes de droite. C’est un résultat historique. A résultat historique, venue et présence historique ». André Santini reconnaissait « qu’on n’a pas gagné cette élection. Certes, mais ce n’est pas une raison pour en tirer de grandes conclusions ». Tout comme Patrick Devedjian : « Indiscutablement, la gauche a gagné. Mais comme disait le général de Gaulle, on a perdu un combat, pas la guerre. Et puis la gauche a gagné en 2004. Ce qui ne nous a pas empêché de gagner la présidentielle en 2007 ! Et c’est cette élection là que l’on doit gagner ! »

     

    Mais voilà, dans les commentaires, le nom de Vanves revenait beaucoup comme celui de Montrouge, de Meudon, d’Issy les Moulineaux qui ont connu une forte poussée de la gauche et des écologistes. Ces derniers s’en félicitaient dans un communiqué : «  Le résultat de la liste d’union de la gauche, menée par Pierre Larrouturou d’Europe écologie (51,06 %) a dépassé le résultat de la liste UMP (48,94 %)… Elle est également arrivée en tête dans les bastions de la baronnie UMP, Les électeurs d’Issy les Moulineaux (52,45 %), d’Antony (53,55 %), Meudon (51,87 %) ou Vanves (57, 33 %) nous ont clairement donné leur préférence. Ce score démontre, s'il fallait une preuve, que les alto-sequanais aspirent à une alternance pour un département plus juste, plus équilibré, plus solidaire comme le propose Europe Ecologie…». Le Comité Isséen du Front de Gauche jubilait au vu du score du député (maire) d’Issy les Moulineaux : « Première défaite depuis plus de 30 ans du député maire tête de liste UMP/NC qui n’a recueilli que 47,5% des voix avec une participation en baisse de 20% par rapport à 2004 ».  

     

    « Mais il n’y a que 47% de la population qui a voté » constatait Paul Subrini,le 1er adjoint d’André Santini, alors qu’un représentant du Parti Radical, l’une composante de la Majorité Présidentielle était beaucoup plus critique : « A droite c’est toujours pareil. On fait l’union. On fait des réformees. Et on se fait battre parce qu’on n’arrive pas à bien les expliquer. Le parti unique, ce n’est pas une force comme nous le montre ces résultats » déclarait cet élu local  qui regrettait que le seul représentant du Parti Radical sur la liste UMP/NC soit à la 17éme place. «  De toute façon, c’est décidé par les hautes instances, le parti radical sera présent aux cantonales avec des candidats. On va essayer d’être une force de proposition ! ».

    A Vanves même aucune analyse, les blogs politiques se contenant de donner les résultats et le PS de distribuer des remerciements dés poltron minet : «  C'est une belle victoire pour le rassemblement des socialistes, écologistes et front de gauche. Jamais la Gauche n'avait été majoritaire à Vanves dans tous les bureaux... C'est ce qui s'est passé hier dans les 19 bureaux de la ville. Cette victoire nous encourage à poursuivre le travail que nous menons au Conseil municipal, sur le terrain, dans nos partis. A nous de continuer à défendre les idées qui nous sont chères: justice, égalité, transparence, démocratie, développement durable... » commentait Guy Janvier (PS) conseiller Général.