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MEMOIRE ET SOUVENIRS - Page 29

  • LORSQUE VANVES AVEC ISSY LES MOULINEAUX CELEBRE LE GENOCIDE ARMENIEN POUR NE PAS OUBLIER

    Cette semaine est particulière pour les arméniens car ils ont commémoré le 24-Avril le 103éme anniversaire du génocide arménien, mais ils célèbrent aussi l’anniversaire de la Première République d’Arménie, en1918,  formidable symbole qui a vu se lever un peuple qui défend ses droits et ses valeurs comme cela vient d’être le cas.

    Et il vient de nouveau le faire ces jours, après une douzaine de jours d’agitation, en ayant obtenu la démission de l’ancien président serge Sarkissian qui s’était nommé premier Ministre pour rester au pouvoir.  «Fier citoyen d'Arménie, tu as gagné ! Et personne ne peut te priver de cette victoire. Je te félicite, peuple victorieux !» a déclaré le député et chef de l'opposition Nikol Pachinian à qui André Santini avait apporté son soutien. Il avait, dans un communiqué publié en début de semaine, réaffirmé son « entier soutien envers le peuple arménien qui a su, avec des moyens pacifiques, imposer sa volonté.  Je félicite Nikol Pachnian et tous ceux qui, avec lui, se sont engagés en faveur de la liberté et de la démocratie. Les Arméniens peuvent compter sur mon amitié indéfectible et ma présence à leurs côtés dans tous leurs combats ». L’ex-député de Vanves a jumelé sa ville avec le Vatican de l’église arménienne, Etchmiadzine à quelques kilométres de la capitale Erevan, et y avait séjourné en 1989 pour officialiser ce jumelage alors que cet état venait de proclamer son indépendance  et du terrible tremblement de terre qui avait touché le cœur de ce petit pays de 3,9 millions d’habitants  

    Pour les curieux, la cérémonie célébrant le 24 Avril se déroule ce dimanche 29 Janvier dans le quartier arménien d’Issy les Moulineaux à la limite de Clamart avec les Associations arméniennes, les Eglises Apostolique et Évangélique, en présence de Son excellence Monsieur Viguen Tchitetchian, Ambassadeur de la République d’Arménie en France : A 10h, la Messe solennelle à Église Apostolique et Évangélique ; à 12h le  Rassemblement devant l’Église Apostolique arménienne pour monter en direction de la rue de la Défense avec l’arrêt devant l’Église Évangélique arménienne pour à 12H30, la  Cérémonie du Souvenir au Monument de l’amitié franco-arménienne (sur la photo). Une cérémonie haute en couleur avec des discours auxquels se joints des élus et des citoyens des villes voisines, comme Clamart, Vanves dans ce quartier de la rue de la Défense, avec ce monument édifié au début des années 80, et le siége de l’ASA pas très loin, club mythique de la communauté arménienne.

    Occasion de rappeler que Vanves avait célébré le centenaire du génocide arménien,voilà 3 ans, à l’initiative de Pascal Vertanessian, maire adjoint,  par plusieurs événements : La projection du film « The cut » de Fatih Akin, une exposition  « Arménie 2015 », réalisé par un artiste, Emile Aharonyan, dont les tableaux avaient replongés ses visiteurs dans cette tragédie, un  concert de Nara Noïan,  et la plantation d’un abricotier en hommage aux victimes du génocide des arméniens dans le cadre des cérémonies du centenaire avec la croix Bleue des Arméniens de France, le 12 Septembre 2015, dans le square qui entoure le centre administratif  à l’angle des rues Mary Besseyre et Sadi Carnot et qui vient d’être réaménagé. « J’ai compris que la Turquie d’aujourd’hui avait perdu. Parce que, le 24 Avril, tout le monde est concerné. Avec les chrétiens d’Orient, on reproduit ce qu’ont vécu les arméniens » avait déclaré à l’époque  Pascal Vertanessian qui rappelait que ce 24 Avril, l’Arménie célébre aussi  la proclamation de la première république arménienne en 1918. Cette fête, supprimée par les Soviétiques qui est commémorée depuis 1989, puis a été  rétablie officiellement en 1991. « Elle évoque la renaissance d’une Arménie indépendante après avoir disparu pendant près de six siècles et demi. C'est la fête la plus populaire » expliquait il alors. Il sera sûrement rue de La Défense dimanche prochain

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 35 -LA FAUSEE LEGENDE DE LA GROSSE BERTHA

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis prés de quatre ans maintenant. Cette dernière année  de la « der des der » sera particulièrement éprouvante et dramatique, avec une nouvelle vague de bombardements par avion sur la capitale et  par ce canon dénommé « la grosse Bertha » dés le printemps 1918. M.Régnier faisait état au Conseil municipal de bombardement par pièces de longue portée qui a causé des dégâts dans le cimetière le 30 Mai 1918, et par avions qui ont endommagé les immeubles de la rue du Moulin, la nuit suivante

    Le 23 mars 1918 a marqué le premier tir sur Paris de la «grosse Bertha», mortier de 420 mm qui fera énormément de dégâts à Paris et dans sa banlieue, notamment à Vanves un immeuble de la rue du 4 Septembre,  en tuant 256 personnes pendant six mois de mars à août. De la fin de mars aux premiers jours d'août, 44 journées de bombardement ont été recensés, avec environ 200 « points de chute », sans compter les obus tombés dans la banlieue, faisant 256 morts et 625 blessés. Les dégâts matériels furent considérables et l'auraient été bien davantage sans les précautions prises pour préserver les monuments (barricades en planches ou en maçonnerie, sacs de terre, etc.) et mettre en sûreté les trésors artistiques. Alors que le front se trouve à plus de 100 kilomètres, ce gigantesque canon allemand parvient à envoyer 320 projectiles sur la capitale et sa banlieue.

    La première fois que les Parisiens subissent le terrible feu de cette pièce d'artillerie révolutionnaire, la ville est comme frappée de stupeur. À 7h30 du matin le 23 mars 1918, une première explosion ravage le n° 6 quai de Seine. Une seconde déflagration retentit une dizaine de minutes plus tard devant la gare de l'Est, puis tous les quarts d'heure. «Les habitants de la capitale ne tardent pas à baptiser ce monstre « Grosse Bertha » du nom de Bertha Krupp, la fille de l'industriel allemand dont la firme a développé ce canon longue portée, prodige de technologie balistique digne de Jules Verne » explique Christophe Dutrône. « La renommée de la grosse Bertha est due au surnom populaire qui lui a été donné. Il s'agit peut-être d'une manière inconsciente de prendre de la distance avec les actes tragiques de l’histoire »  

    Mais voilà, contrairement à ce qu’ont raconté les Parisiens de l’époque qui avaient gardés un souvenir terrifié de la grosse Bertha, elle n'a pourtant jamais bombardé Paris et sa banlieue. Elle s’était fait connaître par les énormes dégâts qu’elle avait provoquée lors des sièges de Liège, Namur, Maubeuge, Anvers ou encore Verdun. Longtemps, les Allemands crurent que la grosse Bertha, avec ses 70 tonnes et ses obus de 800 kg, serait l’arme miracle qui leur permettrait de remporter la guerre, ce qui ne fut pas le cas. Elle n'avait qu'une portée de quelques kilomètres, tandis que les canons à longue portée, tels le «lange Max» et le «Kaiser-Wilhelm-Rohr», pouvaient tirer à plus de 120 km. En fait, cette nouvelle arme était  dissimulée dans les bois de Crépy-en-Laonnois, en Picardie, à environ 120 km de Paris, composée de trois canons de marine que les Allemands appellent Pariser Kanonen ou Ferngeschütz. Ce modèle d’obusiers allemands, de 9­ km de portée et 420­ mm de calibre (le diamètre des obus), avait été conçu spécifiquement pour détruire les forteresses françaises et les bunkers, c’est-à-dire percer 3 m de béton et briser des tourelles en acier au Nickel.

    Mais sa réputation de machine de guerre infernale est restée injustement associée aux bombardements de Paris dans la mémoire collective des Français. Elle a été d'ailleurs souvent confondue avec les canons qui bombardèrent Paris, grâce aux journalistes de l’époque, 120 km de distance, à l'aveuglette, au petit bonheur du tir, sans être même capables à l'avance de repérer leur objectif. Les obus tombaient facilement en deçà ou en delà de Paris, entre Châtillon et Pantin, atteignant l'église Saint-Gervais, mais aussi le cimetière du Père Lachaise, l'asile Sainte-Anne, la terrasse de l'Orangerie aux Tuileries, la Halle aux vins et l'usine à gaz du boulevard Macdonald, s'égarant à Passy, Auteuil, Grenelle et Vaugirard, frôlant la Tour Eiffel, touchant hélas deux hôpitaux (Baudelocque et Boucicaut), mais tombant aussi parfois dans la Seine...et à Vanves malheureusement le 5 Août en détruisant un pavillon, et un atelier rue Danton faisant 2 morts et 8 blessés…

  • LE CONGRES DU CENTENAIRE DE L’UNC92 ACCUEILLI A VANVES

    Ce congrés de l’UNC des Hauts de Seine qu’a accueilli Vanves samedi matin, se déroulait au lendemain de l’attentat de l’Aude avec l’acte héroïque d’un gendarme qui l’a payé de sa vie auquel a rendu hommage cette assemblée et quelques haures après les frappes en Syrie. Les 28 sections de l’UNC 92 étaient présentes avec 48 portes-drapeaux installés sur la scéne du théâtre Le Vanves qui ont impressionné le maire de Vanves  - « On voit là un témoignage républicain ! » - moins les personnalités invités comme le colonel Meunier Délégué militaire départemental adjoint, JB Romain   directeur départemental de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de guerre (ONACVG),  F.Porteu de la Morandière fondateur de l’UNC-AFN  qui a fait une intervention très remarquée et la vice-présidente du conseil départementale, IsabelleDebré, qui entouraient Antoine Orsatti président de l’UNC 92 et son bureau, avec l’organisateur et grand ordonnateur de ce congrés, Paul Guillaud président la 71éme section Vanves-Malakoff

    Il a beaucoup été question finalement  du travail de mémoire, d’autant plus nécessaire avec la barbarie qui se déroule en Syrie qui a utilisé la palette complète d’engins de morts jusqu’aux bombes chimiques pour écraser la Ghouta orientale, attestant malheureusement une érosion flagrante des normes internationales sans véritables réactions dans la communauté internationale qui aura des coséquences au delà de la Syrie. «On doit être des passeurs de mémoire et de valeurs» a insisté le DMD qui met en place un réseau Jeunesse Défense Citoyenneté  associant les relais défense éducation, les réservistes et les élus défense des mairies et organise chaque année un rallye citoyen. «Vous avez un rôle essentiel d’éducation pour plus jamais cela devant l’escalade de la violence et de la barbarie. Vous êtes un rempart pour les jeunes » a insisté Isabelle Debré qui considére que les Hauts de Seine ont un lieu extraordinaire pour sensibiliser les jeunes: Le Mont Valérien. « Ils repartent avec un regard différent après leur visite» a-t-elle constatée. Gabriel Attal député LREM a insisté aussi sur ce travail de mémoire auprés des jeunes d’autant plus qu’il siége à la commisson Education et Culture mais aussi sur l’Europe à un an des élections européennes alors qu’on assiste à une montée du nationalisme.

    Tous se sont retrouvés devant le monument aux morts pour un hommage aux morts pour la France, et un apéritif à l’hôtel de ville où le maire de Vanves a reçu la médaille du centenaire de l’UNC et à remis à MM Orsatti et Guillard à chacun la médialle d’or de la ville