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MEMOIRE ET SOUVENIRS - Page 26

  • VANVES ACCUEILLE SAMEDI LE CONGRES DEPARTEMENTAL DE L’UNC 92 QUI CELEBRE LE CENTENAIRE DE SA CREATION

    L’événement de ce week-end à Vanves est le congrés de l’UNC 92 (Union Nationale des Anciens Combattants des Hauts de seine)  organisé par la 71éme section UNC Vanves-Malakoff. C’est la deuxiéme fois que Vanves accueille l’assemblée générale de l’UNC 92 qui rassemble toutes ses sections des Hauts de Seine, chaque année dans une commune des Hauts de Seine. C’était voilà 28 ans en 1990,  la section de Vanves étant présidée à l’époque par René Selva. Aujourd’hui, cette section qui a préparé cet événement, en lien avec la mairie depuis un an, est présidée par Paul Guillaud et compte une trentaine de membres.

    Elle s’est fortement mobilisée pour ce congrés départemental du centenaire de l’UNC car 2018 marque le centenaire de la fin de la grande guerre et donc de l’UNC, créé quinze jours seulement après l’armistice suigné à Rethonds le 11 Novembre 1918, par Georges Clemenceau et le pére Daniel Brottier. Il se deroule un mois avant le congrés du centenaire de l’UNC au niveau national,  prévu le 12 Mai prochain à Paris avec une grande cérémonie à l’Arc de triomphe lors du ravivage de la flamme sacrée. A Vanves, ce congrés de l’UNC comprendra l’assemblée générale traditionnelle avec les discours des autorités publiques, et notamment le maire de Vanves, la vice président Isabelle Debré du Conseil Départemental des Hauts de seine, le préfet ou son représentant, une cérémonie au monument aux morts avec de nombreux porte-drapeaux, un vin d’honneur à l’hôtel de ville et un déjeuner des congressistes à Panopée

    Pour l’UNC comme pour les autres associations du monde combattants, les préoccupations sont pratiquement les mêmes, auxquelles a répondu leur ministre, Géneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat à la Défense en créant des groupes de travail, ce qui ne s’était jamais vu, auparavant sur la revalorisation de point de pension invalidité, l’attribution de la carte du combattant en Algérie au-delà du cessez-le-feu de 1962 (pour la période 1962-64) que la ministre a encore confirmée à l’assemblée nationale, et la campagne double.

    Au délà, il s’agit pour elles de capter maintenant les OPEX qui ont participé à des combats, des opérations de maintien de la paix, souvent humanitaires aussi depuis 50 ans pour relayer tous ces anciens combattants qui vieillissent et disparaissent, ce qui n’est pas encore évident car beaucoup sont encore actifs, même si ce n’est plus dans l’Armée. Toutes les associations regrettent que l’édification du monument qui doit rendre hommage aux Opex morts pour la France en mission dans le parc Citroen prenne du retard, à cause d’une opposition (incompréhensible) de la maire de Paris. Un député a proposé que le nom des OPEX morts pour la France soit lu à chaque cérémonie du 11 Novembre pour que les jeunes s’imprégnient mieux de ce que coûte cet engagement

    Enfin, toutes, comme l’a fait Paul Guillaud au niveau local lors de l’assemblée générale du 25 Mars 2018 (sur la photo au restaurant Le Gaulois), lancent un appel à la vigilance face à ses jeunes qui tombent dans les bras de Daech, aux réactions anormales sur les réseaux sociaux après la mort du gendarme Beltrame  

  • RAPPELS HISTORIQUES (2) : UNE STELE ET UN LIVRE POUR NE PAS OUBLIER

    Voilà vingt ans que  la stéle des victimes vanvéennes du Nazisme a été érigée au square de l’Insurrection devant laquelle à chaque journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’holocauste (fin Janvier) puis de la journée Nationale des Déportés. les élus,  les anciens combattants, les  membres de la LICRA et l’ACCIV viennent déposer des gerbes depuis le 26 avril 1998.

    Deux vanvéens sont à l’origine de cette stèle sculptée par Iréne Zack où sont inscrits les noms des vanvéens victimes de la barbarie nazie : Josette Sala et Etienne Raczimov. Il leur a fallu 3 ans de recherche menée avec l’association pour la Mémoire des Victimes vanvéennes de la barbarie nazie pour retrouver les 119 noms inscrits sur cette stèle, issus de tous les milieux et origines auxquels ont rajoutés quelques noms par la suite. Beaucoup de rues portent leurs noms, Jean Bleuzen, Raymond Marcheron, Mary Besseyre, Marcel Yol, Ernest Laval, Albert Legris, mais aussi Frank Wolh avec Daniel Suslachi et ses fréres emportés par la rafle du Vel d’Hiv, Claude Chalufouret Jules Arvatinakis qui fuyaient le STO, Gilberte du Martray.

    Un livre rappelle leur souvenir écrit par René Sedes et Josette Sala, paru en Juin 2006 : « Ils voulaient simplement ne pas vivre à genoux – des vanvéens dans la résistance (1939-1943) ». « Ce fut une élite es profondeurs ! Une élite qui paya très cher le prix de son courage, pares tués sur les champs de bataille, par ses fusillés dans lesf ossés d’une forteresse ou au coin d’un bois, par ses torturés à morts dans less ous sols d’une prison, par ses déportés évanouis dans les brûmes d’un camp de concentration et par ses disparus dont la trace fut perdue à tout jamais » écrivaient ils dans l’introduction de ce livre  

  • LA PHOTO DU JOUR A VANVES : MEMOIRE POUR NOS DEPORTES

    Dommage que ce très beau et bouleversant  chant des Marais ait été boussillé par une sono défaillante ( comme d’habitude) lors de  l’hommage des vanvéens devant la stéle des victimes vanvéennes du Nazisme square de l’Insurrection,  à l’occasion, hier,  de la journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’holocauste. Maire, député, conseillère départementale, élus municipaux, représentants des anciens combattants, membres de la LICRA, de la communaité juive se sont inclinés, déposés des gerbes devant cette stéle qui a été érigée là voilà 20 ans et où sont inscrit les noms des vanvéens de la barbarie Nazie. Pour ne jamais oublier, pour réfuter ses négationnistes qui remettent cause l’existence de ces camps de la mort. Beaucoup se souviennent, avec émotion, de ce couple vanvéen de déportés qui entonnaient lui-même ce chant lors de ces cérémonies émouvantes, les Farnoux, et qui avaient justement monté une association, Mémoires des déportés,  pour sensibiliser les jeunes pour ne pas oublier