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HISTOIRE LOCALE - Page 18

  • MICHELET DU TEMPS DU PRINCE DE CONDE DONNAIT UNE GRANDE FETE VOILA 300 ANS EN L’HONNEUR DU JEUNE LOUIS XV

    Voilà 300 ans, une brillante fête fut donné le 8 Septembre 1721 en l’honneur u jeune roi Louis XV alors âgé de 11 ans dans le château de Vanves (actuel lycée Michelet) par le prince Louis henri bourbon- Condé surintendant de l’éducation du Roi. Cete fête, dont le tout Paris de l’époque parla, fut relaté par l’archiviste du prince dans  « Le Mercure de France ».

    Arrivé vers 17H en carrosse du Louvre dans lequel il fit le déplacement en compagnie du duc de Bourbon, et de plusieurs princes de la cour, il fut accueilli par la Duchesse de Bourbon, mére du duc de Bourbon, et fut conduit dans dans le grand appartement du rez-de-chausée du château (le pavillon Mansart)  pour se reposer quelques instants.  Le duc lui offrit une chasse au chevreuil dans un parc (plus étendu qu’aujourd’hui) où quelques chevreuil et faisandeaux,  pris en forêt de Chantilly, avaient été lâchés sur les routes du parc emprunté par le jeune roi qui en tua un. Entrecoupée par des rafraichissements servis, au milieu  du parc avec des tables  couvertes de jambons, paté, gibier, de toutes sortes de fruits et légumes avec vins de Bourgogne, champagne, liqueur,  cidre, biére… dont deux grandes tables sous des tentes  où étaient servis des mets plus fins, pêches et fruits de saisons pour l’une,  thé café, et toutes sortes de sorbets pour l’autre…Le pourtour de toutes ces tables était orné de festons et de guirlandes de fleur.

    En fin de journée, le futur roi Lois XV regoignit le château en galéche pour assister à un « magnifique » concert (divertissement musical) sous le tire de «Diane » composé par M.Danchet, mis en musique par MM Bourgeois surintendant de la musique du prince de Condé et Bourgois, exécuté par les musiciens du prince de Condé.  Pendant ce concert, l’illumination du château et de ses pièces avaient été mis en place, grâce à 20 000 lampions attachées au château, aux cheminées, dans les avenues. Le futur roi se rendit sur la terrasse pour les admirer  et assista à un feu d’artifice tiré des terrains devant la porte d’honneur (futur parc des expositions), avec allée de gerbes, fontaines de feu placée dans l’intervalle chaque arbre, des pyramides de feu annonçant celles de l’entrée actelle du lycée, dont l’une arborait à son sommet un soleil rayonnant…se terminant par une girande des plus magnifiques. Il se rendit ensuite dans le vestibule du château pour assister à un second feu d’articfice tout aussi magnifique tiré du grand bassin des jardins, avec une aigrette d’artifice composée de ports à feu qui partirent tout à la fois et firent place à une très grande impression plus forte encore que cette du dernier feu qui termina cette superbe fête  Ces deux feux artifices furent vu de très loin, attirérent  de milliers de personnes accourrus de toutes parts, éclairant toute la plaine de Grenelle

    Le Duc raccompagna le futur Roi Louis XV jusqu’au Louvre, séduit par cette journée comme il le lui témoigna à plusieurs reprises lors du trajet. Puis de retour à son château, le duc offrit un grand diner de deux tables de vingt couvert servis sous des tentes

  • VANVES UN CERTAIN 25 AOÛT 1944

    A la veille de la Libération, Vanves était en état d’alerte, des hommes, fusils à l’épaule, patrouillaient dans les rues désertes. Beaucoup de vanvéens étaient à l’écoute de la radio, calfeutrés chez eux. Dans la nuit du 24 au 25 Août, ils entendirent le bourdon de Notre Dame ainsi que les cloches de Vanves entrecoupés de coups de canon ou de tirs lointains. « Les allemands retranchés dans le Parc des Expositions, actionnaient leurs gros canons de marine de la DCA, provoquant un bombardement d’une intensité effroyable qui dura plusieurs heures » racontait Nicole Achard, boulangère alors à l’angle des rues Barbés et Victor Hugo en se souvenant de  ce malheureux cycliste tué par les allemands dans une rue voisine l’après-midi de ce 24 Août : « Ils avaient pris pour point de mire la rue où ce pauvre vieux s’engagea à vélo malgré nos signaux. Il fut tué sur le coup et évacué par les secouristes de la Croix Rouge ». C’est ce jour là qu’un jeune vanvéen de 21 ans, demeurant 12 rue Gabrielle d’Estrée, est tué à Versailles : Jacques Jézéquel. Il faisait parti de ces FFI vanvéens partis à la Préfecture de police de Paris avec leurs mitrailleuses et leurs grenades afin d’aider les agents entrés en dissidence et qui furent renvoyer prêter mains fortes à des résistants d’autres communes. Enfin beaucoup plus tard vers 1H30, des résistants sonnèrent à la porte de Madame Lemonnier : « Ils nous demandaient d’héberger une voisine dans notre abri. Ils venaient d’essuyer un tir d’une patrouille allemande ». Mais c’était déjà le 25 Août.

    Le 25 Août 1944 était un vendredi ensoleillé. Tous les immeubles étaient pavoisés de drapeaux : « On vit alors un spectacle étonnant. De chaque fenêtre surgissait comme par miracle, un drapeau tricolore. Tout Vanves était « Bleu, Blanc, Rouge » racontait alors un témoin. Beaucoup d’habitants se précipitaient aux portes de Paris pour voir les chars américains et français. Le tambour municipal Dumez passait dans les rues pour annoncer une cérémonie des couleurs à 15H. « Tout Vanves était là. Les couleurs furent hissées à un mat fixé devant la mairie sous les applaudissements de la foule qui entonna la Marseillaise. Les cloches des églises sonnèrent à toute volée. Le nouveau maire A.Pallegeay qui portait un brassard FFI a prit la parole. La marseillaise fut de nouveau chantée. Puis la foule se rendit au cimetière pour un hommage aux morts. Plusieurs salves de fusils furent tirées. Enfin, un coussin de fleurs fut déposé devant le monument aux morts » racontait Mme Lemonnier dans son journal. « C’était épique » constatait Pierre Panetier. Un concert a été donné par l’Harmonie Municipale en fin d’après-midi devant le commissariat. Mais le répit fut de courte durée : des bombes incendiaires envoyées sur Paris la seconde nuit de liberté terrorisérent plus d’un vanvéen qui retrouvèrent le chemin de la cave. « Nous étions dans le parc Falret avec quelques camarades pour fêter l’événement » ajoutait-il

  • 8 MAI 2021 : LE HEROS MECONNU DE LA RESISTANCE A VANVES : LOUIS CHEVALIER

    A l’occasion du 76e anniversaire de la victoire du 8 Mai 1945, une cérémonie simple et restreinte se déroulera ce matin devant le monument aux morts pour rendre hommage à tous ces combattants et résistants dont certaines rues et places sans oublier des plaques commémoratives rappellent  le nom. Occasion de rappeler les faits de résistance de l’un d’entre eux : Louis Chevalier, 32 ans, lieutenant FFI, fait parti de ses héros discret de la dernière guerre qui a pris une partt active à la Résistance, dont la famille défend la mémoire, comme c’est le cas pour son fils qui ne l’a jamais connu, car il est décédé dans un accident survenu quelques jours après son baptême, et auprés duquel le Blog Vanves Au Quotidien, avec la section UNC de Vanves ont recueillis le témoignage. Il était issu d’une famille de militaire car son pére breton était un marin, notamment sur le cuirassé le Charlemagne sur lequel il a fait les Dardanelles,

    A la fin de la guerre 39-45, ses supérieurs avaient salué ses qualités depuis l’insurrection et pendant la clandestinité, en ayant pris part à la formation de groupes armés dont il était le responsable militaire. Il a été ré-intégré le 26 décembre 1945 dans la gendarmerie dont il avait été révoquée le 11 Novembre 1940, après avoir enfreint les ordres du général Dantz pour « abandon de poste en temps de guerre ».  Il ne voulait pas être sous le commandement allemand. Ses supérieurs avaient considéré que cette faute commise en 1940 avait été largement racheté par sa conduite dans la Résistance

    Il a essayé de travailler dans une usine, comme manœuvre pour nourrir sa famille, en prenant des responsabilités syndicales, et dans des mouvements le FTPF et le Front National qui n’avait rien à voir avec le parti politique de JM Le Pen. Il avait été fondé par des communistes en 1941 pour rassembler des patriotes et coiffer la résistance intérieure présidé alors par A.Pellegeay, premier maire de Vanves après la libération, pour le secteur de Vanves/Issy.

    Au début de la guerre, il était poursuivi par les SS et la gestapo, ayant participé à divers sabotages, distribution de tracts de propagande anti-allemand, des attaques de camions, ainsi que des sites,  l’ile Saint Germain à Issy les Moulineaux, comme l’intendance militaire à Vanves. Durant l’occupation, il a été lieutenant commandant de ses forces de résistances de 1942 jusqu’à l’insurrection d’Août 1944, en s’étant engagé dans les FFI, en concentrant son action sur Vanves. 

    Il s’est notamment occupé activement du ravitaillement de la population en allant s’approvisionner dans des fermes yvelinoises du côté de Maulle, et de l’organisation militaire des compagnies FFI pour le bas de Vanves. Il a notamment commandé la 5e compagnie FTPF du secteur de Vanves où il a prouvé ses qualités de chef. Et il a participé à la libération bien sûr durant l’été 1944 où il avait une soixantaine d’hommes sous ses ordres. René Sedes et Josette le citent dans leur livre «Ils voulaient simplement ne pas vivre à genioux – des vanvéens dans la Résistance (1939-1945) » en p.72 avec Roger Mornac qui a agît sous ses ordres

    Par la suite, il a été commandant de la compagnie de transports militaire automobile pour les populations civils de la Croix Nivert (Paris 15e)  de décembre 1944 à Mai 1945, et a fait parti de la section UNC de Vanves. Mais il est mort brutalement le 23 Novembre 1945, dans un accident du travail alors qu’il traversait des voies ferrées en plein brouillard du côté de Villeneuve Saint Georges.