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HISTOIRE LOCALE - Page 15

  • UN PASSE OUBLIE A VANVES : LA FETE DES PETITS PAINS A LA SAINT SYLVESTRE

    A l’occasion de cetre trêve des confiseurs, le blog rappelle  le souvenir d’une fête corporative qui se déroulait durant la nuit de la Saint Sylvestre,  pendant de très longues années à Vanves : La « fête des petits pains ».

    Elle avait été instauré par les blanchisseurs de Vanves jusqu’en 1911. Elle s’arrêta à la première gréve des ouvriers-blanchisseurs « En raison des fêtes du jour de l’an, quantité de blanchisseurs travaillaient cette nuit-là jusqu’à l’heure tant attendue de l’arrivée du marchand. Le patron faisait alors un important achat de petits pains qu’il arrosait d’un vin délicieux et tous ensemble au milieu de ces agapes toutes empreintes de joie, patrons et ouvriers, tout en s’embrassant de bons cœur, se souhaitaient la bonne année, et chacun s’en retournait à son logis, charmé de ces bons passés pour ainsi dire en famille » selon Jean Minard dans un article paru en 1909 dans « Le Clocher de Vanves ». Il en reste cette chanson : « En v’là des p’tits, env’là des gros/en v’là des bons p’titspains tout chaud/ Ils sont au beurre et aux œufs mes p’tits pains/Ils snt au beurre et aux oeufs : qui est-ce qui en veut ? Ils brûlent la brioche »

  • LORSQUE LE GENERAL DE GAULLE S’EST ARRÊTE A VANVES

    La plupart des candidats à la candidature LR pour les présidentielles, Valérie Pécresse avec des lycéens franciliens, , Anne Hidalgo, la candidate PS à l’Elysée, le premier Ministre Jean Castex seront aujourd’hui à Colombey les deux Eglises à l’occasion du 51e anniversaire de la disparition du Général de Gaulle. A Vanves un simple dépôt de gerbe est organisé par la section LR de Vanves à 19H30 square Marceau devant la plaque du Général de Gaulle. Mais saviez-vous que le général de Gaulle s’était déplacé à Vanves voilà 50 ans le 11 Mars 1951

    Ainsi le général de Gaulle a rendu visite à Vanves ce jour là. Il en reste un témoignage important : sa signature sur le livre d’or communal : « Le général de Gaulle, libérateur de la Patrie». L’Institut Charles Gaulle avait permis de retrouver le texte du discours  qu’il prononça alors devant les jeunes du RPF (Rassemblement Pour le Peuple Français)  et quelques photos qui furent présentés lors d’une exposition organisée en Novembre 1990 pour le centième anniversaire de la naissance du Général de Gaulle. Pierre Lefranc, président de l’Institut Charles de Gaulle avait fait parvenir un témoignage, encore impressionné par la qualité de l’allocation du Général de Gaulle dans la salle Henri Darien, par la ferveur des jeunes, par l’accueil de la Municipalité dirigée alors par René Plazanet, et la population bien sûr. Responsable national des Jeunes et des Etudiants du RPF, il a tenu en haleine ses jeunes pendant plusd’une heure en fin d’après-midi, le Général rencontrant lesélus à Levallois auparavant, arriva avec 45 mn de retard

    Le secrétaire général de Mairie de l’époque, M.Ornix, se souvenait d’une anedocte lors de l’accueil : « L’ensemble des membres de la Municipalité et du Conseil Municipal était rangé en file indienne pour faire honneur au général de Gaulle, lequel pour serrer les mains des conseillers municipaux de petite taille, qui me cotoyait, eu un petit sourire en me saluant ! Sans doute parce que nous étions de la même grandeur ! »   

    Pierre Lefranc l’accueilllit par quelques mots, attirant l’attention des jeunes leur chance de servir une aussi grande cause sous la conduite d’un homme exceptionnel. «Les mots choisis pour parler de De Gaulle, durent lui paraître pêcher par leur caractère un peu propos superlatif, car l’entendis murmurer « allons ! allons !». Du coup je perdis le fil et restait muet. Une demi-minute passa dont je n’ai pas le sentiment qu’il en soit de plus longue dont je me demande encore elle parvint à s’écouler » témoignait il moins de 40 après. « Quoiqu’il en ait été, cette réunion a laissé un grand souvenir en raison de la qualité de l’allocution, de la ferveur des jeuns dont beaucoup ont appuyé fidèlement le général durant toute son action publique et de l’accueil e la municipalité et de la population de Vanves »

    Il a expliqué à ces jeunes voilà 50 ans, que « le rayonnement de l’influence de la jeunesse dans un pays, est quelque chose de capital. On ne s’en passe pas. IL faut prendre cette influence, il faut prendre ce rayonnement. Voilà votre rôle, tout de suite, dés à présent ». Des paroles tout à fait d'actualité. 

  • LES MORTS CELEBRES ET MECONNUS DU CIMETIERE DE VANVES

    Les vanvéens ont retrouvé le chemin de leur cimetière comme tous les français durant ce week-end de Toussaint, et plus particulièrement, hier, pour le jour des défunts où des prêtres de la paroisse avec leur curé, ont bénis en fin d’après midi des tombes en présence des familles. Voilà maintenant 210 ans que les vanvéens retrouvent le chemin de ce cimetière situé entre les rues Marcel Martinie, René Sahors et Sadi Carnot. Mais ce ne fut pas le premier de Vanves

    Des ossements découverts lors de l'aménagement du passage des écoles voilà maintenant quelques années, ont démontrés que le premier cimetière de Vanves entourait l'église Saint Remy comme dans n'importe quel village. Il a été transféré, après une décision du conseil municipal en 1811, sur un terrain acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot, mais où il fallait encore que la municipalité dépense 2600 fr pour mettre une clôture et des plantations, et qu'elle prévoit un char car son accès était très difficile, pour transporter les cercueils. Il a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie. Il s'étend sur 10 640 m2 aujourd'hui et compte prés de 4200 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Et il accueille notamment une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 qui a vu le jour en 1931, à la suite de travaux dans le cimetière où  ont été rassemblés les corps de tous les morts pour la France, sans distinction religieuse : 212 dont 113 Vanvéens, 15 russes, 9 musulmans dont 2 tirailleurs algériens, 3 tirailleurs tunisiens, 4 soldas du bataillon sénégalais.  La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétue la chapelle derrière l'hôtel Mercure.  Des résistants de la dernière guerre y reposent : René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42) et Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Raymond Marcheron (1920-44) fusillé (dans le carré A), et Louis Dardenne (1910-44) fusillé.

    La plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet. De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma dans le Carré G. Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret, et qui été maire de Vanves (1832 à 1839),  Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur dans la Division B. Louis Dardenne (1910-44) résistant fusillé , Colette Blanco (1906-98) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C.  Avec d'anciens maires : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80). Enfin un columbarium a été aménagé depuis la Toussaint 1994 afin de donner la possibilité aux familles désirant déposer des urnes funéraires, de le faire à un endroit propice au recueillement du souvenir. Enfin, une concession appartient aux Soeurs Franciscaines où sont enterrées des religieuses.