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Education - Page 10

  • LES EQUIPEMENTS SPORTIFS DE MICHELET A VANVES : UNE RENOVATION INSCRITE DANS LE PPI

    Comme nous l’indiquions juste avant la Toussaint la réhabilitation des équipements sportifs du Lycée Michelet attendus depuis longtemps par sa communauté scolaire et la ville de Vanves devrait être inscrite au programme prévisionnel d’investissement (PPI) des lycées pour la période 2012-2020 qui sera examiné le 22 Novembre 2012 par le Conseil Régional. D’autant plus qu’un accord a été passé au début de l’été entre le conseil général, le conseil régional et la Ville, qu’un première réunion de travail s’est tenue le 25 Septembre 2012 à laquelle n’a pas été convié le Conseiller Général, et qu’une seconde est prévue le 29 Janvier 2012

     

    Il s’agit finalement du dernier maillon de la rénovation compléte du lycée Michelet réalisé pendant la période où Pierre Bousquet en était le proviseur : Les équipements sportifs avec la piscine, les gymnases et terrains de sports. « Elle donnerait la possibilité de faire un beau terrain de rugby, et de relancer une équipe de rugby » constate Guy Janvier, conseiller général PS qui souhaite que « l’on n’attende pas encore les calandes grecques. Les professeurs de gymnastiques et en particulier, M.Matthieu, un des responsables syndicaux de ces derniers, sont satisfait ainsi que le proviseur ».

    D’autant que ces travaux ont été inscrits au PPI 2012-22 avec l’accord d’Henriette Zoughebi (FdeG/PC), vice présidente chargée des lycées. Un groupe de travail a engagé cette réflexion en lançant une expertise technique : nature des travaux, chifrage, phasage car bien évidemment les travaux s’effectueront  pendant l’année scolaire et un fonctionnement normal de cet établissement scolaire, avec quelques désagréments.   

     

    « Le projet de rénovation des équipements sportifs du lycée Michelet avance bien ! Des études de faisabilité vont prochainement démarrer et comme je l’ai précisé à diverses reprises, la Ville de Vanves sera un partenaire important du projet, à la hauteur des possibilités d’usage des équipements qui seront proposés au monde associatif locale ainsi qu’aux activités communales » confirme Bernard Gauducheau qui ajoute : « Au cours du mois de novembre 2012, la Ville de Vanves détaillera ses besoins concrets. Je me félicite déjà de la mise à disposition actuelle de certains lieux sportifs au bénéfice du Stade de Vanves. C’est une chance pour le développement du sport au niveau local car cela donnera plus d’espaces et plus de créneaux en faveur de la pratique sportive à Vanves ».

     

    Rappelons que ce lycée est l’un des rares établissements franciliens à disposer de tels équipements sportifs  installés dans un cadre unique : 23 204 m2 de terrains sportifs extérieurs qui comprend  des terrains de basket (1), de hand-ball (2), de rugby (1), de football (1) avec une plateforme pour le lancer de poids, une piste de courses, une autre avec haies, un terrain de saut à la perche, 5 sautoirs dont certains sont abandonnés ou pas ou peu utilisés. 4957 m2 couverts grâce à ce grand bâtiment construit en 1970 sur 3 niveaux avec une piscine et son bassin de compétition de 25 m, des salles pour les arts martiaux, pour les agrées, et deyx immenses gymnases. Dés l’origine, ce lycée a été ouvert sur le sport et l’activité physique voulu par le proviseur JB Jullien  l’un des premiers  à avoir disposé d’une piscine (dés 1881) qui était extérieure, d’une union athlétique (1891), d’une équipe de rugby

     

    Demain : Le collége Saint Exupry et la Carte scolaire

  • VANVES FELICITE SES BACHELIERS ET LA REGION ILE DE FRANCE SE MOBILISE POUR LUTTER CONTRE LE DECROCHAGE SCOLAIRE

    Plus d’une vingtaine de bacheliers sur 130 au total se sont déplacés à l’hôtel de Ville de Vanves pour participer à la réception organisée chaque année à cette époque par le maire pour féliciter surtout ceux qui ont eu une mention « bien » et « très bien ». Comme c’est le cas dans d’autres villes à cette époque et curieusement le même jour, pour certaines d’entre elles, puique c’était aussi le cas à Issy les Moulineaux Lundi soir. Cette soirée intervenait quelques jours après les Etats Généraux Régional de la lutte contre le décrochage scolaire organisée par la Région Ile de France  qui en a fait sa grande « cause régionale » 2012

     

    Bernard Gauducheau a fait un historique de cette épreuve, rappelé les taux de réussite en 2012 à Vanves : 95% à Michelet et 91% à Dardenne, soit plus que la moyenne nationale (84,5%). « Il n’y a pas de raison que l’on n’arrive pas à faire 100% » a déclaré, Patrick Sorin, proviseur du Lycée Michelet qui a présenté en Juin 325 éléves au bac. « Parce qu’on n’arrive pas à convaincre ses lycéens – une quinzaine -  de changer leur mode de vie, leur relation avec l’éducation. Nous avons vocation à vous préparer pour le bac et surtout pour la suite dans l’enseignement supérieur. Vous avez vocation à voyager loin, en allant jusqu’à la Licence, au Master (Bac +5) » leur a-t-il expliqué  en ajoutant : « La France a absolument besoin de vous. On manque d’ingénieurs, de scientifiques, de médecins, de professeurs notamment en Maths. Et le lycée Michelet sera très fier de vous lorsque vous reviendrez nous dire : Je suis médecin, ingénieur »

     

    D’autres chiffres étaient révélés à l’occasion des Etats Généraux de la lutte contre le décrochage scolaire : 33 539 décrocheurs ont été recensés (2119 dans les Hauts de Seine) soit  4,5% de jeunes de 16 à 20 ans. Des estimations indiquent que 1 lycéen professionnel sur 2 de France n’aurait pas de diplôme à la fin de son cursus. En Ile de France, sur 444 500 jeunes lycéens qui vivent chez leurs parents, environ 80 000 sont en difficultés à cause de leurs conditions de vie (et d’études). Enfin, un rapport montrait récemment que la France était le seul pays de l’OCDE où la scolarisation des enfants était en recul, avec  augmentation du décrochage d’une manière mécanique

     

    Mais le plus étonnant dans les chiffres données à l’occasion de ces Etats Généraux,  c’est qu’il y a pratiquement autant de places, si ce n’est plus, 36 033 exactement, dans les différents dispositifs existants dans la région pour aider ses décrocheurs,  mais qui ne sont pas toutes occupées : 2440 places en E2C (Ecoles de la seconde chance), 15 776  dans le cadre des passerelles d’accès à l’apprentissage…et autant dans  « Avenir Jeunes », « réussite pour tous », « développeurs de l’apprentissage », « démocratisation de l’enseignement supérieur » mais aussi Micro-lycées »…

     

    Trois expérimentations seront menées sur 3 territoires où ces décrochages scolaires sont important : Goussainville/Villiers Le Bel/Gonesse/Monsoult dans le 95 ; Saint Denis/Saint Ouen/Pantin/La Courneuve dans le 93 et les 18éme et 19éme arrondissement de Paris. « Dès cette rentrée, des dispositifs expérimentaux seront lancés dans ces communes pour motiver les jeunes et les accompagner scolairement et socialement ». Parallèlement, pour rescolariser des jeunes sortis du système éducatif sans diplôme, la Région continue son effort pour la création de micro-lycées dont trois existent dans l’académie de Créteil, et développer des internats de proximité, qui offrent aux jeunes un cadre de travail plus favorable.

     

    « Parler et mettre en avant le décrochage scolaire est quelque chose d’important dans cette période. Mais ce n’est qu’un des objectifs, car il est important de créer une dynamique sur ce que doit faire la région seule, mais aussi avec les autres, c'est-à-dire tous les partenaires avec lesquels nous travaillons depuis 6 mois, Rectorat, associations, Education Populaire, Micro-lycées,  E2C (Ecole de la Seconde Chance)… Car plein d’actions sont réalisées par des collectivités locales, des associations. La Région peut jouer un rôle fondamental pour créer un espace où on se parle, on  mutualise,  on échange, on permet de créer des alliances entre les acteurs, et de se mettre ensemble pour agir. Elle peut avoir un rôle de pilote, pas du tout autoritaire, mais de rassemblement des énergies » expliquait l’un de ses instigateurs de ces Assises, Guillaume Balas, président du groupe PS à la Région et  auteur d’un petit livre sur « Lutter contre le décrochage scolaire – vers une nouvelle action publioque régionale ».

  • LA RENTREE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE : LE DECROCHAGE SCOLAIRE GRANDE CAUSE REGIONALE

    « Le débat sur la refondation de l’école qui est lancée,  est très important parce que tout le monde sait que les problèmes sont considérables.  Le premier est celui de l’échec scolaire. Entre 150 000 et 200 000 jeunes sortent du systéme scolaire chaque année sans une formation ou un diplôme. On peut se demander comment ils peuvent après, réussir dans leur vie, si déjà, la formation initiale ne va pas » constatait Guy Janvier, conseiller général PS  le 4 Septembre dernier lors de la Rentrée scolaire. La Région a fait du décrochage scolaire une « grande cause régionale » grâce à une initiative du groupe PS. Il doit faire l’objet d’Assises le 22 Septembre prochain au lycée Pierre de Gennes (Paris 13éme) qui réunira tous les acteurs concernés de l’Éducation nationale, mais aussi de l’apprentissage.    

     

    « Une des causes de ce décrochage scolaire réside dans les difficultés personnelles rencontrés par des jeunes. Ainsi sur 444 500 jeunes lycéens qui vivent chez leurs parents, environ 80 000 sont en difficultés sur leurs conditions de vie. C’est pourquoi nous permettons la création de 2000 places d’internat qui s’ajouteront aux 7269 places existantes, nous poursuivons la gratuité des manuels scolaires (14,8 M€) qui touche maintenant les 92 888 élèves de terminales générales et technologiques, et de 1er Technologiques, l’aide à la demi-pension dont bénéficient 56 000 jeunes, l’aide à l’équipement des élèves en première année de CAP, BEP, BAC Pro des filières « production » et « services »… » indiquait JP Huchon, président de la Région. « Il en est de même pour les étudiants dont 106 000 sont boursiers,  plus de 60% exercent le plus souvent par nécessité, une activité rémunéré  et prés de la moitié résident chez leurs parents. La Région a renforcé des mesures permettant d’accompagner ces jeunes s’engageant dans des études supérieurs. Elle lance un dispositif Solizen pour inciter les propriétaires à louer à des jeunes de 18 à 30 ans, la Région se portant garant du loyer, via des associations agréés et pratiquant des loyers conventionnés maîtrisés (type Anah intermédiaire, social ou très social) » ajoutait il.

     

    Mais le décrochage scolaire est la plaie que devrait démontrer une étude qualitative menée auprès des jeunes et de professionnels de l’accueil et de la formation pour mieux cerner ses causes. Elle touche aussi bien la maternelle et l’entrée en CP que le secondaire,  l’apprentissage avec la question sensible des ruptures de contrat d’apprentisage, et le  supérieur, avec beaucoup de décrochages progressifs  durant la première année de fac. « Le décrochage est un processus lent qui, en raison de la pression liée au « résultat », au « classement », instille le doute chez l’éléve et le conduit à perdre confiance en lui. Les démarches permettant de restaurer l’estime de soi doivent faire partie intégrante de la lutte contre le décrochage ». À la suite de ces assises, un plan d’actions sera dévoilé en novembre auquel la Région cobsacrera 2 M€.  « Il faut changer la donne si nous voulons amener tous les élèves au plus haut niveau de qualification possible. Cela passe par plus d’égalité, car, en Île-de-France, les inégalités entre les territoires restent violentes » avertit la vice-présidente en charge des lycées et des politiques éducatives, Henriette Zoughebi

     

    La Région Ile de France s’est déjà fixé comme objectif en 2010 de « diminuer de moitié le nombre de jeunes entrant sans qualification sur le marché du travail, en luttant contre toutes les formes de décrochages". Trois expérimentations seront menées sur 3 territoires où ces décrochages scolaires sont important tant dans les LEP que les CFA : Goussainville/Villiers Le Bel/Gonesse/Monsoult ; Saint Denis/Saint Ouen/Pantin/La Courneuve et les 18éme et 19éme arrondissement de Paris. « Des dispositifs expérimentaux doivent être lancés dans ces communes pour motiver les jeunes et les accompagner scolairement et socialement. Parallèlement, pour rescolariser des jeunes sortis du système éducatif sans diplôme, la Région continue son effort pour la création de micro-lycées qui sont des structures expérimentales permettant à des éléves décrocheurs de reprendre des études générales après une interruption de scolarité. Les parcours de reprise d’études sont diversifiés et adaptés aux besoins de chaque éléve vlontaire.. Trois structures de ce type existent en Île-de-France, dans l’académie de Créteil qui pourraient être amplifiées dans chaque dépattement francilien » indique t-on à la Région qui finance aussi des dispositifs comme « Avenir Jeunes », « réussite pour tous », « développeurs de l’apprentissage », « démocratisation de l’enseignement supérieur » mais aussi des « Ecoles de la 2éme chance » axées sur le « raccrochage des jeunes adultes sans diplômes ou qualification », des Missions locales et des Espaces Dynamiques d’Insertion….  

     

    Avec ses Assises régionales qui se dérouleront le 22 Septembre, il s’agit de faire un état des lieux, précis en ile defrance de la situation des jeunes qui décrochent, un recensement des dospositifs nationaux et locaux qui existent, et d’élaborer les processus les plus efficaces, les plus rapides et les plus pérennes contre le décrochage scolaire…avec l’ensemble des acteurs concernés.