Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Conseil Municipal - Page 11

  • DES IMPACTS ENCORE MESURES ET GERABLES DE LA CRISE A VANVES

    Comme lors du conseil municipal du 8 Juin dernier, Bertrand Voisine, maire adjoint chargé des finances a faut le point sur l’impact de l’inflation et son impact sur les Finances de la ville, à l’occasion d’une question orale de la majorité municipale

    « L’impact de la facture énergétique sera l’enjeu principal dans la perspective de la préparation budgétaire 2023. Les collectivités locales sont effet confrontées à une augmentation historique des coûts qui pourraient dans certains cas représenter pour ce seul poste 5 à 10% des dépenses réelles de fonctionnement hors charges de personnels. En 2022, le coût de l’énergie connait déjà des hausses significatives dont nous avons pu minorer l’impact grâce à diverses mesures internes et grâce à des dispositifs de soutien mis au point dans le cadre des différents syndicats dont nous sommes membres. Ainsi la Ville ne devrait pas voir sa facture d’électricité augmenter de plus de 25%, soit environ + 75 000€. Depuis mai 2022, tous les sites de la Commune sont en effet bénéficiaires de l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) qui permet à tous les fournisseurs alternatifs de s’approvisionner en électricité auprès d’EDF dans des conditions favorables fixées par les pouvoirs publics. Pour le gaz, l’augmentation est estimée à + 78 000€ soit une hausse d’environ 20% par rapport au budget initial avec des consommations en légères baisse et en intégrant une augmentation de 21% du prix. Les impacts en 2022 restent donc limités et gérables dans le cadre d’une politique complémentaire de limitation des consommations et de modernisation progressive de notre patrimoine » a indiqué Bertrand Voisine  .

    Mais voilà, en  2023, Vanves devrait assister à une totale remise en cause de cette situation : « S’agissant de l’électricité, le SIPPEREC ne peut répondre sur l’évolution des coûts 2023 compte tenu des fortes incertitudes pesant sur le marché actuel. En effet, ses équipes ne connaissent pas à ce jour le volume de l’ARENH qui sera finalement alloué. Les premières estimations prévoient une hausse entre 20% et 110% du coût actuel. Une tendance plus précise devrait être dégagée début octobre. Concernant le gaz, le SIGEIF nous indique à ce jour un tarif du MWh à 118€ pour 40% du volume entre 150€ et 300€ le MWh pour les 60% restant, cela représente une multiplication du prix par 4 à 7. Dans l’hypothèse les plus défavorables, la facture énergétique de la Commune qui est aujourd’hui de 1,1 million d’€ serait aux alentours de 2,7 M€ en 2023 soit une hausse d’1,6 million d’€ représentant 8% des dépenses réelles de fonctionnement. La seule facture énergétique représenterait 13% des dépenses réelles de fonctionnement hors personnels contre 5% en 2022» prévoit il.

    Il a annoncé que la Commune travaille depuis plusieurs semaines à un plan global destiné à réduire l’impact de cette augmentation historique :  « Un ensemble de mesures devrait être prochainement arbitré par la Municipalité. Ce plan intégrera plusieurs mesures d’optimisation de la saison de chauffe, de régulation et de paramétrage du chauffage en fonction des occupations, des travaux de rénovation de certaines chaufferies…Un plan de communication et de sensibilisation devrait accompagner l’ensemble de la démarche ».

  • LE CONSEIL MUNICIPAL RETROUVE SON LIEU ORIGINEL ET HISTORIQUE

    Après deux ans de Covid et de confinements, le conseil municipal s’est, de nouveau, réunit à l’hôtel de ville, mercredi. « Le covid s’éloignant, l’état d’urgence étant levé, on retrouve notre lieu original » se réjouissait le maire Bernard Gauducheau qui y tenait.  Tout simplement par c’est là que sont prises les grandes décisions de la commune depuis sa construction vers la fin des années 1800. Mais la disposition de la grande salle Henri Darien a été inversée, retrouvant l’originelle, du temps d’André Roche (1965-1980) et de Gérard Orillard (1980-1991) et de leurs prédécesseurs, où le maire préside sous la statue de Marianne posée sur l’horloge et la grande fresque représentant les carrières qui se situaient rue du Moulin à l’emplacement du parc des Expositions et du Palais Sud, le public étant à l’autre bout sous la fresque représentant le lycée Michelet. Avec deux entrées, l’une par la salle des commissions pour les élus, l’autre par le petit couloir menant à l’escalier des Archives municipales. Mais petit problème récurent, la sono est toujours aussi déficiente, surtout si les élus ne parlent pas distinctement proche du micro 

    Avec ses 17 délibérations sur lesquelles le blog reviendra, ce fut un conseil municipal très technique et administratif - rapports annuels des DSP du marché, de la restauration collective,  d’enlèvement et mise en fourrière de véhicules,  ouverture des commerces le dimanche, actualisation du tarif des exposants du 17e village des terroirs en décembre, bilan accessibilité, où les vanvéens présents ont pu avoir un bilan de cet été et de la Rentrée et un avant goût de ce qui les attend sur fond d’inflation, de crise énergétique à travers les échanges, les déclarations, les réponses de la municipalité aux questions orales.

    Ainsi la ville comme beaucoup de ses consoeurs, a augmentée la taxe sur les résidences secondaires de 50% sachant que son taux est de 23,57%  pour faire face à des charges qui ont augmentés du fait de la hausse des coûts  de l’énergie et des matières premières comme l’a expliqué Bertrand Voisine, 1er adjoint aux finances en parlant de +25% pour l’électricité, +20% pour le gaz, par exemple, parlant d’une hausse de 13% du budget fonctionnement en 2023. « On est plutôt sur la position des communistes de Malakoff avec cette décision. Alors que des retraités vanvéens ont souhaité garder un pied à terre dans notre commune »  constatait Jean Cyril Le Goff (Renaissance, ex-LREM). «Je prends des idées où il y en a » lui a répondu le maire en citant Paris. «A Issy les Moulineaux, c’est 0% »  a-t-il répliqué. «Je ne me situe ni à droite, ni à gauche, sur sur le plan communal » lui a répond Bernard Gauducheau. «Mais c’est très violent ! » rajoutait Séverine Edou (Renaissance)… sous l’œil des verts qui souscrivaient à cette augmentation comme le remarquait l’un d’entre eux.

    Dans la communication sur le bilan des travaux de l’été 2022 assez conséquent qui sera sûrement présenté lors des réunions publiques d’Octobre  dans les 3 quartiers vanvéens (création de l’école temporaire du Parc, réfection des vestiaires de la piscine et contrôle d’accès, nouveau centre de loisirs de Larrmeroux, la médiathèque, la piste d’athlétisme…pour les plus importants), Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme,  en a profité pour répondre à ceux qui critiquaient la fermeture de la piscine cet été pensant la canicule : «Si la ville ferme l’été comme cela été le cas pour tous les travaux les étés précédents, c’est pour éviter de perturber l’initiation à la natation des écoliers durant l’année scolaire ».

    A l’occasion des questions orales, Pascal Vertanessian a indiqué durant cet été caniculaire, des brumisateurs ont été mis en place au Parc Pic et au Square Jarousse, ainsi qu’une fontaine à jets verticaux qui  a été installée dans le Square de l’Insurrection. Tout en rappelant, la plupart des parcs sont équipés de bornes fontaines permettant aux usagers de se désaltérer. Sandrine Bourg adjointe au maire aux affaires sociales a indiqué que 362 vanvéens s’étaient inscrits sur le registre  ouvert par le pôle Senior pour suivre les personnes fragiles pendant cette période caniculaire. 1980 appels ont été passés, 185 visites réalisées, 53 personnes visitées. Enfin Xaviére Martin, maire adjointe à l’éducation a rapidement tracé un bilan de la Rentée scolaire avec 706 écoliers en maternelles et 1061 en primaires.

  • DES REPERCURSSIONS DE L’INFLATION ET DE LA GUERRE EN UKRAINE COMMENCENT A PESER SUR LES FINANCES DE VANVES

    Avec ces 44 délibérations, le conseil municipal de mercredi dernier aurait pu être très long et se terminer très tard. Au contraire, il a été très fluide, avec beaucoup d’interventions, le maire ayant demandé de faire court, avec quelques longues explications très intéressant sur la création d’un porte d'éducateur spécialisé  dans la filière médico-sociale, er d’un poste de technicien spécialisé dans l’entretien et la maintenance.

    L’un des points principaux inscrits à l’ordre du jour, était le vote du compte administratif 2021 qui est l’autre moment important de ces conseils municipaux, avec le vote du budget car il retrace l’exécution budgétaire de l’année budgétaire. «Une année particulière  avec une crise sanitaire qui a continué, provoquant des dépenses de solidarité etc… Ce qui n’a pas empêché un redémarrage des activités sportives, cultuelles, jeunesse avec la création d’un pôle à l’ESCAL, mais a repoussé quelques opérations majeures (Centre technique municipal, Ecole du Parc…  le ralentissement du Covid ne s’est pas fait sentir malgré une reprise » constait Bernard Gauducheau

    Mais si l’on s’arrête, à la gestion budgétaire et financière de la ville, Bertrand Voisine maire adjoint aux finances (sur la photo dedos, à droite du maire), lors de ce conseil municipal, et à l’occasion d’une question orale de la majorité municipale a apporté quelques précisions sur les répercussions de l’inflation (+5,2%),  de la crise ukrainienne qui impactent durement nos économies et leurs acteurs. «Ce phénomène qui cumule hausse des prix courants, pénurie de matière première, risque de crise sur l’énergie et les produits alimentaires est inquiétant et nous sommes certainement loin d’en avoir subi tous les effets. Aux dires des experts et des prévisionnistes, le phénomène d’inflation devrait durer au moins jusqu’au dernier trimestre 2023. En l’absence de toutes perspectives sur la durée de la guerre Russo-Ukrainienne, on peut toutefois craindre que ces prévisions soient très aléatoires. Pour le moment, les conséquences de la crise n’ont pas déstabilisé notre gestion mais nous anticipons d’ores et déjà plusieurs phénomènes qui se manifesteront certainement dès le deuxième semestre 2022» a-t-il déclaré : .

    Le premier phénomène sur lequel nous avons le plus de visibilité concerne les prix de l’énergie. S’agissant de l’électricité : 158 K€ avaient été dépensés de janvier à mars 2021 pour une consommation de 808 442 KwH. Pour les trois premiers mois de l’année 2022, la consommation est très proche avec 807 808 KwH mais le budget dépensé est de 225 K€ soit + 42% par rapport à l’année dernière. Pour la totalité de l’année 2022, 549 K€ ont été budgétés et au vu des prix actuels ainsi que de notre rythme de consommation une somme de 650 K€ serait à prévoir soit 100 K€ supplémentaires. Par ailleurs, outre l’augmentation de budget précité, notre fournisseur d’électricité Engie nous a fait part du fait qu’un volume complémentaire d’ARENH (accès régulé à l’énergie nucléaire historique) à un prix plus bas lui a été attribué. Nous ne savons pas, à ce jour, si nous en bénéficierons et à quelle date. Un complément d’information est nécessaire, celui-ci sera diffusé ultérieurement.

    Concernant les différents contrats de gaz : le budget dépensé est de 147 K€ pour les quatre premiers mois de l’année 2022 soit une hausse de 21% par rapport à 2021.Cette hausse est essentiellement due à l’évolution de la consommation car l’année 2021 présentait des chiffres anormalement bas du fait de la crise sanitaire.Toutefois, le SIGEIF est en cours de relance du marché Gaz pour l’année 2023. Au vu des prix actuels (plus de 100 €/MWh), il faudra anticiper une forte augmentation. Au vu de ces éléments, il est envisagé pour la consommation d’électricité : Une campagne de communication en interne pour adopter les bons gestes en matière de consommation énergétique dans les différents bâtiments de la Ville (limitation du chauffage à une certaine température notamment).

    -Le deuxième phénomène concerne des hausses de prix ciblés sur plusieurs types de produits. Ainsi, plusieurs secteurs économiques sont touchés par des pénuries d’approvisionnement (bâtiment, travaux publics, métallurgie, transports, hygiène etc) On constate par exemple une augmentation du prix de la ouate de +25% sur les quatre premiers mois de l’année 2022, une hausse du prix de l’acier de +70% sur un an et de +35% en moyenne sur le bois.

    Ces évènements impactent les contrats de la commande publique de la Ville de Vanves. Plusieurs titulaires de marchés publics de fournitures et de travaux notamment ont formulé des demandes de modification des prix. Pour éviter toute rupture d’approvisionnement et assurer la continuité du service public, chaque demande de revalorisation des prix a été traitée au cas par cas. Plusieurs éléments ont été pris en compte : le niveau des prix augmentés par rapport aux prix actuellement pratiqués par les autres fournisseurs, le secteur concerné, la durée de la revalorisation, la durée du contrat restant à courir, la présence d’une « clause butoir » au cahier des charges etc.

    Ainsi, des avenants portant modification temporaire des prix et levée de la clause butoir pour quatre lots du marché public de fourniture de produits et matériels d’entretien ménager ont été proposés au Conseil Municipal du 8 juin 2022 (Daugeron, Delaisy, Bartholus). Pour ce marché, des hausses de prix spécifiques et adaptées sont proposées pour chacun des produits du Bordereau de Prix Unitaires, oscillant entre +3 et +48% tous lots confondus. Le titulaire du marché public de fourniture de papiers a demandé la résiliation immédiate du contrat (LACOSTE). Ce marché sera relancé prochainement lorsque la situation sera stabilisée (le prix de la pâte à papier connaît une hausse de +45% sur les six derniers mois)

    .La délégation de service public relative à la restauration collective (SODEXO) devrait être également impactée, de même que le marché de travaux d’aménagement de la Médiathèque (hausse du coût du bois et de l’acier).Enfin, la Ville est particulièrement attentive sur la rédaction des cahiers des charges de ses futurs contrats (adaptation des formules de révision de prix, suppression des clauses butoirs etc) ».

    -Autre point à souligner : la hausse des taux d’intérêts : En conséquence de l’inflation, plusieurs établissements bancaires commencent à durcir leurs conditions d’emprunt et cela aura un impact direct sur le financement de nos investissements ainsi l’emprunt de 5 000 000€ conclu en 2021 avec la Banque Postale était à taux fixe de 0.79% pour une durée de 20 ans. En début d’année 2022, la consultation lancée par la Commune pour un nouvel emprunt de 5 000 000€ après de cinq établissements financiers a donné des taux allant de 1.15% à 1.7% sur 20 ans. C’est le Crédit Mutuel qui a été retenu avec un taux de 1.15%. La Ville a par ailleurs, contracté avec le Crédit Agricole pour une convention garantissant un taux de 1.3% pendant deux ans pour un emprunt fractionné de 5 000 000€ remboursable sur 20 ans. Cette anticipation a été tout à fait opportune au vu des taux courants actuellement pratiqués qui se situent pour les plus bas autour de 1.4% sur 20 ans.

    S’agissant des gros projets d’investissement dont les résultats appels d’offres ne sont pas encore connus, nous anticipons déjà des hausses et un financement rendu plus difficile au vu des conditions d’emprunt. Comme annoncé lors du récent débat d’orientation budgétaire, nous ne remettrons pas en question les équipements structurants et essentiels tels que les écoles du Parc dès lors que notre situation financière favorable nous permettra de les financer. En cas d’aggravation de la situation, d’autres choix seront fait sur des opérations permettant d’éventuels ajustements. Par ailleurs, la Ville poursuivra encore plus activement les recherches de subventions extérieures et de partenaires. Le récent doublement des crédits accordés par le CD 92 dans le cadre du nouveau contrat triennal est un exemple concret de notre réussite en la matière