Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Communication - Page 5

  • L’EXEMPLE DE SAINT CLOUD DONT VANVES DEVRAIT S’INSPIRER « Quand vous faîtes confiance aux habitants, on s’aperçoit qu’ils sont d’une grande sagesse ».

    L’un des organes d’informations des Hauts de Seine faisait état d’une initiative d’un collègue du maire de Vanves dont il serait bienvenu qu’il s’en inspire : Eric Berdoati (LR) , maire de Saint Cloud s’est engagé   une démarche originale et ambitieuse entre mars et mai 2016. Il a demandé à quelques  571 clodoatiens tirés au sort sur les listes électorales  quelles sont leurs priorités pour leur ville à moyen et long termes.  Ils ont participé à deux réunions débats, à un atelier sous forme de « jeu sérieux » afin de travailler sur les priorités et les choix à opérer. Les services de la ville ont évalués et chiffrés. Et une nouvelle réunion, le jeudi 12 Mai, a permis de présenter les résultats avec les actions et les économies retenues par le maire et son équipe municipale

    « Au moment des festivités de Noël, nous avions décidé de faire un certain nombre d’économies sur les illuminations qui ont été beaucoup moins nombreuses. Un clodoatien m’a alors dit « comment se fait il  qu’il y ait moins de décorations de Noël ? ». Et je lui ai expliqué que, compte tenu des difficultés  auxquels notre ville est confrontée, nous étions obligés de faire un certain nombre d’économies ! Et que,  ce qui coûte très cher dans les illuminations de Noël, c’est la pose et la dépose, pas tellement la consommation électrique car tout est en Leds. Et si on en réduit le nombre, on réduit la facture de 100 000 €.  Et je me suis aperçu que 100 000 €  ne lui parlait pas vraiment, par rapport au budget municipal dont il ne connaissait pas le montant. Cette somme ne lui donnait pas une vraie idée d’économie. Mais c’est un petit peu plus d’un point de taxe d’habitation ».  A partir de là, il s’est  dit qu’il fallait trouver une méthodologie de concertation pour échanger avec eux sans que cela soit un cours de finances publiques rébarbatif  auquel ils ne viendraient pas, à juste raison, comme c’est le cas avec la séquence budget des réunions publiques à Vanves,  sauf lorsque c’est le DGS de la mairie de Vanves qui explique, car il est très pédagogique….mais un peu trop long. 

    « Nous avons élaboré avec le cabinet Res Républica,  ce type de concertation inédit en France, car cela n’a jamais été fait sur l’intégralité d’un budget municipal qui a été présenté et discuté avec les  habitants, en leur expliquant qu’il y a des dépenses obligatoires – entretien du patrimoine scolaire, voirie… - d’autres qui ne sont pas obligatoires mais qu’on a du mal à s’en passer  parce qu’indispensables – restauration scolaire à moins de faire  comme en Angleterre avec la lunch box, créches…  -  enfin un troisième niveaux de dépenses ni obligatoires, ni vitales, c'est-à-dire ce que l’on fait en plus : la programmation culturelle, les équipements sportifs, le fleurissement… ». Et c’est sur celles-ci qu’ils ont travaillé. Ils ont eu à leur disposition un kit avec la carte du budget donnant tous les chiffres, et une carte joker « impôts » : Lorsqu’ils souhaitaient ne pas compenser une dépense nouvelle par une économie, ils pouvaient mettre une carte joker qu’ils ont très peu utilisé. « Ils ont été extrêmement raisonnables » reconnait le maire de Saint Cloud . « Lorsqu’on fait le total de l’ensemble de leurs souhaits en termes de projets nouveaux et d’économies, on s’aperçoit qu’ils ont proposé plus d’économie que de dépenses. Ils ont été extrêmement vertueux ». Ils ont proposé notamment de passer d’un rythme hebdomadaire à bi-mensuel, pour le passage du service propreté  dans la zone pavillonnaire, là où il n’y a pas de commerces.. Il en a été de même pour la collecte des ordures ménagères en proposant de 6 à 4 jours ( - 140 000 €)… allez voir sur le site internet de la ville de Saint Cloud les mesures retenues, mises à l’étude ou refusées. Très instructif.

     « L’enseignement principal est simple : Quand vous faîtes confiance aux gens, que vous avez une vraie méthodologie, en s’adjoignant un cabinet spécialisé et qu’on a des gens en nombre suffisant (600), on s’aperçoit qu’ils sont d’une grande sagesse. C’est gagnant de leur donner la parole et de les écouter » constate t-il en ayant remarqué que 2/3 des participants étaient des habitants qu’ils ne voient jamais, qui  ne font  pas parti du microcosme participant à toutes les activités de la ville. « Ce qui m’intéressait, c’était d’avoir un instantané de leur ressenti, et non pas sur ce que fait ou pas la ville en termes de compétences : Ils habitent dans la commune, ils s’en font fait une intime conviction, et cela m’intéressait de savoir, de façon très spontané et très naturel, quelle était leur intime conviction ».

    Cette initiative fait penser à celle d’un prédécesseur de B.Gauducheau à la tête de la mairie de Vanves : Gérard Orillard  (1981-19951) avait institué, dés  septembre 1981, une réunion tous les quinze jours  dans son bureau avec quelques vanvéens tirés au sort sur les listes électorales qui étaient invités à échanger avec leur maire sur leur ville, autour d’un verre à l’heure de l’apéritif le soir. Des rencontres très enrichissantes et beaucoup plus efficaces que la permanence téléphonique  « allo M le Maire » ou les réunions publiques où il est intimidant pour certains de prendre la parole.

  • LA FIBRE OPTIQUE ET THD 92 : LE CONSEILLER GENERAL DE VANVES DEMANDE DES ECLAIRCISSEMENTS SUR LES RETARDS

    Le groupe socialiste du Conseil Général des Hauts de Seine, à l’initiative de Guy Janvier, Conseiller Général PS de Vanves, a permis, grâce à une question orale posée lors de la dernière séance plénière, de savoir où en était le développement de la fibre optique dans le département,  notamment à la suite de  la récente « procédure de règlement de différends » à l'encontre de Sequalum, chargé de sa mise en place.

    « Il s’avère que, depuis plusieurs années, cette entreprise ne respecte pas pleinement ses obligations contractuelles impliquant des difficultés dans ce déploiement. Déjà, il y a un an, le consortium accusait un retard de 8 000 prises sur les objectifs annuels. En décembre dernier seules 230 000 des 830 000 prises pouvaient être raccordées par l’un des opérateurs, tant le retard pris par Sequalum SAS était important. Vous venez d’annoncer avoir récemment engagé une « procédure de règlement de différends » à l’encontre de Sequalum et avez d’ailleurs communiqué à ce sujet. Toutefois aujourd’hui vous prétextez un accord de confidentialité pour éviter de nous donner de plus amples informations »  constatait Guy Janvier (PS). Thierry Solére, Vice Président chargé de ce dossier, a réfuté cette idée que « le département a toujours refusé d’appliquer les pénalités liées au non respect des conditions contractuelles dans les délais ». Il a indiqué que  « la mise en demeure du 24 Mai 2013 portait sur un retard de 8 292 prises raccordées, dont 131 prises associées à des sites publics. A la date d’expiration du délai de 3 mois de cette mise en demeure, à savoir le 28 août 2013, le retard des prises raccordées a été rattrapé par le Délégataire, à l’exception du raccordement de 81 sites publics. Par conséquent, le Département a émis un titre de pénalités pour un montant de 81 fois 200 €, soit 16 200 €. C’est la raison pour laquelle les travaux de la Phase 1 n’ont pas été réceptionnés à ce jour et que les 2 M€ de réserve n’ont pas été encore versés au Délégataire. L’application d’éventuelles  nouvelles pénalités est conditionnée à l’issue du règlement de différends ». Il est ensuite revenu sur la procédure à l’encontre de Sequalum : « Sa justification est le retard de déploiement constaté par le Département par rapport aux objectifs fixés dans la Convention à la fin de l’année 4 (20 octobre 2013). L’engagement de cette procédure, comme l’application des pénalités, témoigne bien de la volonté du CG de faire respecter par le délégataire ses engagements contractuels ». 

    Guy Janvier (PS) lui a demandé s’il y aurait « un conflit d’intérêt entre Sequalum, prestataire pour notre collectivité, et Numericable qui annonçait récemment vouloir concentrer ses investissements en très haut débit sur le câble ? » - « le financement de THD Seine par Sequalum est fixé contractuellement dans la Convention et est indépendant des investissements de Numericable dans son propre réseau câblé. Cependant, ses annonces ont naturellement déjà conduit le Département à solliciter un renouvellement de ces garanties sur ce point » lui a répondu Thierry Solére.  Enfin, le conseiller général de Vanves a souhaité connaître  « les conséquences pour notre collectivité des dysfonctionnements dans la mise en œuvre de ce projet qui a  coûté 59 M€ d’argent public, soit 14% du budget total de l’opération (420M€) ?» Thierry Solére  a indiqué que « le Département a versé à ce jour 27 M€ de subvention (23 M€ au titre de la Phase 1 et 4 M€ au titre de la phase 2), ce qui représente 6,4 % des 420 M€ d’investissement total pour le projet. Le Département entend bien faire valoir ses droits quels que soient les dysfonctionnements constatés dans la mise en œuvre du projet. Le contrat de DSP prévoit un ensemble de mesures qui protègent les intérêts du Département dans le cas où le Délégataire ne remplirait pas ses obligations. Par ailleurs, le rattrapage des retards de déploiement et par conséquent le délai de couverture totale du département font partie des discussions entre le Département et le Délégataire dans le cadre du règlement de différends ». Enfin, il a précisé que « la première mesure a été l’ouverture de la procédure de règlement de différends. Si cette procédure se révélait infructueuse, je n’exclus la mise en œuvre d’aucune des mesures coercitives prévues par la Convention ».

  • RENCONTRE AVEC UNE DES AGENCES DE COMMUNICATION IMPLANTEE A VANVES : HERMES COMMUNICATION

    Vanves fait partie d’une véritable vallée de la communication, tout au long du CD 50 qui dessert des villes où se sont installées de grandes groupes, mais aussi une multitude de petites sociétés et d’agences qui gravitent autour de ces opérateurs. Hermés Communication est l’une d’entre elles spécialisée dans la communication publique à destination des collectivités territoriales.  Elle a été créé voilà un quart de siécle par Hervé Chambrillon, ancien journaliste qui a travaillé  aux Nouvelles de Versailles et au Parisien où il a côtoyé des confrères devenus illustres comme Nicolas Poincarré, Dominique Rizet etc… avant de monter son agence qui s’est installé à Vanves dans le quartier de la gare

    Vanves Au Quotidien -  Pourquoi Hermès Communication s’est installé à Vanves ? Qu’est-ce qui vous plait dans cette commune ?

    Hervé Chambrillon : « Notre agence a déménagé à Vanves pour diverses raisons. La première était une opportunité de locaux, un loft professionnel, tout à fait adaptés à notre activité. La seconde était aussi une synergie avec une autre agence partenaire présente sur le même lieu dans le domaine de l’événementiel et l’audiovisuel. Une troisième raison était une proximité géographique de Paris très favorable près de la gare. Enfin, une économie substantielle de prix de loyers avec nos sièges d’origine à Boulogne et Asnières. De plus, le calme de notre implantation, le côté village de Vanves nous plait dans des métiers parfois stressants. Nos clients viennent d’ailleurs nous voir souvent et apprécient notre cadre de travail.

    VAQ - Quels sont les lieux que fréquentent un chef d’entreprise qui s’est installé à Vanves ?

    H.C. : « Les lieux fréquentés par un chef d’entreprise sont finalement au premier chef les bureaux de ses clients, de ses partenaires puis quelques restaurants quand on a le temps avec ses clients ou ses collaborateurs.

    VAQ - Pourquoi vous êtes-vous spécialisé dans la communication des collectivités locales et notamment les revues municipales ?

    H.C. : « Ancien journaliste de presse régionale, j’ai toujours été passionné par la politique de terrain et le travail des élus. Après avoir passé une petite décennie dans la presse (Nouvelles de Versailles, Le Parisien), j’ai décidé de créer une agence de communication spécialiste de la communication publique pour apporter mon expertise et ma connaissance à des élus que je connaissais bien et dont je savais les problématiques politiques et de communication.

    VAQ - Comment se présente aujourd’hui ce petit monde des agences ou spécialistes de la communication des collectivités locales ?

    H.C. : « L’agence est dans un monde assez concurrentiel, même si ses spécificités et son image lui ont permis de fidéliser une clientèle institutionnelle exigeante en terme de qualité. De plus, l’agence qui propose des prestations de création et d’exécution graphique a toujours proposé dès sa création des services de conception éditoriale et de rédaction. Ce « plus » a été un des atouts reconnus de notre agence par rapport à beaucoup de concurrents qui n’ont ni cette culture éditoriale, ni cette offre de prestations. Avec plus qu’un quart de siècle d’existence, Hermès Communication a une vraie image d’agence spécialisée avec des clients très fidèles et satisfaits 

    VAQ - Qu’est-ce qui caractérisent aujourd’hui ses revues municipales par rapport au passé ?

    H.C. : « Les revues municipales ont évolué même si dans ces produits de communication on voit bien une tendance qualitative de publications qui deviennent de vrais magazines municipaux conçus comme des journaux grand public, à côté de bulletins municipaux qui restent très peu ambitieux et pas très attractifs pour les lecteurs.

    Les tendances maintenant sont de concevoir de vrais magazines « interactifs » ou le produit magazine  renvoie vers les nouveaux outils multimédia de la collectivité locale. Graphiquement, le magazine suit les tendances graphiques des publications grand public, mais s’inspirent aussi de leur traitement journalistique avec de vrais « dossiers », des « portraits » et des « grands témoins », des « interviews rencontres » comme des reportages photographiques ou des infographies.

    VAQ - Souffrent-elles de la concurrence d’Internet ?

    H.C. : « Pas autant que l’on a pu le penser au départ. En effet, le magazine municipal dans toutes les enquêtes récentes demeure le vecteur de communication principal (65% des habitants d’une ville le feuillettent régulièrement) alors que seuls 25% fréquentent un site municipal. Si Internet connaît un vrai boom notamment auprès de la génération des 20-35 ans, c’est surtout pour les sites d’information générale, de commerce en ligne ou la fréquentation des réseaux sociaux. La complémentarité entre un magazine de qualité - avec une vraie plus valeur éditoriale et graphique - et un site Internet est la vraie tendance pour demain. Mais la diffusion périodique et gratuite d’un magazine municipal demeure un atout majeur pour un Maire à condition d’en faire un produit de référence.

    VAQ - Remplacent-elles la presse régionale qui manque en Ile-de-France ?

    H.C. : « Je pense que des magazines de qualité édités par des villes, des départements ou des régions apportent de l’information régulière et jouent un rôle important dans la mesure où seul le journal « le Parisien » existe sur quelques pages locales chaque jour et beaucoup sur des faits divers ou de l’actualité quotidienne.

    VAQ- Le dilemme en IDF n’est il pas de faire coexister dans ces revues les messages politiques des élus et la nécessité d’une information locale qui manque faute de quotidien régional ?

    H.C. : « Ce n’est pas vraiment un dilemme car aujourd’hui les magazines municipaux bien conçus et réalisés font une part plus importante à l’information qu’aux messages des élus.

    VAQ - A quoi répondent ses évolutions graphiques et éditoriales à laquelle nous assistons actuellement dans certaines communes comme Vanves?

    H.C. : « Les évolutions actuelles correspondent à une volonté de créer des magazines de qualité pour être lus. L’important dans l’édition de ces journaux est de créer des supports très lisibles et attrayants.

    VAQ - Que recherchent les maires à travers ces évolutions ?

    H.C. : « Un vrai impact à l’heure des nouveaux médias. Le magazine ne vaut que par sa périodicité, sa qualité éditoriale et graphique, la qualité de ses photographies et des infographies. Les maires cherchent à valoriser leur action mais surtout les habitants et leur territoire. Le magazine crée en effet un lien fort entre les habitants et les élus surtout quand il mise sur un vrai travail de communication.

    VAQ - Que pensez-vous de Vanves Infos ?

    H.C ;: « Le « Vanves Infos » est un bon support car il est conçu comme un vrai magazine. Je pense qu’il est possible le traiter de sujets plus « magazine » et moins municipaux, avec des portraits ou des dossiers par exemple.