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RENCONTRE AVEC UNE DES AGENCES DE COMMUNICATION IMPLANTEE A VANVES : HERMES COMMUNICATION

Vanves fait partie d’une véritable vallée de la communication, tout au long du CD 50 qui dessert des villes où se sont installées de grandes groupes, mais aussi une multitude de petites sociétés et d’agences qui gravitent autour de ces opérateurs. Hermés Communication est l’une d’entre elles spécialisée dans la communication publique à destination des collectivités territoriales.  Elle a été créé voilà un quart de siécle par Hervé Chambrillon, ancien journaliste qui a travaillé  aux Nouvelles de Versailles et au Parisien où il a côtoyé des confrères devenus illustres comme Nicolas Poincarré, Dominique Rizet etc… avant de monter son agence qui s’est installé à Vanves dans le quartier de la gare

Vanves Au Quotidien -  Pourquoi Hermès Communication s’est installé à Vanves ? Qu’est-ce qui vous plait dans cette commune ?

Hervé Chambrillon : « Notre agence a déménagé à Vanves pour diverses raisons. La première était une opportunité de locaux, un loft professionnel, tout à fait adaptés à notre activité. La seconde était aussi une synergie avec une autre agence partenaire présente sur le même lieu dans le domaine de l’événementiel et l’audiovisuel. Une troisième raison était une proximité géographique de Paris très favorable près de la gare. Enfin, une économie substantielle de prix de loyers avec nos sièges d’origine à Boulogne et Asnières. De plus, le calme de notre implantation, le côté village de Vanves nous plait dans des métiers parfois stressants. Nos clients viennent d’ailleurs nous voir souvent et apprécient notre cadre de travail.

VAQ - Quels sont les lieux que fréquentent un chef d’entreprise qui s’est installé à Vanves ?

H.C. : « Les lieux fréquentés par un chef d’entreprise sont finalement au premier chef les bureaux de ses clients, de ses partenaires puis quelques restaurants quand on a le temps avec ses clients ou ses collaborateurs.

VAQ - Pourquoi vous êtes-vous spécialisé dans la communication des collectivités locales et notamment les revues municipales ?

H.C. : « Ancien journaliste de presse régionale, j’ai toujours été passionné par la politique de terrain et le travail des élus. Après avoir passé une petite décennie dans la presse (Nouvelles de Versailles, Le Parisien), j’ai décidé de créer une agence de communication spécialiste de la communication publique pour apporter mon expertise et ma connaissance à des élus que je connaissais bien et dont je savais les problématiques politiques et de communication.

VAQ - Comment se présente aujourd’hui ce petit monde des agences ou spécialistes de la communication des collectivités locales ?

H.C. : « L’agence est dans un monde assez concurrentiel, même si ses spécificités et son image lui ont permis de fidéliser une clientèle institutionnelle exigeante en terme de qualité. De plus, l’agence qui propose des prestations de création et d’exécution graphique a toujours proposé dès sa création des services de conception éditoriale et de rédaction. Ce « plus » a été un des atouts reconnus de notre agence par rapport à beaucoup de concurrents qui n’ont ni cette culture éditoriale, ni cette offre de prestations. Avec plus qu’un quart de siècle d’existence, Hermès Communication a une vraie image d’agence spécialisée avec des clients très fidèles et satisfaits 

VAQ - Qu’est-ce qui caractérisent aujourd’hui ses revues municipales par rapport au passé ?

H.C. : « Les revues municipales ont évolué même si dans ces produits de communication on voit bien une tendance qualitative de publications qui deviennent de vrais magazines municipaux conçus comme des journaux grand public, à côté de bulletins municipaux qui restent très peu ambitieux et pas très attractifs pour les lecteurs.

Les tendances maintenant sont de concevoir de vrais magazines « interactifs » ou le produit magazine  renvoie vers les nouveaux outils multimédia de la collectivité locale. Graphiquement, le magazine suit les tendances graphiques des publications grand public, mais s’inspirent aussi de leur traitement journalistique avec de vrais « dossiers », des « portraits » et des « grands témoins », des « interviews rencontres » comme des reportages photographiques ou des infographies.

VAQ - Souffrent-elles de la concurrence d’Internet ?

H.C. : « Pas autant que l’on a pu le penser au départ. En effet, le magazine municipal dans toutes les enquêtes récentes demeure le vecteur de communication principal (65% des habitants d’une ville le feuillettent régulièrement) alors que seuls 25% fréquentent un site municipal. Si Internet connaît un vrai boom notamment auprès de la génération des 20-35 ans, c’est surtout pour les sites d’information générale, de commerce en ligne ou la fréquentation des réseaux sociaux. La complémentarité entre un magazine de qualité - avec une vraie plus valeur éditoriale et graphique - et un site Internet est la vraie tendance pour demain. Mais la diffusion périodique et gratuite d’un magazine municipal demeure un atout majeur pour un Maire à condition d’en faire un produit de référence.

VAQ - Remplacent-elles la presse régionale qui manque en Ile-de-France ?

H.C. : « Je pense que des magazines de qualité édités par des villes, des départements ou des régions apportent de l’information régulière et jouent un rôle important dans la mesure où seul le journal « le Parisien » existe sur quelques pages locales chaque jour et beaucoup sur des faits divers ou de l’actualité quotidienne.

VAQ- Le dilemme en IDF n’est il pas de faire coexister dans ces revues les messages politiques des élus et la nécessité d’une information locale qui manque faute de quotidien régional ?

H.C. : « Ce n’est pas vraiment un dilemme car aujourd’hui les magazines municipaux bien conçus et réalisés font une part plus importante à l’information qu’aux messages des élus.

VAQ - A quoi répondent ses évolutions graphiques et éditoriales à laquelle nous assistons actuellement dans certaines communes comme Vanves?

H.C. : « Les évolutions actuelles correspondent à une volonté de créer des magazines de qualité pour être lus. L’important dans l’édition de ces journaux est de créer des supports très lisibles et attrayants.

VAQ - Que recherchent les maires à travers ces évolutions ?

H.C. : « Un vrai impact à l’heure des nouveaux médias. Le magazine ne vaut que par sa périodicité, sa qualité éditoriale et graphique, la qualité de ses photographies et des infographies. Les maires cherchent à valoriser leur action mais surtout les habitants et leur territoire. Le magazine crée en effet un lien fort entre les habitants et les élus surtout quand il mise sur un vrai travail de communication.

VAQ - Que pensez-vous de Vanves Infos ?

H.C ;: « Le « Vanves Infos » est un bon support car il est conçu comme un vrai magazine. Je pense qu’il est possible le traiter de sujets plus « magazine » et moins municipaux, avec des portraits ou des dossiers par exemple.

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