Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 10

  • LA MAISON PARTAGEE SIMON DE CYRENE DE VANVES A PERDU SON PRESIDENT D’HONNEUR, PHILIPE POZZO DI BORGO

    «Philippe, c'est le mystère d'une fragilité féconde. Il estimait qu'il avait davantage appris après son accident que quand il évoluait dans un monde de luxe et dans la tyrannie de la performance. Au-delà de son image et du message du film, c'est sa parole qui nous a aidé à nous construire. À chaque rencontre, il nous transmettait une incroyable espérance. Il nous appelait à être des éveilleurs. Nous les fragiles, on appelle à la relation. On désarme la peur de l'autre, la peur de la différence et on créé de la fraternité»  a réagit Laurent de Cherisey le fondateur de l’association Simon de Cyrène, à l’annonce du décés de Philippe Pozzo di Borgo (tous les deux de la photo prise devant l'entrée de la chapelle des Bénédictes)  qui en était le président d’honneur.

    Cet aristocrate, héritier des ducs Pozzo di Borgo et des marquis de Vogüé,  alliait une carrière prometteuse à la direction des champagnes Pommery à un mariage heureux. Mais, en 1993, un accident de parapente en Savoie a brisé sa vie dorée. Après plusieurs mois en réanimation, l'homme d'affaires se réveille tétraplégique, sans l'usage de ses bras ni de ses jambes. Cloué dans un fauteuil à 42 ans, assigné à résidence dans son somptueux hôtel particulier parisien du 7e, il découvre l'immobilité.

    Trois ans après son accident de parapente, un autre drame a marqué sa vie : la mort de Béatrice, sa femme, atteinte d'un cancer. C'est à ce moment-là qu'Abdel Yasmin Sellou fait une apparition inattendue dans sa vie. Le petit caïd «bac moins six» devenu auxiliaire de vie détonne dans son salon lambrissé, trop feutré. Et dynamite sa dépression. Leur amitié, inattendue, revigorante, d'une liberté totale, l'aide à remonter la pente. «Alors qu'il était dans une situation de vulnérabilité totale, Philippe a embauché un gars qui aurait pu le malmener et il lui a fait confiance. C'est exactement ce que raconte Intouchables : la joie peut jaillir d'une relation entre deux êtres fragiles parce qu'ils se font confiance et apprennent l'entraide» Un film  "Intouchables" tiré de son livre  « Le second souffle » raconte  cette amitié avec ce «diable gardien», comme il l'a surnommé, interprêté par Omar Sy dans ce film.

    Après la sortie du film, Philippe Pozzo di Borgo avait vécu un moment très fort dans la 1ère maison partagée construite à  Vanves voilà plus de 10 ans sur un terrain appartenant aux bénédictines : « Je devais prendre la parole devant les résidents mais soudain j’ai été saisi de panique, incapable de parler et de prononcer le moindre mot. Que pouvais-je dire à ces personnes si fragiles, dans des situations parfois intenables ? Laurent de Cherisey m’a alors entouré avec délicatesse et m’a laissé le temps dont j’avais besoin pour me désarmer. Il m’a amené à me décentrer de moi-même et à sortir de mes angoisses, de mes peurs, mes questions et mes doutes… Il me fallait m’ouvrir à la relation. Les mots ont pu alors sortir. Ce moment a été initiatique. J’ai découvert à Simon de Cyrène une véritable école de la considération. À vivre ensemble, valides et invalides, on est obligé de se désarmer et l’on apprend à vivre la rencontre avec l’autre. S’ouvrir à la fragilité nous ouvre à la fraternité» témoignait il.

    « Ces dernières années, J’ai suivi l’évolution des maisons et particulièrement celles de Nantes et d’Angers des premières réunions de Compagnons jusqu’à l’ouverture des maisons partagées. J’ai été touché par la bienveillance des équipes mais aussi par la vigilance à faire rayonner le message de Simon de Cyrène à l’extérieur : dans leur quartier, dans leur ville et leur région, dans la société, les institutions… Le grand défi des années à venir sera de sécuriser le développement, de consolider les finances, et les équipes, et de continuer à éveiller des consciences que ce soit par des petits gestes de donation ou des engagements financiers, bénévoles, volontaires… Avec 40 000 grands blessés supplémentaires tous les ans, que la médecine aujourd’hui sauve de la mort mais ne sait pas accompagner ensuite, Simon de Cyrène propose non seulement une solution innovante non prévue par les institutions mais appelle aussi et surtout la société à se réconcilier avec elle-même en rendant et en reconnaissant la dignité des personnes fragiles. Il y a urgence à ce que notre société sorte de l’impasse de l’individualisme et se désarme pour s’ouvrir à la rencontre et à la relation. C’est un changement de regard et une conversion du cœur. Simon de Cyrène est en réalité un lieu de thérapie pour notre société toute entière» soulignait il .

    Cet aristocrate a reversé à l’association Simon de Cyréne de bénéficier de 5% des bénéfices des producteurs du film, généreusement reversés par «Pozzo». Grâce à cette manne de départ de 800.000 €, elle a lancé en France des projets de maisons partagées réunissant des «fauteuils» et des «valides». 25 sont déjà sorties de terre et le même nombre est en projet. «J'en suis le parrain, c'est mon côté corse», lançait très fier l'aristocrate en fauteuil, exagérant malicieusement l'accent du clan Pozzo di Borgo, une des plus vieilles familles de l'île. Au-delà, c'est tout le regard de la société française sur le handicap qui a progressé. «En acceptant que l'on adapte son histoire dans Intouchables, il a changé notre vie et la vie de nombreuses personnes vulnérables et fragiles», ont salué les réalisateurs d'Intouchables.

  • AVEC LE RETOUR DES BEAUX JOURS, VANVES RENOUE VRAIMENT AVEC LA FÊTE

    Après ses deux ans de crise sanitaire dû à la pandémie, les vanvéens renouent avec la fête vraiment cette année, car même si les restrictions commençaient vraiment à être levé l’année dernière, il subsistait la possibilité d'une rechute qui rendait la municipalité comme les autorités publiques prudentes. Et d’ici les vacances d’été, Vanves renoue avec un vrai programme d’animation locale ouvert hier soir soir avec la fête des Voisins : La fête du Centre Ancien-Saint Remy avec la kermesse des commerçants cet après midi, La fête de la paroisse Saint François avec sa kermesse des 10 et 11 Juin, la fête du sports avec la Vanvéenne le 10 Juin avec l’inauguration de la piste d’Athlétisme Marie José Pérec en présence de la championne olympique, Un parcours festif le 17 Juin entre le square Jarrousse et la place des Lavandiéres organisé par l’Escal, Le Phare et l’IRIS, la fête de la musique le 21 Juin place de la République, sans oublier plus tard les fêtes dans chaque école marquant la fin de l’année scolaire, la fête du 14 Juillet avec son feu d’artifice et son bal au parc F.Pic, des animations prévues dans le cadre des «Estivales» avec ses séances de cinéma en plein air dans le parc F.Pic etc….

    Cette tradition de la fête remonte loin puisque l’une des premières fêtes, dans le passé, était la Saint Remy, le premier dimanche d’octobre, avec fête foraine sur la place du Val (de Lattre de Tassigny , avec grand bal, mais pas de feu d’artifice. A la mi-Carême, les blanchisseurs se déguisaient et se masquaient pour défiler avec chars et fleurs fleuris à travers la ville. Les jardiniers et les maraîchers célébraient la Saint Fiacre, promenant une statue de Saint Fiacre, dans la ville, entourée des plus belles fleurs et des plus beaux fruits. Les vignerons organisaient de grandes processions dans le village et à travers les vignes pour hâter la floraison et clôturer les vendanges avec la fête des Mares. Mais la vraie fête du village, était la Saint Remy. Avec le temps, elle s’est déplacé rue J.Jézéquel avec la fête foraine entre la place de l’Insurrection et la gare SNCF…jusqu’aux deux grandes guerres.

    Les fêtes se sont alors multipliées avec une fête du Plateau lorsqu’il a commencée à être habité et a vu s’installer des industries, durant laquelle se déroulaient des démonstrations de gymnastiques, un concours de pêche parc F.Pic, une course cycliste  à travers les rues de la ville, une mini-foire agricole  avec concours d’horticulture, de vaches laitières, de chevaux, de beurres, de fromages… perpétué aujourd’hui par cette brocante du Plateau. Il n’y avait pas de fêtes d’écoles dans chacune d’entre elles comme c’est le cas à la fin de l’année scolaire, mais une grande fête des écoliers lors de la Saint Charlemagne avec un spectacle offert par la municipalité dans la grande salle des fêtes de l’Hôtel de Ville. Par contre Vanves a célébré durant quelques temps sa Rosiére à partir de 1905 qui était élue par le cnseil municipal et donnait lieu à de nombreuses réjouissances

    Entre les deux guerres, l’UNC jeune association d’anciens Combattants a vu sa section vanvéenne  (qui célébrera son centenaire en 2024) organiser trois grandes fêtes au profit des pupilles de la nation, dans le parc Michelet qui sont restées gravées dans les mémoires vanvéennes : La première s’est  déroulé le 20 Septembre 1925 avec concert instrumental, démonstrations et épreuves sportives (assaut d’escrime, course cycliste, concours de tir), jeux divers pour les enfants, loteries, comptoirs de ventes, buffet, spectacles de variétés avec les illusionnistes William James et Stellina Mia, les artistes de l’Odéon et de la gaieté Lyrique, du cirque avec les clowns Fratellini.La seconde, le 31 Juillet 1927 avait revêtu un caractère particulier et fastueux avec la présence de Louis Marin, ministre des Pensions  et du général Balhague, gouverneur militaire de Paris qui avait remit la croix de Chevalier de la Légion d’Honneur à Jean Drugeon, président de l’UNC devant le pavillon Mansart. La troisiéme s’était déroulé deux ans plus tard, le 28 Juillet 1929 avec la garde Républicaine, la musique du 23éme régiment d’infanterie colonial, la Jeunesse Républicaine et l’Union sportive de Vanves, et la présence du grand champion Lucien Gaudin et autres as de l’épée et du sabre, du champion de boxe Deparday, du champion de lutte Parisol….

    Plus proche de nous, il restera ses carnavals qui ont marqué le début des années 90 en Juin, et dont beaucoup de vanvéens se souviennent encore, de la fête des associations avec son forum et son concours de pêche en Septembre etc…

  • LA FETE DES VOISINS EST DE RETOUR A VANVES POUR SA 24e EDITION

    Cet événement, organisé chaque année depuis 1999, vise à promouvoir l'entraide et la proximité. Il a même traversé la crise sanitaire du Covid-19 transformé en fêtes des balcons en 2020, puis en fête des voisins solidaires en Septembre 2020 et en fête des voisins masqués 2021. La ville de Vanves a soutenu, pratiquement, dés ses premières années, cette fête des voisins lancé par Atanase Périfan, alors conseiller de Paris dans le 17e et d’autres initiatives qui se déroule ce soir pour la 24e édition 

     « Deux événements de la vie m’ont donné  cette idée : la découverte d’une dame âgée décédée depuis deux mois dans son appartement. Je me suis dit que se cachait derrière l’épaisseur des murs de nos immeubles et de nos maisons,  des détresse qu’on ne voit pas et que c’était un bon prétexte pour aller frapper aux portes des gens en leur disant c’est la fête, venez … et voir qu’il y a des gens sympa, d’autres qui ont besoin peut être des autres. Et c’est ce que j’ai vécu dans mon immeuble en 1997 car cela a transformé sa vie : il est devenu un immeuble familial. L’année d’après, j’ai voulu l’étendre à ma rue en 1998, puis à mon quartier en 1999,  dans le XVIIéme arrondissement de Paris, à la ville, puis en 2000 à  la France, en 2003 à l’Europe, puis en 2008 dans 1000 villes de 29 pays, en  rassemblant plus de 8 millions de millions de participants en Europe dont 6 millions en France » expliquait il dans les médias. Puis il a lancé «Voisins solidaire » qui était un programme de stimulation de la solidarité de voisinage., puis « l’été solidaire» après la canicule de 2003, «Noël Solidaire » avec la Poste, auxquelles  Vanves a participé à chaque fois

    « Nous travaillons depuis longtemps pour développer des liens de solidarité dans cette ville. La multitude entraîne l’isolement. C’est le paradoxe de notre société. Il faut lutter contre l’égoisme. Il ne faut pas oublier de parler de choses humaines qui ne se voient pas, par rapport aux choses matérielles » expliquait Bernard Gauducheau lors du lancement de l’une de ses opérations. « On sent bien qu’à Vanves l’humain prime. Voisins Solidaire est la continuation de la fête des Voisins chaque 31 mai depuis 14 ans. Atanase Périfan a considéré qu’il serait dommage de laisser retomber cette mobilisation d’un jour, pour la continuer en passant de la convivialité à la solidarité. Nous pensons que tout le monde peut rendre service, que chacun peut apporter sa pierre et être utile» déclarait un représentant de Voisins Solidaires

    D’ailleurs à Vanves, de telles initiatives ont été lancées bien avant ces opérations, ne serait-ce que les « Barbeccue de l’été » organisé par les paroisses de Vanves dans les jardins de la Maison Paroissiale de Saint Remy en Juillet et en Août depuis aussi longtemps que la fête des Voisins

    En tous les cas, cette Fête des voisins, ce sont des centaines de milliers de micro-événements en Ile de France comme à Vanves lorsque des vanvéens se retrouvent  dans un jardin avec sept, huit voisins, un hall d‘immeuble avec une trentaine,, une rue même avec le feu vert de la mairie, comme dans le centre-Ancien-Saint Remy, rue de l’Eglise,  qui rassemblaient des riverains des rues de l’Eglise et Gaudray, ou le long du square Etienne Jarrousse rue du Docteur Mailfaire sur le plateau, dans le cœur de la cité du 13 rue de Châtillon grâce à l’association des résidents du square Payrait Dortail etc…