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  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    A l’avant-veille de cette nouvelle journée de gréve, en dehors du lycée Michelet en début de Semaine, des manifestants surtout de gauche, se sont retrouvés en début de soirée devant l’hôtel de ville de Vanves (sur la photo),  pour manifester contre la réforme des retraites. Ils avaient traversé Montrouge, Malakoff pour arriver à Vanves: "Une belle manifestation énergique revendicative et joyeuse, on lâche rien on reprend tout!" selon iun manifestant-organisateur 

    Mais il en faut plus pour réveiller de leur torpeur les vanvéens préoccupés par d’autres problèmes. Surtout avec cette nouvelle journée de gréve pour garder les enfants car il n’y aura pas d'école pour certains, la FCPE ayant appelé, dans un tract  les parents qui le peuvent à ne pas envoyer leurs enfants à l'école  pour une « Ecole Morte »  et à les inviter à participer aux assemblées générales avec les enseignants, étudiants, lycées, salariés, retraités, chômeurs pour amplifier les mobilisations contre cette réforme imposé. Ou tout simplement pour aller travailler lorsqu’ils n’ont pas la possibilité de télétravailler, car les transports seront «trés fortement perturbés » selon les prévisions

    A part les manifestations et les gréves,  que se passe-t-il à Vanves ?

    EXPOGRAPH : Ces équipes ont repris les matchs après la trève de l’hiver avec une première victoire conte Hopitak Piubcaré par 2 à 0 pour l’équipe 2. «La défaite du match aller est effacée. 5e match sans défaite depuis décembre mais on ne retiendra que le positif : les 3 points supplémentaires !» commente Jean Royer, son co-président 

    MEDIDATION : Les bénédictines de Vanves entreront dans le 5ème dimanche de Carême pour une méditation «Les Béatitudes en dialogues» la veille samedi à20H15 au prieuré. « Nous vous invitons à partager ce moment à la fois de méditation et de musique et à encourager Andoni Andrada, jeune organiste espagnol qui prépare des concours d’orgue sur notre orgue restauré» indique Sœur Marie Madeleine Caseau mére prieure. Il interprétera  des oeuvres de Bach, Couperin,  Marchand et Duruflé avecla la lecture d’xtraits des Béatitudes par Grégoire de Nysse

    COMPOSTEURS :La Ville de Vanves a mis en place en partenariat avec GPSO 7 composteurs de quartier au Pavillon Potin, à l’ESCAL, au square des Anciens Combattants d'Outre-Mer et d'Afrique, l’espace Cabourg, au square Jarousse, à la place des Provinces, et dans le cimetière

  • MOBILISATION AU LYCEE MICHELET DE VANVES MAIS SANS PERTURBATIONSNOTOIRES. ..POUR L’INSTANT

    Ses derniers jours ont été tendus à Paris depuis l'utilisation du 49-3 par Elisabeth Borne. La lutte contre la réforme des retraites se poursuit durant cette première semaine de printemps. D’autant plus que le vote sur les deux motions intervenus lundi en fin d’après-midi, n’ont pas permis de renverser le gouvernement

    Donc la tension n’est pas prêt de retomber. «Quel que soit le résultat du vote des motions de censure lundi à l’Assemblée, ce sera chaud !» avait prévenu dés vendredi Gérald Darmanin en visioconférence avec les préfets. Dans une note datée du 18 mars, dont le JDD a fait état pu, la direction du renseignement de la préfecture de police (PP) pointait le rôle du NPA et de LFI, qui «attisent le débat sur l’illégitimité du Président et du gouvernement et tentent de mobiliser la jeunesse dans les lycées mais surtout les étudiants et le monde universitaire».​

     Comme par hasard, dés lundi matin, des galicots avaient été apposés sur les grilles d’entrée du lycée Michelet sur lesquels on pouvait lire « stop à l’autoritarisme » ou « Ni Retraite misére ! Ni bac Blanquer ! », mais ils ont vite disparu pour réapparaitre mardi. Malgré la mobilisation à Michelet, une large partie des élèves ne s'est pas sentie perturbée et soutien le mouvement. Avec une vingtaine de professeurs grévistes, il y avait forcément moins de monde pour surveiller les épreuves de spécialités du bac lundi après midi.  L'établissement a dû faire avec les effectifs disponibles pour que tout se déroule bien. D’ailleurs, dans toutes les académies, le mot d'ordre était de ne pas perturber ces premières épreuves écrites du baccalauréat, qui devaient durer les trois premiers jours de la semaine. 

    A côté de cela, en dehors des manifs, des ordures ménagéres à Paris, des débats à n’en plus finir sur les chaînes d’infos, lle bruit à couru à Vanves,  qu’il y aurait une manif mardi soir vers 18H ? Tn tous les cas, la principale préoccupation des vanvéens, dans les conversations, était de savoir s’il y aurait école jeudi pour les parents d’éleves, comment ils iraient travailler sans métrio, bus, ni RER,  s’ils allaient de nouveau connaître la galére de l’automne dernier avec desstations à service à sec, à cause du durcissement des blocages dans lesraffineries qui devraient connaître des arrêts de production. La situation est pour l’instant peu tendue en Île-de-France en comparaison de plusieurs départements du Sud-Est. Les Hauts-de-Seine se démarquent un peu avec un taux supérieur de stations en difficulté (6,4% au dernier pointage) La situation est en tout cas à suivre. A court terme, les stocks sont suffisants pour faire face. Mais, les choses pourraient évoluer si un afflux de consommateurs se précipitaient à la pompe pour faire des réserves avec leur bidon de secours.

  • L’ABSENCE POUR CONGE DE MATERNITE D’UNE ENSEIGNANTE PROVOQUE UNE PETITION A L’ECOLE MAX FOURESTIER DE VANVES

    L’école primaire Max Fourestier est sous pression depuis le 6 Mars dernier dernier lorsque l’une de ses enseignantes de CM1/CM2 a pris son congé martermité, ayant prévenue en temps utile, l'Inspection d’Académie qui n'a toujours pas été en mesure de déléguer le personnel de remplacement nécessaire pour pallier à  son absence, car il n’y a pas d‘enseignant disponible dans la circonscription. Un enseignant remplaçant est mobilisé 2 jours par semaine seulement (les lundis et mardis), laissant les élèves sans solution les 2 autres jours de la semaine (les jeudis et vendredis). Pour le moment, la direction de l'école n'a pas d'autre choix que de dispatcher les 28 élèves concernés dans les autres classes, ce qui porte le nombre d’enfants par classe très largement au dessus des recommandations.

    «Personnellement, je me refuse à surcharger la classe qui accueillerait ma fille. Ça implique de garder ma fille avec moi, ce qui a un impact sur son apprentissage, mais également sur mes conditions de travail de freelance au planning déjà bien compliqué» témoigne une patente d’éléve qui se demande «comment il possible, en sachant il y a plusieurs mois que l'enseignante partirait début mars, qu'on n'ait pas été capables de recruter des professeurs des écoles ? Parce que l'Education nationale n'a pas les budgets ? Parce que plus personne ne veut faire ce métier dévalorisé et sans moyens, pourtant indispensable ? Mais est-ce bien étonnant vu les politiques préjudiciables à l'enseignement de ces dernières décennies ?La question est vite répondue...Qu’en est-il du sort de ces enfants livrés à eux-mêmes à mi-temps ?Et de leurs apprentissages à la veille de la 6e ?»s’interroge-t-elle
    «Cette solution temporaire ne doit pas perdurer, car elle impacte fortement l’organisation de l’école, les apprentissages de l'ensemble des élèves et complexifie significativement le travail de toutes les enseignantes qui essaient de maintenir le cap !
    Les parents d'élèves, que nous représentons, ne peuvent accepter que les élèves se trouvent ainsi privés de conditions d'enseignement favorables à leurs apprentissages» explique la FCPE pour laquelle, «cette situation est intolérable» en ayant envoyé une lettre au Directeur Académique des Services Départementaux de l’Education Nationale des Hauts-de-Seine, et à l'Inspectrice Académique de la circonscription. «De toute évidence, nos enfants font les frais d’une politique de gestion qui ne met pas leur intérêt au centre des préoccupations et ceci est inacceptable » ajoute-t-elle en leur demandant « de prendre immédiatement les dispositions nécessaires pour assurer les moyens de fonctionnement du service public et permettre à nos enfants de retrouver une scolarité normale». Tout en faisant circuler une pétition ( https://chng.it/cLRCwKhJVP ) et en prévenant que « d’autres actions suivront rapidement si la situation n’évolue pas dans les jours à venir. Et nous aurons besoin de l'aide de tous ! »