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  • L’AXE LARMEROUX-RAYMOND MARCHERON A VANVES SUSCITE DEBAT

    Au cours de la dernière réunion publique de quartier consacrée au centre ancien-saint Remy, jeudi dernier, lorsqu’à l’occasion de la présentation des travaux de GPSO passé et à venir, le réaménagement des rues Larmeroux-Raymond Marcheron municipalisées, a été abordé, le maire de Vanves a déclaré : « Nous voulons travailler avec les riverains pour répondre à leurs souhaits , et rendre plus agréable cet axe ». Du coup, des riverains du projet de construction à l’emplacement de pavillons, par Bouygues Immobilier sont intervenus : « Il y a des projets immobiliers sur cet axe pour lesquels il n’y a pas eu de concertation , et les documents présentés pour l’instruction du permis de construire sont faux. Ils ont été présenté comme si les trottoirs étaient plus larges. Je suis inquiet de voir des promteurs ne pas jouer le jeu pour préserver notre cadre de vie » a déclaré un riverain de ce projet membre du collectif qui se bat contre ce projet en l’état actuel et a fait signer une pétition, alors que l’un de ses collègues tenait entre ses deux mains, un plan pour le montrer à l’assistance. « Il y a eu concertation sur ce projet. Je ne le défends pas plus qu’un autre. Je veille à ce qu’il respecte les régles du PLU. Il y a eu des recours. Et je ne m’immisque pas dans les procédures » a répondu Bernard Gauducheau- «Il faut plus de transparence ! » surenchérit le riverain – « Je prends toujours le parti des riverains et des habitants ! » lui a répondu le maire

    « Il semblerait qu’il y ait un malentendu lorsque le projet a été présenté ! On constate rue Marcheron que le problème, c’est la circulation et la pollution. Tout ce qui est emprise sur la rue limite la place des piétons ! Quel est la plan de circulation  compte tenu que l’on construit plus haut, du côté du Clos Montholon » demande un autre riverain. «J’ai proposé de travailler sur un nouveau plan de circulation. Car on est obligé de contrecarrer google pour éviter les trajets malins. Mais on ne peut modifier à Vanves notre plan de circulation, sans prendre en compte ce qui se passe autour ! » lui a répondu le maire en reconnaissant qu’il a réalisé quelques modifications (à la marge) de sens de rues, mais il ne peut pas aller à l’encontre de la circulation de transit source d’embouteillages, tout en essayant d’atténuer les nuisances (avec des ralentisseurs sur certaines voies dont Jean Bleuzen dans le prolongement de cet axe très circulant

  • UNE DERNIERE REUNION PUBLIQUE DE LA MANDATURE A VANVES ASSEZ CHAUDE

    La dernière réunion publique de quartier jeudi soir consacré au Centre Ancient-Saint Remy, a été assez chaude devant un public venu nombreux salle des fêtes Henri Darien à l’hôtel de ville. Comme d’habitude, les interventions de la SNCF sur le nouveau matériel roulant  Régio2N qui devrait circuler sur la ligne N du Transilien (Paris Montparnasse), la présentation des travaux de GPSO, de la ville, de la médiation sociale mis en place durant l’été 2019, et du renforcement de la police municipale ont suscité de nombreuses questions. Mais deux échanges assez vifs ont concernés tout d’abord le réaménagement des rues Larmeroux et Marcheron, avec l’association des riverains du projet Bouygues Immobilier à l’emplacement de deux pavillons à côté du centre des Impôts, sur lesquels des membres sont intervenus avec plans à l’appui et ensuite sur  le commerce qui, d’une façon, a permis au maire de Vanves de répondre aux critiques des vanvéens qui ont participé samedi dernier à l’atelier de la candidate LREM à la Girafe.

    Les échanges ont commencés par l’intervention d’une habitante du quartier de la gare qui constatait que «le nombre de commerces  sont assez pauvres, avec  des locaux commerciaux sales et délaissés !» - «C’est le problème ! Les vanvéens vont faire leurs courses à Paris. Et ce sont des locaux privés. On cherche à inciter leurs propriétaires à les vendre. La boulangerie de la rue Jézéquel pose vraiment un véritable problème depuis longtemps. Mais je vous fais remarquer que cela n’a pas empêché une autre boulangerie de se créer (face à la gare), et d’autres commerçants de reprendre des commerces. La mairie ne peut passe substituer aux propriétaires qui gardent leir libre arbitre » a tenté d’expliquer Bernard Gauducheau en confiant qu’après la fermeture du Tout Va mieux, il a tenté, en vain, de contacter son patron. Il a assuré que l’équipe municipale est pro active, en citant la reprise du pavillon de la Tourelle par un nouveau propriétaire, l’installation d’un restaurant-épicerie italien dans un pavillon à l’entrée du pac F.Pic, la Viva Familia, l’installation d’Audio prothésiste à l’emplacement de Doclogic dans le centre Ancien, d’un restaurant aveyronnais à la place de Sloan rue Jean Bleuzen… «Etre commerçant est courageux aujourd’hui, avec des loyers chers et des marges réduites. Ce n’est plus les vieilles recettes qu’il faut appliquer, mais il faut s’adapter. Regardez ceux qui servent de relais avec des montagnes de colis ! »  a-t-il ajouté – « Mais les vanvéens cherchent à acheter à proximité et solidaire » insiste une autre participante. Du coup le maire parle de de projet de librairie sur le Plateau, « le Cheval Vapeur » que la ville a aidé à s’installer dans le local de l’anvien vétérinaire rue Jean Jaurés « avec l’argent de vos impôts» et qu’on lui a déconseillé la solution coopérative. Une troisiéme participante s’est plaint alors d’Intermarché qui dépose sur le trottoir ses déchats et cartons qui sentent le poisson ! «On essaie de l ‘aider ; D’autant plus qu’il veut s’étendre !Mais ce n’est pas facile » a t-il répondu en laissant entendre que des riverains se sont opposés à une expansion d’intermarché avec une surface consacrée aux produits bio, au rez-de-chaussée de l’immeuble que doit construire Bouygues Immobilier rue Marcheron, ce qui a fait bondir l’une des riveraines pour expliquer que rien n’était prévu aux abords pour justement éviter de déchet, cartons et poubelles ne soient entreprosés dans la rue et notamment la Villa Juliette empruntée par des PMR qui ont besoin d’un passage accessible.

    A Suivre…

  • GREVE : A VANVES COMME A PARIS UN AIR DE COMPENHAGUE !

    Comme beaucoup s’y attendait, vu le matraquage des médias sur ce 5 Décembre,  les grands parisiens dont font partie les vanvéens,  n’ont pas bougé pour la plupart, ou sinon, ils ont utilisé les moyens de transports alternatifs, dont le vélo, que ce soit Vélib’ ou Véligo, le service de location de la Région, donnant l’impression, dans plusieurs  sites  de la Métropole du Grand Paris d’être dans la capitale Danoise. D‘ailleurs, beaucoup ont remarqué que les places de stationnement libres étaient plus rares, les bus moins remplis qu’à l’habitude pour ceux qui circulaient durant la journée. Le dernier conseil métropolitain de la Métropole du Grand Paris, d’ici les élections municipales,  dans lequel siége Bernard Gauducheau comme ses 130 Collégues, avait  été avancé d’un jour, mercredi. Mais hier, il présidait les cérémonies du 5 Décembre square de Verdun à Vanves (sur la photo), rendant hommage aux soldats français morts pour la France dans le conflit algérien  et d’Afrique du Nord, et animait la réunion publique du quartier du centre ancien-Saint Remy à l’hôtel de Ville en fin de journée

    Les appels à la mobilisation, le 5 décembre, avaient l’air d’être particulièrement suivis, notamment en Ile de France, et dans les transports notamment sur la ligne 13 du métro qui dessert Vanves, que sur la ligne du Transilien Paris Montparnasse obligeant les vanvéens à se diriger vers les offres alternatives de transports mis en avant par la Région avec quelques avantages : Remboursement du   covoiturage  (jusqu’à 3 € pour les conducteurs pour un trajet), Valérie Pécresse appelant solennellement les Franciliens à ouvrir leurs portières et à s'inscrire sur les plateformes de covoiturage partenaires ( BlaBlaLines, Covoit'ici, Karos, Klaxit et OuiHop' ), offre d’un mois gratuit pour Véligo Location,  son service de location de vélos électriques longue durée, pendant tout le mois de décembre, prime à l’achat pouvant aller jjusqu’à 500 € pour les VAE achetés à compter du 1er Décembre, et mise en place des espaces connectés de micro-working dans prés de 200 gares pour permettre le télétravail. La RATP et la SNCF ont aussi noué beaucoup de partenariats là encore dans le covoiturage, avec des VTC, avec des taxis. Fort utile lorsqu’on prévoit que le mouvement de gréve pourrait se poursuivre après le week-end.  Ses solutions alternatives de transport devraient permettre d'assurer jusqu'à 15% de l'offre de transports en IDF selon les prévisions.

    Sans parler des « cars macrons » mobilisés par l’Etat pour desservir l’axe nord-sud entre Saint Denis et Massy en passant par Paris intra muros, l’axe Est-Ouest étant desservi par les lignes de métro automatique. Auquel se serait opposé la maire de Paris interdisant leur accés à la Capitale pour des histoires de réglementation ( ?). Heureusement, contrairement à Anne Hidalgo, les chefs d’entreprises franciliens, selon le MEDEF Paris ont  rivalisé d'ingéniosité et de flexibilité pour leurs salariés : 87% d'entre eux, selon une consultation menée par cette organisation patronale, ont proposé une alternative à leurs salariés :  Mise en place du travail à distance (à domicile ou dans un tiers lieu – avec le matériel technique nécessaire), révision des plannings des salariés et horaires aménagés, changement des horaires d'ouvertures des magasins, mise à disposition des salariés de logements loués par l'entreprise à proximité de leur lieu de travail habituel, embauche d'intérimaires, incitation au covoiturage dont ont profité des vanvéens.

    Vanves a bien sur été touchée par la gréve, notamment dans les écoles. A cause de personnel en gréve, ou parce qu’ils pouvaient arrivés en retard, habitant loin,  la ville a ouvert seulement à la mi-journée le PMS A.Roche… De son côté le secrétaire d'Etat Gabriel Attal qui était mobilisé sur les plateaux radio/TV depuis le week-end  voyait une «vraie différence» avec 1995, lorsque la grève avait éclos sur «un sentiment de trahison» car le projet n'avait «pas été annoncé» pendant la campagne du président Chirac, alors que le système universel par points défendu aujourd'hui par l'exécutif figurait dans le programme du candidat Macron». Sans compter que les grévises  manifestent contre un projet dont le texte et les mesures n’ont pas été ne sont pas encore précisé