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  • APRES LA POSTE QUI REDUIT SES SERVICES, BERCY FERME LE CENTRE DES IMPOTS DE VANVES

    Vanves fait partie des huit centre des services des impôts aux particulers (SIP) sur 16 dans les Hautsde Seine qui fermeront,  des 19 trésorories municipales qu’elle partage avec Issy Les Moulineaux, et des neuf services des impôts aux entreprises (SIE) sur 15 qui suivront ce mouvement. Ce qui a provoqué des gréves dans certains de ces centres  ces derniers temps, auxquels a participé une ex-élue municipale de Vanves, Claudine Charfe, devant le Centre des Impôts de la rue Marcheron. «Quand une trésorerie ferme, les services sont déportés sur la commune voisine et les agents redispatchés sur le département. L'Etat veut ainsi faire des économies et récupérer de l'argent en vendant son patrimoine. Mais on éloigne ainsi les services des élus locaux et des citoyens» expliquent les syndicats.  «Et on supprime des emplois : 50 postes encore cette année dans les Hauts-de-Seine qui s'ajoutent aux 500 suppressions intervenues dans le département depuis 2009» déplorent-ils

    En contrepartie, l’État développera des «accueils de proximité à moins de 30 minutes maximum selon Gérard Darmanin, ministre du budget dans une lettre adressée aux élus locaux  où il n’a pas caché que « la suppression de près de 1000 centres des Finances publiques en France doit par ailleurs permettre de «tirer parti des nouveaux usages (démarches en ligne, dématérialisation…. Ces accueils de proximité  se traduiraient par  permanences dans les mairies ou bureaux de poste ainsi que ces fameuses «Maisons de France service». Il n’en existeque deux dans les Hauts de Seine, à Antony et à Boulogne. «Au sein de ces structures, des agents publics venant de différentes administrations comme la Poste, les mairies, voire les finances publiques conseillent les usagers dans leurs démarches administratives. Plus besoin de se rendre à la préfecture, puis à la CAF, puis au centre des impôts, l’ensemble des services de l’administration sont assurés dans un seul et même endroi

    Enfin dernière trouvaille qui sera expérimenté à Issy les Moulineaux et à Rueil : la création d’agence comptable locale : «Aujourd’hui, les élus locaux votent des dépenses, un budget, fixent des tarifs… sous l’œil de l’Etat et du comptable qui exercent leurs compétences en matière de paiement, d’encaissement des recettes, de tenues de comptabilité. L’expérimentation instaurée par la loi definances 2019 autorise désormais des villes à se saisir de ces compétences en accieillant au sein e leurs services, des agents de l’Etat détachés» explique à la DGFIP à Bercy. L’association des maires de France est très réservée sur ce dispositif : «Nous ne sommes pas opposés à une évolution, mais nous sommes attachés au principe de sécurit » de la séparation ordonnateur-compable. Pour nous cela va trop vite. Nous voulons une réflexion sur la répartition des responsabilités, y compris pénales»

  • VANVES ET LA BSPP : Les Pompiers du Grand Paris honorés mais au bord du «burn out»

    Alors que les grandparisiens vont retrouver le chemin de leurs casernes à l’occasion du 14 Juillet et aller les voir défiler sur les Champs Elysées avec autant de succès que la Légion Etrangére, non seulement la BSPP (Brigade desSapeurs Pompiers de Paris) vient d’être faîte citoyenne d’honneur par la ville de Paris, mais elle a reçue une Fourragére d’or, et le général Jean Claude Gallet a été élevé au grade de commandeur de la légion d’Honneur. Tous les élus parisiens ont salués lundi matin, comme l’auraient fait tous les élus de la petite couronne, leur héroïsme lors de la tragique explosion au gaz de la rue de Trévisse (IXe)  des incendies de la rue Erlanger (XVIe) et de Notre-Dame (IVe) bien sûr. «Vous avez sauvé Notre Dame de Paris, et mais aussi des tas de vies. Nul n’ignore votre engagement dans des situations exceptionnelles. Sans compter les nombreux événements provoqués par les gilets jaunes» a déclaré Anne Hidalgo.  Nous ne serons jamais assez reconnaissant d’avoir sauvegardé Notre Dame comme pour son action quotidienne au service nos concitoyens» ajoutait Philippe Goujon, maire du XVe. «Jamais plus que ce soir là que nous avons pris conscience de toute la justesse de votre intervention pendant 9H  en prenant des risques considérables» ajoutait un de ses collègues traduisant ainsi les sentiments de nombreux élus de la Métropole du Grand Paris

    Mais beaucoup d’élus s’inquiétent des conditions de travail, de l’augmentation de leurs interventions qui, de plus en plus, dépassent leurs compétences :  «Conçue pour assumer 450 000 interventions par an, elle en a effectué plus de 520 000 en 2018 (+5%) et pour les 5 premiers mois de l’année, la progression est de 3,5% usant excessivement personnels, matériels et équipements. La récente plateforme unique des appels d’urgence en a traité 940 000 au niveau 2 en 2018, soit 50 000 de plus qu’en 2017. La BSPP est en surchauffe opérationnelle et les évolutions à venir vont aggraver la situation : augmentation et vieillissement de la population, Grand Paris Express, J.O. 2024, risque de crue décennal, d’attentats… Il faut donc revoir à court terme son périmètre d’intervention sous peine de ne plus pouvoir tenir son haut niveau d’engagement» expliquait Philippe Goujon maire du XVe que les vanvéens connaissent bien.

     «Avec la médicalisation de la prise d’appel, les interventions identifiées comme non urgentes, doivent être réorientés vers les autres acteurs grâce à la mutualisation des centres d’appels : AP-HP, SAMU, ARS. Pour mémoire, le déplacement d‘un VSAV coûte pratiquement 5 fois plus cher qu’un taxi» ajoutait le maire du XVe qui indiquait que «30 000 interventions pour alcoolisme festif (3000 € par intervention sont inadmissibles et devraient être facturés. C’est un luxe que ne peut plus se permettre la Brigade, sans mettre en danger les interventions réellement urgentes. A certaines heures, seuls 10 Véhicules restent disponibles et 50 jours/an, la BSPP ne serait pas en mesure de faire face à une crise majeure». Sans compter les agressions de pompiers : Une tous les 5 jours. Face à cette situation, les conséquences sont les difficultés de fidélisation des sapeurs-pompiers comme beaucoup d’intervenants l'ont relevé : «Avec un salaire de 1700 € pour 3120 heures/an contre 3200 € pour 1607h/an dans les SDIS», on le comprend.

    Voilà la situation des pompiers de Paris (du Grand Paris) qui a été décrite lundi matin au Conseil de Paris et qui pourrait l’être dans chaque conseil municipal des communes de la petite couronne comme Vanves où ils interviennent venant du CS d’Issy les Moulineaux ou de la rue Péclet dans le XVe. Et en plus, ils sont présents à la plupart des cérémonies patriotiques de Vanves. Leur état major a présenté un plan de remodernisation à partir de 16 Mesures dont le coût s’élevera à 201 M€ avec renforcement des capacités opérationnelles (22 M€), dotations en outils technologiques modernes (30 M€), amélioration des conditions de vie et de travail (143 M€), doublement du rythme de réhabilitation des casernes avec 100 M€,

  • AU SEMINAIRE SAINT SULPICE ENTRE VANVES ET ISSY : Lancement d’un projet d’Hôtel dans un cadre d’exception

    La construction d’un hôtel 5 étoiles du groupe AccorHotels au cœur de l’ancienne maison de retraite des prêtres de Saint Sulpice à Issy les Moulineaux sera lancée officiellement en fin d’aprés. Situé au sein d’un domaine classé – le séminaire Saint Sulpice, ex-domaine de la Reine Magot – bordé par le parc Jean Paul II que longe de nombreux pavillons vanvéens d’un côté  et l’hôpital Suisse de l’autre côté de la rue Minard, le foyer de la Solitude accueillait jusqu’à récemment des religieux à la retraite. Il a été décidé de lui redonner vie grâce à un partenariat original entre la ville d’Issy les Moulineaux, la SEM de l’Arc de Seine (SEMADS), la Compagnie des Prêtres de Saint Sulpice, le groupe AccordHotel et l’agence Wilmotte & Associé pour y construire un ensemble  hôtellerie/restaurant qui verra le jour en 2021.

    «Il y a prés de 20 ans, la compagnie des Prêtres de Saint Sulpice a anticipé l’extinction progressive de la communauté de la Solitude  et la question de sa destination s’est alors posée. Dés 2016, nous avons été en contact avec l’agence Wilmotte & Associés- engagée avec nous sur le site de notre maison générale à Paris – qui a repéré les potentialités du domaine. A travers la coinclusion d’un bail à construction avec la SEMADS, nous avons pu conserver le patrimoine existant et éviter de vendre le terrain» explique Jean Marc Micas, Supérieur de la Province de France de la Compagnie des Prêtres de Saint Sulpice ravie  «qu’un site d’une telle valeur puisse être sauvegardé par l’intermédiaire de cette opération qui nous permet de continuer à le faire vivre, à l’entretenir et même à lui rendre une splendeur que nous pensions à jamais perdue»

    Le programme proposé prévoit la rénovation complète du domaine qui se trouve au dessus du séminaire. Les bâtiments existants seront préservés, réhabilités structurellement et restaurés en façade : Ainsi «la chapelle néogothique a été désacralisée. Elle sera totalement restaurée à l’intérieur et à l’extérieur, chauffée et éclairée, ce qui permettra d’accueillir des événements confidentiels ou exceptionnels. L’Oratoire fera quant à lui l’objet d’une restauration en façade et en toiture, tout en demeurant réservé à l’usage des prêtres du séminaire. Enfin les statues seront également restaurées et consolidées si cela s’avére nécessaire» explique Henrik Siebenpfeiffer de l’agence Wilmotte & Associés.   Le bâtiment historique réhabilité  accueillera le restaurant, les cuisines, 11 chambres. Un nouveau bâtiment sera essentiellement consacré à l’aspect hôtelier : «Nous avons conçu un bâtiment contemporain dans le prolongement des bâtiments existants qui sera mis en exergue par une façade travaillée et des jeux de lumière. Cette construction s’inscrira pleinement dans le site et sera très respectueux du paysage environnant» explique l’architecte Siebenpfieffer. «Ces deux édifices représenteront une surface totale de 6185 m2 pour accueillir 83 Chambres. Le parc demeurera un élément essentiel du projet : Les tracés historiques et les ambiances de jardin de culturel seront respectés avec l’aménagement de deux grandes zones de jardin potager ou encore la préservation et la densification du verger végétal»

    Le seul regret est que le projet de coupler cet hôtel et ce restaurant avec une école hôtellière de la Chambre de l’Economie et du Commerce de Paris Ile de France qui n’existe pas en France et sur lequel elle a planché pendant 18 Mois, ait capoté à cause d’une réaction sectaire du député maire d’Issy les Moulineaux. Il n’aurait pas apprécié que le secrétaire d’Etat Gabriel Attal, alors député de la 10e circonscription ait été reçu à l’école Ferrandi par ses responsables pour lui présenter ce projet et aurait décidé de ne pas y donner y suite ? Rien à voir avec de soi-disants financiers de la CCI Paris Ile de France à qui le gouvernement a demandé, comme à ces consoeurs de se serrer la ceinture. C’est plutôt le fait du prince!