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  • LES RENDEZ VOUS DE LA SEMAINE A VANVES

    La nouvelle boucherie du Centre Ancien-Saint Remy est ouverte depuis Vendredi  entre Bio c’est Bon et le Maryland, complétant ainsi la charcuterie et le boulanger dans cette rue de la République où le commerce reprend vie, comme par le passé. Pendant ce tremps là, Gabriel Attal, secrétaite d’Etat à la Jeunesse lançait son Service National Universel très critiqué dans les mondes militaires et d’anciens combattants. Le Stade de Vanves a organisé sa course des  enfants samedi matin très courue malgré le froid et la menace de neige, les terrains de foot étant blanchi par le froid tout comme le toit du gymnase A.Roche où furent distribués, chocolat, galettes, friandises. Et dimanche, prés de 900 vanvéens ont participé au banquet du nouvel an des seniors qui ont finalement déserté les restaurants vanvéens habituellement occupé par les repas de familles.  

    Lundi 21 janvier

    A 14H30 au Conseil Départemental des Hauts de Seine : I.Debré participe à la commission permanente

     Vendredi 25 janvier 2019

    A 19h à La Palestre : Soirée du Personnel Communal

    Samedi 26 janvier

    A 18H30 à la Treille d’Hypatie : Vernissage de l’exposition de photographies et gravures de Fabienne Soubrenie qui dédicacera   son livre « Réflexions sur la vie »

    Dimanche 27 janvier 2019

    A 11H au monastèreSaint Bathilde : Assemblée Générale des Amis des Monastères à Travers le Monde (AMTM)

    A 11h au Square de l’Insurrection : Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste

  • LE GRAND DEBAT NATIONAL : VANVES OUVRE SON CAHIER DE DOLEANCES

    Un cahier de doléances devrait être ouvert mardi à la mairie de Vanves dans le cadre du Grand Débat National ouvert par le président de la République cette semaine, qui a mouillé sa chemise, par deux fois devant les maires de Normandie et d’Occitanie. Mais dans d’autres villes franciliennes, de tels cahiers ont été ouverts depuis le début Décembre à l’initiative de l’AMIF (association des Maires d’Ile de France)  Evidemment, ce sont les maires des départements de la grande couronne qui ont fortement participé, avec la Seine-et-Marne (77) en tête, suivi de l’Essonne (91) et des Yvelines (78) – confirmant ainsi la concentration des difficultés dans les territoires les plus éloignés – mais aussi dans quelques communes de la petite couronne comme Malakoff

    «Parmi les demandes les plus fréquentes, celle concernant la réduction du train de vie des ministres, des parlementaires et des hauts fonctionnaires arrive en tête. Le retour de l’ISF fait aussi partie des demandes récurrentes, tout comme la hausse des retraites, du Smic, des salaires des métiers de la santé et de la sécurité, la mise en place d’une Flat Taxe, la taxation des GAFA, la suppression du CICE, l’équité fiscale…L’organisation d’un référendum d’intérêt citoyen (RIC) est souvent réclamée, ainsi que des consultations citoyennes régulières. À ces propositions concernant les processus démocratiques, s’ajoutent celles de la reconnaissance du vote blanc, davantage de services publics et qu’ils soient moins dématérialisés» indiquait l’AMIF dans un communiqué.

    Mais les contributions n’étaient pas exemptes de quelques propositions «originales» comme elle le notait : «Certains réclament «l’embauche obligatoire d’un chômeur par chaque milliardaire», ou offrent leurs services pour participer à des commissions. Des Maires ont aussi pris la plume pour adresser «une lettre ouverte au Président de la République». D’autres contributeurs insistent sur la nécessité de prendre en compte toutes les propositions parce que «tout est prioritaire», et suggèrent que l’on supprime tous les «comités Théodule».

    Une autre association dans les Yvelines, Génération Terrain, créé à l’initiative des Maires de Poissy et de Saint Germain en Laye a incité ses membres à en ouvrir un dés Décembre : Elle indiquait en débit d’année que 31 % des 2000 premières contributions concernaient l’expression démocratique, 21 % la réduction des dépenses publiques et l’exemplarité, 13 %, les retraites, 9 % la fiscalité, 8 à 5% pour l’écologie, les transports, la sécurité et la santé qui sont secondaires.

  • LENDEMAINS D’ARMISTICE A VANVES – 1 : LES SOUCIS DU QUOTIDIEN AVEC LE RETOUR DES POILUS

    Après avoir rappelé au fil de l’actualité, tous les événements de la guerre 1914-1918 qui se sont déroulés voilà cent ans, à  Vanves et à Paris à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », le blog de Vanves au Quotidien va continuer en abordant cette période des lendemains de l’armistice : «Dans l'immédiat après-guerre, la date souvenir de l'armistice va se vivre dans la douleur et la sobriété. Dans un grand silence également qui plane sur le pays. Les blessures sont encore fraîches, les conséquences sociales de la perte des hommes également. C'est un moment solennel où l'on se recueille. Ce sentiment va aller crescendo avec l'inauguration des monuments aux morts qui permettront d'avoir un lieu collectif où se rassembler et où évoquer les disparus et leur courage. Ce sentiment va perdurer jusqu'à la Seconde Guerre mondiale »  écrit Véronique Goloubinoff chargée d’études documentaires Fonds Première Guerre Mondiale à ECPAD.

    Dés les jours qui ont suivi l’armistice, Vanves a retrouvé ses soucis du quotidien : Le conseil municipal du 23 Novembre 1918 votait un budget «d’attente» de 972 965 frs pour 1919, selon son rapporteur «en raison des événements de guerre qui touchent à leurs fins». Mais surtout, il votait un crédit de 25 000 frs pour la création d’un monument aux morts et de mesures diverses qui pourront être prises « pour perpétuer la mémoire des soldats de Vanves morts au champ d’honneur ». Il saisissait la commission départementale des dommages de guerre, pour les dégats du cimetière et de la rue Danton en demandant respectivement 3891 frs et 1500 frs. Il décidait de baptiser certains rues pour perpétuer le souvenir de la victoire : Av Foch ( allée du progrés), Joffre (ex-Liberté), Gallieni ( rue du Parc), rue Clemenceau (ex-rue du Plateau devenu rue Gambetta, la rue Georges Clemenceau actuelle étant l’ex-sentier des Nouzeaux), Pétain (ex-de la Manufacture devenue la rue Mary Beyssere), de la Marne (ex-rue du Château), rue de Verdun (ex-Francois 1er), avenue des alliés (une partie, haute,  de la rue Antoine Fratacci ) et avenue du Président Wilson (sur l’autre partie basse de cette rue). Frédéric Pic avait proposé l’attribution du nom de Jean Jaurés à une rue de Vanves pour « glorifier l’homme qui s’était fait l’apôtre du droit contre la force ». Mais il a retiré sa proposition afin qu’elle ne soit pas prise pour une manifestation politique susceptible de diviser le conseil municipal. Justice lui sera rendu plus tard

    La municipalité relancait un nouveau projet d’assainissement général de la commune ajourné à cause de la guerre, c’est-à-dire, l’établissement d’un réseau d’égout sur tout son territoire. Il demandait à la société ECFM concessionnaire de l’éclairage de le remettre en fonction, tel qu’il existait au jour de la mobilisation, tout en reconnaissant qu’il ne pourra se faire que pas érape, en raison des difficultés d’approvisionnements  et de trouver de la mai d’œuvre. Et il supprimait toutes les indemnités pour cherté de la vie voté durant la guerre.. Enfin, c’est à cette époque que les fameuses fortifications (là où s’installérent les chiffonniers et biffins jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale avant d’être utilisé pour aménager  le bd périphérique) étaient démolis par les prisonniers allemands.   

    Durant toute cette période, les poilus revenaient et reprenaient leur place, quelquefois difficilement, dans la vie familiale, à Vanves, comme ailleurs  «avec des épouses qui, bon gré mal gré, ont pris les responsabilités dévolues aux chefs de famille, des enfants qui ont perdu un temps leur père ou n’ont jamais connu sa présence »… «Les démobilisés estiment enfin qu’ils ne peuvent rien communiquer de leur expérience à ceux qui n’ont pas partagé les mêmes souffrances, les mêmes peurs, la même solidarité avec les camarades. Une partie des six millions et demi d’anciens combattants (environ un homme adulte sur deux) trouvent cependant dans les associations un moyen d’exprimer leur solidarité et leurs revendications au sein de la société française. Leur état d’esprit se caractérise avant tout par la fierté d’avoir «tenu» dans l’épreuve, en s’accrochant à leurs positions, comme à Verdun, pour empêcher la masse des troupes allemandes de se déverser sur le pays. Ils ressentent infiniment plus la satisfaction du devoir accompli que l’exaltation de l’exploit guerrier, même si tous n’y ont pas été insensibles. Plus la guerre s’éloigne, plus se renforce chez la majorité d’entre eux un patriotisme très pacifique, voire pacifiste, marqué avant tout par la condamnation de la guerre, et un rejet de tout ce qui peut la faciliter : notamment le militarisme, l’exaltation de l’héroïsme guerrier voire même, dans certains cas extrêmes, il est vrai, de l’honneur qui fait préférer la mort à la servitude» indique l’historien François Giet.