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  • VANVES OFFRE 740 H DE COURS POUR APPRENDRE LES FONDAMENTAUX DE L’ECOLE

     Il a été beaucoup été question des nouveaux rythmes scolaires la semaine passée, avec ces débats au Congrés des Maires de France. Beaucoup ont mis en avant que l’école n’est pas de la compétence des communes, que « L’école a des fondamentaux : apprendre  à lire, écrire, compter ».Ils n’ont pas tellement tort lorsque l’on voit que certaines d’entre elles sont obligées de mettre en place et de soutenir des initiatives comme Coup de Pouce Clé, dispositif d’accompagnement à la scolarité individualisé,  comme c’est le cas dans 7 Villes des hauts de Seine dont Vanves.  

    La ville l’a lancé en Janvier 2007 dans une première école avec 5 écoliers en CP, puis un second club en Novembre 2007 à Gambetta, un 3éme à Marceau en 2009, un 4éme à Cabourg en 2013. Ainsi 70 écoliers seraient concernés par ces clubs de lecture et d’écriture encadres par des instituteurs ou des  bénévoles, étudiants ou retraités, dont 22 nouveaux à la Rentrée 2013. Les progrés des enfants sont impressionnants en moins de 2 trimestres passant du fond du tableau (ou de la classe) aux premières places. « C’est important d’avoir les acquis fondamentaux lorsqu’ils entrent au collégen sinon, ils décrocheront. C’est pourquoi il faut favoriser les chances à l’école pour les aider à apprendre, à lire, à écrire » expliquait l’un des rreprésentants d’une association impliquée dans cette action entièrement financé par la ville,  L'Apféé, lorsque Bernard Gauducheau (UDI) a reçu à l’hôtel de ville des familles dont l’enfant bénéficie de ce dispositif avec leurs encadrants, au début de cette semaine des droits de l’Enfant L’Association pour favoriser l'égalité des chances à l'école, a pour mission essentielle de prévenir, dès les débuts de scolarité, les échecs précoces et les exclusions sociales qui leur sont liées. Elle est agréée par le ministère de l'Éducation nationale en tant qu'association éducative complémentaire de l'enseignement public.

    Il faisait écho aux propos de Guy Janvier conseiller général PS de Vanves sur ce blog à la Rentrée 2013 : «  Rien ne m’irrite plus de voir des jeunes arriver en 6éme sans maîtriser les fondamentaux, écriture-lecture, calcul de base – 20% en France - et que des moyens ou des outils ne soient pas mis en place pour les y aider. De là, découle, toute la suite, car ce sont des écoliers qui vont décrocher rapidement, et se retrouver en 4éme et en 3éme orientés vers des filières qui ne souhaitent pas forcément. On se retrouve avec des cohortes d’enfants – 100 à 150 000 par an – qui sortent sans formation, sans diplôme ». Heureusement Vanves a réagit comme beaucoup d’autres communes :   « Tous les enfants sont volontaires pour 4 séances hebdomadaires où ils apprennent en s’amusant, entre 16H30 et 18H » indiquait ce représentant de l’Apféé. 740 H seraient ainsi proposées à Vanves. « Les parents s’engagent aussi à s’y intéresser de prés en venant assister au moins à deux séances et surtout à en parler avec leurs enfants lorsqu’ils reviennnent à la maison » ajoute –il.

  • HENRI, LE PLUS PETIT SALON DE COIFFURE DE VANVES…ET DE FRANCE , PREND SA RETRAITE CE SOIR

    Un coiffeur prendra sa retraite ce soir. Il ne sera pas le seule à plier boutique, puisque Trouvailles devrait fermer ses portes 7 jours plus tard.  Il tenait l’un des plus petits salons de France, place du Maréchal de Lattre de Tassigny. Il s’agit d’Henri qui était venu s’installer à Vanves le 1er Septembre 1994. Il venait de Paris où il a travaillé dans un grand salon à côté de Mabillon pendant 28 ans avec 7 autres collégues. « Je ne m’entendais plus avec mon patron. Il me fallait réagir très vite. J’ai cherché, pendant un an, un autre salon, et je l’ai trouvé grâce à l’intermédiaire d’un cabinet spécialisé. Lorsque je suis arrivé pour la première fois sur place avec ses 4 grands platanes (qui ont dû être malheureusement abattus), j’ai eu tout de suite le coup de foudre. J’ai fait rapidement affaire et j’ai ouvert ce salon voilà plus de 19 ans grâce à l’aide du directeur d’une agence BNP dans le 6éme arrondissement que je coiffais. Il était tellement content de mon travail qu’il m’a dit un jour : « Trouvez-vous un salon, et je vous finance à 100% ». C’est rare maintenant pour le noter » raconte t-il en précisant qu’il a trouvé plus petit comme salon de coiffure, prés de la gare l’Est où coifent deux asiatiques. Seul regret : « N’avoir pas pu trouvé plus tôt ce salon sur cette petite place qui lui rappelle son village, où les gens se connaissent et sympathisent » 

    Il n’a pas eu trop de mal à faire sa place, à garder la clientèle de son prédécesseur, à en gagner une nouvelle, grâce à « leurs femmes qui étaient contentes de leurs coupes ». Au début, il faisait quotidiennement des allers-retours entre Vanves et Maleshrebes où il habite, par les transports en commun ou en voiture, car son salon n’était pas habitable. « J’ai failli plusieurs fois m’endormir sur mon volant ! » raconte ce coiffeur qui a toujours commencé dés 7H du matin  pour terminer vers 20H,  rentrer chez lui vers 22H et se réveiller à 4H30. C’est pourquoi il a fait aménagé en 2005, cette piéce au dessus du salon de coiffure par Didier Artisan, plombier vanvéen  aujourd’hui disparu et son beau frére électricien, après avoir obtenu les autorisations administratives avec l’aide du promoteur Jacquet. Ainsi, il pouvait rester toute la semaine à Vanves. Beaucoup de ses voisins ont cette image de leur coiffeur, le soir, assis dans le fauteuil regardant  à la TV ses émissions préférées comme « Thalassa » ou les matchs de football

    Beaucoup de vanvéens avaient pris l’habitude d’aller chez lui appréciant son savoir faire et ses petits prix, pour de ceux qui ne roulent sur l’or.  Henri raconte avoir été marqué par quelques uns d’entre eux : « MM Colombani, japonais italien qui avait combattu les américains pendant la dernière guerre mondiale, prisonnier pendant 3 ans, puis rapatrié en France où il a fait, dans la Légion Etrangère, l’Indocine et l’Algérie, Bredin, ancien combattant attachant, Degouttières qui avait été gouverneur au Maroc entre 1939 et 1945, Meunier dit « Jojo »… ». Evidemment, il a vu partir ses clients très fidéles, même s'ils étaient remplacés par une plus jeune génération. Ils appréciaient qu’ils prennent le temps de les coiffer, même si quelquefois, certains trouvaient qu’il était lent. Mais il fallait quand même prévoir une heure. La vieille école.

     

    Ce soir, c’est une page importante de sa vie qui se tourne, après 54 ans dans la coiffure dont 19 à Vanves. Il participera à la soirée Beaujolais du Relais de Vanvres,  avant le lendemain, de tout déménager.  Il va profiter de son temps libre pour s’inscrire au club de boules, le jardin, sa caravane qu’il emmenera à travers la France pendant  les vacances. Beaucoup de ses clients le regrettent. C’est un couple marocain qui le remplace, venant eux aussi de Paris où il était installé place Gambetta prés du Pére Lachaise. Il a prévu de tout transformer pour le ré-ouvrir vers les fêtes de fin d’année et de Noël.

  • LA PLACE DU PRESIDENT KENNEDY A VANVES : 50 ANS AUSSI, A TROIS MOIS PRES

     Depuis plus d’une semaine, il n’est pas un jour sans une référence par un film, un documentaire à la TV, un article ou un dossier dans les journaux ou les revues sur cet événement qui marqué l’histoire : l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy qui s’est déroulé voilà 50 ans jour pour jour. Vanves lui a rendu hommage très rapidement puisque le Conseil municipal du 31 Janvier 1964 décidait à l’unamité  que « le nom du Président Kennedy soit attribué à une place de la commune ». Il faut imaginer l’émotion à l’époque qui avait dû saisir les vanvéens comme tous les français et les américains : assassiner un président des Etats Unis, de surcroît jeune, brillant, intelligent… pour reprendre le titre d’un ouvrage consacré à tous ceux qui l’ont entouré

    Et la volonté de lui rendre hommage de cette façon par les politiques vanvéens de l’époque. A juste raison quand on voit, encore aujourd’hui, tout ce qu’il suscite autour de lui, de son épouse Jackie, et de sa famille avec John-John, Caroline. Beaucoup se souviennent de ce qu’il faisait ce jour là, vers 18H30 (12H30 à Dallas) et les jours qui ont sont suivis, comme ces kiosques de journaux et ses  vendeurs à la criée  de France Soir sur la place de la gare Montparnasse annonçant cet événement. Une image qui reste ancré dans les souvenirs de l’auteur de ce blog qui sortait alors de l’école primaire de la rue Littré. 

    La proposition avait été faite par André Roche, maire adjoint, au nom du groupe M.R.P. dans un courrier, proposant « que le nom du Président Kennedy soit donné à une voie communale ». René Plazanet, maire à l’époque, avait rappelé que « le conseil municipal avait déjà exprimé le désir du groupe M.R.P. de réserver le nom de Robert Schumann à la prochaine rue ouverte sur le territoire de la commune ». Aussi suggéra t-il, « afin d’honorer la mémoire du Président des Etats Unis, que la nouvelle place créée par l’aménagement de l’îlot des Chariots, soit dénommé place du Président Kennedy ».

    Cette place était alors dénommé Falret et contigûe à l’îlot des Chariots dont les travaux d’aménagement et de construction des immeubles se terminaient, où ont été logés d’ailleurs, beaucoup de pieds noirs. « Il y a lieu du reste de considérer que cette décision ne saurait être interprêtée comme une manifestation d’ingratitude à l’égard du docteur Falret dont la notoriété, au siécle dernier, avait contribué à la renommée de Vanves. En, effet, le souvenir de cet éminent médecin n’en sera pas moins honoré puisque la rue qui fait suite à la nouvelle place du Président Kennedy et qui longe le parc municipal Frédéric Pic »