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  • STATIONNEMENT A VANVES : DES VANVEENS PAS DU TOUT RAISONNABLES SAUF PAR TEMPS NEIGEUX

    Lorsqu’il n’y a pas de stationnement réglementé dans certains quartiers de Vanves,  puisque c’est le terme plutôt que stationnement payant, c’est devenu maintenant le « bordel », les riverains tournant un moment avant de trouver une place. Sauf lorsqu’il neige ou que la neige est annoncée. Comme par hasard, lundi soir et mardi matin, il était possible de se garer dans de nombreuses rues sans stationnement payant, notamment la longue rue Jean Baptiste Potin. Presque comme un mois d’Août. Il est vrai que Metéo France avait annoncé de la neige pour la soirée ou la nuit de Lundi à mardi  jusqu’à 5 cm, avec des températures négatives à – 2° et – 5°. Le niveau 3 du plan neige et verglas en Ile de France (PNVIF) qui prévoit des limitations de vitesse et de circulation pour les poids lourds avait été activé à 18H lundi soir. Heureusement, à Vanves, la neige n’était pas tombée. Mais Mardi était resté sombre avec quelques pluies glaçantes…et des places de stationnement libres.

     

    Cet état de fait prouve que les vanvéens ne sont pas raisonnables. Beaucoup laissent leurs véhicules dehors alors qu’ils disposent d’un parking…par paresse et facilitée. Des véhicules qu’ils n’utilisent pas souvent et qui font ventouses. Et cela s’est vérifié à chaque fois qu’il a neigé sur Vanves ou qu’il y a eu des températures en dessous de zéro degré. Il est devenu urgent d’étendre le stationement réglementé dans les zones de Vanves où il n’a pas été institué, car la pression se fait très forte, avec des riverains qui cherchent des places et d’autres, sans compter quelques voisins, qui  garent leurs véhicules ventouses dans ces rues sans payer. Le maire a dit qu’il s’était donné deux ans pour étendre complétement ce stationnement réglementé vu l’investissement nécessaire, c'est-à-dire l’été 2014. Tout en donnant une précision importante lors de l’une des 3 réunions publiques de quartiers : « Mais s’il y a une demande insistante, dans certains quartiers, on pourra étudier la possibilité de l’avancer ». Beaucoup pensent qu’il devrait le faire rapidement vu la pression que subissent les riverains des rues non réglementées du fait des véhicules ventouses venus d’Issy et d’ailleurs autour du parc F.Pic et du Stade de Vanves, d’autant que leurs propriétaires ont des parklings qu’ils n’utilisent pas comme l’a démontré cet épisode…non neigeux.

  • LE CONSERVATOIRE DE VANVES - 4) JEAN LOUIS BEYDON DIRECTEUR ET ARTISTE

    « J’ai toujours accompagné des artistes, étant pianiste et saxophoniste totalement classique de formation, en n’ayant jamais pris de cours de jazz ou de musiques actuelles. Je suis un autodictate dans ce que je fais au piano. Ce qui m’a permis d’avancer et de faire avancer le conservatoire. Cela a été utile que je fiche un peu la pagaille là dedans. J’ai eu la chance de commencer très jeune au piano, à l’âge de 3 ans, en prenant des cours à 6 ans…et je n’ai jamais eu le trac au piano, toujours besoin de la scéne » confie Jean Louis Beydon qui peut se vanter d’avoir connu un parcours professionnel d’une très grande richesse, car il a toujours mené une activité paralléle dans l’univers de la chanson française.

     

    Son itinéraire artistique l’a ainsi conduit au fil des années à accompagner des chanteurs tels qu’Allain Leprest, l’un des plus grands auteurs actuels, Enzo Enzo, Kent, et même Claude Nougaro au pied levé. Sa rencontre avec Christelle Chollet l’a engagé à participer au projet de « L’Empiafée », spectacle en tournée depuis 6 ans déjà en France et à l’étranger. Son intérêt pour le théâtre l’a également permis d’accompagner le comédien Henri Courseaux, Molière du meilleur second rôle 2010. Jean-Louis Beydon a ainsi participé à de nombreux concerts aux quatre coins du monde : Usa, Japon, Allemagne, Canada, Russie, …et a joué dans de grands festivals de chanson en France : Avignon, Bourges, Francofolies, Chorus 92, Montauban,…ainsi que dans des salles mythiques : Olympia, Bobino, Casino de Paris,... « Cet itinéraire artistique de premier plan a sans aucun doute influencé sa conception de l’enseignement artistique. En effet, Jean-Louis Beydon a toujours perçu cette noble mission selon un principe d’ouverture à une large palette de répertoires musicaux » constatait Bernard Gauducheau, maire de Vanves lors de la remise de l’insigne de chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres le 29 Mai 2011. En ajoutant « Dans ce sens, la programmation artistique du conservatoire de Vanves illustre bien son refus d’installer des barrières entre les divers styles. A l’inverse, il organise des passerelles entre les genres. La réadaptation récente de « Fame », comédie musicale croisant esthétiques classiques et modernes, et mêlant musique et danse, témoigne à l’évidence d’une telle démarche ».

  • LE CONSERVATOIRE DE VANVES - 3) LA FUSION D’UNE PASSION ET D’UN HOMME QUI DONNE DU SOUFFLE

    Jean Louis Beydon est indissociable de ce conservatoire depuis maintenant bientôt 30 ans. Jean Poidevin dont nous avons déjà parlé et rappelé ses années à la tête de l’ecole de Musique (entre 1973 et 1986) et Jean Louis Beydon  qui lui a succédé, sont d’ailleurs « l’âme de cette école de musique » comme l’ont reconnu de nombreux professeurs et éléves au fil des ans. Leurs noms sont indissociables de ce conservatoire depuis près de 50 ans. Pour Jean Louis Beydon, c’est l’histoire de toute une vie mais pas seulement, car il a su mener de front un itinéraire artistique très enrichissant dont il a su faire profiter ce conservatoire pendant 30 ans bientôt.  Sachant que c’est son pére qui a vraiment lancé l’enseignement à  d’autres instruments que ceux nécessaire à l’Harmonie municipale vers 1972… et en lui confiant les cours de piano en 1969

     

    Et il a commencé comme éléve de saxophone en 1964/65, avec ses fréres à l’harmonie (Jean Philipe à la clarinette, Jean Paul à la Trompette, Jean Olivier au Cor) « J’étais un peu jaloux, car j’avais envie de jouer dans un orchestre. Mon pére m’a inscrit, m’a acheté un saxophone alto, et j’y suis entré » raconte t-il. Puis comme professeur de piano en 1969 avec notamment comme éléve Bertrand Giraud qui avait alors 5 ans et est devenu un grand pianiste et le directeur du concours Jean françaix… tout en en devenant directeur des écoles d’Etrechy et de Morigny qui étaient quelque peu jumelé. « A mon arrivée, à la tête de l’école de musique, nous avions beaucoup moins de disciplines que maintenant, moins d’heures de cours. Nous avons beaucoup ramé entre les différentes mairies, conseils d’administrations qui se sont succédés….disposant de très peu de moyens, très peu d’ensembles, une harmonie. Il fallait faire avec les moyens du bord sans beaucoup d’animatons en dehors d’ un ou deux concerts dans l’année, une audition générale d’éléves qui se passait généralement à la salle des fêtes de l’hôtel de ville en utilisant le vieux piano à queue qui était dans un état pas terrible ».

     

    L’une de ses premières initiatives est d’avoir monté «  Emilie Jolie », comédie musicale qui a apporté un énorme « plus » à l’école de musique, qui a marqué les esprits, la plupart insistant sur une « formidable aventure vécue » avecce spectacle mais aussi d’autres comme « les naugragés de la terre » ou « l’école chante Brel ». « On a appris à jouer en orchestre, à chanter et à danser en public. On a pris plus d’assurance. On nous a fait confiance en nous donnnant des responsabilités, car la réussite des spectacles dépend en grane partie de nous » témoignaient ses jeunes de l’époque.  Il  a organisé des séjours ski-musique aux Carroz d’Araches dans le village de vacances des Flocons verts sur le modèle des classes de neige avec musique la matin, ski l’après midi. « De tels stages permettent aux éléves de mieux se conaître, de resserrrer les liens entre eux et leurs professeurs, de jouer ensemble plus souvent et de se sentrir moins prisonnier de la musique » constataient les participants d’alors. Enfin, il n’avait pas hésité à faire  des interventions en milieu scolaire, des spéctacles étant montés avec les écoles notamment et surtout celles du Centre et  Marceau… « Nul ne peut contester le souffle que vos apportez à cette école » constatait alors Alain Lamy, président de cette école de musique en 1990 lorsque Jean Louis Beydon célébrait déjà ses vingt ans d’enseignement avec Jean Poidevin.

     

    Plus de 20 plus tard encore, il expliquait au Blog Vanves Au Quotidien :  « J’ai assez mal vécue mes études personnelles scolaires, avec des professeurs mis sur un piedestal,  des éléves qui étaient un peu comme des moutons, avec solfége et examen en fin d’année…Ce n’était pas mon état d’esprit. Lorsque je suis devenu professeur, je me suis dit que je ne voulais pas enseigner comme on m’avait appris. Je veux bousculer les choses, car avec la musique, il y a la danse, l’art dramatique. Je déteste les barrières entre les musiques. Très jeune, je me suis aperçu que l’on pouvait faire de la musique en classique, contemporaine, ancienne, que l’on pouvait improviser, créér… L’imagination et la création étaient très absentes à l’époque de ces lieux. C’est pourquoi, j’ai voulu imprimer une dynamique pour casser toutes ces barrières, en essayant de  croiser toutes ces disciplines, en travaillant dans les écoles, en montant des spectacles ». Et il ajoutait : « Au cours de ces années, et quel que soit les municipalités,  jamais la politique n’est entré dans le conservatoire. Et je crois que tout le monde a compris. J’ai toujours dit que j’étais avant tout de chose, musicien, directeur mais musicien avant tout chose ».

     

    A SUIVRE…