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  • VANVES AU FIL DE L’ETE 2012 : LENDEMAINS D’UNIVERSITE D’ETE PS A LA ROCHELLE POUR JEAN CYRIL, ANTONIO, VALERIE, REMY … ET LES AUTRES

    Jean Cyril Le Goff et Valérie Mathey, conseillers municipaux, Antonio dos Santos, secrétaire de section PS de Vanves, et quelques militants ont assisté, pour la première fois,  pour la plupart, à l’université d’été du PS à la Rochelle ce week-end.  Elle intervient à peu prés à deux mois du Congrés prévu à Toulouse qui verra bien sûr le renouvellement de toutes les instances locales et dans les Hauts de Seine du 1er Secrétaire Fédéral et de son équipe. Témoignages

     

    Vanves Au Quotidien - Quelles impressions retirez-vous de cette Univeristé d’été du PS à la Rochelle

    Antonio Dos Santos : « Surpris de voir autant de monde, une organisation presque parfaite, et la richesse des temps et des lieux de réflexions, des thémes et sujets d’échanges, à travers des ateliers et des séances plénières, avec des espaces pour suivre pour ceux qui n’avaient pu entrer »

    Jean Cyril Le Goff : « Cela fait de nombreuses années que les universités d’été du PS sont organisées à la Rochelle. Pour moi, c’était une première. Ce qui va de pair avec mon investissement dans la campagne de François Hollande. C’est une machine bien huilée, avec une grande richesse des débats, avec des intervenants dont certains venaient de la société civile, sociologues, philosophes, syndicales. Voilà pour le « on ». Pour le « off », c’est un peu comme à Avignon, l’ambiance dans la ville avec beaucoup de convivialités entre les très nombreux militants, dont les jeunes très présents qui ont eu l’honneur de recevoir le Premier Ministre JM Ayrault, avec les soirées dont le grand diner républicain avec toutes les fédérations samedi soir qui a rassemblé plus de 3000 socialistes ».

     

    V.A.Q. - Qu’avez-vous suivi de particulier durant ces 3 jours ?

    J.C.L.G. : « Nous sommes allés à des conférences plénières notamment avec les ministres : L’école avec Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem, Les suites « de la Conférence sociale  »  avec Michel Sapin, Marisol Touraine et des syndicalistes sur le calendrier des dossiers sociaux, « comment relancez l’économie » avec Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Nicole Bricq. Et nous avons participé à tout ce qui se déroule à côté, d’autant que nous avons un congrés fin Octobre, même si nous avons des contributions nationales générales communes entre aubrystes et hollandais, parce que nous sommes dans le rassemblement et que les français ne nous pardonneraient pas d’être sur des questions de personnes. Mais on se doit d’être dans la rénovation notamment dans notre fédération des Hauts de Seine. Nous avons commencé à développé une motion qui sera en quelque sorte une feuille de route de ce que l’on demande au futur fédéral altoséquanais, d’autant plus que je suis le référent sur la ville, autour de Jean André Lasserre, Jacques Blondin et tous ceux qui ont animé la campagne de François Hollande dans notre département. Nous souhaitons vraiment une rénovation de nos instances, plus d’éthiques, une fédération qui soit au service des militants, et qui soit là en appui des élus. Cette université d’été a été aussi un moment d’échanges avec nos camarades des Hauts de Seine, avec des moments forts, ludiques, conviviaux comme ce repas de la fédération PS 92 au restaurant « la Marée » avec plus d’une centaine d’élus et de militants.      

     

    V.A.Q. - Quel est le message politique que vous retenez de cettre université d’été ?

    J.C.L.G. : « On sent une impatience liée à la crise alors que François Hollande est aux commandes du pays avec son gouvernement depuis 100 jours. Il faut beaucoup de pédagogie, continuer la feuille de route. Beaucoup de promesses ont été tenu sachant qu’il faudra œuvrer pour lutter contre la crise, pour l’emploi, pour la jeunesse, pour redonner du pouvoir d’achat aux français. Pierre Moscovici a annoncé que dés cette semaine, il y aura une stabilisation, voire une baisse des prix de l’essence, une augmentation de 25% sur l’allocation de rentrée scolaire… On a ressenti qu’il y avait vraiment une envie de réussir. Cela fait trop longtemps qu’on voulait une campagne dynamique derrière François Hollande pour gagner. On a un parti socialiste très uni et une volonté des militants derrière. On n’est pas des godillots mais on a besoin d’expliquer aux français, qu’aller de l’avant, avec cette volonté de transformer la société, de rénover, n’empêchera pas d’avoir débats qui pourront être contradictoire à un certain moment, lors du congrés de fin octobre.

    A.D.S. : « Le débat s’est bien focalisé sur  ce bilan des 100 jours, mais nous avons cherché à démystifier cette théorie des 100 jours qui est un piége infernal. Le PS comprend l’impatience des militants qui espéraient que les mesures soient mis en œuvre très rapidement, comme celle  des français avec en plus l’incompréhension que les choses ne bougent pas assez tellement pour deux qui attendaient depuis longtemps. On ne peut re-dynamiser de façon durable en 100 jours. Mais ce n’est pas assez. On s’inscrit dans le travail de 5 ans conformément à ce qu’indiquait déjà le Président de la République, avecdeux ans pour instaurer et pour créer. Il faut bien expliquer aux français que la situation est dificile, qu’il faut temps pour aller en profondeur

     

    V.A.Q. - Et du discours de Martine Aubry ?

    J.C.L.G. : « On a senti à la fin de son discours une pointe d’émotion de notre 1ére secrétaire qui ira jusqu’au bout, le 27 Octobre prochain. Tout le monde se doutait, et on l’a senti dans ses intonations, dans son émotion, que c’était vraisemblablement son dernier discours en tant que 1ére Secrétaire. On a retenu qu’il y a vraiment une volonté de changement des pratiques de la politique, de renouveau du politique sur le non-cumul des mandats, moment fort de son discours qu’on avait déjà ressenti lors d’ateliers et de plénières, car il y a une volonté d’agir. On en a marre de ces castes d’élus qui restent 40 ans à occuper tous les postes dans une ville, un canton, une circonscription… Il faut rénover la politique. On a des talents au PS. Il y a de la place pour tout le monde, pour ceux qui veulent s’investir. Comme elle l’a dit, les parlementaires, s’ils sont dans des exécutifs municipaux, c’est maintenant qu’il faut agir parce que s’ils ne le font pas maintenant, ce sera plus difficile pour 2014 et pour les autres échéances. Enfin Martine Aubry a montrée qu’elle reste toujours une militante au service du PS. Elle présente une motion de rassemblement, de rénovation.

    A.D.S. : « Elle a indiquée qu’on a un Président pour 5 ans, et que l’on veut un second mandat. Et cela il faut le construire, l’accompagner. Et pour cela, elle posée 4 exigences : la réflexion, la proximité avec les françaisn, la rénovation dont le non-cumul et la préparation de la reléve avec la formation des militants,  l’européalisation du parti… avec la conséquence du respect de ces 4 exigences : Une gauche volontaire et sérieuse qui réalisera ses promesses pour redresser la France.  

     

    DEMAIN, LA SUITE DU JOURNAL LONDONNIEN DE STEPHANE LANCELOT AUX J.O.   

  • VANVES AU FIL DE L’ETE 2012 : JOURNAL LONDONNIEN DE STEPHANE LANCELOT AUX J.O.

    Ces J.O. de Londres furent l’événement de cet été 2012. Et ils se prolongeront avec les Jeux Paralympiques qui commencent le 29 Août 2012. Une athléte parisienne soutenue par la ville de Vanves (après les J.O. de Pékin), Léonore Perrus a tenté pour la seconde fois, après Pékin où elle avait été déjà éliminée dès le premier tour, de s’y illustrer au Sabre. Malheureusement, elle a été battue par une japonaise, Siera Nakayama. « La Japonaise avait une tactique bien définie contre moi et elle a su s'y tenir. Elle m'a surprise sur ses attaques directes » reconnaissait elle. « J'étais un peu perdue, je n'étais pas suffisamment en confiance sur ce match. Je voulais tellement me servir de ma détermination, mais je n'ai pas trouvé de solution » ajoutait elle. « Son élimination précoce confirme les difficultés de l'escrime française, qui termine donc les épreuves individuelles sans la moindre médaille » notaient les Médias. Les espoirs de Vanves reposent maintenant sur  Djamel Mastouri aux Jeux Paralympiques : Médaillé lors des derniers Jeux paralympiques de Pékin sur le 800 mètres, il revient à Londres avecl’espoir de grimper cette fois sur la plus haute marche du podium

    Beaucoup de français ont pu en profiter pour s’y rendre, vu la proximité, à un jet d’Eurostar de Paris. Comme quelques jeunes vanvéens, dont Stéphane Lancelot, étudiant en 3éme année de licence en  information communication à l’Université Paris XIII… qui se verrait bien journaliste plus tard. Il était parti à Londres avec Camille, étudiant en 3éme année de Bi-licence (Droit-éco) à la Sorbonne (Paris I). Il est revenu avec son journal londonien dont le Blog Vanves Au Quotidien publie les meilleures pages, quinze jours après cet événement mondial 

     

    1er AOUT : LA LEGENDE DISAIT DONC VRAI !

    Plus d’un an après avoir obtenu mes places pour six matchs de basket aux Jeux Olympiques, nous voici, Camille, un ami, et moi en route pour Londres. Le trajet commence mal avec la présence d’un enfant en bas âge qui pleure en continu pendant une bonne vingtaine de minutes. Pour la tranquillité, on repassera. Finalement sa mère se lève, l’emmène autre part. Nous ne l’entendrons plus. Le ciel se fait de plus en plus menaçant. La légende disait donc vrai. Grâce à mon téléphone, nous assistons en direct à la médaille d’or de Lucie Décosse, en judo.

    Une fois arrivés à la gare de St Pancras, surplombée par les anneaux olympiques, nous prenons le National Rail (équivalent du R.E.R) jusqu’à une station de la banlieue de Londres. Le trajet est assez court. Cependant il nous suffit à constater à quel point les indications concernant les différents lieux accueillant des épreuves olympiques sont au point, complètes.

    Nous arrivons finalement chez nos hôtes. Avant de partir, j’étais conscient de la chance que nous avions d’être logés. Je n’imaginais pas pour autant être si chanceux. Nos hôtes résident en effet dans un quartier calme, leur maison est immense. Surtout, ce couple (Ingrid et Jonathan) et leurs enfants (Liv et Luke) sont adorables. Nous sommes tout de suite à l’aise.

    Nous passons la soirée en leur compagnie et ne nous couchons pas trop tard. Demain, les choses sérieuses commencent.

     

    2 AOUT : LA MAGIE DU PARC OLYMPIQUE

    Camille et moi nous réveillons à 6h30 avant de partir aux alentours de 7h00. Le timing s’avèrera parfait. Aujourd’hui, au programme, deux matchs : France-Lituanie puis Australie-Chine.Arrivés sur le site olympique de Stratford, nous apercevons déjà quelques supporters lituaniens. Une fois le très bien organisé contrôle de sécurité passé, nous sommes impressionnés par l’immensité et la magie du parc olympique. Il y a des centaines de bénévoles, visiblement heureux d’être là et fiers de contribuer au bon déroulement de cet évènement.Avant le match nous faisons un petit tour par la boutique officielle et nous procurons des drapeaux tricolores. Une fois installés en tribunes, une vingtaine de minutes plus tard, nous nous rendons compte que nos drapeaux sont des drapeaux hollandais… Nous les échangerons après les deux matchs de cette matinée.

    Le premier match voit donc s’opposer la France et la Lituanie. La France l’emporte au terme d’un match sérieux et spectaculaire. L’affiche du second match est moins « sexy ». Nous restons néanmoins jusqu’au bout. C’est l’occasion de regarder différemment un match. Nous sommes moins supporters, plus analystes et donc plus objectifs. L’Australie gagne ce match face à une équipe chinoise très brouillonne.

     

    GALERE POUR DES PLACES

    Il est déjà 13h00 et nos estomacs crient famine. Direction le Mc Donald’s géant. La file d’attente fait une bonne cinquantaine de mètres. Finalement, il nous suffira d’un quart d’heure pour en voir la fin, grâce à une organisation toujours aussi efficace.

    L’après-midi nous restons au parc olympique. Deux écrans géants sont entourés de pelouses. Nous assistons coup sur coup à deux défaites françaises (en kayak et en judo) qui ravissent ces chers britanniques. Nous en profitons également pour nous reposer un peu jusqu’à ce que la pluie ne fasse son apparition. Après 24 heures en territoire britannique, j’utilise enfin mon parapluie.

    Nous rentrons chez nos hôtes en fin d’après midi, fatigués. Programme de la soirée : repos, consultations des diverses infos sportives sur Internet, repas en famille, télévision. Concernant la télévision, les britanniques sont chanceux car ils disposent sur leur poste d’un dispositif similaire à celui de France TV… sur Internet (avec les commentaires pour chaque discipline).

    Vers minuit, alors que nous regardons USA-Nigéria, notre hôte qui s’apprêtait à dormir sort de son lit rien que pour nous, elle nous informe que de nouvelles places sont disponibles en ligne. Nous nous ruons donc sur le site officiel des JO. Malheureusement nous ne réussissons pas à obtenir les places désirées (parmi lesquelles celles pour l’éventuel sacre de Teddy Rinner). Nous nous couchons quelques minutes après.

     

    3 AOUT : QUE DES ARTICLES « TEAM GB »

    Après un sommeil plus long que la veille, nous prenons le petit déjeuner en famille. Nous partons ensuite visiter le Science Museum de Londres. Nous quittons ensuite nos hôtes pour faire un petit tour à Harrods, célèbre magasin labyrinthe. Puis, nous échangeons pour la première fois nos euros en livres. C’est assez douloureux, les commissions sont énormes. Pour nous réconforter nous dégustons notre premier fish & ships à Hyde Park. Il est excellent. En même temps, à 13.50 livres, il peut. Toujours à Hyde Park, nous cherchons l’écran géant diffusant les jeux. Malheureusement nous arrivons trop tard pour assister à la finale de T.Rinner. Pire, nous n’avons même pas le résultat. La suite de l’après-midi sera consacrée au shopping sur Oxford Street. Il est légèrement exaspérant de constater à quel point il n’y en a que pour « Team GB » dans les différents magasins et surtout au Adidas. C’est regrettable de n’avoir que des articles « Team GB » alors que des touristes du monde entier se rendent ici. Le soir, nous dînons avec une amie française de Camille puis allons boire un coup dans un pub du quartier de Covent Garden. A notre retour, nous nous livrons au rituel de la consultation des infos et de la recherche d’éventuelles places pour le lendemain. Notre rêve est d’assister à une session d’athlétisme, histoire de découvrir l’ambiance du stade olympique.

     

    A SUIVRE….

  • VANVES AU FIL DE L’ETE 2012 : FETE DE LA LIBERATION, RENTREE POLITIQUE

    La Rentrée (politique) à Vanves, a été marqué par cette cérémonie au monument aux morts pour le 68éme anniversaire de la libération de Vanves qui s’est déroulé hier matin, samedi  25 Août 2011 en présence d’André Santini (NC),  de Bernard Gauducheau (NC), de Françoise Saimpert (UMP) arrivée juste à temps, entre les deux dépôts de gerbe, Jacques Landois (NC) en chef du protocole, Alain Toubiana (NC), Antoinette Girondo (NC), des anciens combattants, deux représentants de la BSPP (Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris), un de la Police Nationale, soit une cinquantaine de vanvéens dont la plupart était bronzé et revenait de vacances bien sûr.  

     

    UN CERTAIN 25 AOÛT 2012 A VANVES

     

    La cérémonie s’est déroulée d’une manière toute simple en fin de matinée : levée des couleurs par André Cordier, trésorier de l’UNC Vanves, dépôt de gerbes par le président du Comité Local des Anciens Combattats et le président de l’UNC Vanves, puis par le député et le maire, sonnerie aux morts, minute de silence, marseillaise, marche de la 2éme DB dont le  refrain est   « Division de fer/Toujours en avant/Les gars de Leclerc/Passent en chantant//Jamais ils ne s’attardent/La victoire n’attend pas/Et chacun les regarde/Saluant chapeau bas/Division de fer/Toujours souriant/Les gars de Leclerc/Passent en chantant/DB ! Vive la deuxième DB ! ». Il est vrai que la « division Leclerc » a fait un périple extraordinaire depuis le serment de Koufra, un certain 2 Mars 1941, voilà 71 ans. « Il ont vécu des heures merveilleuses/Depuis Koufra, Ghadamès et Cherbourg/Pour eux Paris fut l’entrée glorieuse/Mais il voulaient la Lorraine et Strasbourg/Et tout la haut dans le beau ciel d’alsace/Faire flotter notre drapeau vainqueur/C’est le serment magnifique et tenace/Qu’ils avaient fait dans les heures de douleur ». Certains dans l’assistance, reprenaient doucement ces paroles mais que l’on entendait tout de même. Parmi les plus âgés dans l’assistance, d’autres se souvenaient de ces jours de libération, avec une petite larme à l’œil lors de la Marsaillaise, se rappelant avoir tenté de voir le Général de Gaulle, sans succés, place de l’Hôtel de Ville (de Paris). Pendant ce temps là, les vanvéens revenaient de vacances, faisaient leur marché, et certains nouveaux habitants découvraient leur ville  en demandant quelques renseignements aux commerçants ouverts.

     

    VANVES UN CERTAIN 25 AOÛT 1944

     

     Le 25 Août 1944 était un vendredi ensoleillé. Tous les immeubles étaient pavoisés de drapeaux : « On vit alors un spectacle étonnant. De chaque fenêtre surgissait comme par miracle, un drapeau tricolore. Tout Vanves était « Bleu, Blanc, Rouge » racontait alors un témoin. Beaucoup d’habitants se précipitaient aux portes de Paris pour voir les chars américains et français. Le tambour municipal Dumez passa dans les rues pour annoncer une cérémonie des couleurs à 15H. « Tout Vanves était là. Les couleurs furent hissées à un mat fixé devant la mairie sous les applaudissements de la foule qui entonna la Marseillaise. Les cloches des églises sonnèrent à toute volée. Le nouveau maire A.Pallegeay qui portait un brassard FFI a prit la parole. La marseillaise fut de nouveau chantée. Puis la foule se rendit au cimetière pour un hommage aux morts. Plusieurs salves de fusils ont été tirées. Enfin, un coussin de fleurs fut déposé devant le monument aux morts » racontait Mme Lemonnier dans son journal. « C’était épique » constatait Pierre Panetier. Un concert a été donné par l’Harmonie Municipale en fin d’après-midi devant le commissariat. Mais le répit fut de courte durée : des bombes incendiaires envoyées sur Paris la seconde nuit de liberté ont terrorisé plus d’un vanvéen qui retrouvèrent le chemin de la cave. « Nous étions dans le parc Falret avec quelques camarades pour fêter l’événement » ajoutait-il.