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  • FESTIVAL ARTDANTHE A VANVES : CARTE BLANCHE AUX CANADIENS QUI INVITENT A UN TREPIDANT PERIPLE CHOREGRAPHIQUE

    La 14éme édition du festival ArtDanthé qui acueille 65 spectacles donnés par 53  compagnies avec 19 créations entre le 17 Janvier et le 31 Mars 2012,  donne carte blanche à Marie Andrée Gougeon dans le cadre de son focus sur le Québec avec « Ma Gang Montréal ». « Marie Andrée Gougeon a été un acteur important pour la pérénnité de nos échanges. Elle m’a ouvert les portes de la danse, du théâtre québecois et a favorisé l’ancrage d’Artdanthé à Montréal » explique José Alfarriba, directeur du Théâtre Le Vanves  

     

    « La présence des canadiens au festival  remonte à 2004 lorsque José Alfaroba a accueillit pour la première fois la compagnie Daniel Léveillé, chorégraphe et pédagogue assez important à Québec et Montréal qui a donné naissance à beaucoup de petites compagnies et occupe une place à part et bien à lui dans le milieu de la danse contemporaine. Il s’est investi activement dans le développement de plusieurs générations de jeunes chorégraphes  contribuant ainsu à la pérénnité du riche milieu chorégraphque montréalais.  Il a présenté beaucoup de ses pièces au théâtre Le Vanves » explique, Tristan Barani,  assistant du festival.  Ainsi ce festival vanvéens a donné carte blanche tant à Daniel Léveillé que Marie Andrée Gougeon « pour offrir au public français un regard sur des signatures qui marquent la scéne actuelle québecoise » ajoute t-il.

     

    « L’ensemble des spectacles choisis et proposés avance l’dée que les créateurs québécois, décomplexés, anordent la scéne avec simplicité, sans chercher à être dans la représentation. Malgré la singularité des langages et des univers qui les caractérisent, ces pièces possédent toutes ce côté brut et fragile des créations construites dans l’urgence, souvent à partir de presque rien. Et elles en ont la force. Parfois, aussi, la radicalité. Loin des copies conformes et des produts dérivés, elles creusent le sillon des remises en question et de l’expérimentation, redessinant les contours d’une identité artistiquie forte. Elles sont le résultat de paris risqués et méritent d’être partagées » préviennent ces responsables dans le dosssier de presse du festival Art Danthé.

     

    Dix œuvres avec une trentaine d’artistes ont été inscrites dans ce focus qui invitent à « un trépidant périple à travers les paysages chorégraphiques montréalais  à s’offrir avec ou sans escales » Tristan Barani interrogé par le Blog de Vanves Au Quotidien sur les spectaclers à voir ou à découvrir les néophytes vanvéens , invitait à découvrir le spectacle  de Daniel Léveilé « la pudeur des icebergs »  programmé le 9 Mars 2012 au Théâtre Le Vanves à 21H « qui est un traitement sur le corps et le nu, très scructurale,  complétement dépouillé de tout aspect sexuel ». C’est l’une des œuvres repéres dans le parcours de ce chorégraphe et pégagogue reconnu internationalement qui « tient une place à part et bien à lui dans le milieu de la danse contemporane. En 30 ans de pratique, il a créé un substantiel corpus d’œuvres interprêtées par des danseurs de talent ayant contrbué au développement de cet art vivant. De plus,il s’est investi dans le développement de plusieurs générations de jeunes chorégraphes contribuant ainsi à la pérénnité du riche milieu chorégaphique montréalais ». Il ouvrira ainsi « Ma Gange de Montréal » avec  le  même jour à 19H30 à Panopée, Marie Béland présente une chorégraphie « Behind : une danse dont vous êtes le héros ».

     

    D’autres spectacles sont programmés :

    14/15 Mars  à 19H30 à Panopée : «  4 quArt » de la compagnie la 2iéme porte à gauche » qui essaie de rendre la danse « appétissante » en produisant des événements de danse visant à rejoindre autant un public averti que néophyte. « Un spectacle  très rock’and roll, avec beaucoup d’effets de lumière et visuel » que recommande Tristan Barani aux néophytes vanvéens.  Et à 21H30 au Théâtre le Vanves : « Un homme et une femme » de la Compagnie Systéme D, crée et interprêtée par  Dominique Porte & Alain Francoeur. « Cette œuvre contemporaine apparait come une métaphore des rapports humains acuels, où le désir de rencontre de l’autre alimente la peur de perdre sa propre identité ».

    20/21 Mars à 19H30 à Panpée : « Derriére le rideau, il fait peut être un peu froid » de la Compagnie 14lieux  concue par le compositeur-performeur-batteur Martin Messier et la chorégraphe-interpréte Anne Thiéraud, qui est un petit bijou de précision et d’inventivité qui abolit la distance entre la salle et la scéne, et exalte le lien entre son et mouvement. Cette courte piéce est présenté  avec « Hit and Fall », duo interprèté par  Caroline Laurin Beaucage & Martin Messier qui se lancent à corps perdus dans un ardent échange autour d’une batterie : « Un combat sans merci entre la chair et le son ».  Et à 21H30 au Théâtre Le Vanves : « Tout se péte la gueule, chérie » de Frédéric Gravel interprété par le groupe d’ArtGrave, qui s’attaque au désarroi masculin, celui du « mâe américain contemporain , qu’il soit sorti d’une banlieue beige, d’un rand de campagne ou d’un film de western. Une histoire de gars désemparés dans l’ordinaire masculin américain.  

    24 Mars à 19H30 au théâtre le Vanves : « Rouge » de et interprêté par Julie André T qui est un tableau monocorde excessif, en perpétuelle mutation. « Rouge prend forme à travers un délire d’accumulation d’objets et d’actions pour créer un paysage sonore et visuel en constante transformation ». Et à 21H à Panopée : « Belle manière » de Nicolas Cantin et « Not Waterproof » de et avec Julie Andrée T.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS DANS UN DEBAT QUI SE PRESIDENTIALISE ET METROPOLISE

    Le Grand Paris devrait vite revenir sur le devant de la scéne malgré ou peut être grâce à la campagne présidentielle qui a pris ses derniers jours un ton très vif. Plusieurs initiatives ont été lancée ses derniers temps qui font débat et sur lessquels ont réagis les maires concernés dont celui de Vanves.

     

    Ainsi le président de la Région et le Maire de Paris ont publié dans Le Monde, une tribune plaidant en faveur de la création d’une autorité organisatrice du logement qui réunirait la Région, Paris, les départements, les intercommunalités, aux côtés des acteurs de la profession et de l'Etat,  en lien avec Paris Métropole, syndicat mixte d'études regroupant 196 collectivités dont 143 communes, 7 départements, la région IDF et des communautés d'agglomération : « Nous voulons établir dans un délai de deux ans un plan de l'habitat qui fixe pour les années à venir les objectifs globaux et leurs déclinaisons territoriales en matière de construction de logements, de développement du parc de logements sociaux, d'actions en faveur des populations défavorisées, de lutte contre l'habitat insalubre » détaillent-ils en expliquant que cette autorité  serait doté d’une compétence générale de programmation sur l’ensemble de son territoire, avec la capacité de financer, mettre en œuvre des projets structurants,  de se substituer aux collectivités locales défaillantes avec droit d’intervention…. Evidemment, du côté des maires, cela tangue, et surtout de l’AMIF (Associaton des Maires d’Ile de France).

     

    Quant au maire de Paris, il veut aller vite sur le Grand Paris en consacrant le 2éme semestre 2012, après les présidentielles et les législatives à un grand débat citoyen sur la question métropolitaine, car son objectif est de faire évoluer ce syndicat mixte  d’études de Paris Métropole en une confédération métropolitaine. Elle  réunirait Ville de Paris-région Ile de France-départements-communes franciliens, intégrant ainsi tous les niveaux de collectivités, et aurait compétence dans le développement durable, la lutte contre l’effet de serre, le logement. « On ne crée pas une instance qui priverait les collectivités locales de leurs compétences » prévient Pierre Mansat, adjoint au maire de Paris qui parle d’un systéme à deux niveaux : Une assemblée générale  ou formation plénière (avec les 200 élus actuels de Paris Métropole) avec attribution de voix à chaque membre en fonction de leur poids démographique. Et une instance exécutive sorte de  G30 ou 40 regroupant ville de Paris-Région Ile de France  et grosses communautés urbaines comme GPSO, soit 30 à 40 élus … Avec la création d’une autorité métropolitaine du logement, d’un Conseil de développement économique et durable, d’une agence métropolitaine du Climat , d‘un SAMU social d’échelle métropolitaine, d’un fonds d’investissement métropolitain…

     

    Là aussi, certains maires ne sont pas d’accord comme Philippe Laurent (NC), maire de Sceaux qui pense malgré tout qu’il faut franchir une nouvelle étape, « en ne manquant pas la fenêtre de tir de l’après présidentielle, car c’est sans doute là que tout va se jouer ! ». Il propose d’aller plus loin : « Paris Métropole doit évoluer, vite, vers une communauté urbaine qui donne aux maires toute leur place et dote la métropole d’un pouvoir clair et légitime ». Et d’expliquer que « dans toutes les agglomérations de France, ce qui marche, c’est la colaboration entre les maires, le schéma de la communauté urbaine par exemple, dans lequel chaque commune est prise en considération et où se dégage un fait majoritaire. Il n’y a pas d’autre moyen de construire durablement ensemble ». Ainsi il préfére que l’on s’achemine « vers une forme de communauté urbaines avec un  vrai patron qui soit légitimé par les maires de l’agglomération eux même et qui prenne véritablement en main la politique d’investissement en matière de transport, d’aménagement du territoire et de logement plus que jamais indispensanle au territoire métropolitain ».

     

    Bernard Gauducheau (NC), maire de Vanves a aussi donné son avis récemment  dans la Gazette des Communes sur la nouvelle gouvernance de la Métropole parisienne : «  Je pense que le seul scénario à l’heure actuelle qui pourra faire émerger une solution durable passera par une phase de concertation avec une date butoir pour une réelle mise en œuvre d’une transformation de notre système administratif. Certains élus franciliens ont des positions très tranchées, voire radicales, sur ce sujet. Je pense que le consensus aura de meilleures chances de faire aboutir un scénario crédible dans les années à venir. Pas de nouvelle couche administrative pour Paris Métropole » explique t-il en ajoutant : « Le syndicat Paris Métropole pourrait être au cœur de cette réforme et servir d’outil consultatif pour qu’un nouveau fonctionnement de la métropole parisienne soit mis en œuvre à l’horizon 2014. Mais ce syndicat ne doit pas devenir une nouvelle couche du millefeuille administratif comme cela risque d’être le cas suite aux annonces de Bertrand Delanoë, maire de Paris le 6 février 2012, proposées sans en discuter avec les élus de Paris Métropole. Si cet organe venait à être doté de compétences propres alors il rentrerait en concurrence avec les autres collectivités et Paris renforcerait son hégémonie par une décision prise sans concertation ».

     

    En tous les cas,  le groupe centriste du Conseil Régional baptisé ARES auquel appartient Bernard Gauducheau,  qui n’en manque pas une, a  interrogé Jean Paul Huchon lors de sa derniére réunion du 16 Février, pour savoir « si la Région n’était pas en train d’être mise à l’écart du processus de métropolisation » en citant le projet de fermeture des voies sur berges (à Paris)  et la communication du maire de Paris sur la gouvernance de Paris Métropole « où la Région est rayée de son cadre d’analyse, la renvoyant aux seuls transports ». Piqué au vif, JP Huchon a répondu qu’il « ne croit pas que la Région soit absente. On le voit avec le SDRIF. Personne ne remet en cause ses capacités ! ». Et de citer le Plan de Déplacements urbains régional, la propositon d’une autorité régionale du logements etc…

  • LE COMMERCE A VANVES ET DANS LE GRAND PARIS CONNAIT UN REGAIN ET DES MUTATIONS

    Curieusement, alors que la question du commerce fait généralement débat entre la majorité et l’opposition municipale qui ne partagent pas la même vision de l’animation commecial, le renouvellement du partenariat entre la ville et la Chambre de commerce et d’Industrie de Paris/Hauts de Seine (CCIP/92) n’a donné lieu lieu à aucun débat, ni échanges lors du dernier conseil municipal du 8 Février 2012, sauf quelques déclarations. Fabian Estellano (PS) a même salué les avancées concernant la signalétique, l’état des lieux demandé en souhaitant que cela aille vite. Jean Cyril Le Goff (PS) a même félicité la Manager du Commerce pour son travail. Il est vrai que l’euphorie gagne les élus vanvéens avec l’arrivée de Picard voilà maintenant plus de deux semaines, les travaux engagés au Tout Va Mieux qui devrait être agrandi et accueillir un restaurant italien (et non une pizzeria), l’installation de la laverie automatique prés du Bistroquet, l’arrivée d’un magasin Bio au rez-de-chaussée du nouvel immeuble de la rue de la République… Et le prolongement de l’aide du FISAC pour aider les commerçants à rénover leur commerce, ceux-ci ayant reçu un courrier du Maire ces derniers jours  à ce sujet.

     

    Plus de 100 000 commerces de proximité ont été recensé par la CCIP dans le Grand Paris (Paris et les 3 dépatements de la Petite Couronne). Il apparaît qu’entre 2002 et 2011, le nombre de commerces actifs a augmenté d’environ 1%, dépassant maintenant les 106 000 dont 17 300 dans les Hauts de Seine. Cette dynamique s’est même renforcée depuis 2008. De plus le taux de vacance est en très forte baisse sur la même période (-13,8%), sachant que les Hauts de Seine ont connu la plus forte baissse depuis 2002 (-25,7%). La densité commerciale est la plus élevée à Paris  (27,3 pour 1000 habitants) et elle est également relativement importante dans les villes jouxtant la capitale, sachant qu’elle atteint 11 pour 1000 habitants dans les Hauts de seine.

     

    La tendance générale de ces trois dernières années a été à la restructuration commerciale dans le Grand Paris malgré un contexte économique toujours difficile : La CCIP a noté une forte progresssion des agences immoblières (17,7%), des banques (+13%), des téléphones Discount surtout (+408,9%). Si le secteur des cafés-restaurants a connu une dynamique positive (+6,3%), la tendance est portée par la restauration rapide (+47%), la restauration traditionnelle restant stable. Les ouvertures de restaurants ethniques ou thématiques sont nombreuses, répondant souvent à un fort besoin comunautaire. Dans le commerce alimentaire qui se maintient (+0,7%), ce sont les supéretes qui ont explosé depuis 2002 (+397,6%) dans le Grand Paris, +40% dans les Hauts de Seine) surtout depuis que le seuil d’autorisation préalable à une implantation commerciale est passé de 300 à 1000 m2 en 2008, et le développement des nouvelles enseignes de proximité créées par les grands groupes (SuperMarket sur le Plateau à la place de Champion).  

     

    Ells ont compensé la stagnation des activités du commerce traditionnel. Le commerce alimentaire de « niche » s’est également développé avec les magasins Bio (+80%), les commerces de surgelés (+21%) - ce qui est le cas à Vanves -  et des chocolatiers (+36%) dans les Hauts de seine. La CCIP a relevé la création de nouveaux marchés non sédentaire notamment l’après midi et le soir dans les Hauts de Seine (17 en 2011 au lieu de 8 en 2012), mais de plus petites tailles. A Vanves, il n’a pas pris car il n’était pas situé proche d’un moyen de transports en commun comme à Mairie d’Issy (Mercredi et vendredi) ou Corentin Celton (Jeudi).

     

    Le commerce non alimentaire est en recul de 3,9% : l’équipement de la maison (-18,9%) et les loisirs/cultrre (-10,1%) sont les deux secteurs les plus touchés alors que l’offre en produits/santé s’est renforcée (+9,6%), du fait de changements d’usages (développement de l’e-commerce notamment). Le secteur des services aux personnnes (blanchisseries-pressing, cordonneries, retoucheries, réparation « minute » s’inscrit dans cette tendance (-8%).