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daniel léveillé

  • L’EVENEMENT DE LA SEMAINE A VANVES : LE 19éme FESTIVAL ARTDANTHE

    Comme l’année dernière, pour des raisons d’économie, le 19e festival Artdanthé se déroulera dans un format plus court  (du 25 février au 1er avril 2017) en mettra en avant la jeune création chorégraphique tout en faisant la part belle à des chorégraphes plus confirmés. « Le théâtre, la musique, les arts visuels et la performance y ont leur place, notamment au cours des samedis qui rythmeront le festival » indiquent ses responsables qui ont confié à l’artiste François Olislaeger son identité visuelle. « Le festival est jalonné d’artistes venant des quatre coins de la planète : Brésil, Iran, Maroc, Italie, Portugal, Québec, Grèce, Japon, Israël, Belgique, Pays-Bas… Ils présenteront des pièces illustrant la diversité du monde actuel et ses richesses mais aussi qui font immanquablement écho à sa complexité et aux troubles profonds qu’il traverse » indiquent ils.

    Fidèles participants du festival Artdanthé, des chorégraphes reconnus de la scène française et internationale tels Herman Diephuis, David Wampach, Daniel Léveillé, ou encore Ali Moini,  présenteront leurs dernières pièces. « Le chorégraphe et danseur iranien Ali Moini présentera ainsi Lives, solo créé en 2008 à Téhéran sous le titre My Paradoxical Life. Dans cette pièce où le dispositif sonore de George Apostolakos joue un rôle essentiel en amplifiant et démultipliant sur scène la voix d’Ali Moini, celui-ci se livre à une introspection spectaculaire d’une identité personnelle divisée pour recouvrir son unité propre. David Wampach, quant à lui, poursuit dans « Urge » son examen des états de transe en s’attachant à cet état singulier qu’est le cannibalisme. Nos sociétés contemporaines conservent-elles quelques traces de ce qui fut ailleurs une coutume ? Dans quelle mesure notre mémoire collective est-elle toujours marquée par cette pratique archaïque ? » indiquent ils.

    Participant régulièrement au festival Ardanthé depuis 2003, Daniel Léveillé propose avec « Solitudes solo » de mettre en avant le corps comme tel. Huit solos exigeant concentration, équilibre et contrôle composent cette pièce dont le principe directeur est la sobriété. Avec « Clan », Herman Diephuis fait le récit d’un groupe vivant dans un monde de bacchanales dont il s’efforce de nier la fin imminente. « Cette pièce évoluera dans une dynamique commune faite de paradoxes, de contradictions, d’états en opposition. Ce que je recherche dans Clan est une forme carnavalesque à l’image de nos existences où dans une temporalité définie, nos expériences se bousculent, s’entrechoquent, s’entremêlent, et sont en perpétuelle métamorphose » précise Herman Diephuis  

    «La programmation du festival Ardanthé fait une place privilégiée aux nouveaux artistes qui trouvent une aide précieuse dans un dispositif de résidences permettant à nombre d’entre eux de venir travailler à Vanves tout au long de l’année, et conduire à bien leurs projets, des premiers moments de recherche jusqu’à la création finale ». Ainsi, au cours du festival Ardanthé, des artistes venus d’Europe, d’Amérique du nord et du sud, du Moyen Orient, et du Maghreb présenteront des pièces à la fois reflets de la diversité du monde contemporain, de ses déchirements, et de ses contradictions. « Le festival se veut résolument un lieu de recherche et d’expérimentation. Cette dimension fondamentale permet à des artistes de présenter une étape de travail, avec toute la force et la fragilité que ces moments peuvent représenter pour eux. Clairement identifiées comme telles, certaines de ces étapes pourront, plus tard, se transformer en création, telle que celle de Teilo Troncy présentée la saison dernière. La majeure partie des artistes présentés dans ce cadre sont accompagnés en résidence au cours de la saison ».

    Enfin, les Pays-Bas seront à l’honneur sachant que ce festival tisse des liens depuis 10 ans avec ce pays  grâce notamment au bureau A Propic à Tilburg. « Une nouvelle collaboration, née la saison dernière avec le bureau Dansbrabant et le réseau Moving Forward, permettra à plusieurs jeunes artistes de présenter leur travail, souvent pour la première fois en France : Sabine Molenaar, JiJa Sohn, Evangelos Biskas, Tamar Bloom et Francesca Lazzarini.  Cette édition permettra également au public de (re)découvrir des pièces d’artistes renommés tels que Ann van den Broek et Jan Martens. Les artistes belges flamands sont également présents, dès l’ouverture du festival avec les spectacles (d)étonnants de Miet Warlop et Christian Bakalov, mais aussi à l’occasion de la reprise du solo de Maarten Seghers » expliquent ils

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 17 – DE LA DANSE PURE AU SPECTACLE VIVANT

    Octobre 2012 a été un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre qui a donné une large place à la danse avec le festival Art Danthé qui évolue maintenant de la danse pure au spectacle vivant

     

    D’année en année, de festival  s’est structuré, a commencé à être repéré par quelques organismes institutionnels ou territoriaux comme l’ancêtre d’Arcadie (Ile de France Opéra Ballet) qui  l’a soutenu moralement, même si la DRAC a mis longtemps à reconnaître leur travail, à cause du trop grand nombre de scènes conventionnées, qu’elle voulait limiter. « C’est un soir lors d’une programmation, où un artiste a amené la déléguée danse de la DRAC, qui m’a coincé dans mon bureau pour dire : « on s’est rendu à l’évidence qu’il faut vous aider parce que le théâtre de Vanves fait un travail remarquable au niveau  de la danse. On va vous conventionner » raconte José Alfarroba. Ce qui a été le cas pour les 10 ans d’Art Danthé en 2007 sachant qu’à l’époque une vingtaine de théâtre étaient des scénes conventionnées pour la danse en France dont 7 en Ile de France.

     

    « Et on m’a même invité à faire partie de la commission «experts danse » pendant 3 ans, qui nous a ouvert beaucoup de portes. A partir de ce moment là,  le festival Artdanthé, même s’il avait déjà commencé à vraiment grandir, a décollé. Car ce label a été un coup de pouce  pour la poursuite d’un projet artistique fort mettant l’accent sur la diffusion de spectales de danse, le développement de la cullture chorégraphique des publics et l’accompagnement de la création, sans parler des moyens financiers supplémentaires (plus de 100 000 € sur 3 ans). Il a permis de pérénniser la subvention versée par le Conseil Général en faveur dArt Danthé  Du coup, les lieux partenaires qui nous considéraient comme l’enfant pauvre, nous ont regardé autrement, car là, vraiment, nous faisions parti de la famille » raconte t-il en reconnaissant que « ces histoires de chapelle, c’est vraiment franco-français »,

     

    Le théâtre  a reçu beaucoup d’artistes très réputés, très connus, comme Daniel Léveillé, Jérôme Bel, Brios Charmatz, José Nadj  dans les premiers temps,  s’est ouvert à l’étranger avec le Québec, les Pays Bas…grâce à ce festival  qui  est passé de la danse pure au spectacle vivant comme José Alfarroba l’expliquait lors de la présentation de la saison 2012-13. «  C’est venu tout seul ! Nous allons voir beaucoup de spectacles ensemble ailleurs, pour éduquer notre regard. Et nous avons beaucoup de discussions, lors de notre réunion hebdomadaire pour regarder et parler de ce que l’on a vu dans la semaine. Et nous nous sommes  aperçu que dans les spectacles de danse, cela danse certes, mais cela parle aussi, cela, chante etc…C’est la qualité et l’innovation qui nous ont intéressé » explique t-il en posant carrément la question : « C’est quoi la danse contemporaine ? ». D’ailleurs, il n’a jamais caché qu’il préférait « des spectacles novateurs à des spectacles bien rodés qui traduisent un travail de recherche et de questionnement. L’idée n’est pas de choquer, mais d’interpeller le spectateur, de le faire réfléchir, de le toucher »

     

    Du coup, il a fait le pari,  voilà 3 à 4 ans, sans que personne ne lui pose la question, de présenter de la danse,  avec un peu de musiqu , de théâtre…dans ce festival et même hors festival. « Les abonnés apprécient aussi. C’est une façon de l’ouvrir davantage encore. Quelqu’un qui prend un abonnement à 3 spectacles, verra de la danse, du théâtre.  Et Artdanthé va devenir un festival du spectacle vivant dans le futur. On n’aimerait pas qu’il vieillisse mal, car on se pose vraiment la question : Est-ce qu’il faut l’arrêter et passer à autre chose ? Comment le faire évoluer. Je n’aimerais que l’on dise « on l’a trop vu, ils n’ont plus rien à dire, ni à montrer ». Alors que  l’équipe a encore des choses à montrer ».

     

    Enfin, dés le départ, en paralléle à la programmation, il a poursuivi un travail de fond accordant une attention toute particulière à la sensiblisation du public jeunes – grâce aux dispositifs pédagogiques « Danse au Lycée » et « Danse côté cour »  - et moins jeunes grâce à des rencontres-débats, conférences dansées, ateliers de pratiquesl’école du spectateur,  participation et figuration dans des spectacles préparés toute l’année avec des artistes.  A SUIVRE

  • FESTIVAL ARTDANTHE A VANVES : CARTE BLANCHE AUX CANADIENS QUI INVITENT A UN TREPIDANT PERIPLE CHOREGRAPHIQUE

    La 14éme édition du festival ArtDanthé qui acueille 65 spectacles donnés par 53  compagnies avec 19 créations entre le 17 Janvier et le 31 Mars 2012,  donne carte blanche à Marie Andrée Gougeon dans le cadre de son focus sur le Québec avec « Ma Gang Montréal ». « Marie Andrée Gougeon a été un acteur important pour la pérénnité de nos échanges. Elle m’a ouvert les portes de la danse, du théâtre québecois et a favorisé l’ancrage d’Artdanthé à Montréal » explique José Alfarriba, directeur du Théâtre Le Vanves  

     

    « La présence des canadiens au festival  remonte à 2004 lorsque José Alfaroba a accueillit pour la première fois la compagnie Daniel Léveillé, chorégraphe et pédagogue assez important à Québec et Montréal qui a donné naissance à beaucoup de petites compagnies et occupe une place à part et bien à lui dans le milieu de la danse contemporaine. Il s’est investi activement dans le développement de plusieurs générations de jeunes chorégraphes  contribuant ainsu à la pérénnité du riche milieu chorégraphque montréalais.  Il a présenté beaucoup de ses pièces au théâtre Le Vanves » explique, Tristan Barani,  assistant du festival.  Ainsi ce festival vanvéens a donné carte blanche tant à Daniel Léveillé que Marie Andrée Gougeon « pour offrir au public français un regard sur des signatures qui marquent la scéne actuelle québecoise » ajoute t-il.

     

    « L’ensemble des spectacles choisis et proposés avance l’dée que les créateurs québécois, décomplexés, anordent la scéne avec simplicité, sans chercher à être dans la représentation. Malgré la singularité des langages et des univers qui les caractérisent, ces pièces possédent toutes ce côté brut et fragile des créations construites dans l’urgence, souvent à partir de presque rien. Et elles en ont la force. Parfois, aussi, la radicalité. Loin des copies conformes et des produts dérivés, elles creusent le sillon des remises en question et de l’expérimentation, redessinant les contours d’une identité artistiquie forte. Elles sont le résultat de paris risqués et méritent d’être partagées » préviennent ces responsables dans le dosssier de presse du festival Art Danthé.

     

    Dix œuvres avec une trentaine d’artistes ont été inscrites dans ce focus qui invitent à « un trépidant périple à travers les paysages chorégraphiques montréalais  à s’offrir avec ou sans escales » Tristan Barani interrogé par le Blog de Vanves Au Quotidien sur les spectaclers à voir ou à découvrir les néophytes vanvéens , invitait à découvrir le spectacle  de Daniel Léveilé « la pudeur des icebergs »  programmé le 9 Mars 2012 au Théâtre Le Vanves à 21H « qui est un traitement sur le corps et le nu, très scructurale,  complétement dépouillé de tout aspect sexuel ». C’est l’une des œuvres repéres dans le parcours de ce chorégraphe et pégagogue reconnu internationalement qui « tient une place à part et bien à lui dans le milieu de la danse contemporane. En 30 ans de pratique, il a créé un substantiel corpus d’œuvres interprêtées par des danseurs de talent ayant contrbué au développement de cet art vivant. De plus,il s’est investi dans le développement de plusieurs générations de jeunes chorégraphes contribuant ainsi à la pérénnité du riche milieu chorégaphique montréalais ». Il ouvrira ainsi « Ma Gange de Montréal » avec  le  même jour à 19H30 à Panopée, Marie Béland présente une chorégraphie « Behind : une danse dont vous êtes le héros ».

     

    D’autres spectacles sont programmés :

    14/15 Mars  à 19H30 à Panopée : «  4 quArt » de la compagnie la 2iéme porte à gauche » qui essaie de rendre la danse « appétissante » en produisant des événements de danse visant à rejoindre autant un public averti que néophyte. « Un spectacle  très rock’and roll, avec beaucoup d’effets de lumière et visuel » que recommande Tristan Barani aux néophytes vanvéens.  Et à 21H30 au Théâtre le Vanves : « Un homme et une femme » de la Compagnie Systéme D, crée et interprêtée par  Dominique Porte & Alain Francoeur. « Cette œuvre contemporaine apparait come une métaphore des rapports humains acuels, où le désir de rencontre de l’autre alimente la peur de perdre sa propre identité ».

    20/21 Mars à 19H30 à Panpée : « Derriére le rideau, il fait peut être un peu froid » de la Compagnie 14lieux  concue par le compositeur-performeur-batteur Martin Messier et la chorégraphe-interpréte Anne Thiéraud, qui est un petit bijou de précision et d’inventivité qui abolit la distance entre la salle et la scéne, et exalte le lien entre son et mouvement. Cette courte piéce est présenté  avec « Hit and Fall », duo interprèté par  Caroline Laurin Beaucage & Martin Messier qui se lancent à corps perdus dans un ardent échange autour d’une batterie : « Un combat sans merci entre la chair et le son ».  Et à 21H30 au Théâtre Le Vanves : « Tout se péte la gueule, chérie » de Frédéric Gravel interprété par le groupe d’ArtGrave, qui s’attaque au désarroi masculin, celui du « mâe américain contemporain , qu’il soit sorti d’une banlieue beige, d’un rand de campagne ou d’un film de western. Une histoire de gars désemparés dans l’ordinaire masculin américain.  

    24 Mars à 19H30 au théâtre le Vanves : « Rouge » de et interprêté par Julie André T qui est un tableau monocorde excessif, en perpétuelle mutation. « Rouge prend forme à travers un délire d’accumulation d’objets et d’actions pour créer un paysage sonore et visuel en constante transformation ». Et à 21H à Panopée : « Belle manière » de Nicolas Cantin et « Not Waterproof » de et avec Julie Andrée T.