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LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 17 – DE LA DANSE PURE AU SPECTACLE VIVANT

Octobre 2012 a été un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre qui a donné une large place à la danse avec le festival Art Danthé qui évolue maintenant de la danse pure au spectacle vivant

 

D’année en année, de festival  s’est structuré, a commencé à être repéré par quelques organismes institutionnels ou territoriaux comme l’ancêtre d’Arcadie (Ile de France Opéra Ballet) qui  l’a soutenu moralement, même si la DRAC a mis longtemps à reconnaître leur travail, à cause du trop grand nombre de scènes conventionnées, qu’elle voulait limiter. « C’est un soir lors d’une programmation, où un artiste a amené la déléguée danse de la DRAC, qui m’a coincé dans mon bureau pour dire : « on s’est rendu à l’évidence qu’il faut vous aider parce que le théâtre de Vanves fait un travail remarquable au niveau  de la danse. On va vous conventionner » raconte José Alfarroba. Ce qui a été le cas pour les 10 ans d’Art Danthé en 2007 sachant qu’à l’époque une vingtaine de théâtre étaient des scénes conventionnées pour la danse en France dont 7 en Ile de France.

 

« Et on m’a même invité à faire partie de la commission «experts danse » pendant 3 ans, qui nous a ouvert beaucoup de portes. A partir de ce moment là,  le festival Artdanthé, même s’il avait déjà commencé à vraiment grandir, a décollé. Car ce label a été un coup de pouce  pour la poursuite d’un projet artistique fort mettant l’accent sur la diffusion de spectales de danse, le développement de la cullture chorégraphique des publics et l’accompagnement de la création, sans parler des moyens financiers supplémentaires (plus de 100 000 € sur 3 ans). Il a permis de pérénniser la subvention versée par le Conseil Général en faveur dArt Danthé  Du coup, les lieux partenaires qui nous considéraient comme l’enfant pauvre, nous ont regardé autrement, car là, vraiment, nous faisions parti de la famille » raconte t-il en reconnaissant que « ces histoires de chapelle, c’est vraiment franco-français »,

 

Le théâtre  a reçu beaucoup d’artistes très réputés, très connus, comme Daniel Léveillé, Jérôme Bel, Brios Charmatz, José Nadj  dans les premiers temps,  s’est ouvert à l’étranger avec le Québec, les Pays Bas…grâce à ce festival  qui  est passé de la danse pure au spectacle vivant comme José Alfarroba l’expliquait lors de la présentation de la saison 2012-13. «  C’est venu tout seul ! Nous allons voir beaucoup de spectacles ensemble ailleurs, pour éduquer notre regard. Et nous avons beaucoup de discussions, lors de notre réunion hebdomadaire pour regarder et parler de ce que l’on a vu dans la semaine. Et nous nous sommes  aperçu que dans les spectacles de danse, cela danse certes, mais cela parle aussi, cela, chante etc…C’est la qualité et l’innovation qui nous ont intéressé » explique t-il en posant carrément la question : « C’est quoi la danse contemporaine ? ». D’ailleurs, il n’a jamais caché qu’il préférait « des spectacles novateurs à des spectacles bien rodés qui traduisent un travail de recherche et de questionnement. L’idée n’est pas de choquer, mais d’interpeller le spectateur, de le faire réfléchir, de le toucher »

 

Du coup, il a fait le pari,  voilà 3 à 4 ans, sans que personne ne lui pose la question, de présenter de la danse,  avec un peu de musiqu , de théâtre…dans ce festival et même hors festival. « Les abonnés apprécient aussi. C’est une façon de l’ouvrir davantage encore. Quelqu’un qui prend un abonnement à 3 spectacles, verra de la danse, du théâtre.  Et Artdanthé va devenir un festival du spectacle vivant dans le futur. On n’aimerait pas qu’il vieillisse mal, car on se pose vraiment la question : Est-ce qu’il faut l’arrêter et passer à autre chose ? Comment le faire évoluer. Je n’aimerais que l’on dise « on l’a trop vu, ils n’ont plus rien à dire, ni à montrer ». Alors que  l’équipe a encore des choses à montrer ».

 

Enfin, dés le départ, en paralléle à la programmation, il a poursuivi un travail de fond accordant une attention toute particulière à la sensiblisation du public jeunes – grâce aux dispositifs pédagogiques « Danse au Lycée » et « Danse côté cour »  - et moins jeunes grâce à des rencontres-débats, conférences dansées, ateliers de pratiquesl’école du spectateur,  participation et figuration dans des spectacles préparés toute l’année avec des artistes.  A SUIVRE

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