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  • UN SAMEDI A VANVES ENTRE TERROIR ET VILLA

    VILLAGE DES TERROIRS : TARIFS ET ANIMATIONS

    Cette manifestation qui s’est déroulée aujourd’hui sous un temps ensoleillé et glaciale, avait fait l’objet d’un petit débat au dernier conseil municipal du 9 décembre à l’occasion de l’actualisation des tarifs pratiqués : 300 € pour un producteur culinaire (inchangé), 110 € pour un stand d’un artisan d’art non vanvéen et 85 € pour celui qui est vanvéen, gratuité pour un commerçant sédentaire des alentours du site.  Fabian Estellano, élu PS, en avait profité pour dire « qu’il était démesuré de taxer les artisans qui viennent au marché des Terroirs. Il faudrait rester sur les tarifs de l’an dernier, réfléchir à une extension rue Louis Blanc et place du VAL (Maréchal De Lattre de Tassigny) » - « Les tarifs ne sont dissuasifs car beaucoup viennent » lui avait répondu Bernard Gauducheau en précisant que parmi les artisans cette année, il y en avait 32 dont 12 vanvéens et 20 non vanvéens.

    Beaucoup de vanvéens ont pu les découvrir durant cette journée de samedi, ensoleillée le matin avec l’apéritif offert à midi par le GEV, un peu moins l’après-midi avec la remise des prix pour la meilleure lettre du pére Noël,  remise en présence d’Isabelle Debré, Sénateur qui a visité les stands avec Bernard Gauducheau et Françoise Saimpert. La paroisse Saint Remy organisait une visite commentée de son église l’après midi, et une présence durant ce week-end pour permettre justement ces visites et les messes, après l’incendie de la crèche dont l’origine est encore inconnue. Mais qui a profondément marqué et heurtés les esprits, comme ont pu s’apercevoir les élus dont le maire en fin de matinée, accompagné de Laurent Lacomére, adjoint à la sécurité, et de nombreux habitants en constatant par eux même les dégâts.     

     

    VILLA COLSENET : INAUGURATION DE LA GRILLE

    Des miracles se produisent quelquefois au sein de nos copropriétés. Généralement dans ses villas qui regroupent plusieurs pavillons, ce n’est pas la parfaite entente. Mais là, durant l’été, l’un des copropriétaires de la Villa Colsenet, face à l’hôtel Ibis et à côté du Jean Bleuzen du nom de cette rue (anciennement de Paris), s’est mis en tête de restaurer la grille d’entrée, un petit trésor en piteux état, mais qui avait une valeur historique. Monsieur Pariselli s’est occupé de trouver un ferronnier d’art, a retouché certaines pièces, repeint l’ensemble et refait le pavage, avec l’aide de Patrick Rudet,  puis de l’inaugurer hier matin en présence du Maire, d’une partie de son équipe, de Guy Janvier, conseiller général qui lui aussi, a rénové la grille de son pavillon rue Marceau cet été – « Vous allez l’inaugurer ! » lui a demandé le maire.   « C’est ce que je vais faire » lui a t-il répondu - avec un petit pot pris dans le café Jean Bleuzen, repris par un jeune couple d’aveyronnais.

    Occasion de rappeler l’histoire de cette Villa Colsenet en présence d’un membre de cette famille dont l’arriére-arrière grand pére, Pierre Alfred Colsenet acheta ce terrain en 1877 à un fabricant de machine à coudre ce terrain qui s’étendait alors jusqu’à la voie de chemin de fer. Il installa une fabrication de faux-cols en autre  qui employait une vingtaine d’employés et fit construire cette Villa en 1890 pour les loger. Mais elle n’apparait réellement sur les plans de Vanves qu’en 1913 selon le cadastre. Peu importe, car elle correspondait finalement à une réponse à la croissance démographique de notre ville au début du XXéme siécle, suite à la construction de la gare de Vanves-Malakoff en 1883, et surtout à une demande de logements de la classe moyenne, qui se fit sentir notamment sur le Plateau. Le fils de P.A. Colsenet, Paul continua cette activité jusqu’en 1925 avec la parenthèse de la guerre 14-18. Aujourd’hui cette villa reste le témoin de cette activité avec ses pavillons en meulière, et son garage tout au bout sous l’ombre du bâtiment d’Hachette.

  • UNE BENEDICTINE DE VANVES MISE A L’HONNEUR

    REMISE DE LA LEGION D’HONNEUR A LA MERE PRIEURE

     

    Une cérémonie très simple et chaleureuse de remise de décoration s’est déroulée jeudi dernier en fin d’après midi dans la Salle capitulaire du prieuré des bénédictines, qui  est devenue leur réfectoire, « lieu fondamental d’une vie commune » selon la Mère Lazare Héléne de Seilhac, mére supérieure de ce couvent qui recevait la légion d’honneur des mains Me Philippe Waquet, président de l’association Entraide Pax, soutient de la Congrégation, en présence de nos élus, B.Gauducheau et G.Janvier – « vous êtes venu rendre tangible la continuité des liens entre le monastère et la Ville où il s’est implanté en 1928. Il y a une lignée des Maires de Vanves comme une lignée des Prieures » leur a-t-elle dit – de la Sénateur Isabelle Debré  - « vous marquez qu’une simple communauté de prière, de travail, d’hospitalité a sa place vivante dans la Cité dont tous cherchent à faire un lieu d’humanité » - du curé de Vanves Vincent Hauttecoeur – « dernier venu dans la lignée des Curés de Saint-Remy et comme eux  Serviteur avec le monastère de la quête spirituelle de tous » - et d’autres personnalités civiles et religieuses, et notamment les membres de l’Association Entraide Pax « qui soutiennent la double vocation du Prieuré d’être une  présence de prière et d’hospitalité aux portes de Paris et indissociablement ouvert à l’internationalité par la Congrégation dont il est l’origine et par son accueil » et ceux de l’Alliance Inter Monastères et les Amis des Monastères à Travers le Monde.

     

    « Fidèle à son humilité naturelle, il a été difficile de la convaincre d’accepter la Légion d’Honneur. En présentant son dossier, je souhaitais lui exprimer la reconnaissance de la commune et de mes concitoyens pour ses actions quotidiennes de solidarité » a confié le maire de Vanves. « Nous sommes reconnaissantes à notre Pays du signe qui vient d’être donné à notre famille monastique tout entière à travers la Prieure de Vanves. Nous savons tous que les moines les moniales, les monastères ne cherchent pas les Honneurs au pluriel, mais nous savons aussi, cher Parrain, que vous venez de me recevoir dans un Ordre et que dans l’Ordre de la Légion d’Honneur le mot a son sens véritable : une exigence de vérité et de fidélité ; rien n’engage autant qu’une parole d’honneur » a-t-elle répondu en parlant un peu d’elle :  « mon Père avait été fait chevalier de la Légion d’honneur pour faits d’armes pendant la Grande Guerre. J’ai maintenant le bonheur de vivre dans une communauté dont des membres viennent de pays qui autrefois se combattaient et aujourd’hui sont frères et travaillent ensemble pour la Paix et la Justice » …

     

    Mais « Je sais bien que je ne fais que représenter ici les Prieures successives de Vanves et mes sœurs » a-t-elle rappelé en ayant un mot pour les sœurs de la Congrégation : « Nous ne formons qu’un seul corps, mais je dis ma joie pour les Prieures de la Congrégation qui sont présentes, Mère Béatrice  Prieure de Martigné-Briand et Présidente de la Congrégation, qui accepte d’être directement responsable de Vanves en ce moment où tous les monastères coopèrent pour un avenir vivant, Mère Jeanne d’Ambositra à Madagascar, la première fondation il y a 75 ans, Mère Fabienne Prieure du monastère de Saint Thierry, issu directement de Vanves. Dans le secret du cœur nous disons merci aux Prieures qui nous ont précédées et sont entrées dans la paix de Dieu, dont Mère Bénigne pendant 28 ans et moi pendant de courtes années avons essayé de continuer le service, avec ce désir hérité de notre Fondatrice qui repose ici : vivre les exigences monastiques dans la fidélité à la Tradition et la disponibilité aux circonstances face à des situations toujours nouvelles ». Ainsi par cette décoration, le maire et la ville de Vanves ont voulu dire que « Les Bénédictines et le prieuré Sainte Bathilde incarnent en partie l’âme de Vanves. Ainsi, elles participent pleinement à la vie locale comme en témoigne la récente inauguration de leur librairie. Elles sont des artisanes des liens solidaires caractérisant Vanves et contribuant au bien vivre ensemble. La splendeur du Prieuré Sainte Bathilde n’a d’égal que la grandeur des cœurs de ses membres » comme l’a expliqué son maire.

  • VANVES ET SES MARCHES : UNE QUESTION DE TERROIR !

    Le 4éme marché des terroirs, qui a été inauguré hier soir, a une jeune histoire qui est liée à cette nouvelle place de la République. Ce fut le premier événement qui s’y est déroulée en Décembre 2005 alors même que son réaménagement n’était pas complètement terminé. Il ne neigeait pas ce week-end, mais il avait fait un froid sibérien qui n’avait pas découragé les 50 premiers exposants et les vanvéens venus nombreux. Il s’est étoffé depuis avec 90 exposants et surtout un partenariat avec l'Archipel des Créateurs, l'équivalent du Pari des fermiers au niveau de l'artisanat d'art. A noter que les restaurants du quartier propose un menu spécial « village des terroirs ». Mais aussi, que le terrain est très glissant comme ont pu le constater les participants à l’inauguration hier soir. Heureusement qu’il y a le tapis rouge qui traverse tout le village. Ou sinon munissez de patins à glace.

     

    C’est l’occasion de parler de nos marchés et surtout de notre principal où beaucoup de choses sont encore à régler après la rénovation qui a suivi l’incendie, alors qu’il devrait connaître un regain d’activités avec les fêtes de Noël et les animations de l’association qui réunit ses commerçants.  

     

    LE MARCHE DE VANVES : BEAUCOUP DE BRUITS TOUT AUTOUR

    Le plus connu est notre marché de Vanves,  géré par la société Lombard & Guerin qui  rassemble actuellement 43 commerçants, avec des volants, entre 6 et 41 selon les saisons (et le temps). Il est hébergé dans un espace de 3 308 m2 situé entre le parking et le centre administratif/Bibliothéque/Théâtre permettant d’accueillir 521 m linéaire  de façade, outre une buvette entièrement réaménagée en bois, un restaurant et un point accueil enfants. Les commerçants bénéficient maintenant d’emplacements réservés pour stationner dans les rues voisines grâce à l’installation de 80 bornes anti-stationnement rue A.Fratacci et S.Carnot. Malgré tout, les efforts du tenant de la buvette ses derniers mois et des commerçants qui l’entourent, le concessionnaire reconnaît dans son rapport sur l’année 2008 que « l’allée centrale ne va pas jusqu’à la pointe du marché », et que cela « pénalise cette zone » où certains commerçants habituellement installés, sont partis. Mais heureusement certains résistent comme cette marchande de fruits et légumes avec sa fille et quelquefois ses petits fils (quand leurs études leur en laissaient le temps).

    Il est intéressant de noter que, selon le dernier rapport du délégataire de service public, pour 2008, le total des droits en place a rapporté 133 765 € (au lieu de 130 494 € en 2007) pour les abonnés et 15 894 €  (au lieu de 17 589€ en 2007) pour les volants. Ainsi le produits total des places s’est élevé à 153 335 € (au lieu de 148 034) en 2008, soit +3,6%.  Pour un marché qui a ouvert 156 fois  durant  l’année 2008. Depuis sa ré-ouverture après l’incendie, ce concessionnaire a dû faire face à de nombreux problèmes d’après chantiers : le nettoyage des sols qui présente des difficultés à cause d’un sol absorbant non adapté aux modalités de nettoyage, l’absence de carrelage dans les sanitaires, des rampes d’éclairages interrompues au niveau de la pointe du marché et insuffisante dans la galerie, la verrière au cœur du marché qui présente des défauts d’étanchéité, non résolus, un bâchage provisoire ayant été installé pour l’instant.

    Les pigeons sont un autre problème la mairie ayant étudié des moyens à mettre en œuvre afin de les empêcher de faire leur nid dedans, grâce tout d’abord à un filet tendu au plafond, accompagné à certains endroits de piques, puis à un procédé utilisant des ultras sons, mais sans avoir commencé à régler cette question. Enfin, et cela concerne les riverains du marché, certains se plaignent, surtout le samedi matin, très tôt vers 2H30/3H ou 4H du bruit généré par les commerçants qui s’installent, et notamment ses palettes jetés sur le sol dont le bruit résonne jusqu’aux façades des immeubles, dont celui où habite le maire. Certains se sont plaints mais sans suite. Il parait même que l’un d’entre eux l’a réveillé en pleine nuit pour qu’il puisse écouter le vacarme et en profiter comme tout le monde. Il parait qu’il n’a pas du tout apprécié cette initiative.

     

    LES MARCHES SAINT REMY ET DU PLATEAU : UN ECHEC !

    Deux emprises ont été ouverte par la société Lombard & Guérin, à la demande de la ville, sur la place de la République le Mercredi et le long de la rue Jean Jaurés le vendredi durant l’après midi, en Avril 2008. Ses deux emprises découvertes devait permettre d’accueillir une vingtaine de commerçants chacune. Le marché du Plateau a ouvert une quinzaine de fois jusqu’en Juillet où il a été suspendu, et il n’a pas réellement repris après les vacances de l’été 2008. Le marché de la Place de la République a ouvert une quinzaine de fois mais a été totalement suspendu après les vacances. Si ces marchés n’ont pas connu un réel, c’est la faute à personne sauf aux emplacements. Pour atteindre la réussite du marché de la maire d’Isssy les Moulineaux, il faut être sur une voie de correspondance métro-bus ou tout au moins d’accès ou de sortie. Ce marché de l’après-midi à Vanves aurait toute sa place à la sortie du métro et du passage piéton où beaucoup de monde passe. Et encore, car beaucoup d’essais ont eu lieu dans les différentes communes des Hauts de Seine, et le marché d’Issy apparaît presque comme une exception.