Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • LE TRIBUNAL D'INSTANCE DE VANVES PRESERVE

    Le 1er Janvier 2010, 151 tribunaux d’instance disparaîtront, résultat de la réforme de la carte judiciaire lancée en 2007 par Rachida Dati, alors garde des Sceaux étalé jusqu’en 2010. Mais pas celui de Vanves, alors que 3 seront supprimés dans les Hauts de Seine,  à un moment où son bâtiment ressort bien dans le paysage urbain, avenue Antoine Fratacci, depuis la destruction de l’école primaire du Centre qui l’entourait.

     

    Ce bâtiment fut construit en 1856, en même temps que l’école du Centre,  pour accueillir la première mairie où le maire et son conseil municipal restèrent jusqu’en 1898. Ce chantier lancé par le maire Charles Despinoy a entraîné de grosses dépenses pour notre commune qui a acheté le terrain pour la somme de 22 077 frs (soit 6 frs le métre carré). Le budget municipal s’est envolé passant de 75 000 frs (de l’époque) en 1853 à 82 000 frs en 1855 et 179 000 en 1860, l’obligeant même pour la première fois à recourir à l’emprunt (100 000 frs en 1858).

    Elle vit se succéder Charles Joseph Despinoy (1853-1864), alors que le nombre de  vanvéens commençait à tripler, le Plateau à se peupler et se construire ; Claude Micard (1864-67) qui fut nommé par décret impérial avec 23 conseillers où le Bd du Lycée fut aménagé sur une partie du parc du Prince de Condé ; Jean Baptiste Edouard Dupont (1867-70) qui fit de nombreux travaux d’aménagement, permis la fourniture d’eau potable chez les particuliers et commença à creuser les égoûts et adductions d’eaux, installer l’élairage… M.Leplanquais (1870-73) fut le maire de la guerre de 1870, décédé en cours de mandat et remplacé par Jean Baptiste Jullien (1873-75) qui permis l’aménagement de la place et de la rue de la République, la construction de la créche et de la maison de retraites Larmeroux. Jean Baptiste Edouard Dupond (1875-1880) lui a succédé pour un second mandat marqué par la terrible querelles des cléricaux et anti-cléricaux. Amédée Féburier (1880-84) a été le maire de la séparation de Vanves et de Malakoff et Louis Philippe Pruvot (1884-1889) est devenu le maire d’une commune qui avait perdue la moitié de son territoire. Heureusement elle est devenue chef de canton par la loi du 12 avril 1893 pendant le mandat d’Eustache Léger (1789-96) qui a lancé la construction d’une nouvelle mairie car celle-ci était devenue insuffisante, étroite. Mais c’est Eugéne Baudoin (1896-1900) qui a inauguré l’actuel hôtel de ville

     

    Utilisée par le bureau de poste pendant quelques mois, elle a été tout de suite attribué à la justice de Paix en 1897 qui l’utilise toujours. Il fait parti des trois tribunaux d’instance qui traitent un nombre important d’affaires et sont donc difficiles à remettre en cause : « Dans un souci d’efficacité et de bonne gestion, des Tribunaux d’instance pourraient être regroupés dans le cadre d’un rééquilibrage territorial. Certains professionnels de la justice, des élus et des citoyens sont inquiets de la suppression de certaines entités. Il me paraît logique de fermer des juridictions sous-utilisées, à condition de renforcer les moyens des tribunaux qui absorberont leurs activités.  Le Président de la Cour administrative et le Préfet ont indiqué, lors d'une réunion, que les effets de cette réforme se feront surtout ressentir dans le nord des Hauts-de-Seine, qui comporterait trop de tribunaux.  En raison de l’importance de son activité, le Tribunal d’instance de la rue Antoine Fratacci à Vanves est maintenu ! » annonçait Bernard Gauducheau voilà plus de deux ans en parlant d’extension, mais le projet a été abandonné  faute de crédit du côté du ministère de la Justice et de préservation dans le cadre de réaménagement de l’espace Cabourg. « La modernisation du Tribunal d’instance compléterait parfaitement l’élan de dynamisme qui souffle sur Vanves depuis six ans » écrivait Bernard Gauducheau sur son blog avant les élections municipales de Mars 2008.

     

     

  • NOEL 2009 ET DES ANNIVERSAIRES : LA TEMPETE A VANVES

    DIX ANS APRES : TOUJOURS AU MÊME POINT ?

     

     

    Rappelez-vous ce 26 Décembre 1999, c’était un dimanche, personne n’était encore réveillé que dés 6H/6H30 du matin, un vent d’une violence de 160/170 km/h occasionnait des dégâts considérables dans notre ville comme ailleurs comme dans nombreux sites de notre Région et de la France

     

    Prés d’une centaine d’arbres ont été arrachés dans le parc F.Pic, dont toute la lignée de peupliers (une quarantaine) entourant le bassin,  provoquant sa fermeture pendant plus d’un mois (jusqu’au 5 Février)  un cèdre d’une dizaine de mètre s’est même écrasé sur le toit du bâtiment principal de l’école du parc alors que la couverture de son préau était entièrement arraché, ainsi qu’un magnifique hêtre tout prés du Pavillon de la Tourelle qui l’a échappé belle, sa propriétaire, Mme Valleise à l’époque, en était malade même si elle avait échappé au pire. Quinze arbres fragilisés ont dû être abattus quelques jours aprés.  D’autres écoles avaient subies des dégâts, Marceau avec la chute d’un mur mitoyen, l’école du centre avec celle d’un plafond, Gambetta avec celle de tuiles faîtiéres.  Au PMS André Roche, Armand Dumas dit Titi qui avait ouvert les portes vers 7H restait calfeutré dans sa loge (des gardiens). Il raconte avoir vu la house stocké pour les sauts en hauteur derrière l’un des buts du terrain d’honneur s’envoler et traverser tout le terrain de foot. Mais pas les baies vitrées de la piscine municipale côté grand Bassin, et petit bassin/pateaugoire-solarium voler en éclat et provoquant sa fermeture pendant plusieurs mois. Le parc Michelet était aussi durement touché avec prés de 80 arbres abattus, 200 m2 de toitures endommagés. Les sapeurs Pompiers de la BSPP ont effectués à Vanves entre 6H30 et 9H plus de 60 interventions (130 au bout de deux jours) uniquement dans la ville… sans compter la police pour 13 toits abîmés, 190 cheminées ou antennes TV arrachées, 6 pour des arbres cassés ou tombés, des palissades effondrées  etc…

     

    Evidemment cet événement climatique a eu un effet politique. Le groupe PS n’avait pu s’empêcher de polémiquer dans le numéro de Janvier de Vanves Infos, alors que l’un des leurs était à la tête de la Mairie (Guy Janvier) : « Sans faire de polémique, on peut se demander ce qu’il serait advenu au moment d’un coup de vent durant l’ouverture du parc Pic largement fréquenté par les enfants si les arbres dangereux qui avaient été récemment abattus, ne l’avaient pas été…Gageons que ceux qui avaient voulu brocarder cet abattage nécessaire en tireront quelques enseignements ». Réactions traités de « vers politicards » par le groupe RPR présidé alors par Isabelle Debré qui constatait que « pour aggraver la situation, depuis près de 5 ans, aucun  remède n’a été apporté au problème de la pollution par le fuel de son bassin ». Et toc ! Ajoutant : « Il est plus que temps désormais d’engager un plan d’envergure volontaire pour redonner aux vanvéens la possibilité de jouir de ce qui pourrait être au cœur de notre ville un magnifique espace de promenade et de calme ouvert à tous…. Qu’attend donc la municipalité pour proposer aux élus et aux habitants un plan clair et précis de reconstruction du parc qui participerait aux bonheurs des vanvéens ?».

     

    Du coup, le maire de Vanves, Guy Janvier (PS)  provoquait plus d’un mois après la tempête, le 23 février, une réunion publique sur le réaménagement du parc  avec plusieurs groupes de travail qui n’a jamais abouti… à cause des élections municipales de 2001. Deux mois après, Guy Janvier s’exprimait sur les conséquences de ces « plaies ouvertes par la tempête »  qui « mettront du temps à cicatriser. Le bilan est lourd pour notre ville : le parc municipal et plusieurs équipements ont été frappés de plein fouet. La réparation des dégâts prendra du temps ». Et du coup, il lançait une « réflexion globale sur l’identité du parc, en tenant compte des usages qui sont fait par les riverains, les promeneurs et lors  des manifestations en plein air ». De son côté, le groupe UDF mené par Bernard Gauducheau (UDF) insistait « sur la nécessité de mettre en œuvre rapidement, avant toute exécution de travaux de replantation, une étude paysagère de haut niveau, élaborée en étroite relation avec les services de la commune, du département et de l’Etat pour rendre de façon durable aux Parcs F.Pic et Michelet, fleurons prestigieux de notre patrimoine naturel, leur total rayonnement dans la cité ». 35 arbres étaient plantés durant l’automne. Et puis 2001 est arrivé avec les élections municipales et l’alternance, reportant à plus tard un plan de reconquête dont on parle toujours, avec certes quelques réalisations (allées refaites, grilles repeintes…) et abattages d’arbres malades mais sans vraiment plan d’ensemble dont le Comité Consultatif Environnement/Développement Durable avait commencé à parler dans le courant de cette année 2009….Sans grand résultat depuis dix ans   

  • NOEL 2009 A VANVES MARQUE PAR DES ANNIVERSAIRES

             JOYEUX NOEL A TOUS

     

     

    Mais l’actualité prime avec les anniversaires :

     

    LA CHUTE DE LA ROUMANIE JUSQU’A VANVES LE 25 DECEMBRE 1989

     

     

    Vanves a vécu une mobilisation sans précédent le jour de Noël 1989 avec la Roumanie : La mairie a organisée ce jour là une collecte pour ce pays alors que tout le monde avait vécu en direct grâce à la TV la chute, le procés et l’exécution du couple Ceaucescu. Elle a rapporté 61 531 Frs de dons et 40 m3 en vêtements alimentations et médicaments qui ont remplis 5 camions. Un vanvéen d’origine roumaine, Tudor Anescot, chef d’entreprise qui se trouvait être un ami proche du premier Premier Ministre roumain, Petre Roman,  d’après la dictature, s’était beaucoup mobilisé ce jour là : « Le dimanche de Noël, tôt le matin, j’étais sous le choc des images venues de Roumanie. Je pensais aller à la Mairie pour vois si, nous habitants de Vanves, nous pouvions faire quelque chose de plus. Au même moment, j’ai entendu les hauts parleurs qui invitaient les vanvées à venir apporter leur soutien à la Révolution roumaine. Avec mon épouse, nous nous sommes rendus à la mairie où nous avons passé toute la journée pour donner un coup de main à l’équipe qui recevait les dons, qui chargeait les camions » racontait il dans la presse locale. « En arrivant à la mairie, nous étions bouleversé par la tragédie roumaine. En repartant le soir, nous étions bouleversés par  l’image de tous ces gens animés d’un même élan, inimaginable de solidarité, de générosité envers leurs fréres roumains. Et quand dans notre boîte aux lettres, nous avons trouvé 200 frs dans une enveloppe sur laquelle était écrit « Pour la Roumanie libre », nous avons pleuré » racontait ce roumain installé alors à Vanves pendant 8 ans et qui considérait que « La France est la grande soerur de la Roumanie ».

    « Pour les roumains, la référence, l’inspiratrice a toujours été la France. Il ne faut pas s’étonner si certains d’entre eux, célébes, ont trouvé en France une seconde patrie et qu’à son tour la France les a considéré comme ses propres enfants : Eliade et A.Ciornu, Ionesco, Virgil Gheorghiu… » expliquait il avant de témoigner de la vie derrière le rideau de fer qui l’avait mené à quitter son  pays et à rejoindre la France « d’où je regardais amer et sans espoir ce qui se passait en Roumanie ».  Son rêve était de  voir un jour,  Vanves se jumeler avec une petite ville industrielle située à l’entrée des Carpates à 80 km au nord de Bucarest : Cimpina. C’était un 25 décembre 1989 à Vanves

     

    A Suivre…