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terroir

  • LECONS DE DEGUSTATIONS PAR UN SOMMELIER DE VANVES : EMMANUEL DELMAS APPREND A MACHER LE VIN

    Emmanuel Delmas sommelier renommé  dédicaçait récemment  au restaurant La Girafe (sur la photo avec François Feroleto, son patron) son livre « Leçons de dégustations - vins » (Edt deLa Martinière). C’était une première pour ce vanvéen qui a été sommelier dans de prestigieuses maisons comme Guy Savoy, la Tour d’Argent, le Plaza Athénée, le Fouquet’s. Il est maintenant consultant en vins et formateur, animant des dégustations dans le but de rendre le vin accessible à tous. C’est ce qu’il fait dans ce livre passionnant à lire

    La première partie de ce livre est consacré à l’environnement qui nourrit le vin par les racines, aux indices laissés par le vin et  à la dégustation pure avec des exemples pour trouver son identité : la couleur, le goût, la bouche. La 2éme partie est consacrée aux terroirs, dont une douzaine remarquables du Nord (Muscadet, Chinon, Chablis, Morgon) et du Sud (Iroulégy, Côte-Rôtie, Patrimonio..) parce qu’ils l’ont touché  dans des domaines qui expliquent pourquoi « ils ont cette gueule là ! ». « Le vin doit avoir la gueule du lieu où il est né, où il a grandi, et les tripes du bonhomme qui l’a fait » expliquait il ce jour là en faisant goûter un côte du Roussillon Village qui « est gentil. Il est fait pour plaire à tout le monde ! ».. . 

    Occasion de donner une petit leçon de dégustation pour mieux apprendre à mieux déguster le vin : « La dégustation permet de redonner ce que le vin a vécu, la couleur, ce que l’on sent et mâcher le vin ».Car ce livre remet les choses à leur place : « Dans les écoles, on apprend à grûmer le vin et du coup je me suis rendu compte que c’était limité car on n’arrive pas à aller plus loin, on n’a plus l’aromatique. On doit  le mâcher, car c’est ce qui donne le goût, les saveurs vont rester plus longtemps, et nous permettre d’être plus imprégnié du vin. Le fait de mastiquer donne le goût du vin, et c’est que faisaient les anciens » expliquait il.  « Rendre le vin accessible n’est possible qu’en racontant son histoire, née de la rencontre d’une vigne et d’un environnement, propulsé par un vigneron humble, curieux et fou de sa terre » conclut il dans ce livre où il remercie des tas de gens qui l’ont accompagné dans l’écriture dont Bernard Gauducheau et Cédric Davy « pour leur bienveillance »

  • UN SAMEDI A VANVES ENTRE TERROIR ET VILLA

    VILLAGE DES TERROIRS : TARIFS ET ANIMATIONS

    Cette manifestation qui s’est déroulée aujourd’hui sous un temps ensoleillé et glaciale, avait fait l’objet d’un petit débat au dernier conseil municipal du 9 décembre à l’occasion de l’actualisation des tarifs pratiqués : 300 € pour un producteur culinaire (inchangé), 110 € pour un stand d’un artisan d’art non vanvéen et 85 € pour celui qui est vanvéen, gratuité pour un commerçant sédentaire des alentours du site.  Fabian Estellano, élu PS, en avait profité pour dire « qu’il était démesuré de taxer les artisans qui viennent au marché des Terroirs. Il faudrait rester sur les tarifs de l’an dernier, réfléchir à une extension rue Louis Blanc et place du VAL (Maréchal De Lattre de Tassigny) » - « Les tarifs ne sont dissuasifs car beaucoup viennent » lui avait répondu Bernard Gauducheau en précisant que parmi les artisans cette année, il y en avait 32 dont 12 vanvéens et 20 non vanvéens.

    Beaucoup de vanvéens ont pu les découvrir durant cette journée de samedi, ensoleillée le matin avec l’apéritif offert à midi par le GEV, un peu moins l’après-midi avec la remise des prix pour la meilleure lettre du pére Noël,  remise en présence d’Isabelle Debré, Sénateur qui a visité les stands avec Bernard Gauducheau et Françoise Saimpert. La paroisse Saint Remy organisait une visite commentée de son église l’après midi, et une présence durant ce week-end pour permettre justement ces visites et les messes, après l’incendie de la crèche dont l’origine est encore inconnue. Mais qui a profondément marqué et heurtés les esprits, comme ont pu s’apercevoir les élus dont le maire en fin de matinée, accompagné de Laurent Lacomére, adjoint à la sécurité, et de nombreux habitants en constatant par eux même les dégâts.     

     

    VILLA COLSENET : INAUGURATION DE LA GRILLE

    Des miracles se produisent quelquefois au sein de nos copropriétés. Généralement dans ses villas qui regroupent plusieurs pavillons, ce n’est pas la parfaite entente. Mais là, durant l’été, l’un des copropriétaires de la Villa Colsenet, face à l’hôtel Ibis et à côté du Jean Bleuzen du nom de cette rue (anciennement de Paris), s’est mis en tête de restaurer la grille d’entrée, un petit trésor en piteux état, mais qui avait une valeur historique. Monsieur Pariselli s’est occupé de trouver un ferronnier d’art, a retouché certaines pièces, repeint l’ensemble et refait le pavage, avec l’aide de Patrick Rudet,  puis de l’inaugurer hier matin en présence du Maire, d’une partie de son équipe, de Guy Janvier, conseiller général qui lui aussi, a rénové la grille de son pavillon rue Marceau cet été – « Vous allez l’inaugurer ! » lui a demandé le maire.   « C’est ce que je vais faire » lui a t-il répondu - avec un petit pot pris dans le café Jean Bleuzen, repris par un jeune couple d’aveyronnais.

    Occasion de rappeler l’histoire de cette Villa Colsenet en présence d’un membre de cette famille dont l’arriére-arrière grand pére, Pierre Alfred Colsenet acheta ce terrain en 1877 à un fabricant de machine à coudre ce terrain qui s’étendait alors jusqu’à la voie de chemin de fer. Il installa une fabrication de faux-cols en autre  qui employait une vingtaine d’employés et fit construire cette Villa en 1890 pour les loger. Mais elle n’apparait réellement sur les plans de Vanves qu’en 1913 selon le cadastre. Peu importe, car elle correspondait finalement à une réponse à la croissance démographique de notre ville au début du XXéme siécle, suite à la construction de la gare de Vanves-Malakoff en 1883, et surtout à une demande de logements de la classe moyenne, qui se fit sentir notamment sur le Plateau. Le fils de P.A. Colsenet, Paul continua cette activité jusqu’en 1925 avec la parenthèse de la guerre 14-18. Aujourd’hui cette villa reste le témoin de cette activité avec ses pavillons en meulière, et son garage tout au bout sous l’ombre du bâtiment d’Hachette.