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VANVES ET SES MARCHES : UNE QUESTION DE TERROIR !

Le 4éme marché des terroirs, qui a été inauguré hier soir, a une jeune histoire qui est liée à cette nouvelle place de la République. Ce fut le premier événement qui s’y est déroulée en Décembre 2005 alors même que son réaménagement n’était pas complètement terminé. Il ne neigeait pas ce week-end, mais il avait fait un froid sibérien qui n’avait pas découragé les 50 premiers exposants et les vanvéens venus nombreux. Il s’est étoffé depuis avec 90 exposants et surtout un partenariat avec l'Archipel des Créateurs, l'équivalent du Pari des fermiers au niveau de l'artisanat d'art. A noter que les restaurants du quartier propose un menu spécial « village des terroirs ». Mais aussi, que le terrain est très glissant comme ont pu le constater les participants à l’inauguration hier soir. Heureusement qu’il y a le tapis rouge qui traverse tout le village. Ou sinon munissez de patins à glace.

 

C’est l’occasion de parler de nos marchés et surtout de notre principal où beaucoup de choses sont encore à régler après la rénovation qui a suivi l’incendie, alors qu’il devrait connaître un regain d’activités avec les fêtes de Noël et les animations de l’association qui réunit ses commerçants.  

 

LE MARCHE DE VANVES : BEAUCOUP DE BRUITS TOUT AUTOUR

Le plus connu est notre marché de Vanves,  géré par la société Lombard & Guerin qui  rassemble actuellement 43 commerçants, avec des volants, entre 6 et 41 selon les saisons (et le temps). Il est hébergé dans un espace de 3 308 m2 situé entre le parking et le centre administratif/Bibliothéque/Théâtre permettant d’accueillir 521 m linéaire  de façade, outre une buvette entièrement réaménagée en bois, un restaurant et un point accueil enfants. Les commerçants bénéficient maintenant d’emplacements réservés pour stationner dans les rues voisines grâce à l’installation de 80 bornes anti-stationnement rue A.Fratacci et S.Carnot. Malgré tout, les efforts du tenant de la buvette ses derniers mois et des commerçants qui l’entourent, le concessionnaire reconnaît dans son rapport sur l’année 2008 que « l’allée centrale ne va pas jusqu’à la pointe du marché », et que cela « pénalise cette zone » où certains commerçants habituellement installés, sont partis. Mais heureusement certains résistent comme cette marchande de fruits et légumes avec sa fille et quelquefois ses petits fils (quand leurs études leur en laissaient le temps).

Il est intéressant de noter que, selon le dernier rapport du délégataire de service public, pour 2008, le total des droits en place a rapporté 133 765 € (au lieu de 130 494 € en 2007) pour les abonnés et 15 894 €  (au lieu de 17 589€ en 2007) pour les volants. Ainsi le produits total des places s’est élevé à 153 335 € (au lieu de 148 034) en 2008, soit +3,6%.  Pour un marché qui a ouvert 156 fois  durant  l’année 2008. Depuis sa ré-ouverture après l’incendie, ce concessionnaire a dû faire face à de nombreux problèmes d’après chantiers : le nettoyage des sols qui présente des difficultés à cause d’un sol absorbant non adapté aux modalités de nettoyage, l’absence de carrelage dans les sanitaires, des rampes d’éclairages interrompues au niveau de la pointe du marché et insuffisante dans la galerie, la verrière au cœur du marché qui présente des défauts d’étanchéité, non résolus, un bâchage provisoire ayant été installé pour l’instant.

Les pigeons sont un autre problème la mairie ayant étudié des moyens à mettre en œuvre afin de les empêcher de faire leur nid dedans, grâce tout d’abord à un filet tendu au plafond, accompagné à certains endroits de piques, puis à un procédé utilisant des ultras sons, mais sans avoir commencé à régler cette question. Enfin, et cela concerne les riverains du marché, certains se plaignent, surtout le samedi matin, très tôt vers 2H30/3H ou 4H du bruit généré par les commerçants qui s’installent, et notamment ses palettes jetés sur le sol dont le bruit résonne jusqu’aux façades des immeubles, dont celui où habite le maire. Certains se sont plaints mais sans suite. Il parait même que l’un d’entre eux l’a réveillé en pleine nuit pour qu’il puisse écouter le vacarme et en profiter comme tout le monde. Il parait qu’il n’a pas du tout apprécié cette initiative.

 

LES MARCHES SAINT REMY ET DU PLATEAU : UN ECHEC !

Deux emprises ont été ouverte par la société Lombard & Guérin, à la demande de la ville, sur la place de la République le Mercredi et le long de la rue Jean Jaurés le vendredi durant l’après midi, en Avril 2008. Ses deux emprises découvertes devait permettre d’accueillir une vingtaine de commerçants chacune. Le marché du Plateau a ouvert une quinzaine de fois jusqu’en Juillet où il a été suspendu, et il n’a pas réellement repris après les vacances de l’été 2008. Le marché de la Place de la République a ouvert une quinzaine de fois mais a été totalement suspendu après les vacances. Si ces marchés n’ont pas connu un réel, c’est la faute à personne sauf aux emplacements. Pour atteindre la réussite du marché de la maire d’Isssy les Moulineaux, il faut être sur une voie de correspondance métro-bus ou tout au moins d’accès ou de sortie. Ce marché de l’après-midi à Vanves aurait toute sa place à la sortie du métro et du passage piéton où beaucoup de monde passe. Et encore, car beaucoup d’essais ont eu lieu dans les différentes communes des Hauts de Seine, et le marché d’Issy apparaît presque comme une exception.

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