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  • AU FIL DE LA SEMAINE A VANVES

    CE WEEK-END :

     

    Récital d’Aloys au Théâtre le Vanves à 20H30 Samedi 14 Mars

     

    Assemblée Générale de l’Amicale des Pieds Noirs à 11H30 le Dimanche 15 Mars à la salle des Cinéastes (Piscine Municipal) suivi d’un couscous (au restaurant Larissa)

     

    CARITATIF :

    Les responsables vanvéens de la société Saint Vincent de Paul ne sont pas du tout contents. Par deux fois, le maire a oublié de les citer. Tout d’abord, dans le texte des commentaires photos de son dernier week-end où il s’est déplacé à Saint François pour un goûter des paroissiens de Saint François animé par Pierre Meige et Alyos. Un après midi convivial et divertissant que cette association organise, finance et réalise avec ses bénévoles régulièrement depuis de longues années. Ses bénévoles n’auraient pas relevé cet oubli, s’ils n’avaient pas été meurtri par le n°12 de « En clair », lettre d’informations du maire de Vanves  où dans un encadré « Manger à sa faim », celui-ci rend hommage au collectif qui permet à Vanves de bénéficier de l’aide de la banque alimentaire pour aider 60 familles, et se mobilise chaque année lors du dernier week-end de Novembre pour la collecte. Il a cité les associations – Secours Catholique, Croix Rouge, Petits Fréres des Pauves… mais pas la société Saint Vinvent de Paul qui fait partie des associations fondatrices de la Banque Alimentaire. Et qui a été à l’origine de la création du Libre Service Social à Issy les Moulineaux (rue de Vanves) où là, son nom est cité et affiché, que Vanves veut rejoindre dans un souci d’intercommunalité.  Mais ses responsables savent très bien que le Secours Catholique a tendance « à tirer la couverture à soi » surtout avec son nouveau responsable vanvéen qui le fait pas dans la délicatesse...au point d’aller mesurer la taille des affiches au fond de l’église.  Mais il y a des limites à tout, et surtout Dimanche dernier à Saint François, où le nom de l’association aurait pu être citée.

     

    EUROPE :

    Il en a été beaucoup question au cours de cette semaine et pas seulement du côté de l’UMP et du NC. Les socialistes ont voté hier soir, dans chaque section, pour exprimer leur soutien  à Harlem Désir et la liste qu’il conduit en IDF… et à ratifier le « rassemblement des socialistes dans une direction réconciliée autour de Martne aubry ». Un des cadors socialistes des Hauts de Seine a même rendu hommage à Lucile Schmid en se félicitant que la candidate des Hauts de Seine soit représentée par cette vanvéenne « dont la pugnacité sera nécessaire dans cette campagne. J’aurais souhaité qu’elle soit placée plus haut pour prendre en compte davantage le poids électoral des Hauts de Seine dans l’Ile de France » déclarait Gilles Catoire, le tonitruant maire de Clichy

     

     

  • VANVES ET SON COMMERCE

    Vanves est concernée par deux initiatives que viennent de prendre tant la chambre de Commerce et d’Industie de Paris-Hauts de Seine (CCIP 92) et la Chambre des Métiers pour défendre les commerces de proximité. Tout d’abord un plan de protection des commerces contre les braquages, et Vanves a montré ses derniers temps qu’elle est touchée comme les autres villes. Une des causes du départ de la Bijouterie du Plateau. Ensuite, des mesures incitatives pour éviter que justement ces départs ou ces transmissions de commerces se traduisent par l’installation d’agences bancaires ou immobilières qui ne participent aucunement à l’animation commerciale au lieu de commerces de proximité et de bouche. Le succés de l’ouverture de la nouvelle boucherie et du marchand de fruits et légumes sur le Plateau devrait inciter à trouver d’autres solutions qu’une banque au départ du café et de la bijouterie

     

    Plan d’action concerté pour protéger les commerces

     

    La situation est devenue inquiétante depuis la fin de l’année 2008 avec une recrudescence des vols à main armée : 52 vols à main  armée ont été commis les deux premiers mois de 2009 contre 30 durant la même période en 2008. Certains sont très organisés comme l’a constaté un boulanger altoséquanais qui s’est retrouvé braqué par 6 individus à 6H du matin, ou cette gérante d’un salon de coiffure qui s’est fait dévalisé toute la recette du mois qu’elle gardait dans sa caisse. Cette recrudescence s’explique aisément, dans la mesure où les banques étant très bien équipées avec de la vidéosurveillance, ses braqueurs se retournent vers les commerces ou leurs gérants qui tiennent portes ouvertes, sans trop de précautions, parce qu’il faut bien accueillir leurs clients

     

    Face à cette situation, un plan de lutte contre les vols à main armé a été lancé par le ministre de l’intérieur qui est relayé sur le plan départemental de différentes façons : Mobilisation des services de police avec un renforcement de la coordination entre les services de police, une adaptation horaires des patrouilles, recours systématique aux outils de la politique technique et scientifique… mais surtout un dispositif préventif d’ampleur : Développement de la vidéoprotection urbaine, renforcement du partenariat avec les acteurs sociaux économiques du département, élaboration d’une plaquette de sensibilisation intitulée « vols à main armée : apprenez à vous protéger » éditée à 30 000 exemplaires. Elle est articulée en 4 parties «  Dissuader et protéger, prévenir, savoir réagir pendant et après l’agression, contact et partenaires » dont une adresse électronique dédié « dslp-vma.92@interieur-gouv.fr » qui permet aux commerces de solliciter des conseils auprès des services de police pour mieux se protéger.

     

    « On rappelle des choses évidentes et simples qu’on oublie » reconnaissait Claude Leroï , président de la CCIP 92 qui devrait mobiliser ses managers de centre ville sur cette action dans les communes qui ont signées avec la CCIP 92, une convention pour l’aménagement et le développement du commerce en centre ville. « Nous allons créer une cellule à la CCIP 92 pour que les commerçants puissent s’adresser à nous sur la réparation des préjudices subis » a-t-il annoncé.  « Nous pourrons ainsi aller plus loin sur des choses simples » ajoutait Daniel Goupillat, président de la Chambre des Métiers 92  qui devrait communiquer sur ce thème via son journal « Atouts 92 » et son site Internet.

     

    Des mesures incitatives pour

     

    un développement équilibré des centres villes 

     

     

    Une étude de la CCIP 92 montre qu’en 10 ans, entre 1999 et 2008, les agences bancaires et immobilières ont vu leur nombre croître de 8% pour les premières, et de 30% pour les secondes, contre une hausse de 1% seulement pour l’ensemble des commerces. Ces agences représentent 7% des commerces altoséquanais contre 4,6% à Paris ou 4,8% en Seine Saint Denis. « Cette expansion est d’autant plus visible que ces activités s’implantent généralement sur des emplacements commerciaux stratégiques, comme certains angles de rues ou places commerçantes, qui bénéficient d’importants flux piétonniers et automobiles. Or, si les agences bancaires sont indispensables au bon fonctionnement d’un pôle commercial, notamment par leurs activités de retraits d’argent, elles dispensent néanmoins un service limité à leurs clients alors mêmes qu’elles occupent des locaux fortement consommateurs d’espace sur des emplacements attractifs » indique ce rapport : « Dans le cadre de l’attention que je porte personnellement à l’animation des commerces de centre ville, beaucoup de réflexions me sont parvenues du genre « Ah les banques prennent tous les bons emplacement ». Lorsque nous avons mené cette réflexion avec les élus des Hauts de Seine, nous avons constaté qu’il n’y avait pas que les banques, mais également les agences immobilières. Il y a une flambée depuis 2003 d’agences immobilières dont certaines n’ont sûrement pas la taille critique, et que l’on risque de voir disparaître » indique Claude Leroï, président de la CCIP 92.

     

    « Nous avons soulevé le problème, en ne condamnant personne, puisque la liberté du commerce existe. Nous avons souhaité, sur le plan des cellules commerciales, attirer l’attention de tout le monde, maires, investisseurs, associations de commerçants sur le fait que s’il devait y avoir des boutiques qui se libéraient, de commencer à se préoccuper tout d’abord des commerces de convivialité.  Par ailleurs nous sommes en train de mettre en place d’une action d’incitation des réseaux bancaires à s’investir davantage dans le fonctionnement des centralités commerciales grâce à une meilleure intégration des agences bancaires dans la vie du commerce de centre ville, une valorisation de l’espace occupé par leurs vitrines (animation de vitrines, adaptation des horaires d’ouverture à ceux du pôle commerciale etc…). Je commencerais dans une commune déterminé avec une institution bancaire, avant de l’élargir pour la développer ». Pourquoi pas à Vanves, avec l’arrivée du Crédit Mutuel à la place du bijoutier et du café Le Mail, si c’est toujours d’actualité. En tous les cas, la Mairie devrait se porter candidate.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS

    Il est indéniable, au travers de l’actualité vécue ces derniers mois, que le Blog Vanves Au Quotidien ne peut ignorer l’incidence des décisions régionales sur Vanves et la vie quotidienne de ses habitants. C’est pourquoi, nous traitons au fil de l’actualité des sujets qui dépassent les frontières de notre commune. C’est le cas aujourd’hui avec le Grand Paris imaginé par 10 équipes d’architectes dont vous allez entendre parler ses prochains jours. L’auteur de ce blog a eu l’occasion de les entendre présenter leurs premières esquisses

     

    Le grand pari des 10 équipes d’architectes

     

    Un métro aérien longeant le périphérique, la Seine comme boulevard, des écoles suspendues, une forêt d'un million d'arbres,... Imaginés par des équipes internationales d'architectes et d'urbanistes, dix projets futuristes sont présentés aujourd’hui au 3éme et dernier séminaire au Conseil Economique et Social, à la veille de la réunion du Conseil Scientifique au ministère de la culture, et le 17 Mars prochain lors d’un grand débat public sur la consultation au Théâtre National de Chaillot. Dix jours plus tard, le Comité de pilotage consultatif se réunira au Ministère de la Culture. Enfin, les franciliens pourront découvrir ces travaux lors d’une exposition qui est prévue du 29 Avril au 22 Novembre 2007 dans les galeries d’expositions temporaires de la Cité de l’architecture et du patrimoine

    Ainsi, on devrait beaucoup parler du travail de ses dix ateliers d'architecture : Antoine Grumbach, Jean Nouvel, Roland Castro, Richard Rogers (Rogers, Stirck et Harbour), Yves Lion (Groupe Descartes), Djamel Klouche (AUC), Willy Maas, Bernardo Secchi (Studo), Finn Geipel et Christian de Portzamparc. Extraits des propositions de la plupart de ces équipes

     

    L'atelier de Christian de Portzamparc (Laboratoire CRETEIL) : Cette équipe a imaginé un métro aérien, baptisé « l'annulaire », autour du périphérique. Une nouvelle grande gare européenne (Nord-Europe) construite à Aubervilliers (93) hériterait en outre des lignes TGV des gares du Nord et de l'Est situées actuellement dans le 10e arrondissement de Paris. Plusieurs « fenêtres » de 10 km sur 5 – Massy-Saclay, Orly-Rungis,  Grigny-Evry, Roissy-Le Bourget, Pantin-Bobigny et Paris Nord -  doivent permettre de se saisir à la fois « du local et du global ». Il a imaginé une possibilité de croissance en « rhizome », à travers les coupures et l’enfermement généralisé des lieux, entre les « tuyaux de transports rapides.  

     

    L’équipe de Roland Castro (Atelier Castro Denissof Casi laboratoire Architectures Milieux Paysages)  : Elle fantasme  un « Grand Paris » de 40km de diamètre, soit 15 fois la surface actuelle de Paris, pour quelque 8 millions d'habitants. Le bâti y prendrait place au sein de vastes espaces verts, un métro automatique aérien type Orlyval serait construit sur l'A86, un réseau express métropolitain Orly-Roissy-La Défense)  des lignes de batobus sillonneraient la Seine et la Marne et les tours de La Défense s'habilleraient de verdure. Roland Castro suggère également la construction de plusieurs grands monuments en banlieue.

     

    L’équipe Antoine Grumbach & Associés : Elle met pour sa part en avant une immense coulée verte reliant Paris, Rouen et Le Havre tout au long de la Seine. Cette vallée à grande échelle serait un moyen d'atteindre la « métropole internationale d'après-Kyoto », celle des nouvelles contraintes environnementales. La géographie et le know-how (savoirs-faire) de cette entité doit favoriser la révolution des énergies vertes.

     

    L'équipe de l’Allemand Finn Geipel : Forêts, parcs sauvages, terres agricoles et jardins doivent largement s'étendre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Sa « ville légère » toute en paysages sera « un lieu de récréation, de contemplation et aussi de production alimentaire ».  Les rivières et les fleuves - Seine, Marne, Oise et Essonne notamment - sont au coeur du ressourcement de son Grand Paris.

     

    L’équipe d’Yves Lion (Groupe Descartes) : Elle suggère « 30% à 40 % de forêt en plus, pour l'exploiter pour le chauffage et la construction ». Il préconise également la création de 20 « villes durables » de 500.000 habitants sur l'ensemble de la région parisienne afin d'interagir entre « le local et le métropolitain ». Son objectif est de réduire d'une demi-heure par jour les déplacements des franciliens, et d’agir sur une amplitude de 2° grâce regénération globale des forêts et cours d’eau de la région parisienne alliée à un scénario infra-local de renouvellement des matériaux de surfaces  des espaces publics et des bâtiments.

     

    L’équipe de Djamel Klouche (AUC ) : Refusant d'ignorer « ce qui constitue 70% de l'agglomération parisienne », elle se penche sur le « Vivre ensemble dans le pavillonnaire ».

     

    L'équipe de Richard Rogers  (Rogers Stirck et Harbour: Elle propose de mettre du vert partout, pour limiter l’expansion physique sauvage de la Métropole, avec un réseau de couloirs écologiques reliant les espaces naturels importants, et des artères vertes qui méneraient au centre de la ville. Elle projette de supprimer le périphérique pour le remplacer par une ceinture verte, et de transformer les boulevards en voies vertes, de planter une forêt d'un million d'arbres près de Roissy et de couvrir d'herbe les toitures de Paris. Elle suggère une nouvelle liaison TGV à l’ouest de la Métropole ainsi qu’une approche stratégique pour les véhicules privées.

     

    L’équipe Jean Nouvel-Cantal-Dupart-Jean Marie Duthilleul : Elle préconise l’ouverture de lisières qui réconcilient mondes urbain et rural, le maillage des transports en commun, et la création d’un réseau ultra rapide pour mettre les citadins à moins d’une demi-heure d’une point du Grand Paris à un  autre. Elle suggère des « Hauts lieux » autour de sites forts, sorte d’éco-villes verticales qui déclinent les plaisirs de la hauteur, fédèrent et aimantes leurs voisins autour d’elles.

     

    L’équipe de Bernado Secchi et Paiola Vigano (Studio 09) :  Elle parle de « villeporeuse » qui s’appuie sur une couche de lieux significatifs, multipliant les  nœuds de l’accessibilité (gares TGV, Tram, RER), donnant de l’espace à l’eau, utilisant des espaces non ou sous utilisées pour créer ou renforcer ls zones humides, « ces nouveaux Wetlands » renforçant les relations entre les différents habitats, et les berges pour des ports de tailles différentes, jouant sur les côteaux, des parcs et des zones anti-parcs habitées…