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VANVES ET LE GRAND PARIS

Il est indéniable, au travers de l’actualité vécue ces derniers mois, que le Blog Vanves Au Quotidien ne peut ignorer l’incidence des décisions régionales sur Vanves et la vie quotidienne de ses habitants. C’est pourquoi, nous traitons au fil de l’actualité des sujets qui dépassent les frontières de notre commune. C’est le cas aujourd’hui avec le Grand Paris imaginé par 10 équipes d’architectes dont vous allez entendre parler ses prochains jours. L’auteur de ce blog a eu l’occasion de les entendre présenter leurs premières esquisses

 

Le grand pari des 10 équipes d’architectes

 

Un métro aérien longeant le périphérique, la Seine comme boulevard, des écoles suspendues, une forêt d'un million d'arbres,... Imaginés par des équipes internationales d'architectes et d'urbanistes, dix projets futuristes sont présentés aujourd’hui au 3éme et dernier séminaire au Conseil Economique et Social, à la veille de la réunion du Conseil Scientifique au ministère de la culture, et le 17 Mars prochain lors d’un grand débat public sur la consultation au Théâtre National de Chaillot. Dix jours plus tard, le Comité de pilotage consultatif se réunira au Ministère de la Culture. Enfin, les franciliens pourront découvrir ces travaux lors d’une exposition qui est prévue du 29 Avril au 22 Novembre 2007 dans les galeries d’expositions temporaires de la Cité de l’architecture et du patrimoine

Ainsi, on devrait beaucoup parler du travail de ses dix ateliers d'architecture : Antoine Grumbach, Jean Nouvel, Roland Castro, Richard Rogers (Rogers, Stirck et Harbour), Yves Lion (Groupe Descartes), Djamel Klouche (AUC), Willy Maas, Bernardo Secchi (Studo), Finn Geipel et Christian de Portzamparc. Extraits des propositions de la plupart de ces équipes

 

L'atelier de Christian de Portzamparc (Laboratoire CRETEIL) : Cette équipe a imaginé un métro aérien, baptisé « l'annulaire », autour du périphérique. Une nouvelle grande gare européenne (Nord-Europe) construite à Aubervilliers (93) hériterait en outre des lignes TGV des gares du Nord et de l'Est situées actuellement dans le 10e arrondissement de Paris. Plusieurs « fenêtres » de 10 km sur 5 – Massy-Saclay, Orly-Rungis,  Grigny-Evry, Roissy-Le Bourget, Pantin-Bobigny et Paris Nord -  doivent permettre de se saisir à la fois « du local et du global ». Il a imaginé une possibilité de croissance en « rhizome », à travers les coupures et l’enfermement généralisé des lieux, entre les « tuyaux de transports rapides.  

 

L’équipe de Roland Castro (Atelier Castro Denissof Casi laboratoire Architectures Milieux Paysages)  : Elle fantasme  un « Grand Paris » de 40km de diamètre, soit 15 fois la surface actuelle de Paris, pour quelque 8 millions d'habitants. Le bâti y prendrait place au sein de vastes espaces verts, un métro automatique aérien type Orlyval serait construit sur l'A86, un réseau express métropolitain Orly-Roissy-La Défense)  des lignes de batobus sillonneraient la Seine et la Marne et les tours de La Défense s'habilleraient de verdure. Roland Castro suggère également la construction de plusieurs grands monuments en banlieue.

 

L’équipe Antoine Grumbach & Associés : Elle met pour sa part en avant une immense coulée verte reliant Paris, Rouen et Le Havre tout au long de la Seine. Cette vallée à grande échelle serait un moyen d'atteindre la « métropole internationale d'après-Kyoto », celle des nouvelles contraintes environnementales. La géographie et le know-how (savoirs-faire) de cette entité doit favoriser la révolution des énergies vertes.

 

L'équipe de l’Allemand Finn Geipel : Forêts, parcs sauvages, terres agricoles et jardins doivent largement s'étendre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Sa « ville légère » toute en paysages sera « un lieu de récréation, de contemplation et aussi de production alimentaire ».  Les rivières et les fleuves - Seine, Marne, Oise et Essonne notamment - sont au coeur du ressourcement de son Grand Paris.

 

L’équipe d’Yves Lion (Groupe Descartes) : Elle suggère « 30% à 40 % de forêt en plus, pour l'exploiter pour le chauffage et la construction ». Il préconise également la création de 20 « villes durables » de 500.000 habitants sur l'ensemble de la région parisienne afin d'interagir entre « le local et le métropolitain ». Son objectif est de réduire d'une demi-heure par jour les déplacements des franciliens, et d’agir sur une amplitude de 2° grâce regénération globale des forêts et cours d’eau de la région parisienne alliée à un scénario infra-local de renouvellement des matériaux de surfaces  des espaces publics et des bâtiments.

 

L’équipe de Djamel Klouche (AUC ) : Refusant d'ignorer « ce qui constitue 70% de l'agglomération parisienne », elle se penche sur le « Vivre ensemble dans le pavillonnaire ».

 

L'équipe de Richard Rogers  (Rogers Stirck et Harbour: Elle propose de mettre du vert partout, pour limiter l’expansion physique sauvage de la Métropole, avec un réseau de couloirs écologiques reliant les espaces naturels importants, et des artères vertes qui méneraient au centre de la ville. Elle projette de supprimer le périphérique pour le remplacer par une ceinture verte, et de transformer les boulevards en voies vertes, de planter une forêt d'un million d'arbres près de Roissy et de couvrir d'herbe les toitures de Paris. Elle suggère une nouvelle liaison TGV à l’ouest de la Métropole ainsi qu’une approche stratégique pour les véhicules privées.

 

L’équipe Jean Nouvel-Cantal-Dupart-Jean Marie Duthilleul : Elle préconise l’ouverture de lisières qui réconcilient mondes urbain et rural, le maillage des transports en commun, et la création d’un réseau ultra rapide pour mettre les citadins à moins d’une demi-heure d’une point du Grand Paris à un  autre. Elle suggère des « Hauts lieux » autour de sites forts, sorte d’éco-villes verticales qui déclinent les plaisirs de la hauteur, fédèrent et aimantes leurs voisins autour d’elles.

 

L’équipe de Bernado Secchi et Paiola Vigano (Studio 09) :  Elle parle de « villeporeuse » qui s’appuie sur une couche de lieux significatifs, multipliant les  nœuds de l’accessibilité (gares TGV, Tram, RER), donnant de l’espace à l’eau, utilisant des espaces non ou sous utilisées pour créer ou renforcer ls zones humides, « ces nouveaux Wetlands » renforçant les relations entre les différents habitats, et les berges pour des ports de tailles différentes, jouant sur les côteaux, des parcs et des zones anti-parcs habitées…

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